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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 19:22
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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 18:48
Après le 1er mai 2013 : Unir et rassembler pour changer de cap contre les politiques d’austérité (CGT)

Ce jour,  les salariés se sont mobilisés massivement à travers le monde à l’occasion de la journée internationale du travail du 1er mai 2013. La CGT salue toutes celles et ceux qui y ont participé dans un contexte économique, social, politique et de paix des plus incertains

En France, dans des configurations unitaires différentes, 286 manifestations et rassemblements unitaires, auxquels participait la CGT, ont été organisés. Face à une situation économique et sociale qui continue de s’aggraver sous les effets des politiques d’austérité poursuivies aveuglément en France et en Europe, près de 160 000 manifestants sont venus mettre les « pieds dans le plat ».

Les politiques d’austérité conduites à travers l’Europe ont des conséquences dramatiques pour les salariés, les retraités, les privés d’emploi.

Le chômage explose pour dépasser les 12% dans l’union européenne. L’emploi précaire devient la règle. Le pouvoir d’achat s’effrite. Les salaires et pensions de retraite sont attaqués. Pire, en Espagne, la déflation des salaires apparaît. Les droits sociaux sont lacérés. Dans certains pays, les jeunes, premières victimes de ce désastre social, n’entrevoient leur avenir que dans l’émigration…

La crise s’aggrave ! La France, après d’autres pays, est poussée dans la récession. Et la finance et le patronat en demandent toujours plus.

Il y a un an, les françaises et les français votaient pour changer de Président de la République Ils affirmaient ainsi le besoin d’une rupture avec la politique économique et sociale menée par le Gouvernement Sarkozy.

Un an après, ils refusent de se voir kidnapper leurs espoirs, de voir leur emploi, leur pouvoir d’achat, leur protection sociale, leurs conditions sociales, de travail, leurs services publics et la démocratie sacrifiés pour satisfaire encore et toujours le capital.

Il est  temps que les décideurs politiques s’appliquent enfin le fameux « principe de réalité » : Il n’y a pas d’issue à la crise dans l’austérité.

C’est ce que disent et portent depuis des mois les travailleurs grecs, espagnols, portugais, italiens, britanniques, français… qui contestent les logiques d’austérité.
 
D’ailleurs, de plus en plus de voix s’élèvent, tant dans les sphères politiques qu’économiques, en France, en Europe et dans le monde pour dénoncer l’inadéquation des politiques d’austérité menées dans tous les pays d’Europe avec l’impérieuse nécessité de sortir de cette crise.

Nos mobilisations, les débats que nous menons chaque jour pour faire reconnaître que le travail et sa rémunération, est un enjeu central pour sortir de la crise, trouvent de plus en plus d’écho. Cela conforte chaque jour un peu plus la conviction qu’une autre politique est possible et indispensable.

En refusant une proposition de loi d’amnistie pour les syndicalistes la semaine dernière, le Gouvernement cherche à étouffer cette montée de la contestation, à diaboliser aux yeux de la population ceux qui osent revendiquer autre chose que la destruction de leurs droits pour aller encore plus loin dans l’austérité dans les mois qui viennent (retraites, prestations familiales, santé, services publics…)

La CGT ne laissera pas le champ libre à tous ceux qui prônent la poursuite de la dégradation de la situation économique et sociale comme l’issue indiscutable à la crise.

Il faut sans attendre activer les leviers indispensables à la croissance en relançant les investissements des entreprises et des collectivités publiques et la consommation des ménages par l'amélioration du pouvoir d'achat des salaires et pensions et l'emploi…

En France, en Europe et dans le monde, il est urgent de faire entendre encore plus fort la voix des salariés, nous unir, nous rassembler pour  « changer de cap contre les politiques d’austérité », comme l’a décidé la Confédération européenne des syndicats en appelant à une semaine d’action dans tous les pays du 7 au 14 juin 2013.

A l’appui de ce 1er mai 2013, la CGT continuera à informer, débattre avec les salariés, les populations, à ancrer les revendications, à renforcer le syndicalisme unitaire, solidaire et rassembleur de conquêtes sociales et à multiplier les initiatives revendicatives sur les territoires, dans les entreprises, les professions pour faire entendre les revendications des salariés et gagner une autre répartition des richesses.

