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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 16:52

L'indice Disney : baromètre de la crise !

L'Histoire du Jour : "L'indice Disney"

Disneyland Paris est un peu le thermomètre de la crise qui secoue l'Europe ! Le parc d'attraction est la 1ère destination touristique non pas de France mais de toute l'Europe. Les touristes qui le visite à Marne-la-Vallée sont pour moitié français, viennent ensuite les britanniques puis les Espagnols, les Hollandais, les Belges, les Italiens et les Allemands. Ce large panel de clients reflète les soubresauts de la crise. Selon Disneyland Paris, dés 2009, le parc connaît un coup d'arrêt des réservations de l'Europe du sud notamment Espagne et Italie. La France elle tient avec ses fameux stabilisateurs économiques, la France ne chute pas mais elle ne rebondit pas non plus. Les Anglais ont aussi été refroidis mais sont revenus il y a déjà 2 ans. Italiens et Espagnols c'est plus récent. Et la plupart du temps ce retour est lié au contexte économique certes mais politique également. Disneyland a par exemple vu revenir le client espagnol (qui est prêt à dépenser 4000 euros avec 2 enfants pour rester 3 jours sur place), ce type de famille est revenu depuis quelques mois depuis que Mariano Rajoy le PM s'est montré plus optimiste pour l'Espagne. Lorsque la confiance est rétabli dans un pays, c'est Disneyland Paris qui en profite rapidement. Et justement la France reste encore un probléme aujourd'hui pour Disneyland Paris, cette France qui ne rebondit pas, cette France qui a perdu confiance. Et cela se ressent dans les résultats au 1er semestre, la société a vu son chiffre d'affaire baisser de 6%. Il y a tout simplement moins de monde qui vient visiter le parc d'attraction. Pour plusieurs raisons, les vacances scolaires en Europe ne tombaient pas bien cette année mais aussi et surtout parce que la société a changé de stratégie. Finies les promotions à tout va, les  -80% que l'on peut obtenir sur certains sites de réservations (chez Disneyland certains le disent : le touriste qui paye plein pot, il a rien compris !). Finies donc certaines promotions et cela se ressent dans le nombre de visiteurs. Mais Disney assume : c'est une question de perception de la marque qui doit rester haut de gamme. Aujourd'hui Disneyland Paris se dit bien plus intégré dans le paysage culturel français qu'à ces débuts en 1992 lorsqu'Ariane Mnouchkine - qui sera votre invitée demain Bruno - avait parlé de Tchernobyl culturel... la société n'a tout de même pas encore réussi à s'entendre avec le Chateau de Versailles pour proposer un ticket avec le Château de la Belle au bois dormant !

Par Bruce de Galzain Source franceinter.fr

 

Plus d'articles sur Disneyland Paris sur cntdisney.over-blog.com/

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:16

 



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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:15

>Front Syndical de Classe


>
« Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l'unité, son motif le plus puissant. C'est pour la mener avec succès en rassemblant l'ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n'est pas une invention, c'est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu'elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l'exploitation et à l'écrasement. » « La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat ! » H. Krasucki> Le Front Syndical de Classe est affilié à la FSM >>

Déclaration du Front Syndical de Classe

 

Les européennes et le mouvement syndical

 

Nous examinerons la question essentiellement du point de vue de la responsabilité syndicale.
>  

Coup de tonnerre, coup de semonce une fois de plus !

Certes !

Pour la première fois effectivement le FN vire en tête avec près de 25 % des suffrages exprimés

C'est un événement incontestablement important : le système d'alternance au pouvoir entre la droite et le parti socialiste en est fortement bousculé et les classes dominantes sont à la recherche d'une alternative à ce dispositif incluant le FN et qui ne menace pas leurs privilèges.

 

La montée du FN n'est donc pas un élément de subversion fondamental du paysage politique mais une donnée intégrée à la stratégie des classes dominantes qui explique en partie l'entreprise de dédiabolisation de cette organisation et sa valorisation médiatique.

Par exemple BFM-TV diffusant depuis plusieurs années déjà en direct le discours de Marine LEPEN au cours du rassemblement du 1er mai organisé en l’honneur de Jeanne d’Arc.

 

Et, sans doute comme dans les années 30 où pour les classes dominantes la crise ne pouvait trouver une solution adaptée à leurs intérêts que dans le recours au national-socialisme, la valorisation et la désignation du FN comme seule alternative à la faillite du système politique en place leur apparaît-elle comme souhaitable!

