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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 17:58

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Dossier Syndicalisme international

Accompagnement ou lutte des classes ?


L’année 2010 a été marquée par des conflits sociaux de haut niveau face à un système capitaliste en pleine crise. Ses contradictions multiples entraînent des peuples entiers dans la paupérisation. Ces luttes d’opposition aux politiques de rigueur et de casse sociale se sont développées dans de nombreux pays avec, comme point d’orgue dans la zone euro, la Grèce et la France.

Ces mouvements populaires sont l’expression de la lutte de classes des peuples exploités et opprimés par le capitalisme appuyé  sur les institutions étatiques et bénéficiant pour l'heure de la complaisance d'organisations syndicales.

 

Pour le FSC, la réponse qui s’impose ne peut être que le développement du "TOUS ENSEMBLE" en même temps pour battre le capital. Cela passe aussi par la constitution d'une stratégie unifiée des forces sur des positions de classe et leur coordination à une échelle internationale.

 

A cet effet, suite à de nombreuses demandes et après la venue du secrétaire général de la FSM (Fédération Syndicale Mondiale) à Paris lors de la manifestation du 28 octobre 2010, le FSC va s’efforcer de rendre plus lisible et compréhensible l'évolution du syndicalisme international et de faire la lumière sur la situation présente.

 

Pour en savoir plus, consultez le fichier ci-joint SYNDICALISME INTERNATIONAL SYNDICALISME INTERNATIONAL


Source http://www.frontsyndical-classe.org/

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 14:35
Musulin condamné à indemniser Loomis

Le convoyeur de fonds braqueur de son propre fourgon doit indemniser son employeur à hauteur de 270 000 €, mais la société Loomis n’y croit pas.

La société Loomis avait réclamé un million d’euros de dommages et intérêts à son ex-employé. Le tribunal de grande instance de Lyon a condamné l’ancien convoyeur Toni Musulin à verser 261 000 €, ainsi que 5 000 € au titre des frais de justice. Loomis avait additionné 250 000 € de franchise de son assurance, une hausse de 700 000 € de sa prime d’assurance, ainsi que les intérêts d’emprunt qu’elle a dû payer pour rembourser ses clients dès le lendemain du vol et arrivait à un total d’1M€.

Comptes vides

Non seulement le montant attribué est bien inférieur, mais, comme l’explique M e Claudia Chemarin, avocate de Loomis, la société «  aura énormément de difficultés à se faire rembourser, car la seule possibilité est de poursuivre Musulin sur ses biens, mais il n’en a pas », puisqu’il a pris soin de vider ses comptes avant de passer à l’action.

«  C’est une très bonne décision. Tout le monde dit qu’il a volé 2,5 millions d’euros et on ne lui en réclame que 270 000 ! », s’est félicité de son côté M e Hervé Banbanaste, l’avocat de l’ancien convoyeur. «  Et de toute façon, il n’a aucune obligation pénale de payer ! La cour d’appel, quand elle l’a condamné à cinq ans de prison pour le vol de son fourgon et de plus de 11 millions d’euros, n’a pas cru utile de prononcer une obligation d’indemniser la victime.  »

L’essentiel du butin, soit 9,1 M€, avait été retrouvé deux jours après le vol, devant le double mur érigé par Musulin au fond d’un garage, où il avait prévu de tout cacher. Deux millions et demi d’euros manquent toujours à l’appel. L’ancien convoyeur a toujours affirmé qu’il les a laissés avec les autres et ne sait pas où ils sont.

Source republicain-lorrain.fr

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 14:29
Dépendance : CFDT prône la solidarité

Le secrétaire général de CFDT François Chérèque est favorable à une cotisation "sur tous les revenus" pour financer la prise en charge de la dépendance des personnes âgées et même "éventuellement" à un prélèvement "sur tous les patrimoines".

La CFDT est favorable à "une cotisation supplémentaire sur tous les revenus, c'est la solidarité nationale et éventuellement sur les patrimoines au moment de la transmission", mais "sur tous les patrimoines", a souligné M. Chérèque aujourd'hui lors du Grand rendez-vous Europe 1/Le Parisien/Aujourd'hui en France.

M. Chérèque ne veut pas d'un prélèvement sur les patrimoines "uniquement sur ceux qui bénéficient" des services liés à la dépendance, comme l'a proposé cette semaine un rapport du Sénat, mais d'un prélèvement réparti sur "tous les patrimoines". "Autrement vous allez avoir encore les plus modestes qui vont se faire reprendre une partie de leur patrimoine", a-t-il expliqué.

Selon M. Chérèque, prélever plutôt "un pour cent sur les successions, sur tout le monde" rapporterait "un milliard d'euros". "On a les moyens de financer", la dépendance, a-t-il souligné.

