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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 21:15

A voir ce soir sur Arte à 23h05 : Les Molex, des gens debout

Résumé : 23 octobre 2008 : la direction de Molex annonce au comité d'entreprise la fermeture du site de connectique automobile de Villemur-sur-Tarn, malgré 1,2 million d'euros de bénéfices. Aussitôt, les 283 salariés du site décident de lutter pour préserver leur emploi et dénoncent des «licenciements boursiers». Ils se postent jour et nuit devant cette usine qui les a vu naître afin de protéger leur outil de travail et en appellent à la justice pour défendre leurs droits. Pendant près d'un an, José Alcala a suivi les espoirs et les désillusions de ces hommes et femmes victimes d'une absurde logique libérale, héros malgré eux d'une tragédie postmoderne.

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 20:55
WikiLeaks: un collégien, génie de l'informatique lié à des hackers, démasqué en France

Un collégien de 15 ans de Clermont-Ferrand, génie de l'informatique soupçonné de s'être mis au service des pirates Anonymous pour des attaques contre des sites s'étant désolidarisés de WikiLeaks, a été démasqué par les gendarmes, mais la justice ne le considère pas comme un "hacker".

L'adolescent français, soupçonné d'avoir apporté sa contribution à des attaques - en soutien à WikiLeaks - contre des sites internet aux Etats-Unis, en Allemagne ou en Grande-Bretagne, avait été placé en garde à vue pendant quelques heures le 16 décembre, a-t-on appris à la division de lutte contre la cybercriminalité du Service technique de recherches judiciaires et de documentation (STRJD) de la gendarmerie française.

Toutefois, d'après le procureur de la République à Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, l'adolescent arrêté dans le Puy-de-Dôme est un "gamin passionné d'informatique" mais "pas un hacker".

Le magistrat a annoncé avoir "décidé de dessaisir le STRJD de la gendarmerie nationale pour que l'enquête se poursuive par un service spécialisé", en l'occurence l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCCLTIC) de la direction centrale de la police judiciaire.

Pour M. Coquillat, ce collégien de 3e de la périphérie de Clermont-Ferrand "est un gamin qui va sur des réseaux sociaux, contacte d'autres internautes, se laisse influencer en pensant défendre la liberté, mais ce n'est pas un hacker".

"Il est révélateur de voir que ce sont souvent des jeunes qui n'ont pas conscience de commettre une infraction pénale", a expliqué le magistrat.

Une responsable du STRJD, le capitaine Karine Béguin, l'avait aussi qualifié de "petit génie de l'informatique, qui vit avec depuis neuf années, (qui) dit agir au nom de la +liberté d'expression+ et pour une +cause louable+".

La gendarmerie avait ouvert une enquête à la suite d'agressions informatiques perpétrées dans le monde par le réseau de pirates Anonymous à l'origine d'attaques contre des sites - cartes de crédit américaines Visa et MasterCard, société de paiement PayPal ou Amazon - en réponse à leur décision de bloquer les versements à WikiLeaks ou de se désengager de ce site d'informations.

Ces attaques sont des requêtes d'accès simultanées émises par un grand nombre d'ordinateurs qui visent à mettre en panne le site pris pour cible.

"En suivant les activités sur internet, nous sommes remontés à cet adolescent qui a téléchargé un logiciel pour prendre la main et gérer des serveurs manifestement utilisés par Anonymous", a précisé Karine Béguin.

"Notre enquête se poursuit afin de déterminer quels étaient ses contacts et ses liens précis avec Anonymous", a-t-elle ajouté.

En Grande-Bretagne, Scotland Yard a annoncé avoir interpellé jeudi cinq membres présumés du groupe de pirates informatiques Anonymous dans le cadre d'une enquête sur des cyber-attaques. Ces jeunes hommes âgés de 15 à 26 ans ont été libérés sous caution.

Au même moment, la police fédérale américaine (FBI) menait 40 perquisitions aux Etats-Unis visant le groupe de pirates qui a pris pour cible "d'importantes sociétés américaines dans plusieurs secteurs", selon un communiqué du FBI.

