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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 19:11

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 07:16
CGT VS CGT Olivier Bireaud et son comité de soutien réfléchissent à un nouveau plan d’attaque

Olivier Bireaud poursuit son combat face à son ancien employeur, la CGT.

 

Le visage marqué par la fatigue, Olivier Bireaud ne baisse pas les bras pour autant. Le mardi 2 avril dernier, la Cour d’appel de Nîmes a rendu son délibéré (Lire ici). Dans l’affaire opposant l’Alésien âgé de 43 ans à son employeur, la CGT, elle a ordonné l’annulation du jugement en référé du Conseil des prud’hommes d’Alès datant de juillet 2012 et ainsi confirmé le licenciement d’Olivier Bireaud. “La Cour d’appel de Nîmes n’a statué que sur la forme précisant que ce n’était pas au juge des référés de prendre la décision d’entériner ou non le licenciement d’Olivier” commente Alain Martin de l’Union locale d’Alès et membre du comité de soutien d’Olivier Bireaud.

Le comité de soutien d'Olivier Bireaud s'est réuni hier à la Bourse du Travail à Alès.

 

Un comité qui s’est réuni hier soir autour d’une table à la Bourse du travail à Alès afin d’évoquer, en présence du principal intéressé aujourd’hui demandeur d’emploi, les différentes possibilités de recours juridique pour contrer la décision de la Cour d’Appel. “Olivier a deux solutions. Soit il prend la décision de saisir la Cour de cassation. Mais c’est une démarche qui est longue et compliquée. Soit, il saisit le Conseil des prud’hommes pour que le dossier soit jugé sur le fond et non sur la forme. Quoi qu’il en soit, nous restons mobilisés à ses côtés.

Les Cégétistes révoltés de tout le bassin alésien attendent par ailleurs un geste de la part des hauts représentants de la Confédération. Lundi dernier, ils ont adressé un courrier à leur nouveau secrétaire général, Thierry Lepaon. “Nous avons demandé à être reçus pour discuter du cas d’Olivier qui est victime d’une discrimination pour avoir (lors du Congrès fédéral de Poitiers en mai 2011, Ndlr) porté une voix discordante de celle qui était proclamée par la direction. Nous attendons une réponse” espère Alain Martin. À suivre.

Stéphanie MARIN

stephanie.marin@objectifgard.com

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 07:11
CGT. Thierry Lepaon près d'Alençon pour la conférence régionale

Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, est ce jeudi à Saint-Germain-du-Corbéis pour la conférence régionale du syndicat. Le Manchois Lionel Lerogeron est le nouveau secrétaire régional.

Environ 120 « camarades » de la CGT se sont réunis autour de Thierry Lepaon, nouveau secrétaire général du syndicat, ce jeudi à Saint-Germain-du-Corbeis. Lionel Lerogeron, enseignant manchois de 43 ans, lui succède au poste de secrétaire régional de Normandie. Le syndicat se dit inquiet au sujet de la loi sur la sécurisation de l’emploi, actuellement en débat au Sénat après avoir été votée par l’Assemblée nationale. « Pour nous, c’est plutôt la loi de sécurisation du licenciement, qui va apporter plus de confort aux patrons, déclarent les ténors du syndicat majoritaire en Normandie. Les salariés sont mal informés sur ce projet de loi et ce qu’il implique. » Philippe Brossard, secrétaire de l’union départementale de l'Orne ajoute que « les députés socialistes Puyeo et Goasdoué, qui ont voté pour cette loi, devront assumer leur choix et ses conséquences ».

Source ouest-france.fr

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 19:16

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 18:09
Les PSA occupent le siège de Pôle emploi

Une centaine d'ouvriers de PSA d'Aulnay ont investi mercredi matin pendant une heure environ le siège national de Pôle emploi, situé dans le nord-est de Paris, pour dire qu'ils ne voulaient pas "finir ici" comme demandeur d'emploi, a constaté une journaliste.