La CFDT souhaite que l'on explore diverses solutions fiscales avant de demander une nouvelle contribution des salariés au financement de la dépendance, avait-elle indiqué début janvier, après un entretien avec la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale Roselyne Bachelot.

Source lefigaro.fr

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 14:02
Un syndicaliste entendu par les gendarmes

« Pourquoi lui et pas un autre ? » Michel Bélières, secrétaire départemental de la CGT s'interroge. Pourquoi ce militant CGT qui le 26 octobre participait au rassemblement avec deux cents autres personnes à l'aérodrome de Castres-Mazamet. a-t-il, fin janvier été entendu par les gendarmes ? « Nous n'acceptons pas ces tentatives d'intimidation des militants syndicaux, ajoute Michel Bélières, ce n'est ni plus ni moins que la criminalisation du mouvement social ».

Rappel, le 26 octobre en pleine grève contre la réforme des retraites, syndicalistes, militants et sympathisants décident de bloquer les vols à l'aérodrome de Castres. « Une action que nous avions annoncée près d'une semaine à l'avance », souligne le syndicaliste ». Tôt le matin, les manifestants envahissent les pistes. Cette action, couverte par les journalistes de La Dépêche a été utilisée par les gendarmes pour identifier l'un des manifestants, reconnu qu'il a été sur une photo. À la suite de ce blocage d'environ deux heures, la CCI avait porté plainte pour dégradation (un cisaillement du grillage protégeant les pistes) « nous avons accédé au tarmac en passant sous les portiques de sécurité », affirme Michel Bélières et coupure d'électricité, « un pur hasard », précise le responsable syndical. Pour l'heure, l'enquête suit son cours, alors qu'un second syndicaliste de la CGT devrait être prochainement entendu.

Source ladepeche.fr

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 13:55
"Les fonctionnaires souffrent"

 

Par Europe1

C'est le constat dressé dimanche sur Europe 1 par le leader syndical de la CFDT François Chérèque.

"Ce n’est pas qu’un problème de désamour à leur égard. C’est aussi un problème de désorganisation". Alors qu’il vient de parcourir la France pour écouter les doléances des fonctionnaires, le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a dressé dans le Grand Rendez-vous Europe1/Le Parisien/Aujourd’hui en France un premier bilan de l’opération de la CFDT "1, 2, 3 public", destiné à prendre le pouls des fonctionnaires.

"Les fonctionnaires souffrent de mal faire leur travail"

Pour le leader syndical, le constat est sans appel : "Les fonctionnaires aiment leur travail, ils sont attachés à leurs missions et à leurs fonctions. Mais ils sont découragés parce qu’ils ont le sentiment qu’en règle générale, ils n’ont pas les moyens de répondre à leurs mission" a indiqué François Chérèque. "Et ils souffrent de mal faire leur travail" a-t-il conclu. Au-delà du problème de moyens, la réforme générale des politiques publiques aurait amené à une désorganisation des services de l’Etat, selon le leader syndical.

Pour remédier au problème, François Chérèque propose de remettre des moyens dans certains secteurs, notamment dans le secteur hospitalier, d’assouplir la réforme de la politique publique et de faire des choix fiscaux différents.

"Je comprends les magistrats"

Illustration de ce malaise des fonctionnaires : la colère exprimée par les magistrats. "Je comprends et j’approuve leur colère parce que les injonctions paradoxales du chef de l’Etat suffisent" a lancé François Chérèque, interrogé sur leur grogne suite aux déclarations de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Laëtitia. Et le leader de la CFDT de pointer du doigt, une fois de plus, le manque de moyens : "Dans cette situation à Nantes, il manquait sept ou huit personnes pour rendre le service. Par conséquent, les responsables d’une difficulté pour rendre un service public de qualité, c’est ceux qui aujourd’hui réduisent les moyens" a-t-il estimé.

Source europe1.fr

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 13:52
Chérèque : un système syndical '"pas tout à fait démocratique" dans les ports

 

Le patron de la CFDT, François Chérèque, a reconnu, dimanche 6 février, que le système syndical en place dans les ports français n'est "pas tout à fait démocratique", après des mois de grèves sporadiques des dockers sur le thème de la pénibilité.

"La situation syndicale dans les ports est bien particulière. Depuis la Libération, nous sommes dans un syndicalisme unique, où ce sont les syndicats qui font l'embauche, à savoir la CGT", a estimé le leader syndical, refusant toutefois de parler de "système mafieux".