 

État de l'opinion

 

Pour examiner l'état de l'opinion, partons donc des données globales en nombre de voix et non pas seulement en pourcentages auxquelles les estimations dominantes restent confinées, masquant de ce fait et des réalités et des enseignements importants.

 

Par exemple, s'il devance tous les autres partis avec 4,7 millions de voix multipliant pratiquement par 4 son score aux européennes de 2009 (à l'époque 1,1 million), il est en dessous du score de Marine LEPEN à la présidentielle de 2012 qui a été de 6,4 millions de voix

 

C'est donc relativement à la participation électorale que son poids s'enfle, parallèlement à un affaiblissement ou un effondrement (le parti socialiste) des autres organisations.

Par ailleurs il faut mettre ces résultats en rapport avec le nombre d'abstentions et de vote blancs et nuls qui affleurent au total les 60 % (plus de 27 millions d'abstentions et plus de 700.000 bulletins blancs et nuls!).

 

Et sans doute très nombreux sont les opposants à la politique du pouvoir socialiste et à la dictature de l'Union européenne qui ont choisi cette forme de protestation.

 

Ce qui pour le mouvement syndical et les militants demeure cependant plus que préoccupant, c'est que parmi ceux qui soutiennent à présent régulièrement l'extrême-droite figure de manière importante et le monde ouvrier et une partie importante de la jeunesse, même si le premier résultat électoral dans les classes populaires est, et de loin, l’abstention.

 

En quoi cela renvoie-t-il à notre responsabilité ?

 

Certes, dans sa conquête de l'opinion, le FN s'évertue (avec succès) à brouiller les cartes.

En rupture avec la ligne de LEPEN père, le FN mêle étroitement le recours au socle anti-immigrés (le bouc émissaire de tout mouvement fasciste) ET la référence à la souveraineté populaire (contre les diktats de l'Union européenne) ET la référence aux intérêts des travailleurs contre la mondialisation, les banques et les marchés financiers...

 

Eléments constitutifs déjà du national-socialisme volontiers anti trust en paroles mais articulés avec habileté dans cette période de nouvelle crise profonde et systémique du capitalisme avec son cortège de chômeurs, de licenciements, de délocalisations, de précarisation de masse de travailleurs et d'insécurité auxquelles les classes populaires sont confrontées.

 

Et c'est là que pour les syndicats le bât blesse !

 

Pourquoi est-ce le FN qui apparaît à présent pour de nombreux salariés comme la force anti-système, seule capable de bousculer l'ordre établi et de mettre en difficulté les puissants ?

 

Pourquoi la plupart des partis et les organisations syndicales, CGT comprise apparaissent-ils à de nombreux travailleurs comme des institutions intégrées au fonctionnement de la société et partageant de ce fait la dégradation du sort qui leur est fait ?

 

Pourquoi le FN apparaît-il comme le champion de la défense de l'indépendance nationale et de la souveraineté populaire face aux diktats de l'Union européenne et en quelque sorte comme l'héritier naturel du refus populaire du traité constitutionnel de 2005 ?

 

Il faut bien prendre en compte que jusqu'à la fin des années 80, la CGT dénonçait clairement l'Union européenne comme un instrument du capital et Henri KRASUCKI en 1989 pouvait déclarer :

 

"C'est donc bien de la place de la France dans l'Europe que le grand capital veut nous faire, et que mettent en place les gouvernements successifs, qu'il est question aujourd'hui.

 

Il y a bien du monde pour présenter l'Europe comme un projet généreux, en agitant des idées qui ne nous sont en rien indifférentes, comme « progrès », « amitié entre les peuples », « solidarité internationale ». Mais ce qu'ils font, c'est tout autre chose !

 

Ce qu'ils veulent créer en vérité, c'est une zone de douze pays, délimitant un véritable terrain de chasse pour grands fauves. Ils pourront s'y affronter avec une férocité dont la valse des OPA nous donne quelque idée.

 

Dans cette lutte sans merci, des entreprises, des villes, des régions, peut-être des pays seront sacrifiés. Mais au-delà des contradictions, des rivalités, des affrontements entre capitalistes, dans cette jungle où régnera la loi du plus fort, le gibier ce sera avant tout les salariés."

 

Mais depuis lors, et dans le cadre de ces élections les dirigeants de la CGT comme ceux de la FSU entretiennent les illusions sur la possibilité d'une "Europe sociale"* et d'un syndicalisme soi-disant efficace alors qu'il est enfermé dans les canons européens d'une CES totalement acquise aux traités existants !

