6 février 2010
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11:02
"Le SDVC fera-t-il 10% aux élections de Disneyland Paris sans y participer?"
La négociation sur le Nouveau Modèle Social qui vient de s'ouvrir à Disneyland Paris oblige le SDVC, syndicat des vieux cons de Disney à intervenir.
Une négociation pour être productive, demande au minimum le respect mutuel des interlocuteurs. Cela passe donc par un degré d'information équivalent entre les participants, afin de permettre des propositions et des contre propositions.
Oubliez tout cela à Disneyland Paris!
La négociation sur le nouveau modèle social qui vise à modifier le mode de fonctionnement du Comité d'Entreprise et à valider la mise en place de Comités d'Etablissements, sortes de satellites d'un Comité Central d'Entreprise qui lui aussi va être créé pour l'occasion, cette négociation disions nous ne respecte pas les organisations syndicales.
En effet, un tel projet qui a dû nécessiter des semaines ou des mois de préparation de la part de la Direction de Disneyland Paris, n'est aujourd'hui étayé par aucun document. La Direction a décidé de négocier verbalement, en étant la seule à connaître les dispositions qu'elle entend faire valider par les organisations syndicales.
Une présentation succinte a eu lieu hier, sans envoi de documents préalables aux différentes organisations syndicales, et aucun document n'a été remis en fin de réunion. Comment négocier dans de telles conditions?
La Direction ayant pris la pleine mesure du désert syndical régnant dans l'entreprise prend donc l'initiative de négocier seule, en comptant sur les signataires qu'elle a mis en place au sein des organisations syndicales pour faire valider un projet majeur d'entreprise.
Le SDVC le dit tout net : si cet accord est validé, nous assisterons à la mort du syndicalisme à Disneyland Paris, sans espoir de retour, car le découpage des établissements présenté hier est un véritable non sens quant à la réalité de l'entreprise, et ne conduit qu'à favoriser une organisation syndicale, au détriment de toutes les autres.
Enfin bref, la Direction persiste dans la provocation, et les organisations syndicales subissent cet état de fait. C'est très triste pour les salariés qui sont bien mal représentés!
Un exemple édifiant tout de même : sur 5 établissements définis dans le projet de la Direction, 2 sont à forte concentration de cadres à hauteur de 700 individus chacun. Pour les salariés de base, ils ont droit à un établissement avec une concentration de 6500 personnes. Si les budgets de fonctionnement sont équivalents, cela revient à dire que 700 personnes se partageront autant que 6500 personnes.
C'est sans doute cela l'égalité vue par la Direction de Disneyland Paris!
Le SDVC exige donc l'envoi dans les plus brefs délais des documents relatifs à cette négociation, aux différentes organisations syndicales représentatives dans l'entreprise, afin de pouvoir commencer véritablement l'étude de ce projet qui est parti sur de très mauvais rails, et dont l'utilité n'est pas du tout démontrée.
Le SDVC appelle donc les organisations syndicales de Disneyland Paris dites responsables à ne pas participer à la prochaine réunion sur ce sujet où il n'y a rien à gratter pour les salariés, si ce n'est un recul supplémentaire et la création de microcosmes que la Direction aura vite fait d'investir, réduisant ainsi la représentation syndicale de l'Entreprise à néant.
Le SDVC, syndicat des vieux cons tient cependant à rassurer les salariés, étant furtif et virtuel, le SDVC continuera à exister et à défendre les intérêts des seuls salariés, quelque soit le résultat de cette négociation ou des élections au sein de l'entreprise, le SDVC n'ayant aucun besoin d'être représentatif pour exister.
Vive le syndicalisme virtuel, vive le seul et unique SDVC, vive le syndicat des vieux cons!
Les vieux cons
La négociation sur le Nouveau Modèle Social qui vient de s'ouvrir à Disneyland Paris oblige le SDVC, syndicat des vieux cons de Disney à intervenir.
Une négociation pour être productive, demande au minimum le respect mutuel des interlocuteurs. Cela passe donc par un degré d'information équivalent entre les participants, afin de permettre des propositions et des contre propositions.
Oubliez tout cela à Disneyland Paris!
La négociation sur le nouveau modèle social qui vise à modifier le mode de fonctionnement du Comité d'Entreprise et à valider la mise en place de Comités d'Etablissements, sortes de satellites d'un Comité Central d'Entreprise qui lui aussi va être créé pour l'occasion, cette négociation disions nous ne respecte pas les organisations syndicales.
En effet, un tel projet qui a dû nécessiter des semaines ou des mois de préparation de la part de la Direction de Disneyland Paris, n'est aujourd'hui étayé par aucun document. La Direction a décidé de négocier verbalement, en étant la seule à connaître les dispositions qu'elle entend faire valider par les organisations syndicales.
Une présentation succinte a eu lieu hier, sans envoi de documents préalables aux différentes organisations syndicales, et aucun document n'a été remis en fin de réunion. Comment négocier dans de telles conditions?
La Direction ayant pris la pleine mesure du désert syndical régnant dans l'entreprise prend donc l'initiative de négocier seule, en comptant sur les signataires qu'elle a mis en place au sein des organisations syndicales pour faire valider un projet majeur d'entreprise.
Le SDVC le dit tout net : si cet accord est validé, nous assisterons à la mort du syndicalisme à Disneyland Paris, sans espoir de retour, car le découpage des établissements présenté hier est un véritable non sens quant à la réalité de l'entreprise, et ne conduit qu'à favoriser une organisation syndicale, au détriment de toutes les autres.
Enfin bref, la Direction persiste dans la provocation, et les organisations syndicales subissent cet état de fait. C'est très triste pour les salariés qui sont bien mal représentés!
Un exemple édifiant tout de même : sur 5 établissements définis dans le projet de la Direction, 2 sont à forte concentration de cadres à hauteur de 700 individus chacun. Pour les salariés de base, ils ont droit à un établissement avec une concentration de 6500 personnes. Si les budgets de fonctionnement sont équivalents, cela revient à dire que 700 personnes se partageront autant que 6500 personnes.
C'est sans doute cela l'égalité vue par la Direction de Disneyland Paris!
Le SDVC exige donc l'envoi dans les plus brefs délais des documents relatifs à cette négociation, aux différentes organisations syndicales représentatives dans l'entreprise, afin de pouvoir commencer véritablement l'étude de ce projet qui est parti sur de très mauvais rails, et dont l'utilité n'est pas du tout démontrée.
Le SDVC appelle donc les organisations syndicales de Disneyland Paris dites responsables à ne pas participer à la prochaine réunion sur ce sujet où il n'y a rien à gratter pour les salariés, si ce n'est un recul supplémentaire et la création de microcosmes que la Direction aura vite fait d'investir, réduisant ainsi la représentation syndicale de l'Entreprise à néant.
Le SDVC, syndicat des vieux cons tient cependant à rassurer les salariés, étant furtif et virtuel, le SDVC continuera à exister et à défendre les intérêts des seuls salariés, quelque soit le résultat de cette négociation ou des élections au sein de l'entreprise, le SDVC n'ayant aucun besoin d'être représentatif pour exister.
Vive le syndicalisme virtuel, vive le seul et unique SDVC, vive le syndicat des vieux cons!
Les vieux cons