Le délégué CGT Jean-Pierre Mercier a expliqué que "120 salariés" du site PSA de Seine-Saint-Denis étaient venus "prendre la parole" à l'occasion d'un comité central d'entreprise du service public de l'emploi. "On a envahi le CCE. On a pris la parole pour dire notre opposition à la fermeture de l'usine et qu'on ne voulait pas finir à Pôle emploi", a ajouté Jean-Pierre Mercier.

Les salariés ont chargé le directeur général de Pôle emploi, Jean Bassères, de "faire passer le message au ministre du Travail", Michel Sapin. Le délégué CGT a rappelé que l'usine d'Aulnay était en grève depuis plus de trois mois. "C'est rare, cela prouve notre détermination. Le fait qu'on ne lâchera pas, il faut que le gouvernement se le dise", a-t-il prévenu. Interrogée, la direction de Pôle emploi n'a fait aucun commentaire sur cette brève occupation.

Source europe1.fr

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 18:00
Le Front de gauche, la CGT et FO prêts pour un deuxième tour parlementaire

Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon, hier à Paris. Photo AFP

Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon, hier à Paris

 

Les élus de gauche opposés au projet de loi issu de l’ANI ont rejoint les syndicalistes non signataires dans le cortège parisien pour s’exprimer. Et donner rendez-vous au Sénat.

Thierry Lepaon (CGT), Jean-Claude Mailly (FO), les leaders de la FSU, Bernadette Groison, et de Solidaires, Annick Coupé, ouvraient la route, dans la grande manifestation parisienne de mardi (hier), de Montparnasse à l’Assemblée nationale contre l’ANI. Et n’ont pas mâché les mots.
« Ce n’est pas du tout un accord donnant-donnant, comme le dit Michel Sapin [le ministre du Travail, ndlr] mais un accord donnant-perdant », a lancé au départ du cortège Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT.
Selon lui, « on voit bien l’intérêt des employeurs à avoir plus de flexibilité et de mobilité. Par contre pour les employés, ils ont du mal à nous convaincre que ça permettra de répondre à l’objectif fixé qui est la création d’emplois dans notre pays ».
De son côté, Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, affirmait : « Je veux que les députés sachent qu’il y en a qui ne sont pas d’accord avec eux. » « C’est une piqûre de rappel, une façon de leur dire que dans quelques mois, quand la loi sera appliquée, c’est eux qui en porteront la responsabilité », a ajouté le leader de FO.
En tête de cortège défilaient les militants de PSA Aulnay qui scandaient « interdiction des licenciements, aucune usine ne doit fermer ». « C’est un symbole qu’on soit en tête de manif », a lancé Jean-Pierre Mercier (CGT Aulnay), rappelant que l’usine entame sa « 13e semaine de grève ».

« Dernier appel solennel »
Le numéro un du PCF, Pierre Laurent, lui aussi sur le pavé parisien, a affirmé que cette manifestation était « un dernier appel solennel aux députés pour leur dire "n’adoptez pas ce texte qui comporte de très graves régressions en matière de droit du travail" ». Le sénateur communiste a assuré que « la bataille continuerait au Sénat où il faudra une majorité de gauche pour adopter le texte ». « Si les députés socialistes choisissent de voter le texte avec la droite, ils vont avoir de sacrés problèmes », a-t-il prévenu.
On se souvient que la veille Pierre Laurent, lors d’une conférence de presse, avait demandé de « suspendre immédiatement le débat parlementaire sur l’ANI qui creuserait encore le fossé avec les forces sociales de notre pays ».
« J’appelle solennellement les parlementaires de gauche à prendre la mesure de leurs responsabilités, en cas d’adoption de ce texte. Et mettre à l’ordre du jour un débat immédiat sur la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales », avait-t-il ajouté. Dans la foule en colère, l’homme a semble-t-il été entendu, alors que les groupes scandaient : « L’accord du 11 janvier, c’est la précarité, les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère », comme en écho au responsable communiste...

