L'unité des nationalistes corses pour soutenir Aurore Martin
Le Mouvement national réagit de manière unanime à l’arrestation et à l’extradition d’Aurore Martin. Aurore Martin a été interpellée par la Police Française le 1er novembre, poursuivie par un MAE (Mandat d’Arrêt Européen crée au lendemain du 11 septembre) il aurait été appliqué rapidement par un juge Français. Corsica Libera, par la voie de Jean Guy Talamoni, a été le premier à réagir, voici le communiqué :
Le groupe Corsica Libera à l’Assemblée de Corse condamne fermement l’arrestation d’Aurore Martin, ainsi que sa remise aux autorités judiciaires espagnoles. En juin 2011, Corsica Libera avait participé au mouvement de soutien en faveur de la jeune militante. L’essentiel du paysage politique basque, de l’ UMP au Parti Socialiste, avait alors fustigé le recours au Mandat d’Arrêt Européen dans une affaire relevant typiquement du délit d’opinion. Rappelons qu’il est simplement reproché à Aurore Martin une participation à des activités publiques de Batasuna, parti qui n’a jamais été considéré comme illégal en droit français. L’attitude des autorités parisiennes est contraire à la fois au droit et à la raison. Elles se déshonorent totalement aux yeux de la communauté internationale. Corsica Libera réaffirme sa fraternelle solidarité à Aurore Martin, à ses proches, ainsi qu’à sa formation politique.
Pour Inseme per Bastia : La décision de Manuel VALLS, Ministre de l’intérieur, d’arrêter la militante basque Aurore Martin et de la remettre aux autorités espagnoles pour des faits non répréhensibles en France (l’appartenance à Batasuna, parti autorisé dans l’hexagone) est, au plan juridique, scandaleuse. Elle est aussi, au plan politique, particulièrement inquiétante. Cette extradition s’ajoute en effet aux déclarations de Mr VALLS affirmant que la création d’une collectivité territoriale propre au pays basque Nord – revendication légitime aujourd’hui largement majoritaire – n’était pas d’actualité. Elle doit également être mise en parallèle avec les prises de position récentes du Ministre de l’intérieur concernant la Corse : l’arrêté arbitraire pris à l’occasion du match Nice-Bastia, ou encore la réponse très ambigüe faite à la tribune du Sénat par laquelle il semblait donner des garanties à Nicolas ALFONSI, figure de proue du conservatisme et du refus de toute avancée au service de la Corse et de son peuple. Inseme per a Corsica exprime donc sa solidarité totale à Aurore Martin et au mouvement Abertzale et réaffirme sa détermination à obtenir, au coté des autres forces de progrès de l’île, une révision constitutionnelle permettant à la Corse de s’engager sur un chemin d’espoir et d’émancipation.
Rinnovu Naziunali apporte son soutien à Aurore Martin, militante basque arrêtée ce jeudi 1 novembre au pays basque nord par les autorités françaises et livrée à l’Espagne. Cette militante était recherchée pour avoir participé en Espagne à des réunions publiques du parti basque BATASUNA, légal en France, mais illégal depuis 2003 en Espagne, ce en vertu d’un scandaleux « mandat européen » qui permet ce genre de négation des valeurs démocratiques. Elle risque 12 à 15 ans de prison pour une simple expression publique, et ce dans un pays membre de l’union européenne ! Il semble que Manuels Valls fasse mieux que Nicolas Sarkozy en matière de répression. Ces récentes déclarations du Ministre de l’intérieur français contre la création d’une collectivité territoriale basque en France et contre tout rapprochements de prisonniers basques apparaissent décalées à l’heure où un processus de règlement politique se construit au Pays basque. Un tel processus aurait au contraire besoin d’un encouragement de l’Etat Français. Pour Rinnovu Naziunali, les prises de position de Manuel Valls dans le traitement de la question nationale basque n’augurent rien de positif concernant sa ligne politique en Corse
L’Associu Sulidarità condamne avec la plus grande fermeté l’arrestation et l’extradition d’Aurore Martin. Militante nationaliste basque, elle est poursuivie par Madrid pour son appartenance à Batasuna, mouvement politique pourtant parfaitement légal en France. Elle encourt une peine de 12 ans de prison. En livrant à l’Espagne une ressortissante française, Paris fait encourir à Aurore non seulement une grave condamnation mais aussi des risques de torture. En effet, la torture est régulièrement appliquée contre les patriotes basques incarcérés.Sulidarità participera Samedi 10 novembre à Bayonne à une marche de soutien aux prisonniers politiques basques. La délégation sera conduite par le président de l’Associu Dumé Tafani et Véronique Sciaretti élue Corsica Libera à l’Assemblée de Corse.
