L'article du Parisien reste un peu réducteur du mouvement. de grève. Aussi je vais redéfinir ce moment syndical historique (à Disneyland Paris, un mouvement de grève est toujours un mouvement historique) de manière plus complète avant que vous ne lisiez l'article de presse.
Nous étions aussi nombreux que lors de la journée du 31 mars, (entre 40 et 50 manifestants). Nous avons eu la visite surprise des cascadeurs du stunt show, qui sont venus se joindre à nous. L'encadrement de la Direction était au moins aussi nombreux que nous, il y avait même un délégué syndical de la CGT de l'entreprise parmi eux...
La nouvelle arme adoptée par les manifestants était le vuvuzela.
C'est très bien, entendu de loin, on avait l'impression qu'on était 300...
Ambiance très bon enfant, comme pour la journée du 31 mars.
J'ai été encore une fois agréablement surpris par les camarades de la CGT qui passaient en tant que clients et qui se déplaçaient systématiquement pour nous assurer de leur soutien.
Une fois de plus, nous avons offert à la clientèle les belles couleurs de nos drapeaux syndicaux.
Il faisait beau et les camarades de FO avaient prévu l'apéro militant.
A midi, comme convenu, le mouvement a pris fin, il faut dire que l'employeur offrait un repas gratuit dans les cantines de l'entreprise pour tous les salariés.
5 euros d'économisés, c'est toujours ça de pris, par les temps qui courrent.
Nous avons donc repris le travail l'après midi.
Pas de quoi pavoiser, mais la Direction se souviendra que quelques syndicalistes ont osé faire entendre leurs revendications jusqu'au bout, en respectant le planning fixé à l'avance : 30mars, 31 mars, 12 avril 2012!
Amitiés à tous et à toutes
Cyril LAZARO
Délégué du personnel CGT (rien à voir avec la CGT de l'entreprise dont un délégué syndical encadrait le mouvement aux côtés de la Direction).