« Deuil social »

Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, a évoqué pour sa part « un jour de deuil social, à maints égards historique » à propos du vote par les députés du projet de loi sur la sécurisation de l’emploi.
M. Mélenchon, qui participait lui aussi à la manifestation
parisienne appelée par la
CGT et FO, a déclaré devant la presse assister à « cette chose incroyable : des députés de gauche vont voter un texte écrit pas le Medef et corrigé de manière extrêmement marginale par quelques syndicats ».
Selon lui, « ce sont des dispositions extrêmement cruelles et injustes pour les travailleurs qui sont en train d’être votés ».
« Le devoir moral, c’est de résister. Est-ce que cette résistance sera victorieuse ? Nous verrons mais en tout cas nous aurons pour nous notre dignité, on ne nous aura pas tondus avec notre accord », a lancé Jean-Luc Mélenchon.

Edulcorants

André Chassaigne, peu avant de de joindre au cortège parisien, s’est dit « fier » que les députés du Front de Gauche aient « jeté toutes leurs forces » contre le projet de loi sur l’emploi. Il a exprimé mardi que seuls quelques amendements avaient été ajoutés au texte pour essayer de faire passer la loi auprès des élus de gauche mais qu’au bout du compte, après quelque 70 heures de débats dans l’hémicycle, le document avait très « peu bougé, [avec] seulement quelques édulcorants pour faire passer la pilule mais pas de changements fondamentaux dans cet ANI qui nous veut du mal », en référence à un slogan contre l’accord national interprofessionnel signé par le patronat et trois syndicats mais rejeté par la CGT et FO.
Front de gauche
Le président du groupe Front de gauche à l’Assemblée nationale, sur les lieux de la manifestation organisée par les syndicats hostiles à l’accord à l’origine du projet de loi qui se votait à l’Assemblée nationale, a repris la parole devant les journalistes. « Grâce à toutes nos forces jetées dans la bataille contre cette régression sociale majeure, le débat, prévu pour durer quatre jours, a duré six jours. Je suis fier que les députés du Front de gauche aient été les porte-voix du mouvement social et l’aient aussi alimenté avec trois ou quatre députés présents en permanence sur les dix pour porter le fer sur le fond et conduire le ministre et le rapporteur à apporter des réponses précises », a-t-il alors ajouté.
L’élu communiste du Puy-de-Dôme a aussi salué des « convergences avec des députés d’autres groupes de gauche très offensifs pour dénoncer certains effets de ce texte, radicaux, écologistes et certains socialistes ».

Source lamarseillaise.fr

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 18:46

Non, nous ne sommes pas au cinéma, c'est bien la vraie vie qui nous rattrape.

Ce sont des milliers de consultations illicites des fichiers de police (Stic) et de gendarmerie (Judex), mais aussi du Fichier national des titres de séjour (FNTS) qui ont été effectuées, pour obtenir illégalement des renseignements sur des candidats à l'embauche, voilà ce que disait la presse en mars 2012.

Heureusement pour nous, pauvres salariés, les syndicats se sont portés partie civile dans ce dossier et nous pouvons donc légitimement espérer avoir un retour sur ce qui s'est vraiment passé.

Y a-t-il eu des salariés présents dans l'entreprise qui ont été victimes de ces méthodes? Je pense en premier lieu aux représentants du personnel de l'époque, entre autres.

Les personnes victimes de ces méthodes obtiendront-elles une réparation?

Bref, il y a tout plein de questions auxquelles nos organisations syndicales vont pouvoir répondre, et nous comptons sur leur diligence et leur sens des responsabilités pour partager avec l'ensemble des salariés les tenants et les aboutissants de cet épineux dossier.

Tout comme nous attendons toujours  leur retour sur les malversations du Comité d'Entreprise dont certaines rumeurs laissent espérer un jugement dans les prochains mois, mais dont plus personne ne parle dans l'entreprise, surtout depuis la parution de l'expertise judiciaire des comptes...

Comme tout cela est bizarre... Vous avez dit bizarre?

Je dois vous avouer que j'ai parfois un léger sentiment de solitude lorsqu'il s'agit d'aborder les sujets qui dérangent. Y a-t-il encore un syndicat dans l'entreprise? Ouh Ouh!!! Répondez...

Trêve de plaisanterie, j'écrivais en mars 2012 ce qui est toujours d'actualité en 2013, alors pourquoi refaire le travail?

Voici  ci-dessous mon article de 2012 qui devrait pouvoir satisfaire les esprits les plus curieux.

