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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 18:31
Il repousse ses avances, elle le licencie

Un des chefs cascadeurs de Disneyland Paris affirme avoir été victime d’un licenciement abusif.

Cela fait quatre ans que Gérard Ravenet est en bras de fer avec la direction d'Eurodisney. En 2006, alors qu'il était chef des cascadeurs au parc d’attractions Disneyland Paris, il a subi des humiliations à caractère sexuel par sa supérieure. Peu de temps après, il est licencié.

Les faits remontent à 2006. Un matin, en arrivant, le salarié découvre que sa manager a récupéré une photo de lui sur un blog.

"Une photo de moi torse-nu sur Internet" :


envoyé par Europe1fr. -

"Elle en fait alors une centaine d’exemplaires qu’elle placarde un peu partout dans le service, le bureau, les toilettes, les ateliers, etc." explique Gérard Ravenet. Les propositions à caractère sexuel s’enchaînent. Le salarié refuse poliment. Jusqu’à ce qu’il reçoive sa lettre de licenciement.

Par deux fois, les tribunaux ont reconnu qu’il avait été victime d’harcèlement sexuel. Mais le licenciement abusif a été rejeté en appel. Aujourd’hui, l'ancien cascadeur, devenu livreur à temps partiel, se pourvoit en cassation et espère obtenir réparation.

Source europe1.fr

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 14:56

marmottes"Hé ouais mon pote, pas de papier, t'es viré!

-Mais je suis un être humain!!!

-Rien à fouttre. T'as pas de papier t'es viré!"

 

 

- Dis donc mon Manu, Disneyland Paris a encore innové en matière de licenciement...

- Hé ouais, rien n'arrête le progrès.

- Là ils ont vachement affiné le truc...

- Bof! Viré pour ça ou autre chose, le résultat est le même.

- Oui, mais pour autre chose, c'est en général que tu as fait quelque chose?

- Pas forcément, mais le résultat est le même...

- Faut dire que chaque année les Ressources humaines brillent dans ce domaine là.

- Les licenciements? C'est une politique d'entreprise, alors... Plus il y en a qui sont virés, moins ça bouge. C'est normal, c'est la théorie de la terreur mise en place par Robert Pierre.

- Par qui?

- Robert Pierre, tu sais le révolutionnaire...

- Tu veux dire Robespierre?

- Si tu veux, de toutes les façons, le résultat est le même! T'es viré, t'es viré...

- Mais là les salariés ils sont virés à cause de papiers que l'on ne leur remet pas en temps et en heure...

- C'est normal. Avec tout ce qu'ils dégraissent dans la fonction publique, ça peut pas suivre.

- Mais c'est grave, pour tous les salariés en attente de renouvellement de leur titre de séjour, ils doivent baliser.

- C'est sûr, mais aujourd'hui, l'étranger, la France elle en veut plus, c'est comme ça. T'as qu'à voir les Roms...

- Mais tu te rends compte que Disney a attendu un courrier syndical pour réagir. Et dans leur réponse ils disent clairement qu'ils ne savaient pas quoi faire, alors ils viraient les gens.

- Ouais, ça va plus vite. Pas de question à se poser, t'as pas de papier, t'es viré.

- Mais tu te rends compte, on parle de Disney, c'est pas une petite boîte.

- Justement, imagine comment ça doit être ailleurs...

- Heureusement qu'un syndicat a posé le problème sur la table, car finalement, ça ne semblait pas gêner Disney outre mesure.

- Tant qu'il n'y a pas de fric à sortir, le taulier il s'en fout!

- Hé ben c'est pas brillant tout ça. Dans quel monde on vit?

- T'en fais pas, le pire ce sera quand tu seras viré même en ayant des papiers!

