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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 22:41

Je voudrais exprimer ma gratitude et ma fierté de travailler avec mes collègues intérimaires. Le travail que nous, qu'ils effectuent est une torture à long terme pour leur corps. Toute la journée, par une température en-dessous de 26 degrés, ils poussent des combis en.... transpirant dans leurs habits.   Certains intérimaires travaillent depuis près de 10 ans sur le site de Forest en n'ayant toujours pas reçu de cdi !!!!. D'autres, ayant travaillé encore plus longtemps mais n'ayant plus le physique approprié (après tant d'années, on s'use), ne sont plus repris dans la liste des éléments performants. Il est vrai aussi que parmi ces personnes, certaines osaient revendiquer leur statut d'être humain désireux d'être entendu. Parmi ces intérimaires, de longue date, il en est un, Jean-Paul, que j'admire pour son courage car à près de 58 ans il continue depuis de trop longues années à pousser des combis qui pèsent 200 kilos et qu'il faut remplir toute la journée. Ce garçon et d'autres forcent mon admiration. Je n'oublie pas Oscar, devenu une sorte de paria, pour avoir trop souvent osé s'exprimer à contre-courant. Quant à Patrick, qui traine de la jambe, suite à un accident de circulation, il m'étonne tous les jours. Ou trouve-t-il ce courage à pousser ces combis ?

Ces intérimaires travaillent très dur, font des heures supplémentaires que de moins en moins d'engagés sont  disposés à effectuer étant donné l'avenir qu'on leur propose. J'ai vu et je vois presque tous les jours des intérimaires à bout de nerf craquer et pleurer comme des enfants et cela dans un milieu "très macho".

Il n'est pas dans mes intentions d'accuser la direction de pousser ce personnel intérimaire dans ses derniers retranchements sous forme de menace du style....si tu ne fais pas d'heures supp., tu ne seras plus là la semaine prochaine. Notre manager de terrain, Monsieur Bombeke, fait preuve d'impartialité et les intérimaires non volontaires sont quand même repris la semaine suivante. Ces personnes  qui se retrouvent souvent dans des situations familiales et sociales dramatiques sont des être humains comme tous les autres mais leur statut d'intérimaire les poussent souvent au-delà de leur retranchement. Ces "esclaves modernes" ,comme souvent je les appelle, sont des travailleurs précaires dont le courage n'est que trop rarement mis en exergue.   Ici, dans ce blog, je le dis haut et fort : "Je suis fier de travailler avec vous les gars".

Source http://treschernorbert.over-blog.com/

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 22:47

La femme a été depuis 3000 ans considérée comme une marchandise. Qui ne connait pas l'expression "le plus vieux métier du monde"? Aujourd'hui les enfants sont menacés de connaître le même sort, dans une Société de plus en plus marchande et avide de chair fraîche, où l'argent promet l'impunité à ceux qui le possèdent. C'est pour cela qu'il est important de réagir.

Le principal espoir réside dans le fait que l'ethnologie nous révèle que la femme a été pendant des millénaires au coeur de la Société et que le modèle matriarcale a eu son règne lui aussi.

Les modèles de Société étant cycliques, et l'Histoire un perpétuel recommencement, nous pouvons imaginer que ce réveil de la cause féminine puisse être le prémice d'un véritable renversement durable du monde dans lequel nous vivons. Etant donné les extrémités auxquelles nous tendons, ce serait sans doute la meilleure chose qui puisse nous arriver.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 


 

Une «marche des salopes» rassemble des milliers de personnes à Londres

Deux manifestantes participent à la «marche des salopes» qui a réuni des milliers de personnes, samedi 11 juin 2011 à Londres Deux manifestantes participent à la «marche des salopes» qui a réuni des milliers de personnes, samedi 11 juin 2011 à Londres  

 

RASSEMBLEMENT - Elles, et ils, protestaient contre les agressions sexuelles dont sont victimes les femmes...

Plusieurs milliers de femmes - mais aussi d'hommes - ont manifesté samedi à Londres pour revendiquer le droit de s'habiller comme ils l'entendent et protester contre les agressions sexuelles.

Le défilé très coloré, certains portant des tenues volontairement provocantes, a emprunté les plus grandes artères de Londres, de Piccadilly Circus à Trafalgar Square.

La «marche des salopes» («slut walk» en anglais) est un mouvement né au Canada en réaction aux déclarations d'un policier de Toronto, Michael Sanguinetti, qui avait conseillé en janvier aux femmes d'«éviter de s'habiller comme des traînées si elles ne voulaient pas se faire agresser», lors d'une conférence devant des étudiants.

«Certains pensent qu'ils ont des droits sur les corps des femmes»

La manifestation londonienne a démarré en début d'après-midi derrière une grande bannière «Marche des salopes de Londres, parce que celà suffit!».

D'autres pancartes proclamaient «Femmes contre le viol» ou encore, en français, «Nous sommes toutes des femmes de chambre», allusion à l'affaire Strauss-Kahn, l'ancien patron du FMI accusé d'avoir agressé sexuellement une employée d'hôtel à New York.

