Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 18:22

Tout d'abord, rappelez-vous amis lecteurs. Nous sommes en juillet 2010, le scandale des malversations du Comité d'Entreprise de Disneyland Paris vient d'éclater depuis quelques mois et il occupait la presse nationale, si bien que la Direction par la voix de notre PDG nous écrivait :

 

Communiqué de la Direction Générale - 12 juillet 2010


Jeudi dernier, le syndicat FO, au travers d’une lettre ouverte et par voie de presse, révélait des informations confidentielles sur les premiers résultats de l’expertise judiciaire portant sur les comptes du Comité d’Entreprise en salissant une nouvelle fois l’image de l’entreprise et de sa Direction Générale tentant ainsi de la rendre responsable de la mauvaise gestion du Comité d’Entreprise dans l’opinion publique et auprès des Cast Members.


Le Comité d’entreprise est une entité distincte de l’Entreprise elle-même. Il est indépendant dans ses prises de position et de gestion.

Dès le mois d’octobre dernier, il était révélé, par voie de presse, l’existence supposée de malversations financières au sein du Comité d’Entreprise.

Une campagne de dénigrement et d’accusations de la Direction Générale s’en était suivie par le syndicat FO, comme elle a pu le faire sur d’autres sujets sensibles.


Dès la prise de connaissance de ces informations, la Direction Générale de l’Entreprise a mis en oeuvre un certain nombre d’actions afin que toute la lumière soit faite sur ces révélations et a proposé certaines initiatives afin d’instituer une transparence définitive sur les comptes du Comité d’entreprise aussi rapidement que possible.


Ainsi, la Direction Générale, ne pouvant agir directement sur la gestion du Comité, a engagé en référé une action auprès du Tribunal de Grande Instance en vue de déclencher une expertise judiciaire des comptes du Comité d’entreprise afin de s’assurer de la sincérité des comptes présentés par le dit Comité et son expert comptable.


Cette expertise est actuellement en cours. Si l’expert judiciaire a présenté jeudi dernier ses premières conclusions par rapport aux travaux effectués portant sur la seule année 2009, il est important de rappeler que celles-ci sont confidentielles et que ceux qui en ont communiqué les premiers résultats engagent leur responsabilité. La Direction de l’entreprise va s’attacher dans les prochaines semaines à la poursuite de cette expertise sur les années antérieures afin de vérifier l’état de la gestion.


La Direction Générale a également demandé aux élus de bien vouloir mettre en oeuvre, sous réserve de leur accord la certification des comptes par un commissaire aux comptes. En effet, si la certification des comptes des entreprises est obligatoire, celle des comptes des comités d’entreprise ne l’est pas à ce jour.


Enfin, constatant que la mission de l’expert comptable du Comité d’entreprise ne couvrait pas toutes les opérations financières et comptables, elle a demandé aux élus d’en regarder son élargissement, cette prorogative relevant du seul Comité d’entreprise.


L’entreprise a, régulièrement, par le passé et récemment encore, rappelé au Comité son obligation de présenter ses comptes aux échéances requises.

Compte tenu des derniers événements dans cette affaire, la Direction Générale prendra, là encore, dans les jours qui viennent avec les partenaires sociaux et les élus toutes les mesures utiles afin que le Comité d’entreprise puisse retrouver un mode de fonctionnement sain et pérenne.


Comme toutes nos initiatives le démontrent, nous sommes attachés à ce que toute la lumière soit faite et que les salariés puissent avoir confiance, demain, en leur comité d’entreprise.


Enfin la Direction Générale prendra toutes les actions nécessaires à l’encontre de ceux qui tentent de nuire délibérément à l’image de l’entreprise ou de ses collaborateurs.


Philippe GAS, Président

 

Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts, et ce qui était pour nombre de salariés la certitude que les pratiques du Comité d'Entreprise allaient changer et que le ou les responsables des malversations allaient être condamnés, est devenu aujourd'hui une énième voie de garage, un peu comme les summer camps où plus récemment le Team Talent.

Le dossier semble bel et bien enterré, la justice n'en finit plus d'enquêter ou de ne pas enquêter (on ne sait plus), les documents comptables du Comité d'Entreprise ont disparu sans qu'il y ait eu de dépôt de plainte à ma connaissance, et tout continue comme si une amnésie collective avait frappé notre entreprise. Des malversations au Comité d'Entreprise? Vous en êtes sûr? Ah bon, peut-être, mais ce devait être il y a longtemps...

Or voici que les camarades de Force Ouvrière relancent le dossier par un courrier adressé au PDG.

Comme il s'agit de notre pognon, et que par ces temps de crise il serait plus au chaud dans nos poches que dans celles d'un inconnu, je pense qu'il est important que chaque salarié soit au courant.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

Délégué du personnel CGT (rien à voir avec la CGT de l'entreprise)


Courrier FO au PDG 1

Courrier-FO-02


Courrier-FO-03

Courrier-FO-04

Partager cet article
Repost0
5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 19:10
Le drôle de manège de Disney

Le 5 janvier 2012

Deux accidents ont eu lieu en 2011 dans l'attraction "Le train de la mine" à Disneyland Paris. À chaque fois les élus syndicaux et les instances compétentes auraient été maintenus à distance par l'exécutif du parc. Les syndicats dénoncent l'opacité des enquêtes menées et fustigent un manque de moyen.


