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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 17:12
COMPIÈGNE Hippodrome : terrain lourd et gros sabots

Selon des documents que le Courrier picard a pu se procurer, la vente de l'hippodrome du Putois est une succession de coups tordus en vue de favoriser la Société des courses .

Saut d'obstacles. Il n'y a plus de raison d'en douter. Éric Woerth est bien passé au-dessus de l'avis contraire de l'ONF pour la vente de l'hippodrome du Putois à la société des courses de Compiègne, présidée par Antoine Gilibert, grosse fortune locale et membre éminent de l'UMP.

La preuve se trouve dans la convention que le responsable foncier de l'ONF et le président de la société des courses de l'époque (Armand de Coulange) avaient signée, le 6 novembre 2006, dans le bureau du directeur des services fiscaux de l'Oise.

Un document très instructif que le Courrier picard a retrouvé. On y apprend que la société a fait une offre d'achat à l'ONF, propriétaire, en date du 16 janvier 2006. La société des courses, locataire des terrains, proposait alors de les échanger contre d'autres parcelles, qu'elle aurait achetées ailleurs pour le compte de l'Office, ou qu'elle possédait déjà. Las, l'ONF a toujours refusé de vendre ce « bijou de famille ».

En 2006, la société ne dispose d'aucun appui dans les ministères pour faire tourner le vent. Sa chance surviendra avec l'installation d'Éric Woerth à Bercy, un an plus tard. À l'encontre de l'avis de l'ONF, le ministre du Budget vend d'autorité le domaine de 57 hectares, dont 5 000 m2 de bâtiments anglo-normands, pour la somme très controversée de 2,5 millions.

Au trot. Obligé de soutenir son collègue de l'Oise, Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, affirme que « tout cela a été fait après discussion avec Éric Woerth en plein accord avec le ministère de l'Agriculture. » Dans une interview au Courrier, Philippe Marini, sénateur-maire de Compiègne, déclare pourtant : « C'est clair, il y a eu opposition ».

Au galop. Depuis le début, l'argument se veut imparable. Si l'offre de vente de gré à gré a été faite à la seule société des courses, sans l'ombre d'un appel d'offres, c'est parce qu'elle occupe les terrains depuis l'origine en 1896. Pas de chance, le golf était là à la même époque !

La société a d'ailleurs toujours eu l'obligation légale de lui sous-louer une partie de l'hippodrome. Jusqu'à ce qu'elle s'en affranchisse par un courrier du 12 juillet 2007, signé de Me Weber, notaire à Compiègne, sec comme un coup de cravache. La société venait à peine d'obtenir de l'ONF une prolongation de bail pour elle-même jusqu'en 2021.

En tout état de cause, le golf aurait donc pu être sollicité, lui aussi, pour la vente. Au moins pour les 6 hectares qu'il utilise depuis des lustres. « Mais on n'a rien su », affirme Stéphane Lebois, président démissionnaire de l'association contre qui la société des courses a engagé une mesure d'expropriation.

Tuyaux percés. Philippe Marini vient d'en remettre une louche contre le golf, qui apparaît de plus en plus comme le gêneur. L'association est « en difficulté financière », a-t-il affirmé. Voire, elle pourrait déposer son bilan. Le sang du président Lebois n'a fait qu'un tour ! En quatre ans, ses comptes ont été positifs trois fois.

À la corde. « La société des courses pourrait se séparer du golf sans que cela ne change rien à son activité », remarque encore Stéphane Lebois, sorti du silence après les « accusations mensongères » de Marini. Alors pourquoi pas une belle opération immobilière à venir avec les 6 hectares du golf achetés à vil prix ? D'autant qu'Éric Woerth semble avoir tout prévu. Dans un courrier au président de la société, il évoque « des clauses d'intéressement » dans l'hypothèse où des « plus values seraient réalisées. » Des ventes de parcelles sont donc envisageables.

PASCAL MUREAU

Source courrier-picard.fr

 

Woerth et Compiègne, ce n’est pas comme Capri, ce n’est pas fini

 

Tout le monde connaît l’expression : un puits sans fond, qui a pour corollaire l’adjectif d’insondable. Woerth ce sont des histoires sans fond et des mensonges insondables. Il y avait soi-disant des rumeurs sur l’affaire de Compiègne, des suspicions illégitimes, une attaque de trotsko-fascistes, une propagande d’officines au service d’un PS sans idées. Le problème avec les vociférateurs de l’UMP et du Nouveau Centre (nous n’oublierons jamais Morin, par ailleurs cité dans le Karachi-gate et Jean-Christophe Lagarde qui ont pris une défense véhémente de Woerth) c’est que ce sont, comme le disait Léotard à propos du RPR des moines soldats : ils obéissent et vocifèrent aveuglément et on dit crier (j’aurais aimé écrire « gueuler » mais ne sommes-nous pas à Chantilly et Compiègne, entre gens de bonne compagnie, distingués ou chics, à l’humeur égale sans un mot ni déplacé ni plus haut que l’autre ?) comme un sourd j’ajouterais comme un aveuglé. Le problème pour eux c’est que les preuves sortent les unes après les autres et en voici une nouvelle toute chaude servie par le Courrier picard.