D’ores et déjà, la Commission exécutive confédérale de la CGT appelle les salariés  à participer massivement au rassemblement devant l’Assemblée Nationale le 16 mai 2013 à partir de 12h pour soutenir la proposition de loi d’amnistie des syndicalistes.

Source humanite.fr

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 10:14

C'est à cette question que la Direction de Disneyland Paris va devoir répondre, car le pire est à venir!

Les salariés ont été violés dans leur vie privée par un espionnage massif qui a duré pendant 7 ans, et qui si l'on en croit la Direction a cessé depuis. Mais peut-on la croire?

Les salariés ont été volés au travers de malversations massives au Comité d'Entreprise et pour lesquelles la Direction n'a rien vu. Mais peut-on la croire?

Les salariés découvrent avec surprise que les personnes ayant un rapport de près ou de loin avec ces dossiers sont toujours présentes dans l'entreprise, alors que la Direction affirme que sur ces deux dossiers des mesures ont été prises pour que cela ne se reproduise plus. Mais peut-on la croire?

La Direction lance un programme appelé Team Talent comme un remède miracle qui doit permettre aux salariés de renouer avec la joie de travailler dans l'entreprise. Mais peut-on la croire?

La Direction exige toujours plus de flexibilité et plus d'efforts de la part des salariés, mais elle affirme que les moyens de l'entreprise ne lui permettent pas d'accorder une juste reconnaissance salariale en contrepartie. Mais peut-on la croire?

 

Les salariés n'ont plus confiance dans une Direction qui dit que tout a changé, alors que tout le monde constate qu'en réalité rien n'a changé. Sur le terrain tout se dégrade et ce n'est pas faute de l'avoir dit et écrit.

Mais j'écrivais en préambule, que le pire était à venir...

Oui, le pire est à venir.

Lorsque les salariés vont découvrir les dessous des malversations du Comité d'Entreprise, ils perdront aussi confiance dans leurs organisations syndicales, et là, nous toucherons le fond!

 

Franchement, face à ce bilan, je n'ai même pas envie de reprendre des responsabilités syndicales au sein de l'entreprise. Pourquoi devrais-je me prendre la tête à essayer de relever une situation que d'autres ont délibérement laissé pourrir jusqu'au bout du bout, pour sauver leur place.

Coule beau navire, coule. Mais sur ce bateau, ceux qui se noyeront, ce sont les salariés. Les membres supérieurs de l'équipage sont déjà dans les canots de sauvetage.

C'est bien triste tout ça... pour la peine je verse une larme .

 

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 23:02
Temoins-SNJ-CGT-couverture.jpg
Témoins n°51

 Sommaire

  • Au coeur du 50e congrès de la CGT
  • Soirée d'hommage à Michel Naudy
  • Dérives : à propos de la parution des "bonnes feuilles" du livre de Marcela Iacub dans le Nouvel Observateur
  • Pige et temps de travail
  • Le Progrès et Hadopi
  • La Voix du Nord et Nord Eclair à l'heure du multimédia
  • Tapie patron de presse !
  • Colère aux Echos
  • Lutte à l'Equipe contre les licenciements
  • En direct des rédactions
  • International : Turquie, Irak, Syrie, Chypre
  • Livres

Source snjcgt.fr

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 22:45
Les rémunérations des dirigeants de banques françaises sont reparties à la hausse en 2012

Les patrons de BNP Paribas et de la Société Générale se voient attribuer les plus fortes augmentations. Le directeur général de Crédit Agricole SA a réduit en revanche sa rémunération d’un quart.

De gauche à droite, Jean-Laurent Bonnafé (2.870.600€ en 2012), Frédéric Oudéa (2.194.600€) et Baudoin Prot (1.716.404€). - AFP/Montage « Les Echos »

De gauche à droite, Jean-Laurent Bonnafé (2.870.600€ en 2012), Frédéric Oudéa (2.194.600€) et Baudoin Prot (1.716.404€).