 

Or dans leur masse les travailleurs rejettent de mirage évoqué depuis 30 ans à chaque consultation électorale et c'est donc faute de répondre à ces aspirations et quant au fonds à cette lucidité des travailleurs que nous laissons la voie libre aux promesses mensongères du FN.

 

Légitimement les travailleurs victimes des choix pro MEDEF de HOLLANDE et de son gouvernement vomissent cette politique et ce pouvoir, tandis 

  • qu'un Thierry LEPAON accuse ceux qui dénoncent fermement cette continuité et de fait cette aggravation de la politique sarkozienne de faire le jeu du FN se situant de fait en protecteur du pouvoir socialiste.

 

  • et qu'en rupture avec les traditions et les statuts de la CGT il déclare au Nouvel économiste :"Il n’existe à la CGT aucune opposition de principe face au patronat. L’entreprise est une communauté composée de dirigeants et de salariés – là encore, je regrette que les actionnaires fassent figures d’éternels absents – et ces deux populations doivent pouvoir réfléchir et agir ensemble dans l’intérêt de leur communauté" rejoignant les tenants de la collaboration de classes.

 

L'heure est en effet grave.

Il est plus que temps que les militants syndicaux à quelque organisation qu'ils appartiennent renouent en grand avec les traditions de lutte frontale qui ont marqué l'histoire du mouvement social et ouvrier et des grandes conquêtes comme en 1936, en 45 ou en 1968.

 

En particulier, les militants et les structures de la CGT conscientes des enjeux et restées fidèles aux principes de classe de la grande Dame ont un rôle essentiel dans la conjoncture que nous connaissons.

 

Il doit être dit haut et fort que cela ne va pas dans nos organisations, que le bilan des 20 dernières années doit être fait, que l'orientation décidée alors au nom de la modernisation, de l'adaptation aux évolutions du monde du travail dans un moment de désarroi idéologique a de fait tourné le dos aux exigences du combat de classe livrant les travailleurs aux appétits de revanche des classes dominantes et aux entreprises de démantèlement des conquêtes chèrement acquises.

 

Exprimons donc tout cela plus haut et plus fort et de plus en plus nombreux car c'est à une réorientation majeure qu'il faut aboutir !

 

Dans les périodes les plus noires, notre peuple a su trouver les voies du rassemblement démocratique, du Front populaire ou de la Résistance ; nul doute que nous saurons nous montrer aussi dignes et résolus que ceux qui nous ont précédés !

 

Le Front Syndical de Classe, 26 mai 2014

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 15:14
La sous-traitance fait débat dans l'hôtellerie

Un hôtel qui externalisait le ménage est condamné à 400.000 euros de dommages et intérêts.

Une femme de chambre dans un hôtel a-t-elle vocation à être salariée d'une société extérieure? Si le phénomène est courant, les syndicats sont vent debout contre ce qu'ils considèrent comme un «sous-statut». Le Novotel de Paris Les Halles vient ainsi d'être condamné par les prud'hommes, solidairement avec la société de nettoyage Elior, à verser 400.000 euros de dommages et intérêts à 18 salariés.

À chaque fois, le débat tourne autour de deux notions: le travail dissimulé et le marchandage, des délits qui ont déjà été sanctionnés par voie pénale. Le premier est relatif au comptage du temps de travail. Certains prestataires continueraient de payer leurs salariés non pas selon le temps travaillé, mais au nombre de chambres nettoyées sur la base d'un rendement théorique. Dans certains cas, il peut s'élever jusqu'à 4,5 chambres par heure.

Quant au marchandage, il vise la «fourniture de main-d'œuvre qui a pour effet de causer un préjudice au salarié qu'elle concerne». En clair, cette sous-traitance n'apporte bien souvent pas de compétences nouvelles. Mais elle permet d'éviter de verser à une partie du personnel des avantages consentis aux autres (primes, treizième mois, etc.). «Nous sommes bien décidés à recourir aux prud'hommes et même à la voie pénale pour faire cesser l'hémorragie, souligne Claude Lévy, de la CGT-HEP (hôtels de prestige et économiques). Bientôt, on nous expliquera que la cuisine d'un restaurant peut être sous-traitée.»

