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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 19:00
Euro Disney et la théorie de l'agence
Euro Disney et la théorie de l'agence

Et si les mauvais résultats d'exploitation de "la première destination touristique en Europe" découlaient de son mode de gouvernance ?

Le 13 janvier prochain sera soumis au vote des actionnaires d'Euro Disney un projet de recapitalisation de la société d'exploitation du complexe touristique. Le 3è en 23 exercices!

" Les directeurs de sociétés par actions étant les régisseurs de l'argent d'autrui plutôt que de leur propre argent, on ne peut guère s'attendre à ce qu'ils y apportent cette vigilance exacte et soucieuse que des associés apportent souvent dans le maniement de leurs fonds".

Ces quelques mots empruntés à l’ouvrage de référence d’Adam Smith trahissent à s’y méprendre la réalité de la gestion opérationnelle de Disneyland Paris. Une gestion opérationnelle présentée comme défaillante à l’heure où la Walt Disney Company, premier actionnaire de la principale filiale d’exploitation de Disneyland Paris avec 38,9 % des parts, propose une recapitalisation de près d’un milliard d’euros dont le premier objet est "de permettre la poursuite des investissements dans Disneyland Paris". Pour prendre toute la mesure de cette profonde similitude et en tirer les enseignements stratégiques qui s’imposent, un bref retour dans le temps apparaît nécessaire.

L’installation de Disneyland Paris dans nos vertes contrées s’est articulée autour d’une Convention passée en 1987 entre l’État français et la Walt Disney Company. Aux termes de celle-ci, l’entreprise américaine confiait l’exploitation de son complexe touristique français à une commandite par actions, ED SCA, devant être majoritairement détenue par des capitaux européens.

Limiter la casse

C’est ainsi que la Walt Disney Company limitait ses apports de capitaux à près de 40 % de l’investissement initial, quand les 60 % restants étaient apportés par des investisseurs tiers. Une répartition de l’actionnariat toujours en vigueur, malgré plusieurs opérations de recapitalisation (en 1994 et en 2004) et une récente opération de refinancement de la dette (en 2012) qui a permis aux créanciers du groupe de sortir du complexe montage financier en limitant la casse.

Limiter la casse, car depuis des années, Euro Disney perd de l’argent. Du moins, en façade. Car une analyse fine du montage financier de Disneyland Paris révèle, au contraire, une situation dont bénéficie amplement son actionnaire américain. Tout d’abord, la Walt Disney Company détient 51 % des intérêts économiques consolidés du groupe Euro Disney.

À cet effet, elle perçoit une rémunération du Gérant fixée à 1 % des résultats bruts, soit 13,1 M€ pour la seule année 2013. Ensuite, Euro Disney est tenu de reverser des royalties à la Walt Disney Company au titre de l’exploitation de la propriété intellectuelle du groupe. Des accords de licence qui concernent la totalité de l’offre : personnages, infrastructures, merchandising et services inclus.

Rente colossale

Or, s’il n’y a rien de particulièrement incongru à ce qu’un actionnaire demande rétribution pour l’exploitation de son image et de sa propriété intellectuelle, les modalités de rémunération tout autant que leur montant interpellent : 10 % des revenus bruts générés par les admissions, les attractions et les services annexes tels que le parking ; 5 % des revenus, toujours bruts, en provenance du merchandising, des dépenses de consommation courante ou de l’exploitation du complexe hôtelier.

Une rente colossale qui, selon nos estimations, aurait rapporté à la Walt Disney Company quelque 620 M€ non corrigés de l’inflation depuis l’ouverture du complexe. Sans même comptabiliser les importants effets de rebonds que cette formidable vitrine commerciale génère sur les autres activités du groupe, fréquentation des salles obscures, trafic dans les Disney Stores, abonnements à Disney Channel et ventes de produits dérivés en tête.

Que l’on ne s’y trompe pas : en dépit de ce que ses résultats opérationnels désastreux laissent présager, Euro Disney est tout sauf le bateau ivre décrit par Arthur Rimbaud. Il est la figure de proue européenne du navire amiral américain sur le pont duquel l'actionnaire majoritaire entend bien rester seul aux commandes.

Il n’en demeure pas moins que le mode de rémunération du gérant sur le chiffre d’affaires plutôt que sur les bénéfices nets a de quoi interpeller l’économiste qui analyserait le mode de gouvernance de la société selon le prisme de la théorie de l’agence (selon les travaux fondateurs des Professeurs Michael Jensen et William Meckling).