Selon lui, ce système a existé "à la satisfaction de tous les gouvernements et des élus locaux, en particulier à Marseille", avant de résumer: "la CFDT n'est pas présente auprès des dockers". "Au moment où il faut faire évoluer, vous avez un corporatisme qui met en difficultés les bassins économiques", ajoute-t-il. Quant à son syndicat, il explique qu'il ne lui est "pas possible" de s'implanter dans les ports.

Source lemonde.fr

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 18:33
David Cameron : "l’Europe doit se réveiller" contre l'extrémisme islamiste

Le premier ministre britannique David Cameron a prononcé un discours très ferme contre l'extremisme islamique, samedi 5 février, à Munich, appelant l'Europe à " se réveiller " et " à regarder ce qui se passe à l'intérieur de ses frontières " pour mieux lutter contre le terrorisme et en identifier les racines dans les démocraties occidentales. Il faut, a-t-il dit, pratiquer un " libéralisme plus ferme ", et rompre avec " la tolérance passive ".

Selon M. Cameron, qui s'exprimait devant la 47e Conférence sur la sécurité, le multiculturalisme tel que l'a pratiqué le Royaume-Uni, a échoué. "Même nos propres concitoyens ont perpétré des actions terroristes", a-t-il souligné. "Le multiculturalisme a conduit à ce que des communautés vivent isolées les unes des autres. Ces sociétés parallèles ne se développent pas selon nos valeurs. Nous ne leur avons pas donné une vision de ce qu'est notre société".

A titre d'exemple, la Grande-Bretagne n'a pas assez fermement condamné la pratique du mariage forcé. Les pouvoirs publics ne doivent plus " admettre que des prédicateurs de la haine s'expriment " et doivent cesser de subventionner des organisations qui n'adhèrent pas clairement aux valeurs démocratiques, estime encore M. Cameron, pour qui la clé est dans la construction d'une " identité nationale pour tous", notamment pour les jeunes musulmans d'Europe, dont beaucoup se "sentent déracinés".

LE CHOC DES CIVILISATIONS : " UN NON SENS " 

Le premier ministre appelle les Etats européens à faire une distinction très claire entre l'islam, "religion pratiquée pacifiquement par plus d'un milliard de personnes", et l'extrémisme. Il a adressé un message clair aux partis et forces politiques qui, à droit comme à gauche, instrumentalisent le sujet. " A droite de l'échiquier politique, on ignore cette distinction et on prétend qu'il existe une incompatibilité entre l'Occident et l'islam, un choc des civilisations. Ceux qui le pensent nourrissent l'islamophobie. Je rejette leurs arguments ", a déclaré M. Cameron. " Le choc des civilisations est un non sens ".

L'islam lui-même doit invalider ces arguments et pouvoir s'exprimer, explique-t-il. La meilleure illustration de la compatibilité entre islam et occident est en cours dans les évènements de Tunisie ou d'Egypte, pays dont les peuples réclament la liberté d'expression, valeur démocratique fondamentale, a enfin souligné le premier ministre. "Il faut qu'en Egypte la transition se fasse sur la base des piliers de la démocratie ".

Nathalie Guibert Source lemonde.fr

 

Grande Bretagne: le doute s'installe sur la stratégie économique de David Cameron

Le doute s'installe au Royaume-Uni sur la stratégie économique du Premier ministre David Cameron, qui refuse tout assouplissement de son plan de rigueur malgré la multiplication de signaux alarmants et une opinion publique de plus en plus hostile.

L'annonce fin janvier que l'économie s'était, contre toute attente, contractée de 0,5% au dernier trimestre 2010 a provoqué un choc national, au moment où les Britanniques commencent à découvrir l'impact concret de l'austérité sur leur vie quotidienne.

Des parents d'enfants handicapés privés d'aide à domicile, des poubelles qui ne sont plus ramassées que deux fois par mois, des bibliothèques et des bus municipaux supprimés, le domaine forestier de l'Etat mis en location... et jusqu'aux volontaires pour les jeux Olympiques de 2012 privés de billets gratuits: les conséquences des coupes budgétaires (plus de 90 milliards d'euros sur quatre ans), d'une ampleur sans équivalent en Europe, s'égrennent chaque jour dans la presse britannique.

Avec un effet dévastateur sur l'opinion, un temps largement acquise à la nécessité de venir rapidement à bout d'un déficit public record.

Selon l'institut de sondage YouGov, le taux de soutien des Britanniques à la politique de rigueur de la coalition conservatrice-libérale démocrate a chuté de 53% en juin, juste après son arrivée au pouvoir, à 38% ce mois-ci. Et 57% estiment désormais que les coupes "sont faites de manière injuste".

L'indice de confiance des consommateurs, scruté par les milieux économiques comme le pouls d'un grand malade, a plongé dans la foulée, enregistrant en janvier sa plus forte baisse mensuelle depuis 20 ans.