 Me permettez-vous une hypothèse ? Oui. Merci. Cette hypothèse est la suivante : les mensonges de ceux-là du pouvoir sont devenus si gros, si insupportables qu’une partie de l’administration française (police, justice, mairie) ne peut absolument plus les supporter. Ceux-ci seraient entrés en une sorte de résistance semi-active en inondant la presse d’informations. J’émets cette hypothèse que se lève en souterrain un vent de révolte car vraiment trop c’est trop (un vent souterrain ce n’est pas le plus facile mais l’image me plaît). On peut se dire que certains policiers, certaines petites mains dans les mairies et les ministères et les palais de justice ne veulent plus que les affaires soient enterrées et balancent à tout va. Sinon comment expliquer les copies des agendas, les mémos, les baux qui circulent ? Ce n’est plus un travail d’investigation, ce sont les preuves qui arrivent toutes cuites auprès des journaux. 

 
Revenons au galop (très facile, je me suis laissé entraîné comme l’on dit dans l’écurie Dam’s) à notre affaire sans fin de Compiègne, affaire où l’on aimerait bien que la justice y mette son nez, et où l’on aimerait bien que certain journaliste du Monde fasse son travail correctement et ne serve pas la soupe au pouvoir. Cette fois-ci, et à nouveau, des preuves accablantes (terme qui sert à faire des gros tires) viennent contredire les mensonges gargantuesques des protagonistes impliqués dans l’affaire.
 
Rappelons que Gilibert qui est un des co-dirigeants de France Galop, où a été inscrite la Florence, qui gère l’hippodrome de Chantilly, dont le maire n’est autre que l’immaculé Eric, hippodrome qui est la propriété de l’Institut de France, Institut qui a permis la création d’un auditorium au nom d’André Bettencourt grâce au maire ministre selon les enregistrements du majordome dépité où Maistre le déclare à la veuve dorée, Maistre membre du Jockey Culb qui a son grand prix à Chantilly et duquel est membre le Baron Ameil dont l’épouse est la banquière, amie de la sœur de Maistre, qui gère dans sa banque les comptes des entreprises de luxe dont Hermès où siège ladite Florence, épouse de l’immaculé Eric, France Galop qui a pour filiale le PMU qui a bénéficié de la loi sur les paris en ligne préparée par Monzat (Hubert) conseiller spécial auprès du ministre nommé par iceluy, celui qui a permis de faire rénover le sus-dit hippodrome grâce à l’Aga Kahn Monszat , qui est devenu son pdg (de France Galop, on va finir par se perdre), Gilibert qui, donc, tout en étant un richissime investisseur immobilier dit à la rigolade générale ne pas connaître les époux Woerth quand par ailleurs il est l’ami de Marini un des pontes de l’UMP, sénateur du même département où officie le maire de Chantilly, commune voisine de Compiègne, Marini président de la commission du budget au Sénat, budget dont l’Eric a été ministre, lui si peu membre de l’UMP qu’il en est le trésorier (plus pour longtemps) en terminant par cette dernière hypothèse que Gilibert pût être membre du Premier Cercle, dont l’immaculé est le président, groupuscule d’anarchistes voulant renverser le pouvoir en payant pour la campagne de Sarkozy grâce à des dons directs et indirects en détournant la loi passant par les deux micro-partois de Nicolas Sarkozy ayant Estrosi et Hortefeux comme dirigeants pour l’une des deux, et en finançant l’Union of Money profit.
 
Dans cette histoire nous avons trois gros menteurs : Gilibert, Marini et Woerth. Le dire c’est bien mais le prouver c’est mieux.
 
Parmi ce qui a été raconté voici une petite liste :
- c’est inconstructible ;
- le bail est ad vitam aeternam (ou autrement écrit emphytéotique à durée de 99 ans) ;
- il n’ y avait aucun autre acheteur potentiel ;
- le dossier durait depuis cinq ans et l’accord était parfait entre le ministère de l’agriculture et celui du budget, ce n’était qu’un problème de virgules ; (là c’est un point virgule)
- la loi a été respectée.
 