À cette aune, les actionnaires des entreprises cotées doivent opter pour des contrats incitatifs pour s’assurer que le gestionnaire dirigera la firme selon les intérêts de cette dernière plutôt que selon ses propres desseins. Il s’agit, en d’autres termes, d’aligner les intérêts de toutes les parties prenantes, actionnaires et dirigeants, en réduisant autant que possible les coûts et les risques liés à l’asymétrie informationnelle, à l’aléa moral, et à l’anti-sélection.

Or, dans le cas d’Euro Disney, le dirigeant est nommé de manière unilatérale par la Walt Disney Company, quand il n’est pas en outre directement rémunéré par elle. Bien que devant gérer un capital social dont la majeure partie échappe à la firme, il ne rend de comptes en définitive qu’à cette dernière qui contrôle l’ensemble consolidé et qui dispose, en outre, de l’image de marque (qui, en l'espèce, est indispensable à la poursuite de l'activité).

Dans un tel contexte, l’observateur avisé est en droit de s’interroger sur l’opportunité réelle pour le dirigeant en place de générer des bénéfices d’exploitation dans la mesure où la rémunération du donneur d’ordre dépend seulement de sa capacité à générer du volume pour doper le chiffre d’affaires. Tandis qu’Euro Disney creusait ses pertes, il apparaît que les actions conjuguées de Jay Rasulo, André Lacroix, Karl Holz et Philippe Gas sous la présidence desquels l’affluence d’Euro Disney a bondi de 25 % en moins de 10 ans, ont reçu les satisfécits de la Walt Disney Company.

En corollaire, tandis que la dette se creusait et le cours du titre dégringolait jusqu’à perdre 97 % de sa valeur d’introduction (!), les actionnaires minoritaires, qui rappelons-le, détiennent aujourd’hui encore la majorité du capital, n’ont encore jamais pu entrevoir la possibilité d’un éventuel retour sur investissement. Pas plus que l’État celle d’éventuels impôts sur les bénéfices…

À l’heure des comptes, quels enseignements stratégiques tirer de l’exemple d’Euro Disney ? Nous en voyons au moins deux. Le premier est de ne jamais se laisser aveugler par le faste et le clinquant d’un projet d’aménagement de très grande ampleur qui ne reposerait, in fine, que sur le prestige associé à la notoriété d’une entreprise pivot.

Derrière l’image que de tels travaux pharaoniques reflètent, se terrent bien souvent des montages financiers des plus complexes et des promesses qui, hélas, n’engagent que ceux qui ont l’audace d’y croire. Le second enseignement renvoie, quant à lui, directement aux propos d’Adam Smith. Indépendamment de son objet, une organisation doit toujours veiller à ce que son mode de gouvernance la préserve de toute stratégie de capture par l’une ou l’autre des parties prenantes.

Une entreprise qui n’œuvrerait que pour les dividendes de son actionnaire majoritaire au détriment de tous les autres s’expose à des risques en termes d’image pouvant nuire à son activité principale comme à sa capacité de lever des fonds sur le long terme. Un jeu stratégique auquel nulle société cotée ne peut se soustraire, à plus forte raison lorsque son cœur de métier est de vendre du rêve…

Julien Pillot / Directeur d'études Precepta (Institut Xerfi) - Chercheur associé CNRS
Source lesechos.fr
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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 16:52

L'indice Disney : baromètre de la crise !

L'Histoire du Jour : "L'indice Disney"