Déjà dans le Puy-de-Dôme, François Cousteix, un jeune homme de 23 ans qui se faisait surnommer "hacker-croll" avait été arrêté le 24 mars 2010 pour avoir infiltré en 2009 le réseau social Twitter, dont un compte ouvert au nom de Barack Obama. Il avait été condamné à cinq mois de prison avec sursis.

Par Rémy BELLON Source courrier-picard.fr

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 20:35
Quick: l'adolescent probablement mort d'une intoxication alimentaire

La probabilité est "forte" pour qu'une intoxication alimentaire soit à l'origine de la mort samedi dernier d'un adolescent qui avait dîné la veille dans un restaurant Quick d'Avignon, a annoncé vendredi le parquet, sans établir de lien formel avec le fast-food.

"Il existe une forte probabilité qu'à l'origine" de l'oedème qui a causé le décès du garçon de 14 ans, "nous soyons, d'après les experts, en présence d'une toxi-infection alimentaire", a déclaré le procureur d'Avignon, Catherine Champrenault, lors d'un point presse, sur la base des premiers résultats de l'autopsie et des analyses biologiques et épidémiologiques.

La présence d'un "staphylocoque doré" et d'un "bacillus cereus" a en effet été détectée dans le liquide gastrique.

"Il peut y avoir un lien avec ce qu'il a mangé la veille, mais on ne peut pas exclure totalement un lien avec des absorptions plus anciennes", a souligné la magistrate.

Les hypothèses d'une rupture d'anévrisme ou d'une méningite ont été écartées. Par ailleurs, "l'analyse toxicologique est parfaitement négative: aucun stupéfiant, aucun médicament n'a entraîné le décès", a ajouté Mme Champrenault, rappelant que la victime était "en très bonne santé".

Les résultats des tests effectués dans l'établissement ne sont pas encore connus. "Si ces premiers résultats devaient être confirmés par les conclusions des autres expertises en cours, le parquet serait amené à ouvrir une information du chef d'homicide involontaire", a affirmé Mme Champrenault.

L'adolescent, dont les obsèques se sont déroulées vendredi, est décédé samedi 22 janvier après avoir dîné la veille dans un restaurant Quick d'une zone commerciale de la périphérie d'Avignon. Il avait commandé le même hamburger que son père, sa mère et sa soeur consommant un autre menu.

Rentrés à leur domicile d'Oppède (Vaucluse), le père et le fils étaient pris dans la nuit de vomissements et de violents maux de tête. Dans la matinée de samedi, l'état du garçon empirait et il perdait connaissance. Alertés, pompiers et gendarmes ne pouvaient que constater son décès.

Le père a subi des examens, dont les résultats ne sont pas encore disponibles, a précisé le procureur.

Par mesure de précaution, la préfecture du Vaucluse avait pris, dès samedi, un arrêté de fermeture du restaurant, dont les portes restaient closes vendredi.

La direction de Quick a assuré vendredi à l'AFP que les premiers résultats des analyses réalisées sur des échantillons prélevés sur ses produits étaient conformes aux normes sanitaires en vigueur. Ces analyses ont été effectuées sur des échantillons prélevés dans le restaurant d'Avignon sur les mêmes lots que ceux consommés le 21 janvier.

Selon Mme Champrenault, "ces résultats réalisés par une entreprise privée ne sont pas parvenus au juge d'instruction".

Quick a mis à disposition de ses clients, depuis lundi, un numéro vert d'information, le 0800.004.084.

Ancien fleuron belge de la restauration rapide, le groupe Quick, fondé en 1971, est passé en 2006 sous pavillon français. Il a été racheté par CDC Capital Investissement (rebaptisé depuis Qualium Investissement), filiale de la Caisse des Dépôts. Il emploie 18.500 employés dans 468 restaurants, dont 79% exploités en franchise.

