La crise financière est un alibi.

La crise financière réjouit bon nombre d'entreprises. Disneyland Paris fait partie de celles là.
A titre préventif, la Direction de Disneyland Paris veut faire signer aux organisations syndicales la possibilité de ne pas négocier de plan salaire pour 2009. Cette mesure s'inscrit dans une volonté de sauvegarder les intérêts de l'entreprise et le maintien des emplois face à une crise dont personne ne peut dire ce qu'il en adviendra.
La Direction de Disneyland Paris s'abrite derrière le mot "prudence" pour justifier son attitude. Nul doute qu'un tel comportement va susciter un grand nombre d'émules et contribuer à la paupérisation des salariés des entreprises qui seront concernées. Comme personne ne bouge, et qu'il y aura certainement des signatures de complaisance, les salariés continueront de subir des décisions injustes.
Vu le peu de participation aux dernières élections prudhomales, le patronat à de belles années devant lui. A Noël il y aura ceux qui mangeront du caviar et des petits fours, et ceux qui mangeront des pâtes sans beurre.
Cela semble être devenu un lieu commun admis par tous, aussi je me demande parfois pourquoi je l'écris. C'est peut être une thérapie pour pouvoir accepter l'inacceptable.

Cyril LAZARO