12 mars 2009
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13:42
Aujourd'hui 12 mars 2009, se poursuit l'attente des nouvelles concernant mon licenciement de Disneyland Paris. C'est long et pesant, mais cela doit sans nul doute permettre de forger le caractère.
Factuellement, il n'y a pas eu de réelles nouveautés. La notification de la décision de la Direction ne m'est toujours pas parvenue. La procédure sera encore longue puisqu'il me faudra comparaître devant le Comité d'Entreprise puis rencontrer l'inspecteur du travail qui devra rendre son avis.
Sur le fond, je reste toujours aussi confiant, n'ayant rien à me reprocher et connaissant les griefs retenus, il n'y a pas de quoi fouetter un chat.
J'ai été contacté par la presse qui est intéressée par la suite de cette affaire. Cela fait du bien pour le moral. Il est vrai qu'en ces temps troublés sur le plan économique et social, mon cas individuel semble stigmatiser un malaise profond de la Société, où les droits des salariés s'évanouissent et où la moralité des grands groupes est fortement remise en cause. Que les grandes Sociétés gagnent de l'argent ou qu'elles perçoivent des aides de l'Etat, la fin inéluctable des salariés reste toujours la même, le licenciement.
A la vue des tensions sociales existantes et de la paupérisation galopante (y compris pour les salariés), je crains que de grandes difficultés soient à venir et que "l'explosion" tant de fois annoncée par Marc Blondel devienne une réalité dans les mois à venir.
Espérons que ceux qui nous gouvernent sachent rester vigilants et prennent les bonnes mesures pour désamorcer cette situation.
Amitiés à tous
Cyril LAZARO
Factuellement, il n'y a pas eu de réelles nouveautés. La notification de la décision de la Direction ne m'est toujours pas parvenue. La procédure sera encore longue puisqu'il me faudra comparaître devant le Comité d'Entreprise puis rencontrer l'inspecteur du travail qui devra rendre son avis.
Sur le fond, je reste toujours aussi confiant, n'ayant rien à me reprocher et connaissant les griefs retenus, il n'y a pas de quoi fouetter un chat.
J'ai été contacté par la presse qui est intéressée par la suite de cette affaire. Cela fait du bien pour le moral. Il est vrai qu'en ces temps troublés sur le plan économique et social, mon cas individuel semble stigmatiser un malaise profond de la Société, où les droits des salariés s'évanouissent et où la moralité des grands groupes est fortement remise en cause. Que les grandes Sociétés gagnent de l'argent ou qu'elles perçoivent des aides de l'Etat, la fin inéluctable des salariés reste toujours la même, le licenciement.
A la vue des tensions sociales existantes et de la paupérisation galopante (y compris pour les salariés), je crains que de grandes difficultés soient à venir et que "l'explosion" tant de fois annoncée par Marc Blondel devienne une réalité dans les mois à venir.
Espérons que ceux qui nous gouvernent sachent rester vigilants et prennent les bonnes mesures pour désamorcer cette situation.
Amitiés à tous
Cyril LAZARO