Source tempsreel.nouvelobs.com

Rachat de Quick par la Caisse des dépôts : la justice s’interroge

15/10/2010

La Caisse des dépôts et consignations, bras financier de l’état français, avait-elle un intérêt à acquérir la chaîne de restauration Quick ? Ce rachat, réalisé il y a près de quatre ans par la filiale investissement de l’institution financière publique, suscite toujours de nombreuses interrogations. Un homme d’affaire français, Jean-Marie Kuhn, a porté plainte. Il va jusqu’à évoquer un pacte de corruption.

A première vue, ce scénario pourrait paraître un peu loufoque s’il n’intéressait pas la justice belge. En janvier dernier, France Baeckeland, une magistrate réputée pour son action anticorruption a ouvert une instruction pour faux, usage de faux, faux bilans dans l’établissement des comptes de Quick et infractions au code des sociétés.

 

Reprenons le scénario depuis le début : fin 2006, la chaîne de restaurants, détenue majoritairement par le groupe du milliardaire belge Albert Frère, est à vendre. Lorsque le nom de l’acquéreur sort du chapeau, la surprise est totale : il s’agit de la filiale investissement de la Caisse des dépôts et consignations. Mais voilà, la Caisse, plus connue pour son rôle dans le financement du logement social, est régie par une mission d’intérêt général. Tout comme l’est l’ensemble de ses filiales. Elles ont des comptes à rendre, chaque année, au Parlement. Or le sénateur socialiste du Doubs Martial Bourquin doute qu’il y avait là un intérêt pour la nation : “Acheter du fast-food alors que des centaines voire des milliers de petites entreprises ont du mal à accéder au crédit, je me dis : qu’est-ce que c’est que cette politique de gribouille ?”.


UN “PACTE DE CORRUPTION” ?

Mais ce qui trouble à l’époque, plus que le nom du nouveau propriétaire de Quick, c’est le montant du rachat : près de 800 millions d’euros. Une somme délirante pour Jean-Marie Kuhn. Cet industriel lorrain est à l’origine de la plainte en Belgique. Dès le départ, selon lui, tout était faussé. “Le P.-D.G. de l’époque avait donné une interview au journal Les Echos deux ans avant la cession pour dire que Quick était valorisé à 300 millions d’euros, et que, à ce prix là, il était vendeur”, raconte-t-il. “Personne ne peut croire que la Caisse des dépôts a dépensé 800 millions d’euros en se sentant trompé. On peut considérer que le vendeur et l’acquéreur étant d’accord sur un prix qui visiblement est réellement surfait, il y a donc une notion de pacte de corruption.

 

Ces accusations sont graves. Jean-Marie Kuhn affirme que la France, via la Caisse des dépôts, aurait volontairement fait un cadeau à Albert Frère, première fortune belge et ami de Nicolas Sarkozy. Albert Frère faisait partie des invités au fameux dîner au Fouquet’s, le soir de la présidentielle de 2007. Le milliardaire a également reçu la légion d’honneur des mains du chef de l’Etat. Les bilans de Quick auraient pu, selon Jean-Marie Kuhn, être sciemment modifiés.

 

L’homme d’affaires va plus loin : il prétend que la filiale de la Caisse des dépôts aurait à travers cette acquisition donné à Albert Frère les liquidités nécessaires pour se renforcer dans le capital de Suez. Quelques mois plus tard, Suez et GDF parvenaient à fusionner.


QUICK, UNE AFFAIRE RENTABLE

La juge d’instruction belge devrait y voir un peu plus clair dans quelques jours. Elle a ordonné une expertise comptable et financière de Quick. Cela dit, rien ne permet à ce stade d’étayer cette thèse. D’ailleurs, du côté de Qualium investissement (nouveau nom de CDCCI, “caisse des dépôts et consignations capital investissement”), on récuse ces accusations.