 

Les banques françaises portent encore des stigmates de la crise, mais l’heure n’est globalement plus à l’« austérité » des rémunérations de leurs dirigeants. Tous les groupes bancaires ne sont toutefois pas logés à la même enseigne. Détails.

Part variable en berne

Terminant 2012 avec une perte de 6,5 milliards d’euros, Crédit Agricole SA (Casa) a connu une « annus horribilis ». Logiquement, la rétribution du directeur général a été revue à la baisse. «  La rémunération totale attribuée de Jean-Paul Chifflet au titre de l’année 2012 est en baisse de 25 % par rapport à 2011 ; sa rémunération variable attribuée au titre de 2012 est en baisse de 50 % », précise une porte-parole de Casa. En outre, 60 % de la rémunération variable sera payée en différé, en actions et sous conditions de performance.

Bonus en forte hausse

Les patrons exécutifs de BNP Paribas et de la Société Générale ont en revanche vu leur rémunération globale progresser sensiblement. « 75 % des bonus dépendent de l’évolution d’indicateurs chiffrés, comme le niveau du résultat », souligne-t-on au sein de la banque de la rue d’Antin qui a enregistré en 2012 une progression de 8 % de son bénéfice net, à 6,5 milliards d’euros.

Jean-Laurent Bonnafé a en outre changé de statut fin 2011 passant de directeur général délégué à directeur général. La Société Générale a en revanche vu son résultat plonger de 67,5 % en un an tandis que son PDG voit sa rémunération variable progresser de 75 %. « Cela fait suite à une baisse de 43 % l’année passée et cette enveloppe est fixée en fonction d’objectifs qualitatifs, prévient une porte-parole du groupe. La priorité en 2012 était de mener à bien la transformation du groupe. Dans ce domaine, tous les objectifs ont été largement atteints. » Frédéric Oudéa ne touchera cependant pas sa part variable cette année,son versement étant différé dans le temps .

Ces efforts de pédagogie ne convainquent pas le sénateur PS Yannick Vaugrenard qui juge ces rétributions « indécentes dans une période où on demande à tout le monde de faire des efforts ». Il défend un amendement à la loi bancaire imposant aux banques de consulter l’assemblée générale des actionnaires sur les rémunérations des dirigeants.

Rémunérations étales

Chez BPCE, les rémunérations n’augmentent qu’à la marge alors que le groupe mutualiste a enregistré un recul de 19 % de son résultat net en 2012. Pittoresque mais traditionnel, la rémunération attribuée à Laurent Mignon, le directeur général de Natixis, filiale de banque de financement et d’investissement, dépasse largement celle du patron de la maison-mère, François Pérol.

Le groupe Crédit Mutuel-CIC reste quant à lui un cas à part, en n’attribuant pas de rémunération variable. Quant à La Banque Postale, son patron a vu sa rémunération reculer de 25.000 euros en 2012 mais elle reste bien au-dessus du plafond de 450.000 euros imposé aux dirigeants de groupes publics. Cette règle n’ayant été adoptée que 26 octobre, elle ne s’est en effet appliquée que sur les derniers mois de l’année. En 2013 en revanche, le salaire de Philippe Wahl devrait donc reculer de 44 %.

« Les Echos »
Source les echos.fr
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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 22:36
Contre la CGT, PSA engage son "rebond"

Le Comité central d'entreprise de PSA a entériné lundi le plan "Rebond 2015", qui entraînera une réduction drastique des effectifs et la fermeture d'Aulnay-sous-Bois. Explications.

Une longue procédure de validation

Le 9 juin 2011, la CGT révélait qu'une note interne évoquait la possible fermeture de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois. Près de deux ans plus tard, le Comité central d'entreprise (CCE) du constructeur automobile l'a validé, lundi, dans le cadre du plan intitulé "Rebond 2015". La décision d'engager une restructuration a longtemps été retardée par la campagne présidentielle. Le chiffre d'affaires catastrophique pour l'année 2011 a fini de convaincre la direction de PSA, mais celle-ci a attendu juillet 2012 pour annoncer l'arrêt de la production à Aulnay en 2014 et la suppression de 8.000 postes en France, dont 1.400 à Rennes. Dès lors, le dossier s'est politisé et Arnaud Montebourg a engagé un bras-de-fer avec la direction de PSA.