 

«Ce n'est en aucun cas la faute de la victime si elle se fait violer», a déclaré à l'AFP Sofia Capel, 25 ans, étudiante. «Certains hommes pensent qu'ils ont des droits sur le corps des femmes», s'insurge-t-elle.

«Je me réserve le droit de m'habiller absolument comme je veux», explique Rachel Sullivan, 35 ans, vêtue de jeans et d'un T-shirt dont elle a déboutonné quelques boutons pour l'occasion.

Des rassemblements qui se multiplient partout dans le monde

Plus audacieuse, Liz Kedde, étudiante de 27 ans, arbore un haut transparent qu'elle ne mettrait normalement «que le soir et à l'intérieur», précise-t-elle. «Je crois que c'est très important de manifester que le corps des femmes n'est pas à disposition», explique-t-elle.

De nombreux hommes ont pris part à la manifestation, comme Andy Fell, 27 ans, venu «par solidarité» avec sa petite amie et «avec cette cause, que je partage entièrement».

Un couple défile, bras dessous, bras dessus, en jeans et soutien-gorge tous les deux, le mot «salope» écrit sur le ventre.

Quelque 3.000 personnes ont pris part à une «marche des salopes» à Toronto au mois d'avril, plusieurs milliers à Sydney et 2.000 à Boston en mai. Une manifestation est également prévue en juin à New Delhi.

Des marches similaires se sont également déroulées le week-end dernier dans plusieurs villes de Grande-Bretagne.

Source 20minutes.fr

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 17:06
Une vache clonée pour produire... du lait humain

Un laboratoire argentin a annoncé la naissance de la première vache clonée au monde comportant deux gènes humains, afin de produire un équivalent du lait maternel qui pourrait protéger les nourrissons contre des maladies et favoriser leur développement.

Elle s'appelle Rosita ISA et, malgré ses apparences bucoliques, cette vache est un produit de haute technologie. Comme l'a annoncé fièrement l'Institut national de technologie agricole (INTA), en Argentine, "c'est le premier bovin né au monde avec deux gènes humains contenant les protéines présentes dans le lait maternel".

Quels sont ces deux gènes ? Celui de la protéine lactoferrine et le lysozyme. Objectif : "améliorer la valeur nutritionnelle du lait de vache", détaille un chercheur, Adrian Mutto, de l'Université nationale de San Martin, qui a mené les recherche avec l'INTA. Le lysozyme est une enzyme très peu présente dans le lait de vache, mais en revanche on la retrouve dans le lait maternel de façon très concentrée au cours de la première semaine de lactation. La lactoferrine, quant à elle, existe chez tous les mammifères et permet d'assimiler le fer pour fabriquer des globules rouges. Mais elle est spécifique à chaque espèce, et donc la lactoferrine bovine n'agit pas sur les humains. Cette protéine favorise également la pousse des dents et le développement de cellules intestinales, antibactériennes, antivirales et antifongiques.

"Du lait similaire à celui des êtres humains"

Le veau est né le 6 avril "par césarienne, en raison de son poids excessif, 45 kilos, alors que les (vaches) Jersey ne dépassent pas habituellement les 22 kilos" à la naissance, selon l'INTA. Il est surveillé "24 heures sur 24", explique Nicolas Mucci, l'un des trois responsables des recherches. Les chercheurs argentins ont introduit les deux gènes dans une même cellule en une seule injection et non en deux comme cela se faisait auparavant. "C'est très important, car cela améliore l'efficacité du procédé", assure l'INTA. A l'âge adulte, la vache pourra "avoir des enfants qui auront des gènes modifiés dans 25 à 30% des cas, ce qui ouvre des perspectives pour les générations futures". Dans dix mois, les chercheurs vont pouvoir confirmer si les protéines sont bien présentes dans le lait de Rosita, en effectuant une simulation de grossesse. L'objectif de l'expérience est qu'à l'âge adulte, la vache puisse produire "du lait similaire à celui des êtres humains", indique l'Institut.

"Cela ne va rien changer pour les femmes mais pour les bébés si, en les protégeant contre des maladies et en améliorant l'absorption de fer", explique Nicolas Mucci. Selon lui, des chercheurs chinois ont annoncé récemment avoir mis au point un procédé similaire, mais en clonant deux vaches portant chacune l'un des deux gènes, alors que l'équipe argentine a réussi à implanter les deux dans une même vache.

Un laboratoire privé argentin avait créé le premier veau génétiquement modifié au monde en 2004 avec dans son ADN une hormone de croissance humaine permettant de produire des hormones de croissance à partir de lait de vaches génétiquement modifiées. Quatre vaches génétiquement modifiées capables de produire du lait contenant de l'insuline, utilisée dans le traitement du diabète, étaient également nées en 2007 en Argentine dans le même laboratoire privé, une autre première mondiale.

Source lci.tf1.fr

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 10:40
Chanter peut être un délit

À Toulouse, 29 personnes ont été interpellées mercredi soir pour outrage parce qu'elles chantaient du Brassens devant un commissariat.