Disneyland Paris est un peu le thermomètre de la crise qui secoue l'Europe ! Le parc d'attraction est la 1ère destination touristique non pas de France mais de toute l'Europe. Les touristes qui le visite à Marne-la-Vallée sont pour moitié français, viennent ensuite les britanniques puis les Espagnols, les Hollandais, les Belges, les Italiens et les Allemands. Ce large panel de clients reflète les soubresauts de la crise. Selon Disneyland Paris, dés 2009, le parc connaît un coup d'arrêt des réservations de l'Europe du sud notamment Espagne et Italie. La France elle tient avec ses fameux stabilisateurs économiques, la France ne chute pas mais elle ne rebondit pas non plus. Les Anglais ont aussi été refroidis mais sont revenus il y a déjà 2 ans. Italiens et Espagnols c'est plus récent. Et la plupart du temps ce retour est lié au contexte économique certes mais politique également. Disneyland a par exemple vu revenir le client espagnol (qui est prêt à dépenser 4000 euros avec 2 enfants pour rester 3 jours sur place), ce type de famille est revenu depuis quelques mois depuis que Mariano Rajoy le PM s'est montré plus optimiste pour l'Espagne. Lorsque la confiance est rétabli dans un pays, c'est Disneyland Paris qui en profite rapidement. Et justement la France reste encore un probléme aujourd'hui pour Disneyland Paris, cette France qui ne rebondit pas, cette France qui a perdu confiance. Et cela se ressent dans les résultats au 1er semestre, la société a vu son chiffre d'affaire baisser de 6%. Il y a tout simplement moins de monde qui vient visiter le parc d'attraction. Pour plusieurs raisons, les vacances scolaires en Europe ne tombaient pas bien cette année mais aussi et surtout parce que la société a changé de stratégie. Finies les promotions à tout va, les  -80% que l'on peut obtenir sur certains sites de réservations (chez Disneyland certains le disent : le touriste qui paye plein pot, il a rien compris !). Finies donc certaines promotions et cela se ressent dans le nombre de visiteurs. Mais Disney assume : c'est une question de perception de la marque qui doit rester haut de gamme. Aujourd'hui Disneyland Paris se dit bien plus intégré dans le paysage culturel français qu'à ces débuts en 1992 lorsqu'Ariane Mnouchkine - qui sera votre invitée demain Bruno - avait parlé de Tchernobyl culturel... la société n'a tout de même pas encore réussi à s'entendre avec le Chateau de Versailles pour proposer un ticket avec le Château de la Belle au bois dormant !

Par Bruce de Galzain Source franceinter.fr

 

Plus d'articles sur Disneyland Paris sur cntdisney.over-blog.com/

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 11:59

Le Disneyland Hôtel récompensé pour son accueil

Le Le Disneyland Hôtel reçoit le trophée du meilleur accueil.

 

Lors de la 7e édition des Trophées de la Clientèle des hôtels 4 et 5 étoiles, qui s'est tenue le 21 novembre lors du Colloque National des directeurs d'hôtels à Cannes, cinq établissements français ont été primés.

Ce palmarès est un des rares à solliciter uniquement la clientèle pour récompenser des hôtels. Pour l'établir, 3 000 clients ont répondu à un questionnaire sur internet pour départager les 850 hôtels en lice.

Le Disneyland Hôtel, situé à l'entrée du parc d'attractions de Marne-la-Vallée, reçoit le trophée du meilleur accueil. Aménagé à la manière d'un décor victorien, l'établissement dispose d'un spa, d'une piscine et propose de nombreuses animations pour les enfants.

Le meilleur service est attribué à L'Abbaye de Talloires, installé sur les rives du lac d'Annecy (Haute-Savoie), un bâtiment historique dont les chambres luxueuses sont aménagées dans d'anciennes cellules de moines.

Appréciant la décoration contemporaine de l'Intercontinental Hôtel Dieu à Marseille, la clientèle a choisi cet établissement pour lui remettre le prix du meilleur design. Imaginée par Jean-Philippe Nuel, l'aménagement intérieur contraste savamment avec la majestueuse bâtisse du XVIIIe siècle.

Hôtels indépendants à l'univers inspiré, les boutique-hôtels sont de plus en plus plébiscités par la clientèle pour leur ambiance intimiste. Le trophée du meilleur d'entre eux revient cette année à l'Hôtel Secret de Paris, situé dans le 9e arrondissement de la capitale. Ses 29 chambres sont décorées autour des thèmes des grands monuments parisiens, comme la Tour Eiffel, l'Opéra Garnier ou le Musée d'Orsay.

Enfin, l'hôtel Ile Rousse à Bandol (Var) est élu meilleur resort. Offrant un espace de thalassothérapie et une piscine d'eau de mer chauffée toute l'année, l'établissement est situé face à la baie de Rènecros en bord de mer.

Source http://fr.canoe.ca

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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 12:20
Disneyland Paris : la Tour de la terreur évacuée après un départ de feu

La Tour de la terreur de Disneyland Paris a dû être évacuée suite à un incendie dans un local technique.

La Tour de la terreur de Disneyland Paris a dû être évacuée suite à un incendie dans un local technique.

Nouvel incident à Disneyland Paris, le parc d'attractions basé à Chessy (Seine-et-Marne). L’attraction phare des Walt-Disney Studios, La Tour de la terreur est fermée depuis ce samedi matin, suite à un départ de feu dans un local technique. L'incendie se serait déclaré peu après 10 heures entraînant l’évacuation de l’attraction qui a été fermée pour les vérifications techniques d'usage.

