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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 18:54

Chers camarades,

De la visite de Lepaon  en passant par la petite sortie festive des congressistes, ce jour, pour manifester dans les rues du Vichy, avec en final le visu de la triste réalité.

Je vous laisse découvrir les trois articles de presse qui font l'actualité de ce congrès dans les moteurs de recherche.

J'osais encore croire à un sursaut du syndicalisme cégétiste, mais nous assistons à une descente aux enfers où les mauvaises nouvelles succèdent aux mauvaises nouvelles.

Ceux qui ont donné leur vie pour que le monde ouvrier soit uni dans la lutte contre l'exploitation des puissants doivent se retourner dans leur tombe, mais c'est peut-être moins pire que de le voir de son vivant.

Demain aura lieu le vote pour élire la nouvelle commission exécutive de cette Fédération.

Il n'y a, à priori, rien à attendre, si ce n'est le départ de l'actuelle secrétaire Michèle Chay qui ne devrait pas se représenter, mais le grand chamboulement pour un retour aux valeurs fondamentales de la CGT ne semble pas être d'actualité, hélas.

L'accompagnement et le réformisme devraient l'emporter.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

CGT : Lepaon affaibli par de nouvelles révélations
Leïla de Comarmond / Journaliste | Le 25/11 à 20:30, mis à jour le 26/11 à 15:49

La rénovation de son bureau a coûté quelque 65.000 euros. La commission de contrôle rendra ses premières conclusions début décembre.

Thierry Lepaon n’en a pas fini avec l’affaire du coût prohibitif de la rénovation de son appartement de fonction qu’une nouvelle polémique s’ouvre. Après son logement, le secrétaire général de la CGT s’est aussi entièrement fait refaire son bureau. Le devis, cette fois-ci, s’est monté à 62.179,44 euros, révèle « Le Canard enchaîné ».

La nouvelle a fuité dès mardi dans la confédération, alors que sa commission exécutive (direction élargie de 50 membres) était réunie comme tous les quinze jours.

Déplacement maintenu

« Les gens s’en foutent  ! » avait estimé Thierry Lepaon samedi sur France Inter, à propos de la polémique sur son logement de fonction. Fidèle à sa stratégie depuis le début de la crise, il est resté aux abonnés absents. Prévenu dès lundi de l’article de ce matin, il a maintenu son déplacement le lendemain au congrès de la Fédération du commerce CGT, où il est intervenu le matin, avant que la nouvelle n’arrive jusqu’à Vichy. C’est Agnès Naton, en charge de la communication au bureau confédéral et soutien inconditionnel de Thierry Lepaon, qui est montée au créneau à la commission exécutive, affirmant que la somme avait été utilisée pour rénover trois bureaux. Elle a omis de préciser qu’en réalité, les travaux réalisés dans ceux des secrétaires et de la directrice de cabinet de Thierry Lepaon ont consisté en une pose de parquet pour assurer la continuité du sol du secrétariat général. D’après nos informations, les travaux auraient en définitive coûté au total 65.413,20 euros TTC, dont 7.000 euros environ hors bureau du secrétaire général. Agnès Naton a refusé de soumettre à la commission exécutive un projet de communiqué en réaction à l’article du « Canard enchaîné », renvoyant sa rédaction à plus tard. Elle a diffusé hier soir un texte qui n’a pas recueilli l’aval des instances de direction. Il évoque de « prétendues révélations » et un programme de travaux d’entretien, de rénovation, de modification et de mise aux normes des bâtiments, faisant le parallèle entre la rénovation du bureau de Thierry Lepaon et les travaux engagés pour l’accessibilité aux handicapés du complexe de Montreuil qui abrite la confédération et les fédérations de la CGT. Prochain rendez-vous dans quinze jours : la commission financière de contrôle devrait présenter de premières conclusions à la commission exécutive.


Source lesechos.fr
Les militants nationaux de la CGT du commerce manifestent à Vichy

Les congressistes ont tous participé à la manifestation dans les rues de Vichy -

 

Entre 200 et 250 militants de la CGT ont manifesté, en début d'après-midi dans les rues de Vichy.

Réunis au Palais des Congrès dans la cadre du congrès national de la fédération CGT du commerce et des services, qui se termine vendredi, ils avaient décidé de mener une action symbolique, en manifestant dans les rues commerçantes.

 

 

Une motion a également été déposée à la sous-préfecture de Vichy, avant le retour au Palais des Congrès, à 15h30.

La CGT du commerce et services a décidé de mener des actions dans les semaines qui viennent contre le projet de loi du ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, qui vise, entre autres sujets, à développer les dérogations exceptionnelles à l'interdiction du travail le dimanche et en soirée.

C'est le principal sujet d'inquiétude des salariés.
Source la montagne.fr
La CGT patron voyou
Publié le 1 novembre 2014 dans Syndicalisme

Les litiges du syndicat avec ses salariés se multiplient.