 

D’une part, explique l’actuel patron de Qualium, ce n’est pas de l’argent public qui a permis d’acquérir Quick, mais ce sont des fonds privés, gérés pour le compte de tiers. D’autre part, le prix payé obéissait aux règles du droit boursier. D’ailleurs, Qualium aurait rapidement récupéré une partie de sa mise via une opération immobilière. Ce qui fait que le véritable prix d’acquisition de Quick ne serait pas 800 mais 550 millions d’euros. Le rival de McDo en Europe aurait même été un investissement très rentable pour la filiale de la caisse des dépôts. En 2009, le chiffres d’affaires a atteint 930 millions d’euros. Et, cette année, le développement du halal et du bio a dopé les ventes de burgers. Aujourd’hui, la chaîne de fast-food vaudrait environ 900 millions d’euros.

 

Reste que Quick n’a pas vocation à rester indéfiniment dans le giron de la Caisse des dépôts. Quid de l’avenir des restaurants ? Une introduction en bourse ? Une cession à un fond d’investissement ? Mais, dans ce cas, à quel prix la chaîne de restaurants pourra-t-elle être revendue ? Et, si son prix d’achat a été surévalué, pourquoi la France aurait-elle fait ce cadeau à Albert Frère ? Contre quelle contrepartie ? Les membres de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts (composée de députés et de sénateurs) que nous avons contactés n’ont pas voulu s’exprimer sur le sujet. “C’est beaucoup trop sensible”, nous dit-t-on.


CONSIGNES DE PARIS A LA JUSTICE BELGE

Ce silence, cette “omerta” n’a que trop duré estime le socialiste Martial Bourquin. Il a multiplié les questions au gouvernement et les lettres au premier président de la Cour des comptes. “Je crois que maintenant le gouvernement ne peut plus se taire. Les éclaircissements que je demande depuis un an doivent être donnés sans délai. Ca ne peut pas durer, peste l’élu du Doubs. On est dans le clair-obscur le plus total !”.

 

Jointe par téléphone, la holding CNP, qui appartient au groupe Albert Frère n’a pas souhaité faire de commentaire. La justice belge parviendra-t-elle à faire la lumière sur les conditions de cette acquisition ? Beaucoup en doutent. Le parquet de Charleroi nous a affirmé avoir reçu des consignes émanant de Paris, demandant à la justice belge de ne pas enquêter sur le volet français de l’affaire”. Quant aux deux plaintes déposées par Jean-Marie Kuhn auprès du parquet de Paris, elles ont été classées sans suite.



Source France Info:
http://www.france-info.com/chroniques-le-plus-france-info-2010-10-15-rachat-de-quick-par-la-caisse-des-depots-la-justice-s-interroge-491139-81-184.html

Source lepost.fr

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 20:26

Continental: La CFDT se retire de la médiation

Depuis des mois, la direction de l’équipementier automobile Continental et les salariés du site de Foix ont entamé des négociations censées aboutir sur un protocole d’accord.

Rappelons qu’il est demandé aux salariés de choisir entre garantie de l’emploi et sacrifices salariaux.

La médiation avait pu reprendre sous l’égide des pouvoirs publics, avec un médiateur: Jean-Louis Chauzy (président du Conseil Economique, Social et Environnemental Régional).

Mais certaines de ses déclarations récentes dans les médias ont remis le feu aux poudres, et fait bondir la CFDT, l’un des syndicats majoritaires au sein de l’entreprise et qui a toujours opposé son véto au protocole d’accord.

Dans un communiqué, le syndicat affirme que Jean-Louis Chauzy «a encore une fois pris le parti de la direction de Continental:

Son seul objectif est de nous faire céder au chantage de la direction en nous poussant à signer un accord dont il refuse de vérifier les fondements économiques et dont il ne paiera pas l'addition
»


La CFDT ajoute qu’«il a de plus démontré sa méconnaissance du dossier en fournissant des informations fausses: les salariés de Continental n'ont jamais bénéficié de 58 jours de congés.

Jean-Louis Chauzy s'est disqualifié en tant que médiateur. En conséquence, la CFDT considère que la médiation est terminée de fait
»

Source ariegenews.com

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 20:23

Controverse autour d'un «scoop» décapitant la CGT

Laurence Dequay - Marianne

La CGT est au centre des débats depuis le « scoop » du Parisien annonçant que Bernard Thibault allait jeter l'éponge. Mais le départ du secrétaire général est acté depuis longtemps. La question de sa succession n'a pas encore été abordée.