Les équipes d’intervention de Disney ainsi que les sapeurs-pompiers sont intervenus et le feu a été rapidement maîtrisé sans faire de victimes ni incommoder les visiteurs.
 
La Tour de la terreur, inspirée de la série télévisée américaine «the Twilight Zone», est une attraction basée sur le principe des tours de chute utilisant la technologie des ascenseurs. Les deux attractions attenantes, Armageddon et Tram Tour, ont également été évacuées durant l’intervention des secours. Armageddon est déjà rouverte tandis que Tram Tour devrait vraisemblablement accueillir à nouveau les visiteurs dans la journée.

Cet incident intervient une dizaine de jours après qu'un enfant de 5 ans a été blessé dans l'attraction Pirates des Caraïbes, après avoir chuté dans l'eau. Ses parents ont déposé plainte contre le parc vendredi soir.

Source leparisien.fr

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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 19:33
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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 17:50
Philippe Gas : « L'Europe occidentale reste notre premier levier de croissance »

Dans un entretien aux « Echos », Philippe Gas, le président d'Euro Disney SAS, la société gestionnaire du complexe Disneyland Paris, analyse la situation de l'opérateur touristique à mi-parcours de son exercice 2012-2013. Dans un environnement contrasté, le groupe Euro Disney confirme sa stratégie et son programme d'investissement.

C. Lebedinsky/Challenges-REA

 

Euro Disney a réduit ses pertes au cours du premier semestre de son exercice 2012-2013, mais la fréquentation de ses parcs a diminué. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?

La baisse reste limitée avec la diminution de 100.000 personnes du nombre de visiteurs, soit un total de 6,7 millions pour le semestre. Cela étant, nous ne faisons pas de la hausse de la fréquentation une obsession. Nous avons toujours dit que notre stratégie repose sur un équilibre entre volume et recette moyenne par visiteur. Nous avons d'ailleurs commencé à réduire les promotions de dernière minute, qui tirent la fréquentation mais au détriment de la recette moyenne. De fait, celle-ci a crû de 4 % au cours du premier semestre. Pour en revenir à la fréquentation, elle est, au fond, stable dans un environnement contrasté.

Euro Disney échapperait-il à la crise ?

Nous ne sommes pas « mono-marché ». Nous avons huit marchés principaux, d'où des mouvements de balancier quand on les compare les uns aux autres. L'Espagne et l'Italie souffrent. S'agissant des Espagnols, la demande est toujours là, mais ils viennent moins longtemps et dépensent moins. A contrario, la Grande-Bretagne, qui avait baissé, repart, en raison de notre politique d'« early booking » (encouragement à des réservations tôt, NDLR). L'Allemagne est également repartie. D'une manière générale, l'affinité avec la marque Disney et sa force émotionnelle expliquent notre résilience.

Vous maintenez donc votre programme d'investissement…

Absolument ! La stratégie est claire depuis trois ans : travailler sur la qualité de l'expérience, d'où, entre autres, notre programme de rénovation de nos hôtels, le lancement, à l'été 2014 - la date n'est pas arrêtée -, de l'attraction totalement inédite autour du film « Ratatouille » sur le deuxième parc, Walt Disney Studios. Ce sont des choix que nous avions faits en pleine crise. L'exemple de « Ratatouille » est symbolique : il témoigne du partenariat avec le groupe Disney. C'est un projet qui a été décidé par Euro Disney et qui profite du savoir-faire Disney, notamment des équipes de Pixar qui ont fait le film. Concernant ce partenariat avec Disney, on voit bien aussi l'impact positif du refinancement de notre dette avec l'octroi de 1,3 milliard d'euros de prêts par The Walt Disney Company. Car, l'amélioration des comptes semestriels découle aussi de l'allégement des charges financières. Enfin, n'oublions pas l'investissement humain. Cette année encore, nous maintenons nos effectifs, nous allons même créer 500 emplois et nous investirons 6 % de notre masse salariale dans la formation.

Dans ce contexte contrasté en Europe, quels sont les relais de croissance d'Euro Disney ?

L'Europe occidentale reste notre premier levier de croissance : le taux de pénétration auprès des familles correspondant à l'univers Disney n'est que de 30 % en France et en Grande-Bretagne, qui représentent à elles deux 60 % de notre activité. Il est de 18 % en Allemagne. La Russie et le Moyen-Orient sont des marchés en devenir à moyen terme. Enfin, l'extension de la durée de séjour est un autre levier important.