 

Les vieux cons

 

courrier de la Direction à l'Unité Territoriale de Seine courrier de la Direction à l'Unité Territoriale de Seine

Source cfdt-disney.org

 

Pour en savoir plus lire :

Disneyland Paris : la CFDT alerte sur les difficultés de renouvellement de carte de séjour des salariés étrangers et le risque de licenciement qui pèse sur eux

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 12:48
Veuillez trouvez ci dessous l'article du parisien du jour
EURO DISNEY CONDAMNE 27.02.2010 EURO DISNEY CONDAMNE 27.02.2010


Rappel de l'historique
Disney aux prud'hommes pour licenciement abusif

21.11.2008

CHRISTOPHE CARON en est convaincu, son dossier est « en béton ». Hier, l'avocat de cet ancien DJ du Disney Village licencié pour « faute grave » en début d'année s'est employé à prouver au conseil de prud'hommes de Meaux que la société Euro Disney voulait en fait « se débarrasser » de lui pour d'autres raisons moins avouables. Patiemment, méthodiquement, M e Jean-Pierre Saint Maxent a mis à mal les preuves rassemblées par la défense du géant des loisirs contre son client. « Tout ce qu'on a, c'est un récapitulatif de sommes versées entre 2005 et 2007 aux services fiscaux, sans aucune mention des dates de chaque prestation », indique l'avocat. Il évoque ainsi l'accusation faite à son client d'avoir travaillé pour d'autres établissements alors qu'il était en arrêt maladie à Disney Village. « Venons-en aux factures, a continué l'homme de loi. Celle-ci, datant du 23 au 27 août 2006, par exemple. Le nom de mon client n'y apparaît même pas, ni celui des bénéficiaires de la prestation ou de l'émetteur de la facture… Et sur cette autre facture, signée d'un gri-gri, l'écriture n'est visiblement pas la même que celle de mon client sur son contrat de travail avec Disney. » Et de conclure : « Tout ça ne vaut rien, tout le monde le sait. Pourtant, c'est au vu de ces documents qu'a été prise la décision finale de licencier mon client. » De là à affirmer que la société EuroDisney a utilisé des preuves falsifiées pour licencier Christophe Caron, il n'y a qu'un pas… « On sait que cet ancien employeur a un fort différend avec mon client, qui s'est porté témoin contre lui dans un autre contentieux », suggère l'avocat de l'ancien disc jockey. Christophe Caron, lui, allait plus loin avant l'audience d'hier : « Tout est faux et j'ai les pièces qui le démontrent, affirme-t-il. En réalité, Euro Disney a voulu me licencier car je coûtais trop cher. » Le disc jockey trop payé selon l'entreprise Selon l'ancien DJ, Euro Disney l'aurait embauché en CDI pour un salaire « trop » important de 31,64 € brut de l'heure, soit l'équivalent de 4 777 € à temps plein. Un salaire fondé sur ses anciennes prestations pour l'entreprise en tant qu'intermittent du spectacle. « Quelques semaines après mon embauche fin mai 2006, j'ai reçu un courrier de Disney me demandant de revoir mon contrat à la baisse de moitié, rappelle le plaignant. J'ai refusé. C'est après ça qu'ils ont tout tenté pour me licencier. » Des assertions que la défense du géant du loisir n'a pas réellement cherché à contredire : « Monsieur Caron a été licencié pour faute grave sur la base de preuves réelles qui sont toutes versées au dossier », s'est borné à rétorquer l'avocat d'Euro Disney. Et de demander à la cour : « S'il en conteste l'authenticité, pourquoi n'a-t-il pas porté plainte pour fausses factures et fausses déclarations ? » Le jugement sera rendu le 18 décembre.

Source leparisien.fr

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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 18:43
Vendredi 30 octobre 2009

Y a-t-il eu des détournements de fonds au sein du comité d'entreprise (CE) de Disney ? Le syndicat FO-Disney semble le penser puisqu'il a déposé une plainte contre X, mardi, devant le parquet de Meaux (Seine-et-Marne) pour malversations et escroqueries.

Depuis 2006,
entre 300 000 et 400 000 euros auraient disparu des trois derniers bilans du CE. « Nous avons été alertés par un ancien salarié élu au CE qui a été mis à la retraite. Rempli d'amertume, il a tout lâché », explique Guy-Bruno M'Boé, secrétaire général de FO-Disney.