Coup de blues, étranglement de son chat, étripages internes : depuis la sortie jeudi 27 janvier, par le Parisien d'un « scoop » annonçant que Bernard Thibault, jetait l'éponge, à mi-mandat en 2010, nombre de commentateurs rivalisaient d'arguments pour justifier son départ anticipé. Présentant même, comble de mauvaise foi, l'absence récente de Bernard Thibault aux vœux du président de la République, comme une preuve accablante du flottement qui règnerait au sein de la centrale de Montreuil.

« C'est désolant, regrette Maurad Rabhi, membre de la direction confédérale. De tels arguments nous condamnent à la langue de bois. » Plus florentin encore. En dépit du démenti formel et ironique du leader de la CGT, qui, côté santé, s'est contenté de déplorer « une ennuyeuse sinusite », un grand quotidien soupçonnait même le secrétaire général de la CGT, d'avoir lancé la rumeur de son départ, pour faire jouer chez ses militants la corde du « cessez de me casser les pieds ou je démissionne ». Autant de supputations qui dans une organisation ou le collectif n'est pas un vain mot, où des instances débattent selon des agendas scrupuleusement fixés deux mois à l'avance, laissent pantois. « On aimerait que les journalistes restent dans la réalité. Et qu'ils ne calquent pas leurs décryptages de la CGT sur ceux qu'ils osent à l'endroit des partis politiques, renchérit un conseiller de Thibault. Si notre secrétaire général n'est pas apparu dans une grande émission de télé ou de radio depuis la promulgation de la loi sur les retraites, ce n'est pas qu'il veuille jeter l'éponge. C'est parce qu'il n'a pas été invité ! »  

Car sur le fond, le départ de Thibault est acté depuis longtemps. « Que Bernard ait l'intention de quitter les rênes de la CGT, n'est un mystère pour personne puisqu'il a annoncé dès sa réélection que ce serait son dernier mandat, rappelle un des huit membres du bureau confédéral, cénacle auquel, à en croire le Parisien, Bernard Thibault a réservé l'annonce de son départ anticipé. Mais la question de sa succession comme le calendrier de cette transition, processus, qui chez nous, relève de la « politique des cadres » et non de l'ambition de tel ou tel, n'ont pas encore fait l'objet de discussions au sein de notre Comité Confédéral National. » Au plus tôt, le sujet serait inscrit à l'ordre du jour en juin prochain. L'organisation de « primaires » pour départager des candidats auto-déclarés n'étant pas une tradition maison, les militants débattront d'abord du profil souhaitable du successeur de Bernard Thibault. Lors de son dernier Congrès, la CGT s'était fixé un objectif précis : se redéployer de ses bastions historiques vers les services et les PME. Son intense mobilisation sur la question des retraites lui a fait prendre du retard sur ce chantier. Elle pourrait donc favoriser une candidatures comme celle de Nadine Prigent, représentante de la CGT au sein de l'Intersyndicale, issue de la Fédération Santé-Sociaux. Mais rien n'est encore tranché.
 
Car les questions de calendrier font également débat. Sur ce point, l'unique argument tactique avancé pour justifier un retrait anticipé de Thibault - permettre à son successeur d'être en place avant l'élection à savoir présidentielle -, étonne au plus haut niveau. « On aurait peut-être réfléchi comme cela en 1969 ou en 1981 affirme un historique de Montreuil. Mais nous n'avons eu de cesse de nous démarquer des échéances politiques. Ce n'est  pas pour nous recaler sur la présidentielle de 2012. » Il y aurait  d'autant moins urgence qu'au delà de leurs divergences tactiques ou des velléités d'indépendance de grandes fédérations comme celle des dockers engagée dans un bras de fer avec le gouvernement sur le thème de la pénibilité, la majorité des cadres CGT est plus à l'unisson qu'il y a quelques mois. Et pour elle, puisque le gouvernement n'a tenu aucun compte de la mobilisation des salariés sur les retraites, plus question de se plier à un agenda politico-médiatique. L'urgence, chez les partisans comme les détracteurs de Thibault qui s'expriment sur le site « Où va la CGT », n'est pas de changer de secrétaire général. Mais de peaufiner une stratégie efficace pour défendre l'intérêt des salariés. Stratégie qui ne saurait renoncer d'emblée à des mobilisations pendant les négociations comme le souhaiterait la CFDT.