 

Le 27 octobre, deux wagons déraillaient dans l’attraction Le train de la mine à Disneyland Paris. Cet accident, heureusement sans gravité, est le second intervenu sur cette attraction en l’espace de six mois. La première fois, cinq personnes ont été blessées dont une gravement. Mais plus inquiétant, par deux fois la direction de Disneyland Paris aurait limité l’action des syndicats et empêché une expertise indépendante voulue par les services compétents. OWNI est allé faire un tour dans l’envers du décor.

Une expertise indépendante refusée

Un premier accident a eu lieu le 25 avril 2011. Lors du fonctionnement de l’attraction, un rocher du décor se décroche et, dans sa chute, blesse plusieurs adultes dont un homme de 38 ans, gravement touché à la tête. Admis aux urgences, opéré du cerveau, il ne portera pas plainte. Mais le parquet de Meaux ouvrira une information judiciaire.

Après le premier accident, l’attraction restera fermée pendant presque un mois, l’une des plus longues fermetures d’attraction depuis l’ouverture du parc. À la remise du rapport de l’expert, le parc, qui peut dans certains cas auto-certifier ses propres attractions, a rouvert Le train de mine à la fin du mois de mai, cinq mois avant le second accident. Un événement survenu dans un contexte lourd à Disneyland Paris, comme nous l’avions révélé au mois de novembre.

Le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), chargé de la protection et de la santé des salariés du groupe, ainsi que les syndicats n’auraient pas obtenu l’autorisation de consulter ledit rapport. Le CHSCT, dans une décision du 1er juin 2011 décide la mise en route d’une autre expertise à partir d’enquêtes internes menées par le syndicat UNSA. Cyril Lazaro, syndicaliste à la CGT raconte :

La nouvelle expertise se voulait indépendante et ne ciblait plus seulement sur le Big Thunder [ Le train de la mine N.D.L.R] mais l’ensemble du parc et ses attractions. Vous savez, une expertise sur un parc de la taille de Disneyland Paris prend du temps. Et surtout, cela coûte de l’argent…

La direction du parc, pour des raisons encore inconnues, a décidé de s’opposer à cette démarche et a traduit en référé le CHSCT. Dans sa décision du 20 juillet 2011, le Tribunal de Grande Instance de Meaux a reproché au CHSCT de ne pas avoir suffisamment démontré l’existence d’un “risque grave” pour la sécurité des salariés et, par voie de conséquence, des clients du parc.

Le tribunal a également reproché au CHSCT de ne pas avoir agi en amont en menant des investigations “personnelles et objectives” avant la décision du 1er juin réclamant une nouvelle expertise. Le juge a néanmoins retenu que l’on pouvait :

considérer que les témoignages des salariés, les alertes sociales, les enquêtes d’origine syndicale produites justifient effectivement des investigations plus approfondies du comité.

Sur ces motifs, le tribunal a annulé la demande d’expertise du CHSCT qui a fait appel de la décision.

 

Le CHSCT mis sur la touche

Depuis, un second accident a donc eu lieu dans Le train de la mine. Cette fois, c’est une pièce de type “Catapillar” utilisée lors des opérations de maintenance, qui, en sortant du rail, aurait fait dérailler les deux wagons de tête. Deux des passagers ont été légèrement blessés. Ces blessures se sont révélées plus tard sans gravité. Pour Patrick Maldidier, responsable UNSA et technicien de maintenance :

On a eu une chance extraordinaire car l’opérateur de l’attraction a déclenché l’arrêt d’urgence à temps. Il y avait une trentaine de personnes à bord du train.

La réouverture de l’attraction est décidée quatre jours plus tard après validation par les pouvoirs publics. De leur côté, les élus syndicaux, dont plusieurs ont été informés de l’accident par voie de presse, et le CHSCT, compétent en la matière, n’ont pu accéder à l’attraction que quelques heures avant la réouverture et n’ont donc, de facto, pas participé à l’enquête.

 

 

Mi-décembre encore, Antonio Ferreira, secrétaire du CHSCT service technique, restait flou :

Elle [la cellule de crise mise en place par la direction N.D.L.R] a remis l’attraction en route sans que les membres du CHSCT aient pu y accéder. En clair, on a pu contrôler l’attraction seulement quelques heures avant sa réouverture. Aujourd’hui on ne sait pas pourquoi cette pièce a lâché. J’attends toujours le rapport de l’expert.

David Charpentier du syndicat FO se demande si cette zone d’ombre ne masque pas autre chose :

Il y a des protestations à l’égard du fait que l’on ait été tenu loin de l’enquête sur l’attraction. Si on nous tient à l’écart c’est que, peut être, il y anguille sous roche. Nous sommes alors en droit de nous demander si le niveau de compétence produit est maximum. C’est difficile de l’affirmer.

La CFDT s’est également étonnée dans un courrier adressé à Philippe Gas, président d’Eurodisney, que les délégués du personnel et les personnes compétentes du CHSCT n’aient pu “accéder sur le lieu de l’attraction et la zone de l’incident” qu’après que “le système défaillant” ait été mis “hors de vue de ces derniers. (…) Ce manque total de transparence laisse planer le doute quant à la véritable réalité de cet incident.”