En matière d'aménagement, où en est l'élaboration de la phase IV du développement de la zone Val d'Europe ?

Ce programme, qui porte sur les dix prochaines années, est en cours de finalisation. Il couvre trois axes de développement : la destination touristique avec notamment l'extension du deuxième parc - « Ratatouille » en fait partie - ; le centre urbain de Val d'Europe avec de nouveaux logements et espaces de bureaux et d'activités. Enfin, le projet « Villages Nature », conçu avec le Groupe Pierre & Vacances-Center Parcs avec une ouverture de la première tranche en 2016. On l'oublie trop souvent : Euro Disney est, depuis son origine, un partenaire à part entière de l'Etat français.

Source lesechos.fr

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 09:05
Voici les futurs appartements des Villages Nature

Le projet touristique géant porté par Disney et Pierre & Vacances, qui verra le jour en 2016, se précise. Appartements ou cottages, trois gammes de logements seront proposées avec une finition spécifique.

 

 

Lentement, mais sûrement, le projet avance. On sait désormais à quoi ressembleront les logements des Villages Nature, la destination touristique initiée par Euro Disney et Pierre & Vacances, qui devraient voir le jour à partir de 2016 à Villeneuve-le-Comte.

Ainsi, 1730 appartements et cottages vont sortir de terre sur un site d’une superficie de 259 ha.

« Aujourd’hui, nous essayons de boucler le financement (NDLR : 700 M€ au total). La commercialisation ne se fera donc pas avant juin », prévient Dominique Coquet, le directeur des Villages Nature.

Louées toute l’année par des touristes, ces habitations pourront être acquises par des particuliers. Une centaine a été réservée lors d’une période de test, démarrée de manière confidentielle depuis fin 2012. Villages Nature proposera des meublés en catégorie deux, trois ou quatre étoiles. Toutes les habitations se déclineront en appartements et en cottages, et pourront accueillir de deux à huit personnes — hormis l’entrée de gamme, uniquement disponible en cottages. Côté surface, ils oscillent entre 40 et 70 m2.

Source leparisien.fr

Un vaste projet écologique

 

 

« Méga Center Parcs », « un Disney écolo »… autant de qualificatifs qui ne convainquent pas Dominique Coquet. Selon lui, son bébé est « 100% Disney » et « 100% Pierre & Vacances », donc une entité à part entière, nourrie des expériences de ces deux mastodontes du tourisme.

Sur une zone de 259 ha viabilisés par l’aménageur public EpaFrance, ce sont, en 2022, 2450 hébergements de tourisme qui seront construits. La première phase, qui compte 1730 logements sur 180 ha, sera édifiée dès 2016. Son calendrier est le suivant : les financements pourraient être bouclés en juin, et la commercialisation débutera dans la foulée. Les travaux devraient démarrer à l’automne — voirie et espaces verts dans un premier temps, puis les logements.

La philosophie de ce projet est de recréer une harmonie entre l’homme et la nature. Outre les logements construits au beau milieu des bois — comme cela existe déjà dans les Center Parcs — l’accent sera donc mis sur l’environnement. Ainsi, un « Aqualagon », parc aquatique de 9000 m2, verra le jour. Il sera complété par un lagon extérieur de 2500 m2, chauffé par la géothermie.

Des jardins suspendus, déclinés autour des quatre éléments naturels (l’air, le feu, la terre et l’eau), seront aussi aménagés. Une ferme pédagogique, gérée par un agriculteur du secteur, proposera des animations et des visites. Dans le même ordre d’idées, le chantier veut également préserver l’environnement, puisque jusqu’au mois de mai, des bénévoles vont déplacer les batraciens des sites où seront construits les logements.

Source leparisien.fr

 

Mickey autorisé à détruire 70 espèces pendant le chantier

Mickey est-il vraiment l’ami des bêtes ? La question est posée. Car dans le recueil du 19 mars des actes administratifs de la préfecture, on trouve un « arrêté portant dérogation à l’interdiction d’atteinte aux espèces animales et végétales protégées, dans le cadre du projet de complexe touristique Villages Nature ». Le document indique que « les autorisations permettent la destruction de spécimens (…) » tels que « le crapaud commun », les grenouilles vertes et agiles, les tritons alpestres et palmés. Ou encore des oiseaux : « buse variable », « le grand cormoran », « le faucon crécerelle », la « mésange bleue ». En tout, presque soixante-dix espèces. Selon Aurélie, l’écologue qui encadre les déplacements de batraciens, l’absence totale de « destruction » d’espèces est impossible. « Notre but est de maintenir et de préserver une population, pas de la sauvegarder en entier », assume-t-elle. Quant au projet global, qui couvrira 260 ha, elle juge que « comme tout projet d’urbanisme, il aura un impact ». Mais estime aussi que « c’est un projet réfléchi » et que « beaucoup d’aspects ont été pensés pour réduire son empreinte écologique ». L’association de défense de l’environnement Le Renard, de son côté, attend des documents administratifs sur ces procédures de déplacement de batraciens, avant de se joindre aux actions. En attendant, son président Patrick Roy ne souhaite « pas faire de commentaires » sur ce qui peut n’être qu’une « opération de communication ».