Les palaces s'y mettent

À en croire la CGT, le phénomène, né dans l'hôtellerie économique et moyen de gamme, se diffuserait dans les palaces. Le syndicat compte ainsi manifester le 6 juin devant le Park Hyatt Vendôme à Paris, au moment où les prud'hommes examineront les demandes de 48 salariés réclamant une régularisation de leur situation. Par ailleurs, il semblerait que des palaces tels que le Crillon et le Ritz comptent profiter des travaux en cours pour externaliser une partie du personnel d'étage. Ce choix ne serait pas strictement économique. Il permettrait aussi d'éviter de s'exposer à des problèmes de pénibilité du travail ou de maladies professionnelles qui peuvent toucher les salariés dans ces tâches.

La chaîne Louvre Hotel Group, elle, vient de signer une charte sociale. Elle prévoit notamment de mieux encadrer le recours à la sous-traitance, qui concerne 60% des hôtels, par l'installation de pointeuses dans les hôtels. Après une expérience d'internalisation réussie dans un hôtel de la chaîne, cinq autres prendront ce chemin. «Ce modèle n'a pas vocation à être généralisé, souligne Emmanuelle Greth, vice-présidente ressources humaines. Mais il peut s'adapter dans certains de nos grands établissements. Malgré un surcoût d'environ 10%, il apporte un gain de qualité, une plus grande souplesse en proposant d'autres tâches au personnel comme le renfort au petit-déjeuner et, au final, être plus gratifiant avec une baisse de la pénibilité et une possibilité d'évolution dans l'hôtel.»

Quant au groupe Accor, montré du doigt dans la décision concernant le Novotel parisien, il compte bien faire appel. Il a lancé dès 2002 un protocole pour réduire le recours à la sous-traitance. Le nombre d'établissements français gérés directement par le groupe et pratiquant l'externalisation serait ainsi passé de 200 à 70, et seuls 15% des hôtels, en incluant les franchises, ont recours à cette externalisation.

Source lefigaro.fr

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 22:08

Adresse de la commission exécutive de l’UD de Paris
à la CE confédérale, aux organisations du CCN


Nous venons d’apprendre par copie d’un courrier du 23 avril 2014,que la fédération CGT des personnels du commerce,de la distribution et des services,refuse l’affiliation du tout nouveau syndicat parisien du commerce et des services CGT (SPACS).
Elle trouve également opportun,dans le même temps,de désaffilier l’Union Syndicale CGT du Commerce,de la distribution et des Services de PARIS.
La CE de l’UD de Paris exprime son soutiien le plus entier à l’USCDSP pour son action quotidienne auprès de l’ensemble des salariés des secteurs qu’elle représente.
Elle affirme le caractère essentiel de l’existence et de la pérennité de cette structure de la CGT.
Essentiel pour la cohérence de la CGT dans des secteurs où le salariat est extrêmement éclaté,précarisé et sous la férule constante du grand et petit patronat.
Essentiel pour la convergence des luttes des salariés du commerce et des services de PARIS.
C’est comme cela que,conjointement avec l’US Paris,nous avons pu mener une campagne interpro contre le travail de nuit et du dimanche sur Paris.C’est ainsi que des victoires fondamentales ont été obtenues sur ce sujet :
Galerie Lafayette,carrefour Market,Monoprix (70 magasins concernés) ,Séphora, Franprix,Monop,BHV....et même d’autres sujets comme chez Virgin,l’Hôtel Hyatt, Le Grillon,les femmes de chambre du Novotel,les Halles,la grève du Monoprix Roquette.....
La CE de l’UD de Paris a examiné la demande d’affiliation du SPACS CGT. La création de celui-ci correspond pleinement aux orientations de la CGT et s’inscrit tout à fait dans le cadre de la résolution N°3 du 50ème congrès de la CGT.
Cette création correspond parfaitement à la réalité parisienne de syndicalisation dans des secteurs d’activités. Elle va permettre aux 2200 syndiqués individuels de nos UL de rejoindre un syndicat. Cela va améliorer encore la vie démocratique de la CGT et la cohésion du rapport de force.
La CE de l’UD de Paris a donc voté l’affiliation du SPACS CGT à l’unanimité (2 abstentions).
Cette nouvelle force organisée trouvera naturellement sa place auprès des autres syndicats du commerce et des services au sein de l’USCDSP qui confirme et renforce ainsi son rôle d’union des syndicats.
La CE de l’UD de Paris dénonce la décision de la fédération.
En désaffiliant l’US et en refusant l’affiliation du SPACS, elle désaffilie de fait 2800 adhérents et militants dans une situation extrêmement dangereuse face au patronat.
Cette démarche est totalement contraire aux orientations et statuts de la CGT. Mais elle est aussi extrêmement dangereuse car elle pourra permettre aux employeurs de ne plus reconnaitre les interlocuteurs historiques de la CGT à Paris.
La décision de la fédération est un coup très dur porté aux salariés des secteurs concernés, aux syndiqués et à la CGT toute entière.
Elle prend cette décision sans aucune concertation, en ayant refusé de participer au dernier congrès de l’US, ainsi qu’au congrès constitutif du SPACS qui ont eu lieu les 6 et 7 février 2014.
Elle pousse même la provocation jusqu’à proposer une rencontre à l’Union Syndicale qu’elle vient juste de désaffilier.
La CE de l’UD de Paris alerte une fois de plus la CGT sur le conflit qui oppose la fédération du commerce aux structures parisienne de la CGT commerce. Il est inadmissible d’en arriver à de tels procédés. Nous avons déjà interpelé à plusieurs reprises, nous avons demandé à la CGT d’organiser une rencontre il y a un an et demi.
Toutes ces initiatives de notre part sont restées lettre morte . POURQUOI ?
Les syndiqués du commerce et des services à Paris, ce sont plus de 6000 adhérents dont un millier dans des syndicats d’entreprise,2800 dans les sections de l’US commerce,et 2200 individuels dans les UL.
Ne méritent ils pas autre chose qu’un règlement de compte ?
Nous interpellons solennellement la direction de la CGT et les organisation du CCN, afin qu’une sortie constructive de conflit soit travaillée collectivement sous l’égide, l’impulsion et la participation de la direction confédérale, car il n’y a plus d’autre issue en interne CGT.
Nous vous remercions de votre attention et vous prions,chers(es) cmarades de recevoir nos fraternelles salutations.
Pour la CE de l’UD de Paris,
Le Secrétaire Général