Maintenance débordée et démoralisée

En 2008, le système de maintenance a été refondu, découpant le parc en territoires distincts. Chacun possédant sa propre équipe. Pour plusieurs salariés avec lesquels nous nous sommes entretenus, ce changement dans le fonctionnement de la maintenance aurait eu un impact direct sur la qualité du travail. C’est notamment ce qu’affirme Patrick Maldidier, responsable UNSA :

Avant, on résonnait par type de compétence. Avec le nouveau système c’est plus de la débrouille qu’autre chose. Des gens qui n’ont pas les compétences nécessaires s’occupent d’attractions sans avoir reçu les formations nécessaires. Aujourd’hui, beaucoup estiment que «la réorganisation» remet en cause la maintenance que l’on faisait avant.

Cependant, il reconnaît que “le nombre d’accidents par rapport au nombre de personnes reçues chaque jours reste très faible” et cela sans doute grâce au fait que “les attractions sont vérifiées tous les jours et des tests avec des salariés du parc sont effectués”. Selon lui, c’est plutôt le “taux d’accidentologie” chez les salariés qui est à remettre en cause à Disney :

Le taux d’accidentologie chez les salariés dépasse celui des travaux publics. On bat des records d’années en années. Les gens n’en peuvent plus. Ils sont épuisés moralement car la maintenance n’a pas suffisamment de moyens.

Un point de vu partagé par Antonio Ferreira, secrétaire du CHSCT :

Beaucoup d’installations actuelles sont vétustes et les effectifs n’ont pas augmenté avec l’arrivée de Walt Disney Studio. C’est-à-dire que l’on s’occupe d’une surface beaucoup plus importante avec le même nombre de techniciens. Sur le dernier accident, la pièce qui a lâché aurait très bien pu céder avec l’ancien système de maintenance. Cela n’a, sur ce cas spécifique, rien à voir. Mais vus les conditions de travail et les moyens insuffisants qui sont donnés au CHSCT…

Sur ces sujets, la direction du parc, que nous avons contacté à plusieurs reprises, a souhaité réagir sobrement. Par un lapidaire :

“Nous contestons ces éléments et ne souhaitons pas apporter d’autres commentaires”

Tout est dit.

 

Source owni.fr

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 17:26
Euro Disney : Refranchit les 4 euros, retour des volumes

 

A l'image de nombreuses autres valeurs petites et moyennes de la Bourse de Paris à la volatilité traditionnellement élevée, Euro Disney décolle à son tour ce mardi. L'action de l'exploitant du site de Disneyland Resort Paris flambe de plus de 17% à 4,20 euros, sans actualité particulière, mais dans de gros volumes d'échanges (déjà 670 000 titres contre une moyenne quotidienne de 81 000 titres sur les trois derniers mois).

Les résultats de son exercice 2010/2011 publiés le 9 novembre dernier s'étaient soldés par une augmentation de la perte nette à 64 millions d'euros, sous l'effet en particulier de dépenses d'investissement en hausse. Et 2012 débute avec une situation financière toujours problématique, car selon Oddo Securities, « comme en 2011, le management va devoir entrer en négociation avec ses créanciers pour pouvoir mener la politique d'investissement nécessaire à l'exploitation des parcs et hôtels Disney ».

Euro Disney publiera son chiffre d'affaires du premier trimestre 2011-2012 le 7 février prochain.

 

Source tradingsat.com du mardi 03 janvier 2012

 

Euro Disney: un début de semaine en fanfare

Le titre de l'exploitant de Disneyland Paris poursuit son rebond mercredi, effaçant une partie des pertes enregistrées au cours des derniers mois.

Euro Disney célèbre la nouvelle année…en bourse. Après une hausse de 16,8% hier, le titre de l’exploitant du parc d’attractions de la banlieue parisienne gagne encore 14% ce jeudi vers 14h40.

Les volumes sont conséquents : plus de 800 000 titres échangés à la mi-journée contre une moyenne quotidienne de 82 500 titres sur les trois derniers mois.

Aucune annonce du groupe ne vient étayer ce rattrapage, alors que le titre a perdu 60% de sa valeur depuis son plus haut de mai 2011 (à 9,16 euros).

Le groupe avait annoncé début novembre des résultats en baisse malgré une fréquentation record. Au cours de l'exercice 2010-2011 (clos fin septembre), le premier parc de loisirs en Europe a creusé de près de 40% sa perte nette part du groupe à 55,6 millions d'euros.

Le chiffre d'affaires du premier trimestre 2011-2012 sera publié le 7 février prochain.

 

Source easybourse.com

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 18:23

Les camarades de FO, dans leur journal publié ce jour épinglent la CFDT et confirment la disparition de documents comptables qui auraient pu éclairer la gestion du CE pour l'année 2009-2010.

De toutes les façons au Comité d'Entreprise de Disneyland Paris tout disparaît!

C'est ainsi que l'on apprend la disparition de 114 484 euros, encore un nouveau coup de baguette magique.

Mais comme cela ne semble émouvoir personne...