Source marianne2.fr

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 20:20
Le vrai-faux départ de Bernard Thibault embarrasse la CGT

Le patron de l'organisation syndicale jure que la CGT vit en parfaite harmonie, de quoi laisser certains sceptiques.

Par Pauline de Saint Remy

Sa garde rapprochée est intraitable : non, Bernard Thibault n'a jamais eu l'intention de "jeter l'éponge". Et ce, quoi qu'en dise Le Parisien / Aujourd'hui en France. Mais de son côté, le quotidien maintient ses informations : selon lui, le secrétaire général du syndicat, lassé par les attaques personnelles et "mis en cause dans sa légitimité", aurait bien eu l'intention de quitter ses fonctions avant l'heure. Ses sept plus proches collaborateurs en seraient informés depuis le 21 décembre dernier. Le sujet aurait également été mis à l'ordre du jour de la réunion du bureau du syndicat du lundi 24 janvier.

Le principal concerné, lui, s'est fendu d'un communiqué on ne peut plus clair, transmis à la presse à la sortie d'une réunion d'urgence avec son bureau, quelques heures après la parution de l'article : "Je démens très clairement cette information", écrit-il. "En aucun cas la CGT n'est en prise à des conflits internes tels qu'ils déstabiliseraient sa direction nationale." Et de dénoncer une tentative de déstabilisation de la CGT, qualifiant de "fantasmes" les rumeurs sur les désaccords au sein du mouvement. "La CGT se renforce et c'est le président de la République qui sort un peu plus affaibli (du conflit sur la réforme des retraites)" va-t-il encore jusqu'à affirmer.

Conflits internes

Une allégation sans doute trop optimiste pour être honnête. Car les faits sont là : depuis sa réélection en décembre 2009, le leader à la coupe au bol vit sous pression. En particulier à cause de l'incapacité de la CGT à faire entendre sa voix dans le conflit sur la réforme des retraites - un épisode dont le président de la République et le gouvernement sont incontestablement ressortis victorieux. Et en interne, la stratégie de Bernard Thibault n'a jamais été aussi critiquée. Pour preuve, les récentes élections professionnelles dans le service public, qui ont mis en lumière la perte de vitesse du premier syndicat de France.

Alors, partira, partira pas ? Les membres du bureau confédéral, une véritable garde rapprochée réduite à huit membres depuis un an, tous des fidèles, nient en bloc et évitent les questions. Mais lundi matin, quelques minutes avant que le démenti officiel ne paraisse, certains autres membres éminents de la CGT dissimulaient mal leur inquiétude. Et l'idée que le secrétaire général puisse quitter le navire avant l'heure ne semblait pas franchement impensable. Autant dire que le communiqué a eu l'effet d'une bouffée d'oxygène, pour Maurad Rabhi par exemple. Manifestement très soulagé, le secrétaire confédéral n'avait, comme les autres, qu'une chose à dire : "Je vous renvoie à la déclaration de Bernard Thibault."