Autres sources d'anxiété, l'inflation dérape, rognant le pouvoir d'achat, et le chômage augmente (avec un taux record de 20% chez les jeunes) avant même les centaines de milliers de suppressions d'emplois attendues dans la fonction publique.

L'annonce cette semaine que le laboratoire américain Pfizer allait supprimer 2.400 postes dans une usine du Kent (sud-est) n'a fait qu'alimenter le scepticisme sur la conviction affichée par M. Cameron que le secteur privé allait bientôt tirer la croissance et l'emploi.

Les experts n'excluent pas que la "décroissance" de fin 2010 soit suivie d'un rebond, et se gardent d'annoncer déjà un retour du pays dans la récession.

Mais cette mauvaise performance a apporté du grain à moudre à l'opposition travailliste, qui répète que le gouvernement est en train de "tuer" la reprise, et a donné un poids nouveau aux critiques venues d'autres horizons.

Les appels à la préparation d'un "plan B" commencent à fleurir, relayés par d'influents instituts de recherche ou le très libéral Financial Times.

Durant la campagne électorale, M. Cameron avait développé le concept de "Big Society", prônant une multiplication d'initiatives locales pour compenser le désengagement de l'Etat. Choisie comme ville-pilote, la municipalité de Liverpool (nord-ouest) a annoncé jeudi qu'elle se désengageait du projet, pour protester contre la saignée des subventions accordées aux associations.

Les syndicats, qui peinent jusque-là à mobiliser, ont fixé rendez-vous au gouvernement le 26 mars, avec l'organisation d'une manifestation nationale, juste après la présentation du budget.

Tout en admettant que la situation est "très difficile", M. Cameron campe fermement sur ses positions, assurant qu'une reprise "chaotique" est dans l'ordre des choses et qu'un changement au milieu du gué enverrait un message désastreux aux marchés.

Tandis que ses partisans saluent sa détermination, ses opposants comparent son "obstination" à celle de Margaret Thatcher, la Dame de fer restée dans toutes les mémoires britanniques.

Source france24.com

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 14:41

Encore une fois, nous ne pouvons que déplorer la passivité coupable des organisations syndicales sur les sujets qui témoignent du mal être au travail de nombreux salariés.

Bien sûr, la Direction ne veut pas mettre la main à la poche et répète à qui veut l'entendre que si un salarié n'et pas content, il peut partir.

Mais non! Les choses ne sont pas aussi simples que cela.

Quand vous avez une famille à nourrir ou un crédit sur le dos, vous ne pouvez pas vous lancer à l'aventure ailleurs, dans une conjoncture  de crise qui n'en finit pas.

Et c'est aussi s'exonérer trop facilement de l'obligation faite à l'employeur par le code du travail, de veiller à l'intégrité physique et morale de ses salariés.

Pour FO, la donne est encore plus simple puisqu'ils proposent de virer la tête de l'entreprise plutôt que les salariés... et franchement, ça mérite réflexion! Car comme dit le dicton : "lorsque la tête est pourrie, c'est tout le corps qui pue!"

Amitié à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

Encore du stress... toujours trop de stress... dans le royaume magique de Mickey...

 

Un camarade délégué UNSA, poussé à bout, craque... au point de menacer de se suicider au travail...

La presse s'en fait l'écho...    Parisien-04-02-2011 Parisien-04-02-2011

FO Disney apporte tout son soutien à l'UNSA et son militant

 

Et nous le disons haut et fort :

1/  Le stress à Disney prend des proportions inquiétantes

2/  FO Disney l'a dénoncé depuis des mois, et déplore de constater que nous avions raison :

>>> Cela doit cesser !... La santé physique et morale des salariés d'abord !... les bénéfices après !!!

3/  Avec leurs partenaires CFTC et UNSA, les élus FO Disney des CHSCT feront tout pour lutter contre la dégradation des conditions de travail

4/  Le système en place doit changer et DREUX doit partir !

DREUX, ce Vice-Président Ressources Humaines et Relations Sociales qui voudrait faire taire toute protestation et toute revendication, tout occupé qu'il est à soutenir des responsables hiérarchiques insoutenables, obtenir quelques soutiens de pseudo-syndicalistes d'accompagnement et faire de la communication institutionnelle aussi illusoire que déconnectée avec une réalité décidément pas rose !!!...

Mais comme dirait ce même petit chef dénommé DREUX :

"Les salariés mécontents peuvent partir..."

Mais si c'est lui qui part, et son système avec, cela pourrait rendre le sourire a de nombreux cast members...

Allez Mickey, un petit effort quoi !!!

