Disneyland Paris :un suicide et une tentative de suicide de salariés en un week end qui posent bien des questions.

Il y a un moment où les vraies questions remontent à la surface et où des choix de managements doivent être remis en question afin d'éviter de nouveaux drames.
Disneyland Paris semblait penser que la toute puissance du management et la couverture inconditionnelle des excès en tous genres de l'encadrement garantissaient la tranquillité de gestion de l'entreprise.
Rajoutez à cela une inexistence du syndicalisme de terrain et le refus de traiter les quelques cas remontés par les quelques syndicalistes qui acceptent encore de se battre en faveur des salariés.
400 représentants du personnel à Disneyland Paris et des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader, tel est le constat antinomique qui se dégage de l'entreprise.
Bien sûr, tout est fait pour museler la poignée de syndicalistes qui pourrait dénoncer un peu trop fort ces dérives managériales, le tout étant  savamment orchestré par les Ressources Humaines.
La réalité vient de rattrapper Disneyland Paris et il est des fois où l'on préfèrerait se dire que l'on s'est trompé et donner gain de cause à l'employeur.
En l'occurence, les vieux cons de Disney n'ont eu de cesse de dénoncer cette course effrenée dans le mur et invitent la Direction de Disneyland Paris à lire et relire tout ce qui a été écrit sur ce modeste blog. Peut-être finira-t-elle par y trouver des réponses sur ce qui se passe réellement dans son entreprise et qu'elle refuse de voir.
Vous trouverez ci-dessous l'article du parisien du jour, symbole d'un échec de gestion d'entreprise qui n'en est peut-être qu'à ses débuts, là encore, les vieux cons souhaitent se tromper!
Les vieux cons

Suicide d'un salarié de Disneyland Paris

Comments

[Cyril LAZARO]

Chers Jacques et Patricia,
Pour l'instant je n'arrive plus à accéder à mon blog et donc je vous réponds de l'extérieur.
Cette terrible histoire m'a pris tout mon temps et j'en ai appris des vertes et des pas mûres, comme on dit.
Des quêtes spontanées se sont développées dans nombre de locations de l'entreprise pour aider la famille au rappatriement du corps et cette preuve de solidarité entre les salariés reste un gage
positif pour l'avenir.
En ce qui concerne les syndicats, je me demande s'ils ont pris la vraie mesure du drame, d'où leur manque de réaction (on va le dire comme ça).
Quant à la Direction, je souhaite qu'elle passe de la position de déni de la situation à celle de l'anticipation pour éviter d'autres cas.
La médecine du travail d'une manière générale ne peut être accablée, elle qui a rendu il y a un an un rapport avant coureur de la situation.
Il faut se rendre à l'évidence, Disneyland Paris est une entreprise comme une autre, reste à espérer qu'elle ne devienne pas un nouveau France Télécom. C'est cela qu'il faut avant tout éviter.
Amitiés à tous
Cyril LAZARO

[Tourtaux]

D'accord avec toi Patricia. Je n'ai jamais demandé l'appartenance ou l'approche syndicale des personnes que j'ai eu à défendre durant des décennies.

[Patricia]

Le suicide, greve de la faim ne doivent surtout pas devenir des moyens d'action contre le patronat. D'après ton précédent article il semblerait cyril que ce jeune homme ait vu de nombreux syndicats
pour tenter de résoudre ses problèmes et apparemment aucun n'a su y apporter une réponse suffisante...preuve que dans ton entrprise le syndicalisme est en effet inexistant et je reste poli.

Comment se fait il qu'il ait pu reprendre son travail sans que la médecine du travail ne s'apperçoit de son mal être ? Normalement le medecin du travail est nommée pour les grands groupes sur un
seul site avec l'accord du CE je crois !!!

Comment pouvait il travailler avec des calmants dans la tête ??? Il aurait du rester en arret maladie et se reposer tout simplement. Cette situation est parfaitement scandaleuse. Il n'y a par
ailleurs aucun communiqué sur le site de la cfdt...Il aurait été judicieux de faire un communiqué commun et de soutien à ce garçon sans tenir compte des appartenances ou non à une organisation....

[Tourtaux]

Le mal capitaliste a aussi frappé dans ton entreprise et le CHS-CT va devoir se réunir d'urgence à moins que la direction n'essaie de lâchement éviter le sujet somme toute sans importance pour la
racaille capitaliste. A la méthode forte employée par le patronat, les salariés doivent sortir de leur coquille s'ils veulent s'en sortir car ces cas dramatiques devenus banalités vont s'accroïtre,
telle est la volonté du capitalisme et de son outil meurtrier, le management.