"Mort aux vaches, mort aux lois, vive l'anarchie !" Mercredi, les notes de la chanson de Brassens ont résonné dans les rues de Toulouse. Une trentaine de personnes se sont rendues devant le commissariat central de la ville et ont entamé les paroles d'Hécatombe, brûlot anarchiste du célèbre chanteur. Les protestataires avaient décidé de manifester leur soutien à un jeune homme de 27 ans, interpellé pour avoir interprété cette chanson à une fenêtre lors du passage de trois policiers. Le Rennais a été condamné le 27 mai à 40 heures de travail d'intérêt général et à 100 euros d'amende pour outrage.

Le mouvement de soutien s'est soldé par l'interpellation des 29 choristes de "La Canaille du Midi" pour outrage à agents dépositaires de la force publique. Serait-ce interdit de chanter ? "C'est une atteinte à la liberté d'expression", s'insurge maître Raynaud de Lage. Selon lui, "tout ce qui n'est pas interdit est permis". "Et puis ils ne font qu'interpréter une chanson écrite par quelqu'un d'autre, renchérit l'avocat au barreau de Toulouse. Je me demande quels sont les éléments constitutifs de l'infraction."

Provocation

Pour maître Varet, l'outrage est clairement démontrable. "En chantant à plusieurs, devant le commissariat, les personnes ont donné un poids aux mots, elles ont insisté sur le sens que Brassens donnait lui même à la chanson", estime l'avocat en droit pénal. Selon lui, les choristes ont provoqué volontairement les agents de la force publique, ce qui constitue une injure publique, passible de 7 500 euros d'amende et de six mois d'emprisonnement. En chantant à sa fenêtre, le Rennais aurait également provoqué de façon manifeste les trois policiers.

Les 29 personnes interpellées, convoquées dans les prochains jours, devraient faire l'objet d'un simple rappel à la loi. Trente ans après la mort de Brassens, la Mauvaise Herbe n'a pas fini de chanter.

 

 

 

 

Source lepoint.fr

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 20:45
DSK : histoire d’un complot, du « traumatisme » de la France à celui de la victime

Par Nolwenn Weiler (17 mai 2011)

Quel que soit son dénouement, l’affaire DSK et les réactions qu’elle suscite sont l’occasion de rappeler quelques faits sur les violences sexuelles. En France, 5.000 viols sont perpétrés chaque année sur le lieu de travail, le plus souvent par un supérieur hiérarchique considérant le pouvoir qu’il détient comme une arme contraignante.

Ainsi donc, DSK aime les femmes. À sa façon. Le pauvre homme. Présumé innocent, et c’est tant mieux, il a bénéficié d’un soutien quasi-inconditionnel de la classe politique française. Visiblement « traumatisée » par l’image de l’homme sortant du commissariat menotté, avec une barbe de 24 heures. Et décidément incrédule. « Il ne peut pas avoir fait une chose pareille  », « je le connais depuis des années, il est incapable de tels actes », « franchement, ce n’est pas son style  »... DSK n’a pas la gueule de l’emploi. Il est trop riche, trop célèbre, trop comme il faut. Il est forcément victime d’un complot. Que n’entendons-nous pas sur la victime présumée, suspectée d’affabuler, voire de participer à un coup monté, et sur son agresseur présumé, présenté comme incapable de commettre un tel acte ?

Pourtant, en matière d’agressions et sexuelles et de viols, il n’y a pas de profil type. Les enquêtes se suivent et se ressemblent toutes  [1] : les agresseurs appartiennent à toutes les classes sociales. Et le fait que la majorité des hommes condamnés pour ce crime appartiennent aux classes populaires ne signifie pas que les pauvres violent plus que les riches. Mais plutôt que les riches savent mieux se protéger. Et qu’il est plus difficile de les dénoncer.

100.000 viols par an

Quant à la fameuse femme de chambre, qui a peut-être été victime d’un crime, il semble que tout le monde s’en moque, ou presque. Sauf pour dire, comme les avocats de DSK qu’elle est « étonnamment peu séduisante » ! Faut-il rappeler qu’elle est, dans le cas où les faits sont avérés, traumatisée, probablement pour des années ? Que des nuits de cauchemars à répétition l’attendent. Qu’elle aura pour longtemps la frousse de faire le ménage dans cet hôtel, alors que c’est son boulot, et qu’elle doit s’y coller tous les jours.

Ne pourrait-on pas profiter de cette affaire, quel que soit son dénouement, pour parler du courage nécessaire aux victimes pour porter plainte ? Pour briser un silence assourdissant qui règne autour des violences sexuelles ? Pour rappeler que 5% des 100.000 viols qui ont lieu en France chaque année se déroulent sur un lieu de travail. La plupart du temps du fait d’un supérieur hiérarchique. Précisément parce que le pouvoir est un mode de contrainte, que les victimes ont malheureusement beaucoup de mal à faire reconnaître.

Mais on préfère parler des possibles hallucinations de la jeune femme. De l’éventuel complot dont elle serait une cheville ouvrière. Bref, du fait qu’elle soit une menteuse. À cette occasion ressurgissent les peurs de fausses accusations, que semblent craindre tous les hommes. Apparemment convaincus que les femmes crient au viol avec facilité, voire délectation. La réalité est pourtant toute autre. Les femmes victimes de viol se sont toujours montrées réticentes à dénoncer le crime et à chercher qu’on leur rende justice légalement. En France, moins de 10% des femmes victimes de viols [2] portent plainte.