Avant de vous quitter, je tenais à remercier Philippe Gas pour son magnifique code de déontologie professionnelle qui a été remis à l'ensemble des salariés de l'entreprise avec leur fiche de paye.

Merci Philippe!

J'ai quelques idées de clauses supplémentaires qui pourraient sans doute améliorer le contenu de ce magnifique document. Je me tiens donc à ta disposition... LOL

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

Souvenez-vous, le 1er mars 2012

Jeudi 1 mars 2012
Cette année des 20 ans s'annonce très chaude pour les dirigeants de Disney.
Nous venons de voir une première condamnation dans le cadre de harcèlement moral et sexuel. Disneyland Paris : harcèlement moral et sexuel au programme...
Voici aujourd'hui l'affaire dite des "barbouzes" qui ressort.
Nous aurons dans quelques jours, un dossier de diffamation entre la Direction et le syndicat FO, autour du suicide d'un salarié qui passera en jugement...
Et pour faire bon poids, nous retrouverons le feuilleton du Comité d'Entreprise et de ses malversations sous peu...
Il n'y a pas à dire, les festivités ont commencé!
Il ne nous manque plus qu'une petite grève pour arroser le tout...
Décidément, Disneyland Paris faite les choses en grand, où  plutôt Disneyland Paris est rattrapé par les cadavres enterrés au fond des tiroirs comme autant de dossiers qui n'ont pas été traités comme il se doit en temps et en heure ou qui ont été remis à plus tard dans l'espoir illusoire qu'ils ne ressortiraient jamais.
Mais ne vous y trompez pas, la Direction clamera son innocence dans chacun des cas ci dessus cités, un véritable complot que je vous dis...
Amitiés à tous et à toutes
Cyril LAZARO

 

Enquêtes illégales à l'embauche : Euro Disney renvoyé en correctionnelle

Euro Disney aurait illégalement enquêté sur des candidats à l'embauche entre 1998 et 2004.

Euro Disney aurait illégalement enquêté sur des candidats à l'embauche entre 1998 et 2004.

 

Le groupe Euro Disney et trois ex-gendarmes, dont deux retraités reconvertis en "privés", ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel pour avoir enquêté illégalement sur des candidats à l'embauche entre 1998 et 2004, ont révélé jeudi 1er mars des sources proches de l'enquête.

La date de leur procès devant le tribunal correctionnel de Meaux n'est pas encore connue. Mais ce renvoi en correctionnelle dont l'ordonnance a été prise en septembre 2011 intervient alors que l'accès illégal aux fichiers de police fait l'objet depuis mercredi d'une vive polémique, le groupe Ikea France étant accusé d'avoir procédé à une surveillance illégale de son personnel et de ses clients.

Euro Disney a souligné que "cette pratique n'avait plus lieu dans l'entreprise depuis de nombreuses années". Le groupe a également tenu à préciser que "quand la direction en [avait] appris l'existence, elle en [avait] aussitôt informé les autorités judiciaires" et avait ensuite "pleinement coopéré avec la justice". L'affaire avait d'ailleurs débuté en décembre 2004, après une plainte déposée par la direction d'Euro Disney elle-même auprès du parquet de Meaux en Seine-et-Marne.

 LE FICHIER STIC MIS EN CAUSE

Lors de sa plainte, la direction du groupe avait affirmé avoir été alertée sur l'existence de pratiques illicites réalisées en son sein, en exécution d'une convention conclue en 1997 par des membres de la direction antérieure avec une officine de renseignement.

Selon l'enquête, menée par la police judiciaire et la mission d'inspection technique de la gendarmerie, des milliers de consultations illicites des fichiers de police (STIC) et de gendarmerie (Judex), mais aussi du fichier national des titres de séjour (FNTS) ont été effectuées par les militaires, dont l'un était encore en service au centre technique de la gendarmerie nationale de Rosny-sous-Bois.