Source fodisney.com

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 14:11

Face au stress au travail, comment réinventer la coopération dans l’entreprise ? (Le constat, partie 1)

Les sénateurs viennent de jeter un pavé dans la mare avec un rapport qui envisage des tensions croissantes dans les entreprises, des gains salariaux ralentis et une croissance en berne, faute d'initiatives pour favoriser "un modèle de travail digne et rémunérateur".

"Le fonctionnement du pacte social dans l'entreprise doit être impérativement amélioré dans le sens d'une meilleure reconnaissance des salariés et d'une revalorisation du travail", a affirmé mercredi à la presse le sénateur Joël Bourdin (UMP), président de la délégation à la prospective du Sénat, co-auteur avec Patricia Schillinger (PS).

Pour aller plus loin, il faut reconnaître que le principe de Milton Friedman « Business of business is business » est toujours d’actualité. Il se traduit notamment par la financiarisation des stratégies de firmes, qui impliquent un affaiblissement du pouvoir des dirigeants vis-à-vis des actionnaires. Ces dirigeants sont aussi rémunérés par des « stocks option », titres de la société dans laquelle ils travaillent, et bénéficient de « parachutes dorés » qui ont créé la polémique. Les multinationales, qui réalisent une part notable de leur chiffre d’affaire hors de leur pays d’origine se développent. D’abord américaines, puis européennes et japonaises, elles se développent dans les pays émergents comme la Chine ou l’Inde. Alors que les gouvernements restent nationaux, l’économie se mondialise. La création de valeur et de profit deviennent les maitres mots de logiques de performances recherchées dans les réorganisations, les fusions et les acquisitions. Le capitalisme n’est pas une idéologie, mais un mode de production. La bourse a cependant inventé dans les années 70 la technique de la « titrisation » visant à transformer, via des sociétés ad hoc, des actifs pour lesquels il y a peu de marché en valeurs attractives et négociables. Cette titrisation a notamment permis de noyer les subprimes qui ont provoqué la ruine de cinq millions de ménages américains et sont responsables de la faillite d’importants établissements financiers en 2008. 

Des multinationales aux entreprises familiales

Dans ce contexte, on observe un retour en grâce du « capitalisme familial » privilégiant une stratégie prudente, basée sur le long terme, et s’opposant ainsi aux horizons courts et aux effets de levier du capitalisme financier. Souvent peu endettées, avec une stratégie patrimoniale, elles sont de toutes tailles, mais surtout implantées dans les services, le textile et l’alimentation, moins dans la finance ou l’énergie. Mais elles ont aussi des difficultés à passer aux mains de la seconde génération. D’autre part, le capitalisme d’héritiers décourage aussi d’autres talents et des agents économiques entreprenants au profit de parents. Mais chaque entreprise, multinationale ou familiale, TPE ou PME, est particulière, et les mutations de la société s’imposent désormais à toutes les entreprises.

D’une société de l’information à une société de la connaissance

Nous passons notamment d’une société de l’information à une société de la connaissance. C'est-à-dire que les citoyens-consommateurs ont un niveau d’instruction plus élevé que leurs parents et ont désormais un accès à l’information qui les rend hermétiques à toute propagande. Des savoirs savants aux savoirs pratiques, en évaluant avec ses proches, sur Internet, la valeur de chaque offre, le client prend son indépendance. N’hésitant plus à faire appel au troc et à l’occasion, il est également sensible au « faire soi-même », ce « do it yourself » qui vient des Etats Unis, et fait le bonheur des jardineries et autres magasins de bricolage. Sensible à sa santé et à son bien être, il dépense moins et veut vivre mieux. Il est vrai que tous les clients, quelles que soient leur niveau social, disposent désormais d’une offre abondante et de qualité, sont devenus des usagers-citoyens exigeants, et attendent une individualisation de traitement de leurs demandes. Dans la crise financière et économique majeure que nous connaissons, le comportement des clients évolue toujours, vers plus d’économie, et même de restrictions parfois, mais aussi de satisfactions personnelles. On ne peut pas parler de « déconsommation » liée à la crise, et certains budgets, comme les télécommunications ou les enfants, sont mêmes en augmentation. 66% d’entre eux comparent plus les prix qu’avant la crise, selon une étude Ipsos de 2009, et 47% d’entre eux pensent qu’il n’est pas nécessaire de dépenser autant pour être heureux. Et pour 78% des français, selon une autre étude de TNS Sofrès, cette crise remet en cause nos valeurs et nos façons de vivre et est une opportunité pour réformer le système actuel pour 63%.