Nolwenn Weiler

Notes

[1] Enquête Enveff, 2000 : www.ined.fr/fichier/t.../138... Enquête CSF, 2006 : www.ined.fr/fichier/t_public...

[2] Source : Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice : http://www.inhesj.fr

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 18:25
Pourquoi le sexe affole les politiques

Par Christophe Barbier et Eric Mandonnet

Après Strauss-Kahn, c'est au tour de Georges Tron d'être visé par des plaintes pour abus sexuel. Deux affaires, pour combien d'autres restées dans l'ombre? Enquête sur ces débordements des hommes de pouvoir.

L'obsession sexuelle des hommes politiques, ce sont les maquilleuses de la télévision qui en parlent le mieux. "Je surveillais en permanence ses mains", confie l'une d'elles à propos de Dominique Strauss-Kahn. "Quand il entre dans la loge, il nous déshabille des yeux, c'est visible", dit une autre d'un ministre remercié au remaniement de novembre 2010. Et une troisième surveillait le planning des invités de sa chaîne pour se faire porter pâle quand était programmé un haut responsable de droite, aux mains trop baladeuses. 

L'obsession sexuelle des hommes politiques, ce sont les journalistes, femmes en tête, qui en parlent le mieux. "Il a refermé la porte derrière moi, raconte l'une d'elles, qui a quitté la profession depuis, à propos d'une vieille gloire du pouvoir. Tandis que je m'approchais de son bureau, j'ai entendu un bruit étrange derrière moi et, quand je me suis retournée, il avait le pantalon sur les chevilles. J'ai éclaté de rire et je me suis sauvée." 

L'obsession sexuelle des hommes politiques, ce seront bientôt, peut-être, les tribunaux qui en parleront le mieux. Avec l'affaire Dominique Strauss-Kahn, une nouvelle ère est en train de s'ouvrir, celle où tout ne sera plus permis et où toutes n'accepteront plus de se taire. Si, l'été dernier encore, un politique en retraite ne dut qu'à son grand âge (et à l'intercession d'un riche ami et d'un commissaire de police) que les parents d'une adolescente passent l'éponge sur un grave écart, cela ne sera plus le cas désormais - du moins, espérons-le. 

Georges Tron en est la première cible, tombé en quatre jours de son piédestal de ministre parce que deux jeunes femmes ont porté plainte. Certes, Tron, comme Strauss-Kahn, est présumé innocent, mais il doit affronter des témoignages précis

Les hommes politiques vont connaître un hiver érotique

Ce qui se passe en France dépasse le cas de l'ex-secrétaire d'Etat à la Fonction publique; les temps changent, et les hommes politiques vont connaître un hiver érotique. 

De l'élu local au comportement de hobereau jusqu'au présidentiable enivré de donjuanisme, le temps de l'impunité s'achève. Non seulement les entorses à la loi ne pourront plus bénéficier de cette indulgence où se mêlent la terreur des victimes et l'indifférence collective, mais c'est toute une atmosphère "à la française" qui entre en révolution. Car les citoyens eux-mêmes doivent se remettre en question, qui trouvent normal, voire nécessaire, qu'un homme de pouvoir soit un homme de puissance... De même pour une bonne part de la gent féminine, qui ferait bien d'abjurer sa fascination exagérée pour ceux qui nous dirigent. 

Le modèle archaïque qui est le nôtre, machiste et méditerranéen, sera vraiment aboli par les électrices et les électeurs, pas par la sévérité des tribunaux ni par la curiosité des médias. 

Confondre la capacité à gouverner et l'appétit sexuel

La mutation réclamée est profonde, car la folie sexuelle des hommes politiques français est une vieille histoire. Henri IV, le roi aux 54 ou 75 maîtresses (le débat fait rage), y gagna un surnom, le "Vert-Galant", au centre d'une histoire monarchique marquée par les favorites, les bâtards, la fertilité des reines et la virilité des rois. Jusqu'à confondre la capacité à gouverner avec l'appétit sexuel, et à vénérer le priapisme : "Jusqu'à cinquante ans, j'ai cru que c'était un os", déclara le même Henri IV. 

Sous la IIIe République, Félix Faure trouva, lui, dans son érotomanie, une épitaphe sous la forme d'un bon mot, resté célèbre, de Clemenceau ("Il a voulu vivre César et il est mort Pompée"), parce que le président avait succombé à la suite d'une fellation réalisée par sa maîtresse. Le pouvoir comme aphrodisiaque - "et le désir s'accroît quand l'effet se recule". 

Avant même les événements récents, c'est tout au long des dernières décennies, empreintes de féminisme, que les lois ont accru, elles, leurs prérogatives. A vouloir poursuivre la tradition du Vert-Galant, les hommes politiques ont alors joué avec le feu. Pendant un déplacement en province, il y a quelques années, un ministre fait monter sa jeune attachée de presse à ses côtés à l'arrière de la voiture, lui demande d'étaler sur ses genoux le châle qu'il lui a offert en cadeau de Noël. Et la tripote durant le trajet. 