Les militaires, accusés d'avoir revendu des extraits de fichiers de police sur les antécédents judiciaires de milliers de postulants, seront jugés pour "violation du secret professionnel", "détournement de données informatiques nominatives" ou "corruption passive". Euro Disney, accusé d'avoir exploité les renseignements recueillis durant ses procédures de recrutement à Disneyland Paris, comparaîtra en temps que personne morale pour "recel" de ces mêmes infractions.

Source lemonde.fr

 

Euro Disney renvoyé en correctionnelle pour enquêtes illégales avant embauche

Euro Disney a été récemment renvoyé en correctionnelle pour avoir cherché à obtenir illégalement des renseignements sur ses candidats à l'embauche, information qui intervient au moment où une enquête judiciaire a été ouverte pour des faits analogues chez Ikea France.

Euro Disney a été renvoyé avec trois anciens gendarmes, dont deux retraités reconvertis en "privés". La date de leur procès, qui se tiendra devant le tribunal correctionnel de Meaux, n'est pas connue.

Le groupe propriétaire du célèbre parc d'attraction et les trois anciens militaires sont accusés de s'être procuré de façon illégale entre 1998 et 2004 des informations sur des candidats à l'embauche, issues des fichiers de police et de gendarmerie.

Selon l'ordonnance de renvoi signée en septembre 2011, et que l'AFP a consultée jeudi, le groupe aurait ainsi eu accès aux antécédents judiciaires de plusieurs milliers de candidats, tant sur le plan des infractions aux moeurs que des infractions financières.

Contacté par l'AFP, Euro Disney a souligné que "cette pratique n'avait plus lieu dans l'entreprise depuis de nombreuses années". "Quand la direction en a appris l'existence, elle en a aussitôt informé les autorités judiciaires", a précisé le groupe, qui explique avoir "pleinement coopéré avec la justice".

Les militaires seront jugés pour "violation du secret professionnel", "détournement de données informatiques nominatives" ou "corruption passive". Euro Disney, accusé d'avoir exploité les renseignements recueillis, comparaîtra pour "recel" de ces infractions, en temps que personne morale .

L'affaire avait débuté en décembre 2004, après une plainte déposée par la direction d'Euro Disney elle-même auprès du parquet de Meaux (Seine-et-Marne).

Lors de sa plainte, la direction du groupe avait affirmé avoir été alertée sur l'existence de pratiques illicites réalisées en son sein, en exécution d'une convention conclue en 1997 par des membres de la direction antérieure avec une officine de renseignement.

L'enquête, menée par la police judiciaire et la mission d'inspection technique de la gendarmerie, avait conduit à la mise en examen en 2006 de trois gendarmes, dont un ancien commandant et un ancien capitaine renconvertis dans le renseignement, mais aussi du groupe Euro Disney lui-même.

Selon les enquêteurs, des milliers de consultations illicites des fichiers de police (Stic) et de gendarmerie (Judex), mais aussi du Fichier national des titres de séjour (FNTS) ont été effectuées par les militaires, dont l'un était en service au Centre technique de la gendarmerie nationale de Rosny-sous-Bois.

Pour ces pratiques illicites, les prévenus auraient touché plusieurs centaines de milliers d'euros.

Face aux enquêteurs, l'ex-directeur des relations sociales du groupe Disney, signataire de la convention litigieuse, avait reconnu avoir mis en place un mécanisme de recueil d'informations sur les salariés en période d'essai, "compte tenu des risques terroristes".

Le directeur juridique d'Euro Disney avait affirmé pour sa part ignorer le détail du fonctionnement de cette convention, ajoutant n'avoir pris conscience de son illégalité qu'à l'occasion d'une enquête menée par une journaliste sur les pratiques de recrutement de Disney.

Ce renvoi intervient en pleine polémique sur l'utilisation des fichiers de police, le groupe Ikea France étant accusé d'avoir procédé à une surveillance illégale de son personnel et de ses clients à partir de ces données censées rester confidentielles. Le parquet de Versailles a ouvert jeudi une enquête préliminaire pour faire la lumière sur ces accusations.

Par Valentin BONTEMPS MEAUX (Seine et Marne) Source courrier-picard.fr

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 18:04

Cahuzac ? Un ministre exemplaire de la bourgeoisie

 

Nous sommes « trahis, bafoués, dévastés, ulcérés… » ont déclaré Hollande et ses ministres, suite à l’aveu de Cahuzac, lequel leur avait « menti les yeux dans les yeux ». On ne pensait pas les membres du gouvernement si sensibles.