Par Didier Laurens.
Un article des Enquêtes du contribuable

cgt credits bernard blanc (licence creative commons)

Évidemment la CGT ce n’est pas le PS où, selon des rumeurs persistantes, une bonne partie du service communication a travaillé 40 heures par semaine, jusqu’à… l’été 2012 ! Mais la centrale de Montreuil, même si elle reste dans les clous en ce qui concerne les 35 heures, est parfois un employeur pire que les patrons voyous qu’elle voue aux gémonies.

Les litiges du syndicat avec ses salariés se multiplient. Après trois ans de lutte, Serge Crimet, un ancien du syndicat vient de gagner le procès qui l’opposait à la fédération CGT commerce-distribution-services. L’affaire est révélatrice du peu de cas que la Confédération réserve aux salariés dont elle veut se débarrasser. Comme dans une firme de Wall Street, Crimet entre en guerre contre la CGT après s’être fait débarquer pour « manquement à ses objectifs ». Lesquels ? L’histoire ne le dit pas. Ce qu’elle raconte, c’est qu’après plusieurs tentatives de licenciement, l’homme se rend un jour à son travail sans parvenir à pénétrer dans les locaux CGT de Coutances. C’est un peu comme s’il était en prison, sauf qu’il est bouclé dehors : ses camarades ont ajouté une fermeture supplémentaire à la porte pour qu’il ne puisse pas entrer. Ambiance !

Estimant qu’il s’agit d’une rupture de son contrat de travail, l’ex syndicaliste traîne alors la CGT aux prud’hommes. En première instance, il décrochera d’abord une maigrelette indemnité de 1 700 € au titre d’un reliquat de salaire et de congés payés. C’est en appel que le tiroir de la caisse enregistreuse s’ouvrira en grand. Crimet obtient 54 mois de salaire ainsi que 12 000 € de dommages et indemnités. Au total la CGT est condamnée à lui verser 132 000 €.

Vexations, intimidations, stress permanent et flicage

Trop de coups de knout : la CGT est également en bisbille avec des salariés du CE de la SNCF, dirigés d’une poigne de fer. Le syndicat-patron qui pratique une gestion humaine prédatrice comme en atteste un turn-over élevé, leur aurait parfois proposé des salaires en dessous du Smic. Ici comme ailleurs, la CGT ne sait pas négocier. L’affaire a fini par une multitude de procédures prud’hommales et de plaintes pour harcèlement.

Autres récriminations, à Montreuil cette fois, au siège de la CGT ! La Centrale a été en bisbille fin 2010 avec le personnel « de la confédération, des associations et organismes ». Une soixantaine de salariés ont écrit à leur patron pour protester contre un « déni de reconnaissance » et une « entrave à l’activité syndicale ». C’est l’arroseur arrosé… Les frondeurs fulminaient contre leurs conditions de travail et appelaient leurs dirigeants à assurer « des rapports sociaux de loyauté, de respect et aussi de reconnaissance vis-à-vis des salariés des organisations CGT ».

Ils rappelaient aussi que, lors de la préparation du congrès 2009 de la CGT, le bureau confédéral s’était engagé à bâtir « un vrai projet commun sur l’organisation du travail, le contenu du travail, la définition du rôle et de la place de chacun ». Manifestement ce grand chantier est resté en l’état.

Parmi les autres griefs des frondeurs de Montreuil : le stress permanent dû à une administration « agressive » et le flicage qui est si fort que les salariés n’osent pas raconter ce qui se passe dans certains services du siège de la Confédération.

Viré comme un malpropre

imgscan contrepoints 208 CGT

Autre lieu, même grief contre la CGT et son comportement de patron voyou : en Alsace, l’ancien secrétaire fédéral de la Fédération CGT du commerce, Yucel Basarslan a demandé aux prud’hommes l’annulation de son licenciement par l’Union départementale CGT du Haut-Rhin. Victime d’une chasse aux sorcières depuis qu’il s’est présenté, en 2011, sur une autre liste que celle de la secrétaire générale mandatée par le comité central, il assure avoir été mis au goulag idéologique. Puis viré comme un malpropre. Cette situation en a ému plus d’un, y compris au sein même de la mouvance cégétiste. Il aurait reçu 250 signatures de soutien dont celles de l’ensemble des syndicats et sections CGT du commerce d’Alsace et du syndicat des cheminots.

Dans son blog spécialisé sur les déviances sociales de la CGT, Cyril Lazaro note que l’on pourrait aller vers une validation du droit à la discrimination syndicale, grâce à une jurisprudence que le syndicat est en passe de créer contre un de ses militants, tant elle est désireuse de museler les salariés ne partageant pas ses oukases…

Source contrepoints.org

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