Mais en dehors de la centrale de Montreuil, quelques voix discordantes s'élèvent pour dénoncer le "ridicule" de la position adoptée par l'état-major. "C'est quand même un peu gros de dire qu'il n'y a pas de conflits en interne...", confie Jean-Pierre Delannoy, responsable de la fédération de la métallurgie du Nord-Pas-de-Calais, connu pour ses critiques virulentes de la stratégie d'ouverture de Bernard Thibault. "Tout le monde le sait très bien. Il y a des désaccords profonds sur l'orientation, la stratégie de lutte. Mais ce n'est pas un problème de personne. Nous, ce qu'on veut, c'est changer de stratégie. Reconnaître qu'on a perdu le combat sur les retraites..." Tout le monde n'est pas prêt à passer l'éponge sur cet épisode. Et l'on murmure qu'une "taupe" aurait très bien pu laisser échapper ses informations... de l'intérieur. "Les rumeurs sur son départ, on les entendait depuis trois semaines...", nous dit-on. Score provisoire : mystérieux "déstabilisateur" : 1, CGT : 0.

Source lepoint.fr

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 21:44
Après la présentation de la CFDT Négociation salariale à Disneyland Paris : les camarades de la CFDT font face à l'optimisme de la Direction! les camarades de la CFTC nous livrent eux aussi leur ressenti. A défaut d'avoir des augmentations de salaire conséquentes, nous avons au moins de la lecture.
Amitiés à tous et à toutes.
Cyril LAZARO

 

NAO première réunion

Ouverture de la négociation sur les salaires ce mercredi 19 janvier 2011 :


La direction est plus préoccupée par la somme dépensée par les visiteurs que par notre augmentation de salaire. Nous allons encore sortir les mouchoirs cette année !!
Elle à du mal à admettre que nous avons un taux d’occupation hôtelièr plus important que toutes les autres entreprises du même secteur.
Elle admet que le 2ème semestre 2010 est le meilleure depuis longtemps, ce qui est pourtant un signe encourageant.

Notre société adopte une politique de prudence pour amortir les effets de la crise. La direction dit que les salariés ont été récompensés en 2010, mais elle oublie que c’est grâce au débrayage du 23/12/2010 que nous avons obtenues cette augmentation et une prime de fin d’année.

Malgré la crise, la société s’en sort correctement (selon les audit des comptes de l’entreprise), l’endettement est voulu mais non subit contrairement à ce qu'ils veulent nous faire croire.
Une chose est sure : l’objectif de cette NAO, pour la direction, n’est pas de récompenser l’année 2010, c'est-à-dire l’effort fourni par tous qui resterait donc vain semblerait-il.
Au lieu de regarder vers le futur, celle-ci regarde en arrière et nous rappel qu’en 2004 et 2005 l’entreprise était près du dépôt de bilan, et que grace aux actionnaires l'entreprise a maintenu les emplois.

La C.F.T.C s'interroge :

« les salariés n’ont-ils pas, eux aussi ,fournis des efforts pour maintenir les emplois en acceptant de faire des tâches diverses et variés sans rétributions ? ».

le constat est grave car l’entreprise pense plus aux actionnaires qu’a ses salariés.
Les mots de la direction revenu souvent lors des débats furent « PRUDENCE et EXTREME PRUDENCE ».
L’entreprise pratiquera le SMIC + 1%.

La CFTC a tenu à insister sur le cas des salariés qui sont dans la société depuis plus de 10 ans et qui sont toujours au coefficient 181. Certains syndicats ont proposé un geste pour le 20ème anniversaire en passant au coefficient 200, toutes ces personnes. La direction refuse catégoriquement en répondant qu' il n’y a pas suffisemmant de poste et que si ces personnes n’étaient pas contantes de leurs coefficients, elles n’avaient qu’à démissionner.

Le niveau social est donc en régression, l’entreprise aimerait plutôt reprendre que donner.

Prochaine réunion le 10 février 2011. Après les données statistiques, les organisations doivent remettre leurs revendications à la direction. celles ci seront débatues le 10.

Source cftceurodisney.blogspot.com

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 21:19

A BAS LA DICTATURE DE MOUBARAK

SOLIDARITE  AVEC LE  PEUPLE EGYPTIEN

Les manifestations des Egyptiens contre la dictature de Moubarak sont violemment réprimées.

Cette répression contre les manifestants au Caire et dans de nombreuses villes de toute l'Egypte a déjà fait au moins 6 morts, des centaines de blessés et d'arrestations.