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

  extrait journal FO Disney

 

 

Source fodisney.com

Partager cet article
Repost0
18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 21:47

                                             http://www.thalassa.france3.fr/vues/images/upload/livres/le-titanic-ne-repond-plus.jpg

"Pendant que le bateau coule, la fanfare continue de jouer comme si de rien n'était..."

 

Voici un article de owni.fr que je n'ai pas repris immédiatement, pensant que nous aurions sous peu l'expertise judiciaire des comptes du Comité d'Entreprise, et que nous en saurions un petit peu plus sur les malversations. Or, et vous n'allez sans doute pas me croire, il semblerait que cette expertise aura bien du mal à voir le jour car de nombreux documents comptables auraient disparu...

Nous voilà donc condamnés à ne jamais connaître la Vérité sur la disparition de notre argent!

Mais rassurez-vous, rien ne filtre, tout est sous contrôle, le silence radio est effectif, comme dans un film qui tourne en boucle, nous allons pouvoir reprendre les mêmes et recommencer.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

Mickey perd ses nerfs

Après nos révélations sur le cauchemar quotidien des salariés de Disneyland Paris, la direction du parc cherche à empêcher de nouvelles fuites. Pas question d'écorner l'image de Disneyland. Salariés et syndicalistes doivent se taire.

 

 

Grande nervosité à l’état-major d’Euro Disney Associés, exploitant le parc Disneyland Paris. La direction invite de manière pressante les salariés du parc à ne plus parler aux journalistes. Dans un courrier interne du 24 novembre dernier (reproduit en intégralité ci-dessous), Karine Raynaud, présidente du Comité d’Entreprise et en charge des relations sociales chez Disneyland Paris, s’insurge contre la publication de l’audit confidentiel décrivant les conditions de travail chez Disney – révélé sur OWNI le 22 novembre. Et menace les salariés vaguement sensibles à la liberté d’expression qui confieraient à la presse quelques secrets sur les coulisses de Disneyland Paris :

Au vu de ce qui précède, nous nous réservons le droit (…) de prendre toutes les mesures nécessaires afin de faire cesser de tels agissements, [et] d’en sanctionner les auteurs.

 

Raynaud-1

 

Raynaud-2


 

 

Contacté par OWNI au sujet de la tonalité de cette lettre, la direction du parc ne nous a pas encore répondu. Cependant, selon le site internet du syndicat FO Disney, le vice-président d’Euro Disney, Daniel Dreux, en charge des ressources humaines aurait déclaré que la direction du parc ne travaillera pas avec “les opposants“. Des propos confirmés par plusieurs témoins avec lesquels nous nous sommes entretenus. Ambiance.

Ces tensions ont été accentuées par le report d’une négociation sur la prime d’intéressement, initialement prévue le 16 novembre et repoussée à janvier 2012. La mise en place de la prime d’intéressement devait constituer une contrepartie à la signature par plusieurs organisations syndicales du “Plan salaire 2011” prévoyant la suppression de la prime de fin d’année pour les salariés non cadres. La CFDT, l’un des syndicats signataires dudit accord, a réagi sur son site internet :

La section CFDT Eurodisney (…) dénonce le non respect des engagements pris par la Direction de l’entreprise dans le cadre du plan salaire 2011. En effet, celle-ci vient d’annuler sine die et sans motif avéré, le processus de négociation de l’accord d’Intéressement, accord visant à associer les salariés à la croissance de l’entreprise. Encore une belle preuve de respect de la Direction vis à vis de ses salariés et qui non contente de se jouer de ces derniers, envisage aussi de raboter fortement les bonus annuels attribués aux team leaders. Scandaleux ! Et que dire du projet récemment présenté aux élus du comité d’entreprise, « Talent d’Equipe », un contrat social impliquant la responsabilité des acteurs mais aussi le respect de la parole donnée et des engagements pris. Leurs actes parlent pour eux même. Tout est dit …

Eurodisney, par la voix de son vice-président, Daniel Dreux, dans un courrier-réponse adressé au syndicat FO a fait valoir la nécessité pour l’entreprise “de refaire l’ensemble du processus budgétaire” et “de prendre en considération l’impact additionnel des différentes mesures gouvernementales annoncées dans le cadre du plan d’austérité”.

 

Dreux-1

 

Dreux-2

 

Contactés par téléphone, plusieurs responsables syndicaux ont indiqué que “le Noël 2011 se ferait sans prime de fin d’année et sans prime d’intéressement” pour les salariés.

par Rodolphe Baron Le 7 décembre 2011

Source owni.fr

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 07:12
La grande dérive des comités d'entreprise

Mauvaise gestion, enrichissement personnel : tels sont les principaux reproches faits aux comités d'entreprise d'EDF GDF, de la RATP et d'Air France.

Au départ, c'était une bonne idée. La France sortait de la guerre. Elle devait se reconstruire. Alors, fidèle aux idéaux du Conseil national de la Résistance (CNR), le nouveau pouvoir avait décidé de constituer, dans les entreprises publiques, des comités d'entreprise puissants, s'occupant des oeuvres sociales des salariés, organisant des centres de vacances et bien d'autres choses encore.Tel était l'objectif assigné au comité d'entreprise d'EDF-GDF, devenu plus tard la CCAS (Caisse centrale d'activités sociales), ou à celui de la RATP, tous deux ayant vu le jour dans les années 1946- 1947, à l'initiative du Parti communiste - notamment du ministre de la Production industrielle Marcel Paul pour EDF-GDF.