Jusqu'au président de l'Assemblée nationale

Une scène parmi d'autres, une situation comme il s'en produit souvent. Des comportements déplacés, judiciairement répréhensibles s'ils étaient publiquement dénoncés. Quelques responsables semblent considérer qu'appartenir au gouvernement leur donne des droits supérieurs - à moins que cela ne les convainque de leur beauté irrésistible...  

Lors de voyages à l'étranger, il arrive que des ministres frappent la nuit aux portes de femmes membres de la délégation. Au Sénat, des assistantes savent qu'il vaut mieux éviter de monter dans un ascenseur avec certains élus. Dans l'actuelle majorité comme dans l'opposition, des proches ou collaborateurs de personnalités, censés jouer le rôle de protecteurs, servent plutôt de rabatteurs. 

Dans combien de cas la justice pourrait-elle être saisie? Dans combien de cas l'est-elle effectivement? Sortent alors de l'ombre des affaires que les responsables publics concernés s'attachaient à dissimuler. Celle dite des "ballets roses", en 1959, défraya la chronique (des mineures pensaient favoriser leur carrière grâce à des danses érotiques) et vit la condamnation de 22 des 23 prévenus, parmi lesquels le dernier président de l'Assemblée nationale de la IVe République, André Le Troquer. 

"Nous vivons dans une maison de verre"

Scandales nationaux, scandales locaux. Etre maître chez soi n'autorise pas tout, quelle que soit la taille du chez-soi. En 1997, le député maire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) Patrick Balkany fut l'objet d'une plainte après que sa maîtresse l'eut accusé de l'avoir forcée à pratiquer une fellation sous la menace d'un 357 Magnum. Les tribunaux ne furent jamais saisis. Lorsqu'ils le sont, ils n'hésitent pas à condamner des élus locaux pour "agression sexuelle par personne abusant de son autorité": le maire de Sainte-Colombe, en 2006, ou le sénateur maire de Neuilly-sur-Marne. En 2009, Bakchich révèle que le sénateur du Tarn-et-Garonne Jean-Michel Baylet a été visé par une plainte pour violences, déposée par son ancienne assistante parlementaire - qui la retire ensuite. 

Autant d'alertes qui remplissent doucement leur rôle pédagogique. La génération qui avance sur la scène du pouvoir se distingue des précédentes par des conduites moins ouvertement frivoles. Jadis, un politique ne divorçait pas, mais il "troussait". Aujourd'hui, les voilà plus modernes et plus respectueux. "Nous vivons dans une maison de verre, il n'y a pas de rideaux aux fenêtres", confiait un ministre après l'affaire DSK. 

Jusqu'à présent, les présidents eux-mêmes avaient atteint l'Elysée forts de leur réputation de séducteurs acharnés. Un jour très prochain, il ne sera plus nécessaire d'être coureur de jupons pour grimper sur la plus haute marche du pouvoir. Peut-être sera-t-il même recommandé de ne pas l'être. 

Source lexpress.fr

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 20:53
Lettre ouverte à Nadine

Lettre ouverte à Nadine à propos de son site ''mon budget ou comment apprendre à le gérer'' dans lequel elle tente d'expliquer aux pauvres comment s'en sortir... avec quelques conseils d'économie domestique de base (!)

Chère Nadine, vous vous fichez légèrement de notre tête... en pratiquant ici le coup de marketting le plus éculé qui soit : culpabiliser les pauvres pour qu'ils ne la ramènent plus.  En d'autres termes, voici ce que vous nous dites : "vous êtes mal dégourdi, y a qu'à vous que ça arrive à ce point -c'est par conséquent très marginal- donc ça n'existe pas -du moins pas fréquemment-.'' Et du coup, vous les pauvres, les "exceptions", vous n'existez pas, enfin pas comme vraiment humains.


Et si on n'existe pas, on la ferme et on s'enferme, crevant d'angoisse assis sur sa chaise, devant la télé... où des gens beaux riches et bronzés vous content de merveilleuses histoires : l'allégorie de la caverne moderne. Cela joue à tout niveaux : le vendeur qui vous assure que l'appareil que vous venez d'acheter et qui a rendu l'âme illico "fonctionne très bien, on n'a eu aucun retour, il n'y a que vous qui... Attendez que je vous explique : vous êtes sûre de l'avoir branché ?" (Parfois vous avez la chance qu'un autre cocu attende derrière vous et intervienne...) le tyran familial qui persuade ses victimes qu'elles sont nulles et méritent toutes les baffes qu'il leur distribue. C'est comme les pannes du net où on vous dit, suave, au téléphone "d'aller sur le site "orangepointeffeère"" où on répondra au mieux à toutes vos questions."

Nadine éternelle et de tous les pays


Mais peut-être êtes-vous sincère Nadine? C'est possible ! j'ai connu une... disons championne de votre catégorie qui l'était. Le bourgeois supporte mal la pauvreté ; car il est fondamentalement bon, le bourgeois, il n'a pas de raison d'être méchant, il a en général choisi d'être bourgeois et il en est fier, il ne voit même pas comment on peut être "autre" ; il représente tout ce que la société exige pour être aimé-apprécié et s'en targue - peu de choses, belle voiture, belle maison, belles vacances-... Donc ça le dérange, la pauvreté : un peu de conscience malheureuse. Alors il n'est pas avare, du moins de conseils : yaka, suffitde, faitescommemoi, jevaisvousdire... Et on l'écoute, forcément, il est bourgeois, l'image de l'humain. On est patients. Mais il y a un moment où tout de même ça ne passe plus.