Source leparisien.fr du19/04/2013

 

Les grenouilles laissent la place aux Villages Nature

 Villeneuve-le-Comte, le 14 avril. Des salariés de Disney, volontaires pour cette opération, ont capturé des batraciens pour les déplacer loin des terres où sera construit le futur centre de vacances Villages Nature.

Villeneuve-le-Comte, le 14 avril. Des salariés de Disney, volontaires pour cette opération, ont capturé des batraciens pour les déplacer loin des terres où sera construit le futur centre de vacances Villages Nature.

La nuit tombe sur les bois du ranch Davy Crockett, non loin du parc Disneyland Paris. Il est 20h30 et il pleut. Le temps idéal pour aller titiller des batraciens, à l’endroit même où, d’ici 2025, sortiront de terre les Villages Nature, un projet d’écotourisme initié par Euro Disney et Pierre & Vacances. Ce soir-là, six Voluntears - des salariés Disney, bénévoles pour certaines actions - sont encadrés par deux écologues du bureau d’études Confluences.

Ils ont pour mission de capturer autant de grenouilles et de tritons que possible, puis de les relâcher un peu plus loin, sur un site où il n’est pas prévu de constructions.
« Splotch, splotch! » Les bottes s’enfoncent dans la terre argileuse. Aurélie et Cyril guident la troupe, qui s’enfonce dans la forêt humide. Ils sont chargés d’établir l’état initial du site pour Villages Nature, en partenariat avec l’agence Biotope. « Nous connaissons bien les espèces de ce territoire, explique Aurélie. Notre objectif est de préserver des populations animales en les déplaçant des sites où des cottages seront édifiés. Elles seront installées sur des zones non constructibles, avec des mares reconstituées. »
Dans les bois percés de quelques champs, les Voluntears passent devant un panneau de permis de construire pour les futurs Villages Nature. Arrivés au bord d’une grande mare, ils stoppent. Armé d’une épuisette, Manu traque le triton. De quoi contraster avec ses journées habituelles, où il est chargé de « gérer le stock des tenues de la parade ». « Je suis là parce que cela me rappelle mon enfance à la campagne, en Bourgogne du sud, raconte le trentenaire. J’ai toujours été proche de la nature. Et puis ça change de Mickey et Minnie! » Après une bonne heure à gratter le fond de la mare avec son filet, Manu tire le gros lot : « Une grenouille rousse! » Aussitôt, Eric, le responsable des Voluntears de Disney, inscrit la trouvaille sur un carnet, tandis que Manu dépose la grenouille dans un seau.
Un peu plus loin, France patauge aussi dans la mare boueuse. D’ordinaire, elle travaille dans les bureaux plus feutrés du service clientèle. « J’ai vu cette initiative sur l’Intranet de l’entreprise, alors j’ai voulu tenter l’expérience, s’amuse-t-elle. Je ne connais rien à l’écologie ni à la campagne, ça change un peu. » La dernière fois que France a participé à une initiative des Voluntears, c’était aussi une histoire de pêche… aux pièces, jetées dans les fontaines du parc par les touristes superstitieux.
Bilan de la soirée : entre les tritons palmés et alpestres, les grenouilles, les salamandres ou les crapauds, les bénévoles ont capturé 138 bêtes. Ce qui porte à 1548 leur tableau de chasse, sur quatre sessions organisées ces dernières semaines… D’ici le mois de mai, une vingtaine d’actions de ce genre seront encore organisées. Les tractopelles prendront la relève en novembre. Moins drôle pour les grenouilles.