Passer du « plus » au « mieux »

En passant du « plus » au « mieux », ils ne sont plus attachés aux prix prémium des marques, découvrent volontiers les marques distributeurs. Ils vont vers la simplicité, l’utilité et l’accessibilité, à l’instar de Google ou d’Apple, tout en étant plus rationnel et calculé sur ses achats. Il s’en suit un plus grand détachement vis-à-vis des marques, une recherche d’expériences et d’informations notamment sur le web, et la redéfinition de priorités d’achats, faisant plus de place à la « réalisation de soi ». Les grandes marques doivent donc, comme a su le faire Mac Donald’s par exemple, digérer la critique, s’adapter et anticiper les nouveaux besoins des consommateurs, tant dans l’agencement des magasins que dans les gammes de produits proposés.

Les entreprises changent

Les entreprises changent ou vont être contraintes de changer dans des proportions considérables. Mais plus qu’une révolution, il s’agit d’une évolution. Par l’accélération des temps tout d’abord. Alors que les innovations technologiques précèdent souvent les innovations managériales, la révolution industrielle qui durait 50 ans se fait en 5 ans et le long terme se gère à trois ans. Le marketing ne peut plus être qu’un simple outil de vente, il devient aussi un instrument de connaissances des besoins et des attentes du client. Dans le même temps, les entreprises sont plongées dans une interdépendance croissante, fait d’une économie ouverte, de marchés transnationaux, et d’un cadre macro-économique commun avec une libre circulation des biens, des services et des personnes en Europe. Dans ce contexte, la fidélisation des clients devient stratégique.

La quête d’un nouveau modèle « managérial »

Les entreprises recherchent des capacités managériales capables d’atteindre l’agilité stratégique imposée par l’évolution rapide des marchés. Tout en gardant un modèle hiérarchique pour les décisions importantes, elles recherchent des modèles souples pour le travail quotidien. Elles séparent de plus en plus la fonction de manager de la fonction hiérarchique, en le rendant capable de se manager par lui-même, en capacité de prendre toutes les décisions qu’impose sa mission. Tout en comptant sur la loyauté de l’encadrement intermédiaire, de plus en plus d’entreprises misent avant tout sur l’autonomie et « l’intrapreneuriat », encourageant y compris leurs salariés à sortir de l’organisation, et à négocier leur niveau d’engagement comme pourrait le faire un associé. Quelle que soit la taille de l’entreprise, des « centres de profits » sont ainsi conçus comme des entreprises légères, sensibles au bon sens, et capable d’un pilotage à vue avec une bonne évaluation des besoins des clients. . Juge de paix de cette nouvelle organisation : Une évaluation du profit par employé. Mais, face à ce paradoxe, de nombreux cadres s’interrogent sur le sens et la durabilité de ces nouvelles postures managériales.

La France en tête pour la productivité

La France n’a pas à rougir de sa productivité. Elle a le meilleur niveau de PIB par salarié et par heure travaillée d’Europe, et le deuxième mondial derrière les Etats Unis. Le niveau de production par salarié (source BIT) est passé, en France, de 48 000 dollars en 1993 à 52 000 en 2003, contre de 38 000 à 42 000 pour le Japon et l’Allemagne, et 50 à 61 000 pour les Etats Unis. Selon une enquête IFOP (2010) 64% des salariés déclarent partager les valeurs de leur entreprise et 53% s’estiment impliqués dans la vie de l’entreprise. Si 72% des salariés des grandes entreprises se déclarent fiers d’appartenir à leur entreprise et 59 % s’y estiment respectés, 45% jugent la qualité du dialogue social satisfaisante, et 45% également que le management les écoute. 

Mais une incompréhension

Cependant, selon cette même enquête, 55% des salariés estiment que leur entreprise a pris des initiatives négatives en termes d’emploi, 23% que les profits sont répartis de manière équitable entre les dirigeants, les salariés et les actionnaires. Et seuls 26% ont déjà entendu parler de la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE).

Et un absentéisme récurant

Sur le long terme, la hausse de l’absentéisme est sensible, et révèle des mal-être au travail. Le nombre d’indemnités journalières est en effet passé d’environ 13 millions entre 1990 et 1997 à 16 millions en 2005, avec une hausse de 10% pour la seule année 2002, et une diminution de 8,5% entre 2003 et 2005. Le coût annuel de l’absentéisme, pour 7 millions d’arrêts de travail soit 250 millions de journées indemnisées, est de l’ordre de 7 milliards d’euros, dont 5 à la charge de l’assurance maladie. Selon la CNAM (2004) le stress au travail est responsable de 50% de l’absentéisme. Selon l’INRS (institut de la recherche sanitaire) le coût de l’absentéisme du au stress était, en 2000, au minimum de 370 millions d’euros. La plupart des entreprises maintenant la rémunération pendant (88%) et au-delà du délai de carence (94%) (ANDCP 2003). A noter, un nombre moyen d’indemnités journalières deux fois et demi supérieur pour les salariés au-delà de 50 ans. Et dans les enquêtes d’opinion, la sphère privée, le foyer familial et les loisirs, est désormais privilégiée face à la sphère professionnelle et sociale, dans toutes les catégories, sauf pour les étudiants…