Mais, entre l'interview de François Hollande, le 14 juillet 2012, dans laquelle il dénonce le "mensonge" de PSA, et le CCE de lundi, le plan "Rebond 2015" n'a pas évolué dans le sens des salariés. Au contraire, PSA a porté à 11.214 le nombre de suppressions de postes, assurant toutefois qu'il n'y aura aucun "licenciement sec". Outre le site d'Aulnay-sous-Bois, un poste sur quatre sera supprimé sur celui de Rennes, tout comme 3.600 emplois dans les effectifs hors production, tous sites confondus. Le coût initial de ce plan social a été estimé à 600 millions d'euros par le cabinet d'expertise Secafi. Ce qui devrait alourdir un peu plus les finances du groupe déjà en difficulté - en février dernier, PSA a subi une perte historique de 5 milliards d'euros. Face à cette situation, et après des négociations qui ont duré cinq mois, cinq des six syndicats majoritaires ont donné leur feu vert, le 18 mars, au plan social. Seule la CGT est contre.

L'usine d'Aulnay au centre du conflit social

Depuis deux ans, le site d'Aulnay-sous-Bois est dans le viseur de la direction du constructeur automobile. L'annonce de sa fermeture, d'abord hypothétique puis confirmée, a entraîné le début d'une grève qui n'est toujours pas terminée. Entamé le 16 janvier dernier, ce mouvement social a paralysé l'ensemble des chaînes de production jusqu'en avril. Aujourd'hui, seule la CGT, emmenée par le très médiatique Jean-Pierre Mercier, continue de bloquer l'usine. La CGT-Aulnay a multiplié les actions coup de poing ces derniers mois, lors de l'inauguration du Train de l'Industrie, au siège de Pôle emploi, au Medef ou encore lors d'un conseil national du PS. Une procédure judiciaire a également été engagée, après le dépôt d'une plainte des syndicats SUD et CGT que la justice a finalement débouté en première instance vendredi.

Avec 3.000 salariés et 300 intérimaires, le site d'Aulnay est l'un des plus importants sites français de PSA. Pour respecter sa promesse de "zéro licenciement sec", la direction du groupe a décidé de transférer la production des C3 d'Aulnay à Poissy, dans les Yvelines. Dans le cadre du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), voté lundi par le Comité central d'entreprise, il sera sans doute proposé à certains salariés d'aller travailler à Poissy. D'autres attendent "l'après-PSA" : en effet, l'immense site industriel d'Aulnay n'est pas encore démantelé. Des repreneurs pourraient être intéressés par les chaînes de montage de l'usine. "Nous allons regarder de très près la possibilité d'implanter des commerces sur le site PSA", avait ainsi déclaré en octobre dernier à l'AFP Jean-Philippe Mouton, président d'Hammerson France.

Un accord de compétitivité à venir?

Les pressions du gouvernement, qui a fustigé les erreurs de stratégie du groupe et son manque de dialogue, sont restées sans effet sur l'ampleur des suppressions d'emploi. Mais, avec le Crédit d'impôt accordé aux entreprises dans le cadre du Pacte de compétitivité, l'exécutif pourrait obliger PSA à changer sa stratégie à moyen terme. A titre de comparaison, Renault, qui a passé un accord avec les syndicats mi-mars, a d'ores et déjà annoncé la production dès 2016 de la prochaine génération de Nissan Micra à Flins (Yvelines). Après le vote du PSE, lundi, PSA compte donc enclencher rapidement l'étape suivante : la négociation d'un "accord compétitivité" avec les syndicats. La direction du groupe espère débuter les discussions en mai pour les conclure en octobre. Mais, échaudés par neuf mois de conflit social ouvert, les représentants du personnel sont sur la défensive, augurant ainsi une nouvelle phase de négociation pour les dirigeants du groupe.