Varin, le patron de Peugeot, a pu mentir pendant des mois sur la fermeture programmée de l’usine d’Aulnay-sous-Bois sans que les mêmes n’y voient un scandale et ne se sentent trahis. De même, quand l’homme d’affaire américain Gary Klesch, comme bien d’autres patrons voyous de France ou d’ailleurs, a repris plusieurs usines du groupe chimique Arkema pour pas un sou, avant de déposer le bilan 8 mois plus tard. Là non plus, ni émois ni sentiments de trahison parmi les caciques gouvernementaux de gauche comme de droite. Pour ces gens-là, mentir aux travailleurs, c’est normal. Frauder légalement pour empocher des millions et virer des salariés, c’est acceptable. Cela fait partie des règles mensongères mais légales de leur république bourgeoise, quel qu’en soit le numéro.

Un serviteur du système

Le parcours de ce monsieur Cahuzac est une belle illustration de ce que sont les serviteurs du capitalisme. Formé à la chirurgie cardiaque, il la délaisse pour la chirurgie esthétique, pompe à fric bien plus rentable. Sans parler de quelques allers retours entre les cabinets du ministère de la Santé et le « conseil » privé à l’industrie pharmaceutique. De quoi lui faire ouvrir un compte en Suisse par son pote de parties de golf, un avocat d’extrême droite proche de Marine le Pen. C’est donc avec un tel pedigree qu’on est nommé ministre du budget !

L’ex ministre du budget, chasseur de fraude fiscale, fraudait donc lui-même le fisc, sur les conseils de son « gestionnaire de fortune » et autres avocats spécialisés dans « l’optimisation fiscale »… légale ou illégale. Comme ces nombreux poissons qui naviguent dans les eaux troubles du capitalisme où la frontière entre le légal et l’illégal est très floue. Il s’agit-là des pratiques habituelles des grandes sociétés du CAC40, qui savent utiliser tous les dispositifs légaux nécessaires pour n’être imposées qu’à hauteur de 8 % de leurs bénéfices en moyenne, et se passer de la légalité pour le reste.

Leur morale et la nôtre

L’affaire Cahuzac montre simplement que ce n’est pas le fric qui manque, planqué ou non. Ces gens-là ne connaissent pas la crise. Le gouvernement qui annonce régulièrement des mesures d’austérité n’aurait qu’à se servir dans les poches de la grande bourgeoisie, mais ce n’est pas sa volonté. Alors ils font celles des travailleurs.

La bourgeoisie se divise le travail : le patronat pleure la bouche pleine et licencie à tout va au nom de la compétitivité, pendant que ses hommes de main au gouvernement, formés à son image cynique et mensongère, font passer dans la loi toutes ses volontés. C’est le fonctionnement normal du capitalisme. De plus en plus insupportable en effet. De quoi renverser ce vieil ordre obsolète.

Leur loi et la nôtre

Oui, il faudra bien que le monde du travail, celui dont on baisse les salaires, qu’on exploite plus durement au travail ou qu’on jette à la rue, lui qui n’a pas de gestionnaire de fortune (et pour cause !) pour mieux contourner le fisc, se retrouve à un moment donné, massivement, dans la rue.

Mais certainement pas pour quémander un remaniement ministériel, ou une sixième république aussi exemplaire que les précédentes de ce sale système. Mais en se donnant les moyens d’imposer la loi des travailleurs, d’une toute autre nature que celle de ces hypocrites républiques bourgeoises qui appliquent avec zèle la dictature du capital.

Source convergencesrevolutionnaires.org

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 17:53

 

La tyrannie du marketing, Editions è®e

 

L’utilisation de la psychologie du subconscient pour influencer les gens ne date pas d’hier. Or c’est bien de cela qu’il s’agit avec le marketing et la publicité qui ont depuis longtemps réussi à se faufiler partout. Le couple est devenu hégémonique et même quelquefois dangereux. 