 

Eric Donfu 21 janvier 2011

 

Face au stress au travail, comment réinventer la coopération dans l’entreprise ? (Des pistes, partie 2)

Face au stress, seul un tiers des entreprises prennent des mesures de prévention Selon le baromètre stress de la CFE/CGC (2005) 23% des cadres ont déclaré avoir eu des arrêts maladie à cause de ce stress, dont 6% de temps en temps et 1% souvent. Si les arrêts de plus de trois mois (420 000 en 2003) sont systématiquement contrôlés par l’assurance maladie, seuls 0,5% des arrêts de coute durée le sont. Toujours selon l’ANDCP (2003) 32% des entreprises procèdent au contrôle médical, 25% procèdent à un entretien de reprise, 24% développent des mesures financières d’incitation au présentéisme, 21% y sensibilisent leurs salariés mais et seules 36% d’entre elles déclaraient prendre des mesures de prévention. Cependant, les « risques psycho sociaux » connaissent un regain d’intérêt, notamment après la vague de suicides de salariés de France Télécom.

Un dialogue social à définir

Alors que la loi du 20 aout 2008 portant rénovation de la démocratie sociale renforce la légitimité des acteurs sociaux et de leurs accords, la notion de Dialogue social suggère une culture de compromis, tant au niveau syndical que patronal. Mais cette notion de « Dialogue social » est aujourd’hui couramment utilisée sans être définie avec précision. Chaque acteur lui donne sa propre signification, y met le contenu qu’il souhaite, et engage des méthodes qui portent en elles des risques de malentendu

Le nouveau rôle des accords d’entreprises

Au-delà des aspects salariaux, ces accords d’entreprise peuvent offrir un véritable confort de travail aux collaborateurs. Par exemple, en adaptant le temps de travail et en décalant les horaires pour éviter les bouchons ou instaurer du télétravail pour garder ses enfants. Depuis le 1er janvier 2009, pour être valide, tout accord d’entreprise doit répondre à une double condition : Avoir été signé par des syndicats représentatifs ayant obtenus ensemble au moins 30% des suffrages exprimés aux dernières élections professionnelles et ne pas avoir fait l’objet, dans les huit jours de la signature d’un droit d’opposition des non signataires ayant recueilli plus de 50% des suffrages exprimés. . 26 nouvelles conventions collectives interprofessionnelles, 1117 accords de branche et plus de 27 100 accords d’entreprise ont ainsi été signés en 2008, selon le rapport annuel sur la négociation collective du ministère du travail. Depuis les lois de 2004 et de 2008, l’accord d’entreprise est le niveau de référence, au détriment des conventions de branche.

Mais qui ne concerne que moins d’un salarié sur trois

Mais, si 98% des salariés sont couverts par une convention de branche du fait de son extension automatique par le ministère du travail, 12 millions – soit l’essentiel des salariés des PME – ne sont pas couverts par un accord d’entreprise du fait du manque de négociateurs, les délégués syndicaux. Ces accords ne concernent aujourd’hui que 5 millions de salariés – sur 17 millions. Rappelons aussi que la France est le pays de l’OCDE où le taux de d’adhésion syndicale est le plus bas, à peine 7% en 2006.

Réinventer la coopération dans l’entreprise

Face à l’impact des technologies, à l’impératif pour toute entreprise d’être innovante, adaptables, en créant les conditions pour qu’il soit passionnant d’y travailler. L’humain et le talent sont les plus gros atouts de l’entreprise. Comment transformer le talent en profit ? Comment combiner le talent, la technologie et l’organisation pour atteindre des positions leaders ? L’entreprise devient plus poreuse que jamais. Elle doit s’ouvrir sur l’extérieur et faire en sorte que l’extérieur travaille pour elle et lui procure des idées. Comment évaluer ainsi l’immatériel ? Comment imaginer une vision comptable de l’information et prendre en compte la valeur ajoutée des transactions informelles ? Il faut réinventer la coopération dans l’entreprise d’abord avec une idée simple : le pouvoir est une compétence et non une situation hiérarchique.