Source lejdd.fr

 

PSA : le CCE donne son feu vert au plan social

Dix-huit élus sur vingt ont voté pour la mise en oeuvre du plan, qui prévoit la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois et 11 200 suppressions de poste.

C'était le 12 fevrier dernier avec une manifestation bruyante devant le siège du constructeur à Paris. Mais rien n'y a fait, le CCE a approuvé dans sa grande majorité le plan de restructuration. C'était le 12 fevrier dernier avec une manifestation bruyante devant le siège du constructeur à Paris. Mais rien n'y a fait, le CCE a approuvé dans sa grande majorité le plan de restructuration.

 

En l'absence notable de la CGT, mais avec une large majorité des autres syndicats, les élus du comité central d'entreprise (CCE) de PSA Peugeot Citroën ont donné lundi un avis favorable aux mesures d'accompagnement prévues dans le plan social. Celui-ci peut désormais être mis en oeuvre, ont indiqué des syndicalistes.

Dix-huit élus sur vingt ont voté pour la mise en oeuvre du plan, qui prévoit la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et, au total avec les autres sites français, plus de 11 200 suppressions de poste. Selon la direction, des comités d'établissement vont être organisés dans les jours qui viennent sur l'ensemble des sites concernés, permettant d'entamer la restructuration.

"La plupart des CE se tiennent dès demain (mardi, NDLR) et à partir de ce moment, sur les sites concernés, le dispositif est applicable", a précisé Denis Martin, directeur industriel du constructeur. Au total, cinq des six syndicats ont donné leur feu vert: FO, CFTC, CFE-CGC, le SIA (syndicat maison) et la CFDT. Seule la CGT a émis un avis défavorable. En revanche, sur la réduction des effectifs, tous les élus ont donné un avis défavorable, selon des sources syndicales.

"La raison l'emporte sur la passion. Une grande majorité des salariés va sans doute être soulagée et une certaine sérénité va arriver", a commenté Christian Lafaye, délégué FO.

Un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) est prévu à Rennes (1 400 suppressions de poste) ainsi qu'à Aulnay-sous-Bois (3 000 suppressions) avec une phase de volontariat jusqu'au 31 décembre. Après cette date, s'il n'y a pas assez de candidats volontaires au départ, PSA procèdera à des licenciements économiques.

Selon Denis Martin il y a d'ores et déjà pour les salariés d'Aulnay-sous-Bois, "3 750 offres d'emploi en tenant compte de la mobilité interne, externe et de la réindustrialisation". "Or, aujourd'hui, les salariés ne sont plus que 2 500 sur le site, nous avons donc largement plus d'une offre par personne", a-t-il dit.

Concernant Rennes, le directeur industriel a dénombré "plus de 1 700 solutions, en tenant compte des mobilités internes (400), externes (600) et de l'accompagnement lié à la réindustrialisation". "Nous sommes dans des discussions avancées avec quelques entreprises dans des secteurs assez différents, l'agro-alimentaire, le bâtiment, différents types d'industrie", a-t-il ajouté.

Source lepoint.fr

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 22:27

1er-mai-FSM-copie-1.jpg

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 19:20

Le patronat siffle, voyez qui rapplique !

 

Sur l’ordre du gouvernement, l’Assemblée nationale a donc rejeté l’examen de la proposition de loi d’amnistie pour les syndicalistes condamnés lors de conflits sociaux. Cette loi était pourtant réduite à peau de chagrin après son passage devant le Sénat. Elle n’arrivait même pas au niveau de celle adoptée par Chirac en 2002.

Suite à l’affaire Cahuzac… et aux agressions homophobes qui ont accompagné les manifestations contre le mariage pour tous, il s’agirait, selon le gouvernement, d’avoir « une seule réponse, le respect de la loi républicaine pour tous ». S’appuyer sur leurs propres fraudeurs et les exactions de l’extrême droite pour s’en prendre, une fois de plus, aux travailleurs, il fallait oser !

Ces poulets qui ont peur des œufs...