Hélas, soixante-cinq ans plus tard, le rêve s'est envolé. L'affairisme est passé par là. Des dérives terribles se sont produites, sans que l'on propose le moindre remède pour y mettre un terme. Cela, sous le regard impuissant des présidents de ces entreprises. Comme Pierre Mongin, le président de la RATP, qui martèle que « la loi ne lui donne aucun contrôle, ni a priori ni a posteriori, sur les sommes qui sont entre les mains du comité d'entreprise ».

Le constat est là. Brutal : les trois plus importants comités d'entreprise de notre pays se trouvent dans le collimateur de la justice. En effet, la gestion de la CCAS d'EDF-GDF et celle de son homologue d'Air France font l'objet d'une information judiciaire, tandis que le CE de la RATP, soupçonné de malversations, fait l'objet d'une enquête préliminaire depuis le 5 septembre à la suite d'une dénonciation de la Cour des comptes.

Ces enquêtes aboutiront-elles ? ou ne sont-elles qu'un moyen de rassurer une opinion publique de plus en plus agacée par les privilèges octroyés à une minorité ? Le cas de la CCAS d'EDF-GDF semble exemplaire. Depuis 2004, une information judiciaire est ouverte au pôle financier du tribunal de grande instance, confiée à un juge expérimenté, aux compétences techniques reconnues. Il s'appelle Jean-Marie d'Huy. Celui-là même qui a instruit avec célérité l'affaire Clearstream. Or, aujourd'hui, on ne parle plus guère de ce dossier alors que le juge a mis en examen l'ancien président de la CCAS ainsi que cette dernière en tant que personne morale.

À dire vrai, les fautes constatées dans le plus important comité d'entreprise de France (près de 500 millions d'euros de budget annuel, 4000 personnes employées) sont différentes de celles constatées à Air France ou à la RATP. En schématisant, on peut dire qu'à la CCAS, on travaillait "pour la bonne cause". Enfin, une certaine cause : à savoir que la caisse demeure un bastion de la CGT et donc un relais efficace du PC. Dans les deux autres dossiers, on pressent un goût prononcé pour la sauvegarde des intérêts personnels et une propension - c'est ce qui ressort des documents de la Cour des comptes - à la combine.

Sans le courage, on pourrait presque dire l'audace, au début des années 2000, du directeur général de la CCAS, Jean- Claude Laroche (un polytechnicien, membre de la CGT mais non encarté au Parti), on n'aurait jamais découvert les liaisons dangereuses entre la CCAS et le PC.

C'est ainsi que la Caisse aurait financé - en partie (sonorisation de meetings) - la campagne présidentielle de 2002 du candidat Robert Hue. Qu'elle subventionna - par an, à hauteur de 600 000 francs - une association proche du PC, l'Association science techno logie société (ASTS). Qu'elle aurait pris en charge le salaire de 7 personnes travaillant là pour le PC, ici pour la CGT. Quoi d'autre ? Que Qualitrace, la centrale d'achats chargée d'approvisionner les 270 restaurants de la CCAS, pratiquait des tarifs supérieurs à la norme de 5 à 30 %. Que la CCAS a également donné un peu d'argent - peu de chose, certes, 28 000 francs - à l'Institut d'histoire sociale, proche de la CGT. Toutes ces activités, non seulement obéreront les finances de la CCAS, mais l'empêcheront de se concentrer sur l'une de ses missions capitales : la gestion des oeuvres sociales.

À la longue, les remarques et critiques de Laroche - qui apparaissent également dans l'enquête de la PJ - agacent au plus haut niveau. En l'espèce, le tout puissant secrétaire général de la fédération CGT de l'énergie, Denis Cohen. Lequel, au cours d'un déjeuner avec Laroche, le 4 novembre 2002, lui lance : « Le directeur général de la CCAS est un poste de militant. » Laroche a compris. C'est un gêneur. Il doit partir. Ce qu'il fait quelques semaines plus tard. La reprise en main par la CGT est en marche.

Au comité d'entreprise de la RATP, lui aussi créé au lendemain de la Li bération, les choses semblent différentes. D'abord parce que le CE n'est pas entre les mains de la seule CGT, puisque le trésorier adjoint est membre de l'Unsa et que le syndicat Sud y joue un rôle non négligeable. Ensuite, parce que cette instance, à en croire la Cour des comptes, a connu entre 2004 et 2010 une « gestion défaillante », au seul profit d'une minorité. Un exemple ? Toujours selon les enquêteurs de la Rue Cambon, 13 % seulement des 45 800 salariés bénéficieraient des activités vacances gérées par le CE.

Plus grave : les soupçons d'enrichissement personnel qui pèsent sur quelques syndicalistes. Et le secrétaire du syndicat Sud, Olivier Cots, de nous citer le cas de cet agent qui s'offrit, via le CE, des billets d'avion pour Cuba pour lui et sa belle-famille. Et de cet autre qui en a fait autant, mais à destination du Canada. Que dire encore de cet ancien dirigeant du CE qui, il y a quelques années, avait droit à une R25 Baccarat de fonction, rachetée pour un euro symbolique au moment de son départ en retraite ? et de ces permanents du CE qui, à l'occasion d'une inspection des centres de vacances de la RATP, préfèrent, au lieu d'y passer la nuit - ou plusieurs - , séjourner dans des hôtels quatre étoiles ?