Source laparisien.fr du 19/04/2013

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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 07:55

La rançon du succès de Disneyland Paris

 

Devenu une destination touristique à part entière, Disneyland Paris, autrefois Eurodisney, a su imposer un modèle de parc d'attractions adapté à son environnement culturel. Mais il n'en fut pas toujours ainsi, à savoir que Disneyland Paris a été très critiqué à ses débuts, au point d'être au bord du dépôt de bilan. Aujourd'hui encore, et malgré son succès incroyable, le parc d'attractions doit payer pour sa mauvaise approche des débuts. Une rançon du succès qui se traduit par une dette et des coûts fixes démesurés, qui menacent en permanence la pérennité de Disneyland Paris.
La rançon du succès de Disneyland Paris

Disneyland Paris, une success-story à l'américaine



Cinquième pôle hôtelier de France, et première destination touristique d'Europe, Disneyland Paris a imposé sa notoriété grâce à un modèle économique bâti sur le rêve, l'émotion et le souci du détail. Avec un taux de satisfaction de sa clientèle qui frôle les 90 %, un taux de remplissage record de ses établissements hôteliers sur site, et une fréquentation hors-norme, Disney land Paris est une success-story à l'américaine, fruit d’un travail acharné et d’investissements colossaux. Des investissements qui ont permis à Disneyland Paris de devenir plus qu’un parc d’attractions à thème et plus qu’un produit, car le parc est une destination à part entière qui propose une immersion totale dans un monde féérique où l’émotion est le maitre mot. Au fil des années, les clients ont pris l’habitude de venir à Disneyland Paris dans l’idée d’y passer un séjour, comme il le ferait en partant dans un autre pays. Grâce à des efforts continus, le parc a pu faire passer la durée moyenne des séjours de 80 % de sa clientèle, à 3,5 jours, et seuls 20 % des clients viennent y passer une seule journée. Mais si le parc est un succès commercial, côté finance, Disneyland Paris est un véritable gouffre qui a failli le conduire au dépôt de bilan.

Le prix du rêve et de l’émotion

 Le parc a ouvert ses portes sous le nom d'Eurodisney, avec l'ambition de conquérir le marché européen, et personne ne doutait de son succès. Du moins, aucun actionnaire et investisseur, convaincus que la notoriété du nom Disney suffirait à attirer un large public. Il faut dire que dans les années 90, le marché des parcs d'attractions été très peu développé en France, et sachant que la marque Disney était déjà bien connue sur le territoire, le groupe Walt Disney n’avait pas imaginé une seule seconde qu’il serait confronté à un frein culturel. En effet, dès l’ouverture d’Eurodisney, les médias et les intellectuels français n’ont pas vu dans ce parc, une nouvelle forme de divertissement, mais plutôt une forme de sous-culture, et un parc symbolisant une idéologie négative. Male bouffe, dépersonnalisation, uniformisation des salariés sont autant de facteurs qui ont pollué l’image de la marque Disney. Une pollution intense qui s’est traduite par des chiffres bien en dessous des prévisions du groupe Walt Disney. Pour autant, le parc se devait d’entretenir la magie qui correspond au monde de Disney, et pour satisfaire sa clientèle, le parc a toujours misé sur le haut de gamme. Une stratégie qui induit des coûts fixes colossaux, des investissements fréquents et des coûts d’entretiens aussi démesurés que le parc. Conséquences, Eurodisney s’est enlisé dans ses dettes et a failli déposer le bilan deux ans après son ouverture. Pourtant, le parc affichait déjà un taux de satisfaction record, montrant ainsi que le produit correspondait aux attentes. Au bord de la faillite, les dirigeants d’Eurodisney ont alors compris que le problème venait de la communication.

Un mauvais départ en communication

Dès son ouverture le parc Disney a misé sur ses attractions, et communiqué sur des aspects seulement factuels. Une erreur de jugement qui aurait pu être fatale pour le parc, car aussi puissante que pouvait être la marque Disney, et aussi futuriste que puissent être les attractions proposées, le courant antiaméricain primaire a pris le dessus. Alors, face au constat d'une clientèle majoritairement satisfaite, il est rapidement apparu que le problème d’acquisition de nouveaux clients ne résidait pas dans les attractions, mais bien dans l’image du parc. Sur ce constat, la direction d’Eurodisney a pris une décision salutaire, celle d’adapter le modèle du parc à la culture française. Et pour se faire, la direction a commencé par changer le nom de ce dernier. EuroDisney devenait ainsi, Disneyland Paris. Un changement de nom qui a immédiatement eu des répercussions positives, car le parc n’était plus perçu comme une attraction américaine, symbole d’une idéologie négative, mais comme un parc d’attractions français, avec une vision française du monde de Disney. Une nuance qui a fait toute la différence, et qui s’est traduite par le service de vins dans les bars et restaurants du parc, ou encore par la confection des costumes des personnages de Disney, par de grands noms de la couture française. Mais un changement de nom ne suffisait pas, alors Disneyland Paris est revenue sur les fondamentaux de son savoir-faire : créer de l’émotion.