Comme en Tunisie où la dictature de Ben Ali a été ébranlée et le dictateur chassé par la formidable mobilisation du peuple tunisien et en particulier de sa jeunesse, le peuple égyptien et sa jeunesse sont partis à l’assaut du régime de Moubarak et crient leur refus de la dictature, du népotisme, de la corruption et de la mal-vie.

Ce mercredi 26 janvier 2011, a été lancé un comité de solidarité avec la lutte du peuple égyptien, avec comme objectif de rassembler dans l'urgence toutes les voix solidaires pour dire :

A BAS LA DICTATURE DE MOUBARAK

HALTE A LA RÉPRESSION, A LA TORTURE, AUX EMPRISONNEMENTS 

HALTE A L’ETAT D’URGENCE ET A LA CENSURE

VIVE LA LUTTE DU PEUPLE ÉGYPTIEN CONTRE LA DICTATURE

 

Le Comité de Solidarité avec la Lutte du Peuple Egyptien

appel à deux initiatives à Paris dans l'urgence :

- ce Vendredi 28 janvier 2011 à 18h30 

Rassemblement à Châtelet,
Place de la Fontaine des Innocents, métro/RER Les Halles

 

- et ce Samedi 29 janvier 2011 à 14h00

à rejoindre l'appel à

"Manifestation pour lutter contre la corruption du gouvernement égyptien"

lancé sur facebook ce même jour, par un groupe d'Egyptiens à Paris  

Place de l'Uruguay à proximité de l'ambassade égyptienne,

16e arrondissement, Metro Kléber

 

Venez nombreux et nombreuses.

 

Comité de Solidarité avec la Lutte du Peuple Egyptien :
Premiers signataires : Citoyens Egyptiens de France ; Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives FTCR, Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l' Homme en Tunisie CRLDHT, Association des Travailleurs Maghrébins en France ATMF; CCIPPP (Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien) ; …

 

POUR TOUT CONTACT : Email : solidaritepeuplegyptien@yahoo.fr

 

La page du Comité de Solidarité avec la Lutte du Peuple Egyptien :
http://www.facebook.com/album.php?profile=1&id=186252268073586#!/pages/Comite-de-Solidarite-avec-la-Lutte-du-Peuple-Egyptien/186252268073586

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 20:55

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 20:46
Michel Barnier se dit «scandalisé» par la spéculation sur les matières premières agricoles

La spéculation sur les marchés de matières premières agricoles est «scandaleuse» et «une régulation plus étroite doit être instaurée», a déclaré jeudi le commissaire européen au Marché intérieur Michel Barnier à Davos.

Il s'exprimait à Bruxelles quelques minutes après que le président Nicolas Sarkozy, au forum de Davos, eut indiqué que l'explosion des prix des matières premières menaçaient la croissance mondiale.

«Un élément parmi d’autres»

«Je trouve la spéculation, lorsqu'elle existe, sur les matières premières agricoles scandaleuse», a déclaré Michel Barnier lors d'une conférence de presse. «Nous avons décidé d'agir avec le président (de la Commission européenne José Manuel) Barroso.

Je crois qu'il faut imposer des limites de positions sur ces marchés», a-t-il dit, avant d'ajouter qu'il souhaitait faire toute la transparence sur ces marchés. Il a toutefois précisé que la spéculation n'était qu'un élément parmi d'autres expliquant l'envolée des prix agricoles.

«La première raison de la volatilité des prix agricoles est la différence entre une demande qui s'accroît et une offre qui ne s'accroît pas assez rapidement», a-t-il insisté. «Deuxième front : celui des fluctuations monétaires, qui accélèrent les variations des prix des matières premières. Le troisième front est celui de la spéculation», a-t-il poursuivi. Des sources proches du ministère français de l'Agriculture ont indiqué jeudi que la France proposerait au G20 des mesures pour limiter les positions sur les marchés des dérivés de matières premières et demanderait aussi que les opérateurs s'identifient en tant que commerciaux ou non commerciaux.                                  

Thibaut Schepman Source 20minutes.fr
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