Passons enfin sur la calamiteuse opération de rénovation de l'hôtel Chanteneige, dans la commune de Saint- Chaffrey (Hautes-Alpes). Cet hôtel devait être transformé en centre de vacances. L'opération sera un fiasco, avec à la clé une perte de 7 millions d'euros. Les enquêteurs de la PJ devraient s'intéresser de près à cette opération, sur laquelle des petits malins auraient pu se partager quelques profits. Bref, un bilan guère reluisant. Lequel devrait déboucher dans quel ques semaines sur l'ouverture d'une information judiciaire.

Gabegie au comité d'entreprise d'Air France

À quelques nuances près, la situation du comité d'entreprise d'Air France n'est pas loin de ressembler à celle de la RATP. Même gabegie. Mêmes soupçons de malversations à des fins personnelles. Une différence de taille tout de même : à Air France, on a frôlé, il y a deux ans, le dépôt de bilan, les pertes du CE atteignant près de 20 millions d'euros !

Il est vrai que quelques élus ne regardaient pas à la dépense, louant notamment des voitures de luxe alors que le parc automobile était largement suffisant. D'autres ne se privaient pas de s'attribuer des logements de fonction à des prix modiques.

À France Télécom, on est carrément entré dans la prévarication avec ces 230 000 euros détournés entre 1997 et 2006, selon une expertise judiciaire, par le secrétaire du CE d'une filiale de l'entreprise.

Périodiquement, la Cour des comptes, des audits et des expertises dénoncent les dérives des comités d'entreprise des plus importantes sociétés françaises. Rien n'y fait. En mai 2011, la Cour des Comptes avait épinglé, pour la énième fois, « la gestion peu économe, peu transparente et peu contrôlée » de la CCAS. Aussi n'est ce pas un hasard si, selon le site Capital.fr, son déficit devrait atteindre, pour l'exercice 2011, 42 millions d'euros. Incontestablement, ces dérapages de gestion, involontaires ou pas, périodiquement mis sur la place publique, ternissent l'image des syndicats.

Il faut réagir sous peine de voir disparaître ces acquis, qui contribuent à maintenir la paix sociale. Le ministre du Travail Xavier Bertrand et la ministre des Transports Nathalie Kosciusko- Morizet souhaitent que les CE soient soumis aux mêmes obligations que les entreprises et que leurs comptes soient certifiés. Une excellente suggestion. Sera-t-elle suivie d'effets en cette période électorale ?

Gilles Gaetner Source valeursactuelles.com

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 17:30

Table Ronde Actionnaires du 7 Décembre 2011

Le Mercredi 7 Décembre se tenait la table ronde actionnaires, au Disneyland Hôtel, où quelques actionnaires, étaient réunis autour Philippe GAS, PDG d'EuroDisney SCA et de Marc STEAD, Directeur Général Adjoint chargé aux Finances.

2671723.jpg 

Philippe Gas, PDG D'Euro Disney SCA



Cette table ronde était l'occasion idéale pour le petit groupe d'actionnaires de poser aux dirigeants les questions que tout le monde se pose en ce moment.

Côté Finances, Philippe Gas a tenu à rassurer les actionnaires en déclarant que le remboursement de la dette avançait bien. Il a aussi dit que les indicateurs de l'entreprise était en hausse et que les Hôtels Disney étaient souvent bien chargés ces temps-ci (91% des chambres occupées). Il a tout de même avoué que le taux moyen des dépenses des visiteurs la journée était en baisse (-5%).

Il a aussi expliqué la diminution de fréquentation des mois de Juillet & Août par les différentes grèves, les nombreux intempéries ainsi que la crise qui sévit sur l'Europe.

Le Taux de réservation est supérieur au 2ème Trimestre en comparant avec l'année précédente. Le taux de réservation des Français est à peu près le même, celui des Anglais augmente (grâce à l'offre proposée comprenant le transport, le repas et les tickets) comme celui des Italiens.

Une assurance annulation climatique a été mise en place pour régler les problèmes qui étaient liés aux intempéries de l'an passé.

Disneyland Paris, tourné vers l'avenir.

Philippe Gas a expliqué l'importance d'avoir un hôtel du même standing que le Disneyland Hôtel en rappelant tout de même qu'un hôtel de ce type devrait se trouver au pied d'un parc.

Il n'a pas tout à fait démenti l'hypothèse d'un parc Marvel, mais a déclaré que lui n'avait rien dit.

Il a rappelé l'importance du projet "Village Nature" en partenariat avec Pierre et Vacances. Le coût total devrait valoir aux alentours des 700 Millions d'Euros et le Village Nature devrait voir le jour en 2015.

Il a aussi fait plusieurs annonces :

-  Quelques grands chefs étoilés sont en contact avec le parc pour mettre au menu de certains restaurants, des plats ayant fait leur renommée.