Ce refus d’une amnistie (pourtant bien limitée), vise précisément les travailleurs de Continental, de La Poste et d’ailleurs, qui se sont battus pour leurs emplois. Il vise ceux de PSA Aulnay, dont huit grévistes ont été licenciés pour des jets d’œufs et autres broutilles, à qui le gouvernement envoie les CRS dès qu’ils rendent une visite de courtoisie au Medef, au siège de PSA ou ailleurs.

Il y a quelques jours, c’est encore un militant CGT d’Alès qui a été condamné à deux mois de prison avec sursis, 1 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité pour avoir jeté un œuf lors d’une manifestation en 2010. Avec cet œuf, il aurait traumatisé pas moins de... 12 policiers !

« Ce sont les patrons les casseurs »

Alors un peu de sérieux. Si violence il y a, c’est du côté du patronat, de son gouvernement, de sa police, de sa « justice ». Comme le disent les grévistes de PSA, « ce sont les patrons les casseurs », ce sont eux qui cassent les emplois, qui cassent les usines et qui sortent la matraque contre les travailleurs.

En réalité, ce refus d’amnistie, cette dernière agression juridique à l’encontre des travailleurs en lutte, est d’abord un message du gouvernement d’allégeance envers le patronat. Un message parfaitement clair.

Des gages au patronat

Lundi 22 mars, le journal pro-patronal Les Echos titrait : « Pour renouer le dialogue, le président veut adresser des "messages forts" aux patrons ». Mais que demande le peuple (ou plutôt ses exploiteurs) ?

Ils ont eu un cadeau de 20 milliards d’euros en crédit d’impôts. Ils ont eu le vote de la loi dite de «  sécurisation de l’emploi », qui ne sécurise que les licenciements : une loi écrite directement par le Medef.

Ce n’était pas encore assez. Ce lundi, Hollande vient de donner satisfaction à ces « pigeons » patronaux aux dents longues qui voulaient pouvoir faire de juteux bénéfices en spéculant sur la revente de sociétés : ils seront amplement exonérés de la taxation des plus-values de cession d’entreprise !

Bref : le patronat grogne et que lui répond le gouvernement « socialiste » ? Déployez toute votre violence sociale, licenciez, exploitez, faites trimer, réduisez les salaires ! Nous nous occupons des travailleurs qui voudront lutter, nous vous soutiendrons avec notre police, nos juges… et l’argent public !

À nous de leur dire : « Dégage ! »

Face à leur cynisme et leur violence, mettons-nous, nous aussi, en ordre de bataille. À l’heure où le chômage est à son plus haut niveau, où les licenciements continuent et où l’on nous en promet encore de belles, il est plus que nécessaire de redresser la tête, de nous regrouper, de manifester notre colère.

Montrons que nous ne nous laisserons pas intimider par ceux qui rêveraient de nous mettre au pas.

La guerre de classe ne doit pas rester l’exclusive du patronat.

Source convergencesrevolutionnaires.org/

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 11:27
Ces grands CE détournés en petit comité
26 avril 2013 

Mickey Mouse à Disneyland Hong Kong en 2009.

Mickey Mouse à Disneyland Hong Kong en 2009

 

Décryptage Air France, EDF-GDF… d’importants comités d’entreprise sont accusés de mauvaise gestion, voire de fraudes.

Par Renaud Lecadre et Luc Peillon

Un comité d’entreprise en redressement judiciaire : c’est la décision prise mercredi par un tribunal vis-à-vis du CE d’Air France. Une décision lourde, qui illustre la lente dérive de certains gros CE. Un projet de loi sur leur transparence financière a été adopté en 2012 par l’Assemblée, mais toujours pas par le Sénat. Retour sur cinq cas qui font (un peu trop) parler d’eux.