Et quand on s'énerve, alors c'est l'autre face : si vous êtes "comme ça", c'est si rare mais bon, ça arrive d'être pauvre, soit, je veux bien l'admettre en ce qui vous concerne... c'est votre faute : irresponsable, imprévoyant, sous doué, mal dégourdi... autrement dit : bien fait et ta gueule. Car il faut que le pauvre soit responsable -et le croie- pour que le riche soit innocent. C'est carré.


Ma belle-mère (Dieu ait son âme) qui habitait seule un élégant quartier d'une capitale étrangère... adorait de la même façon faire des leçons d'économie à ses servantes, une vraie passion (pour les aider, car elle était bonne) : toujours aller au marché à la fin, ne pas hésiter à discuter les prix sans faiblir, essayer d'obtenir un petit bonus au moment de partir, une botte de persil, de menthe... prendre le bus et non un taxi (les malheureuses n'avaient jamais vu de taxi de leur vie), se servir de vieux vêtements pour laver les sols (les malheureuses les refilaient à plus pauvres qu'elles car ça existait), mettre immédiatement les légumes au réfrigérateur et inscrire le coût dans un cahier qui ne devait pas les quitter (la plupart ne savaient pas lire)... échanger ou exiger le remboursement d'un vêtement qui n'était pas parfait... et toujours éteindre la lumière en sortant d'une pièce. Rigolo ? Moyennement. Péché mignon disaient les innombrables amis de cette femme-enfant fort aimée... car elle était bonne, réellement, recevait divinement à toute heure, écoutait les malheurs de chacun sans lassitude et n'oubliait jamais un anniversaire... Simplement elle ne voyait pas la misère: ça n'entrait pas dans les catégories éternelles et immuables de cette sensible qui pleurait à la télé devant "La strada" ou "Les misérables"... se demandant à voix haute comment de telles horreurs étaient possibles... pendant que sa servante éreintée attendait sa permission pour aller se coucher.


... Mais jamais encore un hiérarque quelconque ayant-étudié-à-la-fac, chère Nadine, -je suppose que c'est votre cas- n'avait osé pondre un manuel qu'elle aurait pu signer et que l'on pourrait intituler "de la responsabilité des pauvres de leur pauvreté et de la manière de la leur faire accepter sans qu'ils ne nous emmerdent". Hélène Larrivé

C'est le "coup" de M Bip en somme (lien), mais minime, au quotidien : l'illustration parfaite de l'impensable arrogance de ceux qui nous gouvernent, chez lui (forcément c'est une plus belle pointure que Nana) élevée à la puissance N.

Source lepost.fr

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 11:14

Il est intéressant de voir les variations de prix de la période du franc à l'euro. Cette comparaison se situe avant la fameuse crise bancaire de 2008 et les augmentations liées à la sècheresse à venir (ou plutôt à la spéculation boursière sur les denrées de première nécessité). 

De quoi méditer!

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

 

inflation prix baguette de pain

inflation prix entre 2000 et 2006 de la salade

inflation prix entre 2000 et 2006 d'un café

inflation prix entre 2000 et 2006 du fuel

inflation prix entre 2000 et 2006 du lait

inflation prix entre 2000 et 2006 du fromage de Brie

inflation prix entre 2000 et 2006 du coulommiers

inflation prix entre 2000 et 2006 des pommes de terre

inflation prix entre 2000 et 2006 de la confiture

inflation prix entre 2000 et 2006 du choux

inflation prix entre 2000 et 2006 du beurre

variation du salaire annuel moyen entre 2000 et 2005
 
variation du salaire mensuel du président de la République entre 2000 et 2007

Variation du budget de l'Elysée entre début 2007 et fin 2007: + 300% ....

Source impots-utiles.com

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 09:40

Le jour où les dirigeants d'entreprise mettront des valeurs humaines avant les seuils de rentabilité dans leur façon d'administrer une société, nous parviendrons à une nouvelle conception du monde du travail. Ces dirigeants sont rares mais ils existent. Il y a sans doute là une source d'enseignement pour l'avenir.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

Leçon de courage d'un cadre dirigeant qui s'est opposé à une décision socialement irresponsable de sa direction générale

« Passant, va dire à Sparte que nous sommes morts ici, pour obéir à ses lois fondamentales ! »

Lorsque l’on parle de courage en entreprise vient aussitôt à l’esprit cette fabuleuse bataille des Thermopyles en 480 avant Jésus-Christ, où Léonidas, chef des Spartiates à la tête de 70 000 hommes, affronta 250 000 Perses sous les ordres de Xerxès, venus assiéger la Grèce centrale.

Pendant plusieurs jours les troupes de Léonidas réussirent à contenir les soldats « immortels » de Xerxès dans cet étroit défilé des Termophyles. Puis, trahi par l'un des siens, le Spartiate Ephialtes, qui indiqua aux Perses comment contourner le défilé, Léonidas se sacrifia avec 1 000 hommes pour retenir les Perses et laisser le temps à la masse de ses soldats de se replier et à ses compatriotes d’organiser la défense de leurs cités.