Le marketing émotionnel comme nouveau cheval de bataille

Sachant que près de 30 % des Américains choisissent un parc d'attractions comme destination de vacance, la logique des parcs américains est de se différencier par leurs attractions et leurs spécificités techniques. La communication reste donc axée sur des aspects factuels, car les Américains connaissent les parcs d'attractions depuis de nombreuses années, et savent donc qu'elle type d'émotion ils vont chercher lorsqu'on leur parle d'un nouveau grand huit, par exemple. Et c'est sur cette expérience client que Disneyland Paris a basé sa communication à ses débuts, alors que le public français n'est pas familiarisé avec ce type de parc. Aussi, après avoir pris conscience, et du rejet culturel et de cette méconnaissance des parcs, le choix d’un marketing émotionnel s’est imposé. Les spots TV n’ont alors plus vanté les mérites des attractions, mais mis l’accent sur l’univers magique du parc. Une invitation à l’immersion totale dans un monde unique. Et aujourd’hui, Disneyland Paris va encore plus loin en couplant marketing émotionnel et business intelligence. Dans les allées du parc, les visiteurs peuvent désormais consulter leur Smartphone pour établir leur itinéraire, gagner du temps et choisir leurs attractions selon la durée des files d’attente. Une stratégie qui pourrait bien redresser les comptes du parc, et lui permettre enfin de dégager des profits.

Source corebusiness.fr

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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 09:11
Une nouvelle attraction inspirée de Ratatouille est annoncée à Disneyland Paris pour 2014

À l’occasion de la réunion annuelle des actionnaires de l’entreprise organisée en février, Philippe Gas, Président d’Euro Disney, a réaffirmé la stratégie de développement de Disneyland Paris, avec la création d’une nouvelle attraction inspirée de Ratatouille, le film à succès des studios Disney Pixar.

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 « Notre nouvelle attraction familiale, dont l’ouverture est prévue en 2014, symbolise toute la créativité, l’innovation et l’émotion que nos visiteurs associent à une expérience Disneyland Paris », a déclaré Philippe Gas.

La future attraction du Parc Walt Disney Studios illustre l’engagement à long terme du groupe à renouveler une expérience visiteur exceptionnelle. Cette stratégie s’est avérée fondamentale pour renforcer l’attrait du site, qui a atteint une fréquentation record de 16 millions de visiteurs en 2012.

Cette attraction unique plongera les visiteurs dans l’univers du film Disney Pixar Ratatouille récompensé aux Oscars, et de Rémy, un jeune rat talentueux qui rêve de devenir un grand chef français. Pour cette aventure parisienne romantique et remarquable, Disney alliera une fois de plus ses talents de narration à une technologie dernier cri.

« Avec cette nouvelle attraction, nous continuons d’offrir à nos visiteurs la possibilité de revivre leurs histoires Disney préférées comme seul Disney peut leur proposer », affirme Philippe Gas.

« Le thème, très français, est un hommage à notre capitale et aux personnages mémorables du film qui font de Ratatouille un sujet de choix pour une nouvelle attraction qui aura toute sa place à Disneyland Paris ».

Le groupe a également annoncé la prolongation des festivités de son 20e anniversaire jusqu’au 30 septembre 2013. Les visiteurs ont ainsi une seconde chance de profiter des festivités et de l’inoubliable spectacle « Disney Dreams! ». Ce dernier sera étoffé de scènes issues de deux grands classiques Disney très aimés du public : Le Roi Lion et Rebelle.

Le spectacle s’illuminera encore plus et deviendra interactif grâce à de nouvelles oreilles de Mickey lumineuses, les « Disney Light’Ears(1) » qui changent de couleur de manière synchronisée avec le spectacle, pour faire de chaque représentation « Disney Dreams! » une expérience toujours plus spectaculaire pour toute la famille.

Source seraing.blogs.sudinfo.be

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 17:27

Hé ouais, tu bosses chez Mickey, les temps sont durs, des sous y'en a plus, il pleut ou il neige, oublie tout ça et retrouve le sourire avec R.WAN et sa chanson coin coin qui devrait faire un tube aux Pléïades....

Merci au camarade qui m'a fait découvrir cette petite séance émotion pour tous les salariés de parade...

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

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