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 16:02

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 13:56

Nutribio : Stop à la criminisation de l'action syndicale

Publié le 22 mai 2014 par FSC

Quand le pouvoir laisse les mains libres au patronat

NUTRIBIO: 7 élus CGT victimes de répression syndicale

22 Mai 2014 , Rédigé par Le Mantois

 

Parce qu’ils ont occupé leur usine pour exiger des négociations sur les salaires, sept salariés de Nutribio (lait en poudre pour nourrissons), sept élus et syndiqués de la CGT ont été mis à pied par leur direction.

Ce Mardi 20 mai, ces militants sont convoqués par la direction pour un entretien préalable au licenciement.

Dans la nuit du 4 au 5 avril dernier, les CRS délogeaient les salariés qui occupaient leur entreprise depuis le 27 mars pour réclamer 30 euros d’augmentation mensuelle, contre 17 euros proposés par la direction.

Le 12 mai, sept syndicalistes CGT, dont trois élus du personnel, reçoivent par voie d’huissier une convocation de la direction pour « un entretien préalable en vue d’un éventuel licenciement pour faute lourde ». « C’est de la répression syndicale », a affirmé à la presse Fabien Lemaire, un de ces sept militants.

Les menaces de licenciement à l’encontre des « sept de Nutribio » suscitent une vive émotion à Montauban. « Aurore, Fabien, Philippe, Jérôme, Christophe, Julien et Evguenii ne sont pas des voyous, juste des hommes et une femme qui défendent leurs emplois, leurs conditions de travail pour eux et leurs familles  », rappellent dans une déclaration commune les organisations départementales CGT, FO, la FSU et Solidaires.

La fédération nationale CGT Agroalimentaire et Forestière et l’union départementale CGT du Tarn-et-Garonne organisent ce mardi 20 mai une journée départementale d’action pour les libertés syndicales. Elles appellent l’ensemble des salariés de Nutribio et ceux des autres filiales du groupe Sodiaal à se mettre en grève pour soutenir ceux qui ont « une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes ».

Un temps fort qui devrait rassembler citoyens, actifs, retraités, privés d’emploi, réseau associatif et politique… A cette occasion, la CGT réaffirmera son exigence d’une loi d’amnistie, une loi pour renforcer la protection des militants syndicaux et associatifs qui agissent dans le cadre d’actions collectives et une loi pour supprimer de la liste du fichier des prélèvements génétiques tous les militants syndicaux et associatifs interpellés dans le cadre d’actions collectives.

Rédigé par Canaille Lerouge

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 12:07
Les Suisses refusent le Smic le plus élevé du monde

Les Suisses ont clairement refusé hier un salaire minimum unique de 3 300 euros et ont rejeté, plus timidement, l'achat de 22 avions de combat suédois Gripen.