Le courage jusqu’au sacrifice de sa vie n’a plus vraiment de sens aujourd’hui. Pourtant, dans ce monde parfois aussi cruel que les guerres du Péloponnèse, il faut souvent du courage aux salariés, voire aux cadres dirigeants, pour s’opposer à des choix qu’ils jugent contraire à leur éthique ou simplement à leur humanité.

  • Le dirigeant du magasin LIDL, en grève de la faim pendant plusieurs jours dans son magasin proche d’Avignon afin de protester et de s’opposer aux conditions de travail et au traitement réservé à ses collègues par la chaîne de distribution, a risqué sa vie. Il a d’ailleurs été transféré en soins d’urgence.

Ces nouveaux héros du monde moderne ne manquent pas, même s’ils sont peu reconnus médiatiquement.

Un début de redressement

En voici une illustration car l’exemple vaut souvent plus que la théorie comme effet démonstratif. C’était il y a quelques années. Le directeur américain d’une société d’électronique planétaire a épousé une Française. Il est francophile. Bientôt, il parvient à se faire nommer par la direction centrale américaine, en France, pour y diriger une entreprise en difficulté à l’avenir incertain. Son épouse est très heureuse de ce choix qui lui permet de retrouver sa douce France. Quelques mois après l’arrivée du nouveau directeur, l’entreprise commence à se porter mieux. Le directeur se met à l’écoute des salariés, très anxieux de l’avenir. Il comprend à travers son amour du pays, de cette belle région de France la détresse de ces salariés qui ont beaucoup donné à l’entreprise afin d’éviter sa fermeture..

« Qu’allons-nous faire  si cela ferme ? Et nos familles ? Il n’y a rien. Pas de travail dans la région. Toutes les boîtes industrielles ont fermé ou sont en difficulté ! Vous comprenez notre angoisse ? »

Les semaines passent. Sous sa direction, avec une gestion éclairée, affective et de proximité, un travail profond est déployé par les cadres et tous les salariés. Une dynamique collective est lancée. Des choix judicieux d’organisation sont effectués et portés par tous. Des économies autres que sur la masse salariale sont proposées par chacun et mises en œuvre. Après un an où « tout le monde est sur le pont » l’entreprise est  à nouveau « in boni ». « C’est très  juste mais cela passe pour la première fois depuis 5 ans ! ».

Le groupe décide pourtant de fermer l'entreprise

Le collectif est soudé par l’exploit de ce début de redressement alors que les perspectives semblaient inexorables pour cet établissement perdu dans la ruralité française. C’est alors que le dirigeant est convoqué au siège aux États-Unis. Il est heureux et confiant. Satisfait de son travail, il s’attend à des félicitations.

Mais c’est une autre histoire qui commence. On lui laisse à peine le temps de présenter ses résultats et d’expliquer les perspectives de l’entreprise. Le dirigeant qui le reçoit à peine une demi-heure lui explique qu’en raison de l’organisation de la firme planétaire  « en centre de coûts et de profits au niveau international », il a été décidé de procéder à une fermeture prochaine de l’établissement et qu’il lui revient de prendre ses dispositions. Le dirigeant  est sous le choc. Tellement surpris qu’il ne parvient pas à développer  ses arguments en faveur du maintien de la pérennité de l’entreprise. Il est cloué sur son siège.

On continue comme si de rien n'était

De retour au pays, il se dit, pensant aux salariés et à tous les efforts consentis : « Ce n’est pas possible ! Je ne peux pas leur annoncer cela ! Cela ne peut pas être ! Sans doute si le résultat est plus élevé, les perspectives plus solides, changeront-ils d’avis là-haut ? »

Il décide de taire cette demande du siège, et de poursuivre comme si elle n’existait pas. Six mois passent. Mois après mois, l'entreprise poursuit son redressement et les 300 salariés sont moins inquiets, moins tourmentés par l’angoisse, moins malades du stress chronique. À mi-année, le résultat à venir s’annonce même très prometteur.

Le « marché » de la fermeture

À nouveau, le dirigeant fait l’objet d’une convocation au siège. En dépit de ses préparatifs très argumentés, il ne parvient pas à infléchir la décision. « Des entreprises comme celles-là, nous en avons douze dans le monde et il a été décidé de fermer celle de France ! On ne reviendra pas là-dessus ! »

  • On lui propose alors un marché. « Vous avez bien travaillé ! Nous n’avions pas prévu ce retournement profitable ! On vous donnera 600 000 euros dans six mois après le lancement de la fermeture, puis 600 000 euros dans un an et enfin 600 000 euros à la fermeture dans moins de 2 ans ! Ensuite, vous serez réaffecté à une autre direction. »

Le dirigeant est secoué, il mesure à cette proposition combien la décision est ancrée dans la stratégie de la direction en amont, celle que l’on ne voit que rarement sur le terrain au sein des entreprises multinationales. Cette direction en amont, qui regroupe les vrais dirigeants du monde avec les princes de la finance et les chefs d’État. Ces hommes qui arrêtent les stratégies et les plans d’investissement en liaison avec les ressentis des analystes financiers, la bourse et les grands actionnaires. Ces hommes qui se trouvent  bien loin de la réalité, du lien social et qui échappent à la vision des conséquences humaines de leurs choix stratégiques.