 

Dangereux ? Un exemple, peut-être celui ultime : New York novembre 2008, un employé qui venait d’ouvrir les portes d’un grand magasin est piétiné par la foule des clients qui se ruent sur les soldes. L’homme, âgé de 34 ans, meurt de ses blessures. Le magasin avait réussi à faire croire à la pénurie. Les clients de peur de passer à côté se sont précipités.

 

Autre exemple, heureusement moins dramatique. Non seulement le marketing et sa complice la pub réussissent couramment à nous faire acheter du superflu mais, pire, avec le marketing politique, ils abiment notre démocratie. Les politiques mettent maintenant presque autant d’énergie à soigner leur image et à surveiller leurs propos qu’à gérer les affaires. Un peu comme si la politique était devenu l’art de passer dans les médias et même plus, celui se s’en servir !

 

Quand aux médias, on sait depuis longtemps qu’ils ont besoin de vendre pour vivre. Et pour vendre, ils ajoutent maintenant à l’habituel catastrophisme racoleur une succession incessante de mono-informations plus ou moins éphémères. Ils s’emparent fiévreusement d’un sujet durant des heures, des jours puis, une information chassant l’autre, ils l’oublient soudainement négligeant alors leur devoir de suivi.

 

En vérité La tyrannie du marketing est un livre qui ne fait que dire ce qui se voit en s’appuyant sur la presse, les hebdos, la radio, la télé et l’internet. Une étude, largement documentée, qui démontre aussi en quoi la surconsommation n’est pas indépendante de la santé de l'environnement, puis, lance quelques pistes pour aider à redresser la barre.

 

Sans quoi le couple marketing et communication publicitaire va continuer à favoriser le triomphe du pouvoir économique comme source de normativité morale (!). Une sorte de cercle vicieux dans lequel l’addiction entraine la frustration, celle-ci provoquant à son tour un sentiment de vide qui pousse à surconsommer.

 

http://astouric.icioula.org/

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 19:34

 

Alès : Olivier Bireaud à nouveau licencié par la CGT en cour d'appel
Le comité de soutien à Olivier Bireaud se réunira mercredi.

Le comité de soutien à Olivier Bireaud se réunira mercredi.

 

Olivier Bireaud est à nouveau un licencié de la CGT. Le 2 avril dernier, la cour d’appel de Nîmes a en effet rendu sa décision en délibéré dans ce conflit un peu absurde, où le syndicat est accusé par les supporters d’Olivier Bireaud de se comporter comme un patron du Cac 40.

Réintégré en première instance

Dans son délibéré, la cour annule le jugement en référé du conseil des prud’hommes d’Alès qui, le 18 juillet 2012, avait dans un premier temps annulé le licenciement d’Olivier Bireaud et ordonné sa réintégration au sein de la fédération commerce du syndicat.

Ce syndicaliste, qui avait eu le tort de prendre des positions s’écartant de la ligne officielle lors du congrès confédéral de 2011, est très soutenu dans le bassin d’Alès. Quarante responsables syndicaux alésiens dénoncent en effet les méthodes de “patron” de la direction nationale de la fédération CGT du commerce et un blog a été ouvert à son nom.

Des voies de recours à examiner

"Le comité de soutien va se réunir mercredi à 17 h 30 à la bourse du travail d’Alès, indique Olivier Bireaud. Il y a des voies de recours que l’on est en train d’examiner. Les choses ne sont pas closes." Le syndicaliste estime en effet que la cour d’appel n’a pas jugé son licenciement sur le fond. Il ajoute qu’elle s’est contentée d’estimer que la demande d’annulation du licenciement devant le conseil des prud’hommes n’était pas du ressort du juge des référés.

Cependant, Olivier Bireaud sait que désormais, "les recours ne sont pas suspensifs. Je ne suis donc plus salarié de la fédération du commerce. Je vais être contraint de m’inscrire à Pôle emploi..." Puis, avec un brin d’humour, il conclut : "Avec mon passé de CGTiste, ça va être compliqué de trouver un nouvel employeur..."

Source midilibre.fr

 


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Source http://cgt.ales.over-blog.com/

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  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
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