Air France : gabegie de haut vol

A priori, rien de crapuleux dans la bérézina du comité central d’entreprise (CCE). Il y a bien quelques dépenses à caractère personnel (remboursement de contraventions ou de frais de nourrices, invitation à une finale du Top 14 de rugby…) qui ont justifié l’ouverture d’une enquête préliminaire en 2010, sur plainte de l’Unsa et de la CFTC, sans conséquence pénale à ce jour. Car le CCE relève surtout de la justice commerciale. Mercredi, il a donc été placé en redressement judiciaire, avec nomination d’un administrateur. Ayant cumulé plus de 30 millions d’euros de pertes, il ne peut plus compter que sur son patrimoine immobilier de 120 millions (28 centres de vacances). La cession d’un tiers des actifs du CE est programmée, tout comme la suppression de 90 emplois sur 280. La CGT, qui mène la barque, se défend en invoquant la chute de fréquentation des centres : «Une maison de famille, soit on y passe ses vacances, soit il faut la vendre.» Mais le syndicat se voit mal «restreindre l’objectif du CCE à n’assurer que sa propre survie».

SNCF : financement syndical

Fin juin se tiendra à Lyon un procès désastreux pour l’image des syndicats, du moins leurs fédérations régionales de cheminots. En Rhône-Alpes, elles se retrouveront toutes à la barre (CGT, CFDT, FO, CFTC, SUD, CGC, Unsa et FGAAC), poursuivies pour abus de confiance et faux en écriture. Soupçonnées de s’être payés sur la bête, le comité d’entreprise régional (CER), ponctionnant les deux tiers de son budget de fonctionnement (500 000 euros par an) pour leurs faux frais syndicaux. SUD s’est fait payer des tracts, la CFDT des banderoles, la CGT de l’alcool pour ses militants, la CGC des ordinateurs, l’Unsa des repas lors d’une manif à Paris… Le tout à la bonne franquette, dans le cadre d’un Yalta syndical. «Dépenses dépourvues de tout lien avec le fonctionnement du CER», pointe l’ordonnance de renvoi en correctionnelle. «Factures au contenu volontairement imprécis et parfois mensonger», précise le parquet, qui dénonce «un droit de tirage alloué à chaque syndicat sous couvert d’une facturation de façade». Un salarié du CER en a témoigné : «On dépensait sans compter et pas toujours à bon escient, surtout sur la base du copinage.» Comme l’a pointé Lyon Capitale, le système perdure à ce jour. Y renoncer serait avouer la faute avant le procès.

RATP : la vie de château

Dans un rapport de 2011 sur le CE de la RATP, la Cour des comptes tape dur : «Le caractère systématique des errements conduit à penser qu’ils ne sont la conséquence ni de hasards malheureux ni de défaillances humaines.» Et de dénoncer «un système de fuite des fonds confiés au CE». Dépenses à caractère privé (GPS, produits de beauté, champagne…), facturations abusives, management brutal de ses salariés, circuit informel et parallèle des décisions d’attribution de marchés : le comité régie d’entreprise (CRE) de la RATP, géré par la CGT et l’Unsa, cumule les défaillances. Suite à une plainte de SUD, une information judiciaire a été ouverte début 2012. Pour l’anecdote, une commande de 38 mobile homes pour un camp de vacances n’aurait débouché que sur 36 livraisons. «Quid des deux manquants ?» s’interroge un proche du dossier. Malgré le rapport de la Cour des comptes et les poursuites pénales, des syndicalistes dénoncent la persistance de pratiques contestables. Comme le projet de transformer «en sorte de Center Parc», dixit un élu, le château de Briis (Essonne), appartenant à la CGT. Ce qui revient à «rénover un bien syndical avec l’argent de la régie». Autre reproche, les subventions. Huit millions d’euros par an pour financer, entre autres, un «groupement horticole» (25 000 euros), deux associations d’anciens combattants (70 000 euros), deux structures philharmoniques (500 000 euros) ou un cercle généalogique (6 000 euros)…

Eurodisney : défaillance perso

Le secrétaire général (CGT) du CE du parc d’attractions a été mis en examen en 2010, suite à une plainte déposée par FO. On lui impute la disparition de 900 000 euros, dont les enquêteurs cherchent la trace au Sénégal. En dépit d’un contrôle judiciaire lui interdisant de remettre les pieds au CE, il s’est maintenu un an à son poste, prétendant diriger par téléphone… Il reste salarié d’Eurodisney, «mais on ne le voit jamais», glisse un employé. La direction a fait un beau geste, lâchant 500 000 euros pour renflouer le CE, et ne paraît pas en vouloir à son ancien dirigeant. En revanche, Guy-Bruno M’Boe, délégué FO et principal pourfendeur du CE d’Eurodisney, vient d’être licencié, pour avoir ébruité le contenu d’un conseil de surveillance. «Impunité pour les malversations, répression pour ceux qui dénoncent les abus», s’insurge FO.