  • Le dirigeant se dit « ils n’ont rien compris ! » Sa demande ne portait pas sur une meilleure reconnaissance pécuniaire de son travail mais sur une reconnaissance du travail du collectif des salariés qui avaient cru en lui et  démontré au cours des deux dernières années que « l’entreprise avait son droit à vivre ».
Refus de mettre en oeuvre la fermeture

De retour au pays, il attend à nouveau sans rien dire. Désabusé et perdu. Que faire ?  Annoncer très vite la fermeture serait se priver d’un atout considérable.

  • Il sera plus difficile d’enclencher cette fermeture et cette délocalisation de l’activité avec un large bénéfice annuel. Car, il le sait, la dynamique retomberait ! Peut-être, se dit-il, « si les résultats sont très bons et si les politiques s’en mêlent reculeront-ils ? »

La stratégie de l’inertie. Plusieurs mois après, les Américains débarquent. Le dirigeant refuse à nouveau devant les deux contrôleurs de gestion de prendre les mesures pour fermer. « Voyez les résultats. Nous avons démontré que cette usine était rentable ! Nous avons gagné plus cette année qu’en 8 ans ! Si elle est bien dirigée cette entreprise peut gagner encore plus ! On ne peut pas licencier des gens avec des résultats pareils ! Les politiques locaux vont s’en mêler ».

Les émissaires demandent une suspension de la réunion. Ils prennent sans doute l’attache de la direction américaine et reviennent avec la confirmation de la décision.

« Alors ce sera sans moi ! Voici la carte de mon avocat ! »

Il entre alors en grave conflit avec la hiérarchie du groupe, à laquelle appartient l’entreprise, en refusant de mettre en œuvre le plan de la maison mère.

  • Le courage ce n’est pas la témérité mais la fidélité à soi, et à ses engagements aux côtés et avec les autres humains qui partagent notre lot existentiel. Le courage c’est de surmonter sa peur pour agir selon ses convictions profondes.

Léonidas s’est sacrifié avec ses hommes, pour la défense de la démocratie naissante en Grèce. Le modèle démocratique s’était affirmé 10 ans auparavant, en 490 avant Jésus-Christ, dans une autre fameuse bataille, celle de Marathon. Cette bataille opposait déjà environ 200 000 perses, malheureux hères mobilisés contre leur gré pour une guerre qui n’était pas la leur, conduits par Darius Ier (le père de Xerxès), aux 11 000 hoplites, citoyens libres de la cité athénienne. Les citoyens libres ont affronté les Perses avec courage pour défendre leur système démocratique

Nul doute que beaucoup de héros modernes, comme le directeur de ce LIDL qui a risqué sa vie ou ce cadre américain, devront encore se lever pour faire évoluer le système de décision économique et social à la lumière des héros de naguère qui ont su préserver la démocratie naissante.

Combien faudra-t-il encore de Léonidas pour faire émerger un autre système plus respectueux des humains et de l’humanité ?

Jean-Claude Delgenes

Source miroirsocial.com

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 15:03
La dépouille de l'ancien président chilien Allende exhumée

La famille ne remet pas en question la thèse officielle du suicide lors du Coup d'État de 1973, mais soutient l'enquête judiciaire.

La dépouille de l'ancien président chilien Allende exhumée La justice a ordonné l'exhumation de la dépouille de l'ancien président chilien.

 

La dépouille de l'ancien président socialiste du Chili Salvador Allende a été exhumée lundi, dans le cadre d'une enquête judiciaire pour établir s'il s'est suicidé ou s'il a été assassiné le jour du coup d'État du 11 septembre 1973. L'exhumation a eu lieu dans le cimetière central de Santiago, dans le cadre d'une enquête ouverte en février sur la mort de cette icône de la gauche latino-américaine. L'expertise sera confiée au service médico-légal et à des experts étrangers.

Allende, premier marxiste élu à la présidence du Chili en 1970, est mort par balle dans le palais présidentiel de la Moneda à Santiago, bombardé par l'armée de l'air, lors du coup d'État du général Augusto Pinochet le 11 septembre 1973. Il avait 65 ans. L'arme et les balles ayant entraîné sa mort n'ont jamais été retrouvées et la veuve d'Allende et ses filles n'ont pas pu voir son cadavre. Selon une autopsie pratiquée à l'hôpital militaire de Santiago, il s'était suicidé en se tirant une balle sous le menton.

La famille du président elle-même privilégie la thèse du suicide, qui a été mise en cause notamment par le leader cubain Fidel Castro, mais soutient l'enquête judiciaire. "Cela nous paraît important pour le pays et pour le monde que l'on puisse établir juridiquement les causes de sa mort et les circonstances extrêmement violentes qui l'ont entourée", a déclaré la fille d'Allende, Isabel, aujourd'hui sénatrice. L'enquête sur la mort du président chilien a été rouverte en même temps que 725 dossiers de crimes contre l'humanité commis sous la dictature (1973-1990), qui n'avaient jamais été traités faute de plaintes.

Source lepoint.fr

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