Et voici un nouvel épisode de ma vie mouvementée à Disneyland Paris.
Mon employeur décide de manière unilatérale de me faire changer de travail... sans promotion naturellement.
Il a donc décidé de me remettre en forme en me faisant faire de la manutention ad vitam eternam. Certainement un effet de benchmarking inspiré d'un camp de rééducation par le travail, un peu comme pour les Pussy Riot.
S'ils voulaient me pousser à démissionner, ils ne s'y prendraient pas autrement.
Y aurait-il du harcèlement dans l'air? De la discrimination syndicale? Ou les deux à la fois?
C'est donc avec impatience que j'attends le courrier qui doit finaliser la bonne nouvelle. Courrier que je me ferai un plaisir de mettre sur ce modeste blog avec une réponse qui s'annonce d'avance savoureuse, faites-moi confiance, car quand on aime, on ne compte pas...
Il faut dire que dans mon cas personnel, dire non ne suffit plus. Ils font quand même!
Il n'y a pas à dire, Disney prend vraiment soin de ses salariés... surtout des "seniors". D'ailleurs, la dernière campagne de mon employeur s'inscrit autour du thème : "Faire rêver, c'est un métier".
Hé bien pour moi et pour des milliers d'autres salariés de l'entreprise, cela fait un moment que tout cela ne nous fait plus vraiment rêver, on est plutôt à la limite du cauchemard.
A Disneyland Paris, il n'y a à l'évidence plus que les syndicats qui rêvent encore!
Et pour revenir à mon cas précis, faire valoir ses droits, ce n'est pas une sinécure.
Entre un Directeur d'Etablissement qui était président du Comité d'Entreprise au moment des malversations et un secrétaire du CHSCT qui était le secrétaire du Comité d'Entreprise au moment des malversations, il est clair qu'ils ne sont pas très enclin à m'écouter.
Mort de rire.
Nul doute que le meilleur est encore à venir.
Amitiés à tous et à toutes
Cyril LAZARO
Représentant du personnel CGT à Disneyland Paris