Avec 76,3 % des voix, le peuple a balayé l'introduction d'un salaire minimum de 22 francs suisses de l'heure (18 euros), soit environ 4 000 francs suisses bruts (3 300 euros) pour 42 heures hebdomadaires (100 %). Les 26 cantons de la confédération se sont tous opposés au projet. Ce salaire minimum aurait été le plus élevé au monde : il est de 9,43 euros en France, de 5,05 euros en Espagne et sera, en Allemagne, de 8,50 euros à partir de 2015. Le coût très élevé de la vie en Suisse devait justifier ce salaire minimum «record».

Mais une grande partie de la population craignait qu'un tel salaire ne favorise une hausse du chômage, presque inexistant avec 3,2 % de la population active. Opposés à ce projet, la droite, le Parlement et le gouvernement ont eu gain de cause.

Source ladepeche.fr

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18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 21:51

Souvenez-vous, c'était le Mardi 21 janvier 2014

 

Affaire Kerviel : la Société Générale a indemnisé des salariés actionnaires
La banque française Société Générale a indemnisé, dans le cadre d'une transaction, une dizaine de ses salariés actionnaires qui réclamaient réparation du préjudice moral et matériel causé, selon eux, par l'affaire Kerviel, a-t-on appris de sources concordantes.

La tribunal correctionnel de Paris avait condamné, en 2010, Jérôme Kerviel à verser à deux salariés actionnaires de la banque 2.500 euros au titre de l'indemnisation du préjudice moral. Cette indemnisation venait en complément des 4,91 milliards d'euros que l'ancien trader avait été condamné à verser à Société Générale. La décision avait été ensuite infirmée, en 2012, par la cour d'appel de Paris, qui avait écarté le préjudice moral.

Parallèlement, quatre salariés actionnaires avaient intenté une action au civil devant le tribunal de grande instance de Nanterre pour obtenir réparation du préjudice moral et matériel qu'ils estimaient avoir subi. Ils affirmaient avoir été l'objet d'insultes et de quolibets de la part de clients durant les semaines qui avaient suivi la révélation de l'affaire Kerviel, en janvier 2008. Ils faisaient également valoir que la chute du cours de l'action Société Générale avait occasionné pour eux, actionnaires, un préjudice matériel.

Une transaction amiable

Ces quatre salariés, ainsi que plusieurs autres, ont finalement conclu, courant 2013, une transaction amiable avec la banque. Ils se sont ensuite désistés de leur demande devant le TGI de Nanterre, désistement acté mi-octobre. Interrogée, la Société Générale s'est refusée à tout commentaire.

La Cour de cassation examinera le 13 février le pourvoi de Jérôme Kerviel contre sa condamnation à 3 ans d'emprisonnement ferme et 4,91 milliards d'euros de dommages et intérêts.

Source http://www.cbanque.com/actu/43031/affaire-kerviel-la-societe-generale-a-indemnise-des-salaries-actionnaires#

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 16:04

Je relaye un tract commun de syndicats de la CFDT qui à l'instar de syndicats de la CGT, subissent le diktat des instances "supérieures". "Le syndicalisme en France est mort" avais-je écrit il y a peu, et je crains que mon blog ne devienne une revue nécrologique des derniers soubresauts syndicaux dont la lente agonie se terminera inévitablement par un régime totalitaire au service de l'argent.

Cela est grave, cela est terrible, mais le jeu syndical actuel est le musellement de la parole ouvrière au profit de quelques instances peuplées d'apparatchiks qui ne voient pas plus loin que leurs intérêts personnels, et je ne parle pas spécialement de la CFDT, cela se produit dans toutes les confédérations jouissant de la représentativité syndicale.

Ce qui me dépasse, c'est que les gens honnêtes dans leur démarche syndicale se font étriller un peu partout par leurs instances supérieures, instances supérieures qui ne représentent pour la plupart qu'elles mêmes. Leurs "adhérents" sont ceux qu'elles étrillent. C'est purement surréaliste!

Quel paysage restera-t-il pour le syndicalisme de demain? Je vous laisse y réfléchir...

A mon avis l'Etat fera passer une Loi obligeant les salariés à se syndiquer, et le patronat aura l'obligation de payer les cotisations de leurs salariés. Je pense que c'est ce vers quoi nous tendons.

Autant dire que tout ce petit monde se fera un immense plaisir de remettre l'esclavage en libre service!

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

Communique-de-Presse-Commun-de-syndicats-CFDT.jpg

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  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
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