- L'entreprise est en train de réfléchir à l'avenir du show "La Légende de Buffalo Bill" qui après 20ans de loyaux services, commence à faire son temps. L'idée est de garder la capacité de restaurant tout en rénovant la salle.

- Philippe Gas a bel et bien confirmé qu'il y aura une gamme de produits dérivés pour le 20ème Anniversaire.

- Le 21 Décembre prochain sera signé l'accord de rachat d'une partie de l'esplanade, située entre le Disney Village et le Disneyland Park) servant à augmenter le confort des visiteurs et la faciliter la circulation.

- Du côté des Parcs, la Scène du Central Plaza sera effectivement détruite pour faciliter la vue pour Dreams!

- La priorité pour Philippe Gas n'est pas un "Star Tours 2" mais plutôt d'agrandir le parc "Walt Disney Studios" afin qu'il soit de taille équivalente au Disneyland Park.

- L'attraction tant attendu portant sur "Ratatouille" est toujours à l'étude avec les banques

- Un nouveau Passeport, plus avantageux que le Dream, est à l'étude, même chose pour le paiement mensuel.

Tous ses projets semblent intéressants, reste à voir s'ils seront bel et bien comme nous les imaginons, mais ça, seul l'avenir nous le dira.

      Un Grand Merci à Chaby de Chroniques Disney pour son résumé.

 

Source dlrpexpress.over-blog.com

Partager cet article
Repost0
13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 07:44
Euro Disney : Le titre s'envole dans un gros marché

 

Eurodisney a décollé lundi en début d'après-midi, bondissant de 20% à 4,36 euros dans des volumes épais représentant 0,9% du capital échangé en Bourse. La dernière flambée de cette ampleur remonte au mois de février.

Pas vraiment d'explication à donner pour l'instant sur l'envolée d'Eurodisney, qui a clôturé fin septembre son exercice 2011 avec une perte nette part du Groupe de 63,9 millions d'euros, contre -45,2 millions d'euros en 2010. Le premier trimestre du nouvel exercice s'achève bientôt mais les chiffres de l'activité ne devraient pas être dévoilés avant février 2012.

Lors de la publication de ses comptes annuels, il y a environ un mois, l'exploitant du site de Disneyland Paris avait réitéré sa confiance dans son activité, après avoir fait part d'une hausse de 5% du chiffre d'affaires des activités touristiques en 2011.

"Cette année, nous avons investi davantage pour renforcer l'expérience vécue par nos visiteurs, en proposant un allongement des horaires d'ouverture des parcs, en ajoutant de nouveaux divertissements et en améliorant l'attrait visuel du site pour nos visiteurs. Même s'ils ont pesé sur nos coûts, ces investissements sont essentiels pour maintenir notre attractivité à long terme et nous permettre de rester la première destination touristique en Europe", avait déclaré le management.

Source tradingsat.com

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 12:22

J'ai découvert le blog d'une avocate, particulièrement intéressant, et il m'a semblé judicieux de mettre à le portée des camarades un petit rappel sur les règles qui régissent le fonctionnement des Comités d'Entreprise.

Sans être trop longs, ces quelques rappels doivent permettre de mesurer toute la rigueur nécessaire pour la bonne gestion des Comités d'Entreprise, et l'importance de l'investissement des élus pour contrôler la bonne application de ces règles.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

Le budget de fonctionnement du CE

L'employeur doit verser au Comité une subvention de fonctionnement d'un montant de 0,2 % de la masse salariale brute, cette subvention s'ajoute à celle versée par l'employeur pour les activités sociales et culturelles du Comité d'Entreprise.
 

* Comment s'utilise ce budget de fonctionnement ?
Il doit être utilisé pour le fonctionnement du Comité d'Entreprise,notamment:
- les frais courants de fonctionnement,
- les fournitures de bureaux,
- les frais de communication,
- les frais de téléphone, fax, les
- frais postaux, les charges sociales des personnes travaillant pour le Comité d'Entreprise à titre permanent ou temporaire,
- les dépenses des prestataires de service auquel le Comité a recours par exemple pour les imprimeries, pour des enregistrements de réunion,
- les frais de déplacements des membres du Comité d'Entreprise.
Il comprend également :
- les dépenses liées à la réalisation d'étude ou d'expertise, par exemple, les frais d'Expert comme les frais d'Avocats,
- les frais de conseils en toutes matières économiques,
- les frais de documentation,
- les frais de campagne d'informations.
- les frais de formations des membres du Comité d'Entreprise, entendu au sens large, c'est à dire qui comprennent les frais d'enseignement, de déplacements, d'hébergement et de restauration.
En aucun cas, le budget de fonctionnement ne doit servir à financer les activités sociales et culturelles.
 