Dirigé par la CGT, le CE gère les activités sociales pour les 13 000 salariés des deux parcs et des hôtels de Disneyland.

 « Nous demandons à ce qu'une réunion extraordinaire se tienne rapidement et qu'un expert-comptable indépendant évalue les comptes depuis au moins trois ans », réclame Daniel Rovedo, délégué syndical CFDT élu au CE.


Source cfdtnanterre.com

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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 12:11
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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 10:35
1081 licenciements ont été prononcés entre 2006 et 2008 à Disneyland Paris.

322 licenciements en 2006.
343 licenciements en 2007.
416 licenciements en 2008.

Le bilan social a parlé et les chiffres sont têtus.

Fini les illusions, ces chiffres ne sont pas à taille humaine.

Un tel bilan marque l'inexistence des organisations syndicales, la non existence du dialogue social, l'incompétence du recrutement, la porte ouverte aux abus en tous genres de la part des ressources humaines et des petits chefs.

Qui peut suivre un rythme aussi effréné de licenciements, lorsque l'on sait que pour résoudre ou intervenir sur un seul dossier au sein de l'entreprise il faut généralement entre 1 et 2 mois.

Quand je pense que la Direction retire sur les fiches de paye les dépassements d'heures des syndicalistes qui se battent pour essayer de réguler l'aspect social et redonner un visage humain à l'entreprise.

Quand je pense que la Direction fait tout ce qu'elle peut pour empêcher tout bon syndicaliste d'aboutir sur les dossiers qu'il défend, manière de le discréditer.

Je le dis avec tristesse, mais pour moi Disneyland Paris ressemble de moins en moins à un Parc d'attraction et de plus en plus à une usine à licenciement. J'en ai mal au ventre : je dis souvent que l'on ne connaît pas le dizième de ce qui se passe dans l'entreprise. Aujourd'hui je sais que l'on n'en connaît pas le centième. C'est plus que grave!!!

Cyril LAZARO

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 11:39
Avec 416 licenciements en 2008, Disneyland Paris a pris un nouveau tournant en franchissant la barre d'un licenciement par jour.

Comme cela ne semble déranger personne, je pose la question : "A qui le tour?"

Regardez bien autour de vous. Aujourd'hui comme demain ou après demain, il y aura un salarié de plus qui manquera à l'appel.

1 licenciement par jour, quel triste record !

Un salarié écrivait "Honte à vous" en parlant d'une organisation syndicale. Il avait raison.

J'ai moi aussi honte de voir l'échec du dialogue social et le prix exorbitant payé par les salariés.

D'ailleurs, peut-on encore parler de salariés ou ne vaut-il pas mieux parler de main d'oeuvre corvéable à merci puis jetée sans merci.

Cyril LAZARO
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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 10:34
Je me suis penché sur le projet de bilan social 2008 de Disneyland Paris. Ce document annuel accueilli dans l'indifférence général reste cependant un véritable indicateur factuel de ce qui se passe dans l'entreprise si l'on prend la peine de s'y pencher un peu.
Le Comité d'Entreprise à qui était présenté ce document a encore brillé par son manque d'intérêt avec seulement une dizaine d'élus présents sur 30. Quant au vote des élus, 1 pour, 1 contre, 8 abstentions, je ne sais pas trop ce qu'il signifie.

Cette situation à elle seule est déjà le reflet d'une dégradation forte des relations sociales dans l'entreprise.

Je profite de l'occasion pour rappeler aux salariés qui le désirent qu'ils peuvent se procurer  le bilan social par simple demande à l'employeur.  Tout salarié y a droit  bien  que personne ne communique sur ce sujet.

Je reviendrai dans les jours à venir sur différents points abordés par ce document car les champs abordés sont vastes (emploi, rémunération, conditions d'hygiène et de sécurité, formation, relations professionnelles etc...).

