Les Conventions Collectives Nationales (CCN) constituent pour les salariés de nos professions un socle minimum d’acquis sociaux améliorant le Code du travail.
Le patronat agroalimentaire ne s’y trompe pas. Dans son offensive pour livrer les salariés pieds et mains liés aux directions d’entreprises, l’existence même des CCN constitue un verrou qu’il veut faire sauter.
Au nom de l’efficacité, les patrons d’Alliance 7, de la biscuiterie et des crèmes glacées remettent en cause leurs conventions collectives respectives en les regroupant en une seule convention, rabotant au passage un certain nombre de dispositions favorables aux salariés.
Le gouvernement, dans la logique du rapport « Poisson » qui conclut au regroupement des branches, apporte son soutien à la démarche patronale. A l’exception de la CGT, toutes les organisations syndicales ont accepté ce marché de dupes.
C’est ainsi qu’une nouvelle convention collective a été négociée et signée il y a maintenant 3 ans. Cette dernière n’a toujours pas été notifiée ni présentée à l’extension, notre Fédération ayant indiqué que nous nous opposerions à l’extension d’une convention collective qui recouvre au champ professionnel déjà couvert par les anciennes conventions collectives qui n’ont pas été dénoncées et donc toujours applicables.
C’est ce que la délégation de notre Fédération a indiqué au Directeur Général du travail du ministère du Travail qu’elle a rencontré courant juillet 2011 à la demande de ce dernier.
Dans le cadre de cette rencontre, la CGT a également réaffirmé nos revendications essentielles d’amélioration des salaires, de réduction du temps de travail et notre opposition à toute remise en cause des 35 heures et de l’amélioration des conditions de travail.
Communiqué de la Fédération nationale agroalimentaire et forestière (FNAF-CGT)
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