* Quelles sont les sanctions au fait de ne pas utiliser le budget de fonctionnement à ses fins ?
Le fait de ne pas utiliser la subvention du fonctionnement dont le Comité d'Entreprise est doté conformément aux prescriptions de la Loi est susceptible de constituer une infraction pénale : le délit d'abus de confiance.
Il a déjà été jugé que des membres d'un Comité d'Entreprise qui avait fait prendre en charge par le budget de fonctionnement les frais de voyage et les frais de repas personnels avaient commis un abus de confiance.
La jurisprudence a toujours considéré que le Comité d'Entreprise était le seul à pouvoir se plaindre si des utilisations abusives de la subvention de fonctionnement doit être soulevées par les membres du Comité d'Entreprise.
Ainsi ni l'entreprise ou ni les salariés qui ne subissent pas un préjudice directe de la mauvaise utilisation par les membres du Comité d'Entreprise du budget de fonctionnement.
Les membres du Comité d'Entreprise peuvent également agir en justice devant le Tribunal de Grande Instance en vue de demander l'annulation de la délibération par laquelle le Comité d'Entreprise a décidé d'affecter une partie de son budget à une mauvaise activité.
Ils peuvent saisir le Tribunal afin qu'il interdise au Comité d'Entreprise d'engager des dépenses et ordonne la réintégration des sommes dans le budget de fonctionnement si la dépense a été engagée dans ce sens.
 

* Que se passe t'il si le Comité d'Entreprise n'a pas utilisé l'intégralité de son budget de fonctionnement ?
Elle peut soit le reporter d'une année à une autre en se constituant une épargne, soit effectuer des placements financiers.

Source http://avocats.fr/space/carolevercheyregrard

 

Le budget des activités sociales et culturelles du CE

Le budget des activités sociales et culturelles contrairement au budget de fonctionnement n'est pas fixé proportionnellement à la masse salariale.

Le Code du Travail prévoit seulement :
--> que la contribution versée au titre des activités sociales et culturelles du Comité d'Entreprise par l'entreprise ne soit pas inférieure au total le plus élevé des sommes affectées aux dépenses sociales de l'entreprise atteint au cours des trois dernières années à l'exclusion des dépenses temporaires.
--> utilisation du budget
Le budget des activités sociales ne peut servir qu'à financer des activités sociales et culturelles et en aucun cas ne peut servir à financer des actions syndicales.
Les activités sociales et culturelles du CE doivent être celles qui ne sont pas prises en charge légalement par l'employeur.
Ces activités sociales et culturelles doivent avoir pour objet l'amélioration des conditions de vie et de travail des salariés, anciens salariés et membres de sa famille.
A titre d'exemple, cela peut donc être :
- des aides à la protection sociale,
- des activités éducatives et culturelles,
- de l'aide à l'emploi à des emplois familiaux,
- du devoir de secours,
- de la mise en place d'une cantine,
- de pot de fin d'année,

L'action syndicale ne doit pas se confondre avec les activités sociales et culturelles.
Ainsi les frais de déplacements de salariés pour participer à une manifestation pour leur syndicat ne doit pas entrer dans les activités sociales et culturelles ni les frais de dégrèvement pour faire une grève.
Enfin, il faut retenir que les activités sociales et culturelles doivent bénéficier à l'ensemble du personnel sans discrimination, c'est à dire sans distinction, tenant à la personne ou la catégorie professionnelle, au rang social ou à la filiation syndicale du salarié.
A titre d'exemple, le Comité d'Entreprise ne peut valablement décider d'exclure de l'arbre de Noêl certains salariés qui n'ont pas le coefficient.
Par contre, si le Comité d'Entreprise ne peut exclure systématiquement certains salariés, il est en droit de faire une différence quant à la participation aux prestations en fonction de la situation du bénéficiaire, de ses besoin et de ses revenus.
--> utilisation illicite du budget
Le fait de ne pas utiliser la budget conformément aux prescriptions de la Loi est susceptible de constituer une infraction pénale : le délit d'abus de confiance.
La jurisprudence a toujours considéré que le Comité d'Entreprise était le seul à pouvoir se plaindre si des utilisations abusives de la subvention de fonctionnement doit être soulevées par les membres du Comité d'Entreprise.
Ainsi ni l'entreprise ou ni les salariés qui ne subissent pas un préjudice directe de la mauvaise utilisation par les membres du Comité d'Entreprise du budget de fonctionnement.
Les membres du Comité d'Entreprise peuvent également agir en justice devant le Tribunal de Grande Instance en vue de demander l'annulation de la délibération par laquelle le Comité d'Entreprise a décidé d'affecter une partie de son budget à une mauvaise activité.
Ils peuvent saisir le Tribunal afin qu'il interdise au Comité d'Entreprise d'engager des dépenses et ordonne la réintégration des sommes dans le budget de fonctionnement si la dépense a été engagée dans ce sens.

Source http://avocats.fr/space/carolevercheyregrard

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 19:22

Dans un tract ( Tract CFDT gestion du CE Disneyland Paris Tract CFDT gestion du CE Disneyland Paris ) diffusé ce jour, la CFDT Eurodisney, en charge de la gestion du Comité d’Entreprise, se félicite d’avoir remis les comptes financiers de l’institution à flot lors de cet exercice clos au 30 septembre 2011 après des années plus que difficiles démontrant ainsi la rigueur de gestion de l’équipe CFDT actuelle.  La CFDT et l’ensemble des élus entendent désormais se consacrer pleinement aux prestations sociales des salariés de nos entreprises.

Source cfdt-disney.org

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Cyril LAZARO
  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
  • Contact

Carte visiteurs blog

Recherche

Nombre de visiteurs

Nombre de pages vues