Aujourd'hui, je me contenterai d'aborder les licenciements dans l'entreprise.
Entre 2006 et 2008, le nombre de licenciements a augmenté de 29% atteignant aujourd'hui le nombre de 416 licenciements pour 2008.
Plus de 80% des licenciements actuels concernent les salariés non cadres contre 69% en 2006.
Sur les 416 licenciements prononcés en 2008 dans l'entreprise, 283 licenciements (68%) sont des licenciements pour faute grave de salariés non cadres.
Les l
icenciements pour faute grave de salariés non cadres sont en augmentation de 70% par rapport à 2006 et de 41% par rapport à 2007.
Une telle donnée ne laisse aucun doute et pour avoir moi même été victime d'une procédure de licenciement, il y a quelques jours, je peux affirmer que l'aspect répressif vis à vis des salariés non cadres est en marche, avec une claire volonté de priver ces salariés d'une partie de leurs droits en utilisant comme qualification du licenciement la faute grave et non pas la cause réelle sérieuse.

L'entreprise a compris qu'en licenciant pour faute grave, les salariés qui vont aux prud'hommes obtiennent en général la requalification du licenciement en cause réelle et sérieuse et beaucoup plus rarement la reconnaissance du licenciement
comme étant abusif.

Personnellement, ce qui m'a sauvé du licenciement, c'est qu'ayant quitté mes fonctions de juge aux prud'hommes en décembre 2008 (6 années de mandat), mon licenciement 60 jours après l'arrêt de mes fonctions  n'était pas vraiment jouable pour l'entreprise et aurait vite viré au scandale. L'entreprise a tout de même essayé, mais c'est une autre histoire qui nous éloigne du sujet présent.

Malheureusement pour les salariés non cadres, ils ne bénéficient pas tous de la même chance que moi et c'est pour eux et les avocats qui les représenteront aux prud'hommes qu'il me semble très important de communiquer les données chiffrées du bilan social.

Les chiffres ont pour avantage de ne pas mentir sur certaines réalités, et le durcissement disciplinaire à Disneyland Paris à l'égard des salariés non cadres, est une réalité indéniable.

D'ailleurs le nombre de démissions des salariés non cadres a lui aussi augmenté de 20% par rapport à 2007, portant le nombre à 1288 salariés non cadres qui ont démissioné en 2008.

Une augmentation de travail sur le terrain, des exigences professionnelles accrues de la part de l'encadrement, une flexibilité qui tourne à l'hyper flexibilité, des horaires fluctuants en fonction des besoins opérationnels, des salaires qui ne suivent pas, le travail du dimanche payé simple sans compensation,
un silence syndical assourdissant, cela commence à faire beaucoup.

Cyril LAZARO

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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 12:17
L'inquiétude latente des salariés de Disneyland Paris ne va pas diminuer à la vue des nouvelles provenant des Etats Unis. Il est clair que si de telles mesures devaient être prises sur le site de Marne la Vallée, elles ne le seraient qu'après la clôture de l'année fiscale en octobre 2009 (la saison haute étant trop importante financièrement pour courir le risque de la perturber).
Même si les nouvelles économiques de Disneyland Paris demeurent à ce jour satisfaisantes, si l'on en croit les communiqués rassurants de la Direction, cela ne m'empêche pas de penser que la tentation doit être forte pour cette même Direction d'utiliser la crise pour résoudre ses problèmes de gestion de personnel et que la vigilance doit être de tous les instants.

Cyril LAZARO

DIsney supprime 1.900 emplois dans ses parcs américains

La société Walt Disney a supprimé 1.900 emplois en raison du ralentissement économique.

Environ 1.200 personnes ont été licenciées, et 700 autres postes disponibles ne seront pas pourvus. Ces restrictions "reflètent la situation économique d'aujourd'hui" a précisé la porte-parole de la compagnie, Tasia Fillipatos vendredi.

Les suppressions d'emplois faisaient partie d'une réorganisation de l'entreprise annoncée en février. La majorité des postes supprimés sont des postes de gestionnaires ou de salariés. Les employés des parcs au contact du public sont moins touchés.

Source AP le 04 avril 2009

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  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
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