Il faut donc redéfinir l’architecture de l’organisation, pour libérer le courage, la technique et atteindre des objectifs audacieux. Il faut le faire dans des processus de décision entre pairs, d’émulation à la créativité, avec une égalité des idées, et des gains partagés. Car, pour que cette organisation fonctionne, il faut évaluer les individus sur leur capacité à innover, et la prendre en compte dans l’évaluation et la rémunération du travail. Il est possible de le faire à partir du plus petit dénominateur commun de chaque collaborateur, même els plus septiques ou mal à l’aise. Il s’agit pour chacun de mettre un peu en valeur son image, mais surtout de construire des informations objectives et utiles, disponibles pour qui en a besoin. Il ne s’agit pas de « donner » ou même de « transmettre » mais de donner à tous les membres de l’équipe la capacité de trouver et de prendre. Cette démarche peut donc s’inspirer du déclaratif (je suis…) du démonstratif (voici de qui le prouve…) et d’un filtre social (les autres témoignent...) Cela implique aussi de reconnaitre la valeur des autres, et de céder les postes et les places en fonction du mérite reconnu par tous.

Quelle vision des processus de l’entreprise ?

Partager une vision, dans une dimension humaine, avec un quotidien fait de projets et de défis, pour une aventure commune : Des atouts mis en avant par les PME pour recruter, face à des grands groupes ou le candidat ne serait qu’un maillon d’une gigantesque chaine… Il est vrai que le mythe de la sécurité de l’emploi dans les grands groupes a pris du plomb dans l’aile. Et si, au départ, les salaires sont moins importants, l’évolution peut être rapide. Mais les grands paquebots de l’économie ont aussi compris que leur survie dépendait de leur réactivité. En réalité, chaque salarié, qu’il soit dans une très petite, une moyenne ou une grande entreprise, peut se poser la même question « comment progresser pour correspondre à l’image que j’aimerais montrer ? ». A l’heure de l’Internet grand public, les outils du web 2.0 offrent des applications performantes.

Le client, grand gagnant ?

Nous sommes désormais loin des organisations purement hiérarchiques, ne laissant qu’une autonomie restreinte à ses acteurs. Aujourd’hui le pilotage par les processus est la meilleure voie pour les organisations publiques et privées pour adresser à ses clients ou usager la meilleure réponse, tout en atteignant une équation économique, en maitrisant les risques, donnant du sens et en assumant pleinement sa responsabilité sociétale. Nous connaissons la direction à prendre sans pouvoir prévoir le rendu final. Mais chacun sait qu’il faut avant tout identifier les processus créateurs de valeur client, en facilitant son parcours et en allant au devant de ses désirs, en « sur vendant ». Chacun reconnait aussi qu’il faut nommer en charge et en responsabilité des ces processus des pilotes capables d’intégrer des objectifs transverses. Il faut passer de l’approche anonyme « des clients » à la prise en compte « du client », dans sa singularité, avec sa personnalité et ses idées.

 

Eric DONFU, 21 janvier 2011

 

Source agoravox.fr

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 14:07
Montauban. FO veut un accord

travail le dimanche

Banaliser le dimanche, c'est dans l'air du temps. Logique pour les consommateurs, le travail dominical est un véritable engrenage dangereux pour d'autres.

Le syndicat Force Ouvrière fait, de cette problématique, son cheval de bataille en 2 011. Hier, lors de l'assemblée générale de l'association Force Ouvrière consommateurs (AFOC), les forces vives du syndicat ont tenté de poser les bonnes questions.

Aujourd'hui, pour ouvrir un commerce le dimanche, chaque mairie du département a le pouvoir de réguler les autorisations d'ouverture le dimanche.

Vie de famille menacée

D'après le syndicat FO, « La commission qui assure le contrôle de légalité ne se réunit plus depuis le premier mandat de Mme Barrège. Le dimanche, les commerces font un peu ce qu'ils veulent sur Montauban. Tout ça au détriment des salariés et au bénéfice des grandes surfaces. »

Dans cette société de consommation à outrance, l'ouverture des commerces le dimanche se banalise. « Nous voulons adresser à ces jeunes courageux un message d'alerte : leur vie de famille est menacée ». L'évolution de la société a changé les mentalités. Aujourd'hui, les employés sont volontaires. Ils bénéficient du double de leur rémunération.

5 dimanches par an pour FO

Il paraît normal de travailler à Noël, avant les fêtes par exemple. Mais les jours fériés et autres opérations spéciales sont en cause. « Les cinq ouvertures par an sont raisonnables. Mais dans le département, certaines grandes surfaces ne respectent pas le nombre, rappelle le syndicat FO 82. Nous souhaitons un accord sur tout le Tarn-et-Garonne à l'image de celui de nos voisins toulousains. » 2 011 promet d'être chargée pour FO…

Source ladepeche.fr

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