Total : la CGT décide de bloquer toutes les raffineries de France.
Depuis ce mercredi matin, une centaine de salariés de la raffinerie des Flandres - Total , à Dunkerque, bloquent les expéditions de produits finis (carburants, fioul domestique...).
Désireux d'être fixés sur l'avenir du site, menacé de fermeture, ils ont reçu le soutien de la coordination nationale de la CGT, qui a annoncé le blocage des cinq autres raffineries du groupe Total en France. Ainsi, Charles Foulard, coordinateur CGT du groupe Total a expliqué que « les raffineries de Flandres, de Provence (La Mède), de Grandpuits, de Donges » étaient touchées par la grève. « Les raffineries de Normandie et Feyzin devraient rejoindre le mouvement à la mi-journée, à la relève des équipes, ainsi que l'usine de lubrifiants de Rouen », a-t-il ajouté.
Selon Marc Pigeon, délégué CGT à la raffinerie des Flandres, la grève « pourrait avoir un impact sur les approvisionnements de carburants si le mouvement se durcit et se prolonge ». De son côté, un porte-parole de la direction a indiqué que le mouvement n'avait « pas d'impact significatif sur la production à ce stade ».
Hier, près de 300 salariés avaient investi les locaux de la direction pour tenter d'en savoir plus quant à l'avenir du site de la raffinerie. Le directeur, Éric Guillotin, n'a pas pu leur fournir de réponse. Actuellement, Total Total étudie différents scénarios pour cette raffinerie, dont la fermeture définitive, la vente, un arrêt prolongé ou la transformation en dépôt.
Par ailleurs, les salariés d'une filiale du groupe, GPN, ont appris hier la revente de l'usine chimique de Mazingarbe, près de Lens, à l'espagnol Maxam. Une vente qui entraîne la suppression de 74 emplois.
Source lavoixdunord.fr