A Cunsulta di a Ghjuventù Corsa tient à apporter son soutien à Aurore Martin, militante de Batasuna, qui a été arrêtée et remise aux autorités espagnoles par la milice française. Nous réaffirmons également notre soutien total et sans conditions à tous les prisonniers politiques. La répression des états colonisateurs ne fera qu’accroître notre lutte. LOTTA GHJUVENTÙ, L’AVVENE SÌ TÙ !
Source http://infurmazione.unita-naziunale.org
Aurore Martin : réactions de soutien en Corse
Le Mouvement national réagit de manière unanime à l’arrestation et à l’extradition d’Aurore Martin. Aurore Martin a été interpellée par la Police Française le 1er novembre, poursuivie par un MAE (Mandat d’Arrêt Européen crée au lendemain du 11 septembre) il aurait été appliqué rapidement par un juge Français. Corsica Libera, par la voie de Jean Guy Talamoni, a été le premier à réagir :
Inseme per a Corsica :« La décision de Manuel Valls d’arrêter la militante basque Aurore Martin et de la remettre aux autorités espagnoles pour des faits non répréhensibles en France est, au plan juridique, scandaleuse (…) Elle est aussi, au plan politique, particulièrement inquiétante. Elle doit être mise en parallèle avec les prises de position récentes du ministre de l’intérieur concernant la Corse : l’arrêté arbitraire pris à l’occasion du match Nice-Bastia, ou encore la réponse très ambiguë faite à la tribune du Sénat par laquelle il semblait donner des garanties à Nicolas Alfonsi, figure de proue du conservatisme et du refus de toute avancée au service de la Corse et de son peuple (…). »
La Ligue des droits de l’homme, section de Corse : « Cette arrestation atteste d’un acharnement relayé par les autorités françaises. La LDH condamne avec force à la fois le recours à une procédure aussi violente vis-à-vis des droits de la défense et des libertés individuelles et l’aveuglement qui la sous-tend (…) Alors que l’ETA a annoncé l’arrêt définitif de son activité armée, cette décision tourne le dos au travail engagé pour une résolution démocratique et intégrante du conflit en Pays Basque initiée par d’importantes personnalités (Kofi Annan, Jonathan Powell, Pierre Joxe) ».
Rinnovu Naziunali : « Il semble que Manuels Valls fasse mieux que Nicolas Sarkozy en matière de répression. Ses récentes déclarations contre la création d’une collectivité territoriale basque en France et contre tous rapprochements de prisonniers basques apparaissent décalées à l’heure où un processus de règlement politique se construit au Pays Basque. Pour Rinnovu n’augurent rien de positif concernant sa ligne politique en Corse ».
François Alfonsi, député européen : « Avec l’arrestation d’Aurore Martin démontre les dérives arbitraires au nom de la coopération entre les systèmes judiciaires européens (…) Cette décision a provoqué au Pays basque un émoi considérable. À tel point que tous les élus socialistes de la région et même l’ultra-jacobin maire d’Anglet, Jean Espilondo, ont condamné le ministre de l’Intérieur par un communiqué commun. En extradant Aurore Martin, Manuel Valls espérait sans doute enterrer le dossier basque. En réalité, il l’a probablement relancé ».
Le groupe Corsica Libera à l’assemblée de Corse « condamne fermement l’arrestation d’Aurore Martin, ainsi que sa remise aux autorités judiciaires espagnoles. En juin 2011, Corsica Libera avait participé au mouvement de soutien en faveur de la jeune militante (…) L’attitude des autorités parisiennes est contraire à la fois au droit et à la raison. Elles se déshonorent totalement aux yeux de la communauté internationale. Corsica Libera réaffirme sa fraternelle solidarité à Aurore Martin, à ses proches, et à sa formation politique ».
Pour A Chjama Naziunale, « Manuel Valls affiche un mépris certain de la légalité (…) Il semble esquisser la même attitude en Corse où le dialogue serait refusé tant qu’il y aurait encore des violences… de droit commun et politiques ! Il reprendrait ainsi une thèse que Lionel Jospin avait soutenue en son temps avant d’être contraint à un recul peu glorieux. Nous ne sommes pas intimidés par cette attitude répressive et provocatrice, néanmoins très inquiétante ; le président de la République et son gouvernement devraient modérer ce boutefeux, avant son prochain voyage en Corse ».
Enfin, le STC partie prenante de la Plateforme des Syndicats des Nations Sans État « condamne ce kidnapping avec la plus grande fermeté ; apporte sa solidarité pleine et entière à Aurore Martin ; exige l’annulation du mandat d’arrêt européen et sa libération immédiate ; appelle travailleurs et militants à participer à toutes les actions visant à la libération d’Aurore Martin et au respect des libertés fondamentales ».
L’unité des nationalistes corses pour soutenir Aurore Martin #corse #auroremartin
L’information Corse, Corsica Infurmazione
Source http://infurmazione.unita-naziunale.org