EDF-GDF : en correctionnelle

Après huit années d’enquête, une dizaine de dirigeants de ce CE commun aux salariés des industries électriques et gazières, ainsi que la CGT et sa fédération énergie, ont été renvoyés en correctionnelle en août (la date du procès n’est pas connue). En cause, notamment, des subventions à la Fête de l’Huma, des emplois présumés fictifs au service du syndicat, de possibles détournements de fonds. Financé par 1% des ventes d’EDF et GDF, ce CE est l’un des plus gros de France. En 2009, il a racheté une entreprise cotée, la Compagnie internationale André Trigano, leader de l’hôtellerie de plein air, pour 82 millions d’euros. Une opération controversée au sein même de la CGT, qui illustre pour certains une dérive vers l’«entreprise privée».

Source liberation.fr

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 07:25

Union départementale CGT

de Seine et Marne

 

 

 

Déclaration régionale Île-de-France

CGT – FSU – SOLIDAIRES


1ER mai 2013 : Solidarité internationale, paix dans le monde :  Manifestation à Paris 15h Place de la Bastille

-          Pour une véritable sécurité de l’emploi

-          Pour le progrès social, l’augmentation des salaires

Le 1er mai 2013 journée de lutte et de solidarité internationale sera un rendez-vous de luttes important pour revendiquer un meilleur avenir en France et dans le monde…

Partout les politiques d’austérité sont imposées aux salariés, aux populations et cela généralise la précarité, le chômage, la pauvreté, la remise en cause des services publics. En même temps, les inégalités grandissent, les profits des multinationales s’envolent, la spéculation financière se généralise au détriment de l’emploi, des salariés…

Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et des réformes réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale.

Aujourd’hui, ce qui pénalise l’emploi, ce n’est pas le coût du travail mais celui du capital via la rémunération excessive du capital au détriment de l’investissement dans l’emploi, l’industrie, la recherche…

Il faut défendre et promouvoir l’emploi, en particulier des jeunes, alors que le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter, que les restructurations, les licenciements et les fermetures d’entreprises sont le quotidien de nombreux salariés. Lutter contre la précarité qui touche un nombre croissant de salariés, en particulier jeunes et femmes, et provoque des situations de pauvreté intolérables.

Nous réaffirmons notre opposition à la transposition dans la loi de l’accord national interprofessionnel du 11 janvier (ratifié par le MEDEF et 3 organisations syndicales). Malgré l’opposition d’une majorité d’organisations syndicales, les parlementaires de la majorité gouvernementale ont approuvé le projet de loi.

Au lieu de sortir notre pays de la crise, cet accord contribuerait à dégrader encore plus la situation de l’emploi et mettre chaque salarié en situation de fragilité et de soumission face à son employeur. Pour les organisations syndicales franciliennes, ce projet est inacceptable ; il est la copie conforme des exigences du MEDEF. Ce serait un véritable recul historique.

Aujourd’hui, face à la précarité il faut de véritables mesures de sécurisation de l’emploi et du travail.

Nous voulons dans les mobilisations du 1er mai réaffirmer le besoin de mesures économiques favorisant le progrès social, une Europe solidaire et un monde de paix affirmant sa dimension sociale.

La CGT, la FSU et SOLIDAIRES d’Île-de-France appellent à participer massivement

à la manifestation unitaire le 1er mai 2013 à 15h de la place de la Bastille à Nation.

 Départs Collectifs : inscrivez vous !

- Mitry-Mory : 01.64.27.69.51

- Melun : 01.64.71.05.99

- Sénart : 01.60.63.69.69 (Bus de Melun)

- Montereau : 01.64.32.05.46.

 

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