Notons que le ridicule n’a pas tué notre bon journaliste du Monde quand il écrit ceci : Or, "aucune forêt ne se vend à ce prix-là", témoigne un expert forestier de la région, contacté par Le Monde.fr. Il faut oser : interroger un expert en forêt pour un terrain qui ne comporte qu’un hippodrome, un terrain de golf et 5 000 m2 de bâtis, à deux pas du château et du quartier qui est un triangle d’or, oui il faut oser, et surtout ne pas avoir peur du ridicule. La prochaine fois qu’il y aura une vente aux enchères de vente de voitures de collection il ira questionner un expert en mobylettes de 49,9 cm3.
 
Bon ce n’est pas tout, mais revenons à nos chevaux, jeu où les dès sont pipés. Les journalistes du Courrier picard ont dû avoir avalé une arête de travers car ils ne semblent pas vouloir lâcher le morceau et nous révèlent un document qui démonte toutes les fausses affirmations et qui clôt le débat en totale défaveur des menteurs et qui devrait, si notre pays est un pays de droit, faire ouvrir une information judiciaire pour possible trafic d’influence, prévarication, abus, prise illégale d’intérêt et autres gentillesses et lancer une procédure pour casser la vente.
 
Le Courrier picard nous offre de précieuses informations. D’abord que l’ancien dirigeant, avec qui la vente ne s’est pas faite, n’est pas l’agent immobilier Gilibert, mais un certain Armand de Coulange, et que ce dernier a signé une convention avec l’ONF (Office Nationale des Forêts) et que cet accord démontre toutes les forfaitures des protagonistes de cet autre scandale qui s’ajoute à ceux de Peugeot, Wildenstein et Bettencourt : La preuve se trouve dans la convention que le responsable foncier de l’ONF et le président de la société des courses de l’époque (Armand de Coulange) avaient signée, le 6 novembre 2006, dans le bureau du directeur des services fiscaux de l’Oise.
 
Un document très instructif que le Courrier picard a retrouvé. On y apprend que la société a fait une offre d’achat à l’ONF, propriétaire, en date du 16 janvier 2006. La société des courses, locataire des terrains, proposait alors de les échanger contre d’autres parcelles, qu’elle aurait achetées ailleurs pour le compte de l’Office, ou qu’elle possédait déjà. Las, l’ONF a toujours refusé de vendre ce « bijou de famille ».
 
Avant de revenir à ces premières données tordons le cou à cette légende que seule la Société des Courses de Compiègne pouvait acquérir le terrain et qu’elle était la plus ancienne bénéficiaire de celui-ci (un mensonge de plus) - vous remarquerez la bonne technique des membres actifs de l’Union des Menteurs Patentés, en l’occurrence Marini, qui est de tenter de décrédibiliser ceux qui les gênent - : Au galop. Depuis le début, l’argument se veut imparable. Si l’offre de vente de gré à gré a été faite à la seule société des courses, sans l’ombre d’un appel d’offres, c’est parce qu’elle occupe les terrains depuis l’origine en 1896. Pas de chance, le golf était là à la même époque !
 
La société a d’ailleurs toujours eu l’obligation légale de lui sous-louer une partie de l’hippodrome. Jusqu’à ce qu’elle s’en affranchisse par un courrier du 12 juillet 2007, signé de Me Weber, notaire à Compiègne, sec comme un coup de cravache. La société venait à peine d’obtenir de l’ONF une prolongation de bail pour elle-même jusqu’en 2021.
 
En tout état de cause, le golf aurait donc pu être sollicité, lui aussi, pour la vente. Au moins pour les 6 hectares qu’il utilise depuis des lustres. « Mais on n’a rien su », affirme Stéphane Lebois, président démissionnaire de l’association contre qui la société des courses a engagé une mesure d’expropriation.
 
Tuyaux percés. Philippe Marini vient d’en remettre une louche contre le golf, qui apparaît de plus en plus comme le gêneur. L’association est « en difficulté financière », a-t-il affirmé. Voire, elle pourrait déposer son bilan. Le sang du président Lebois n’a fait qu’un tour ! En quatre ans, ses comptes ont été positifs trois fois.
 
 
Attaquons-nous maintenant au gros de l’affaire, un os qui ne peut passer au travers d’aucune gorge fut-elle profonde et de laquelle sortent les plus gros mensonges qu’un homme ait pu proférer. Cette fois-ci c’est un document incontestable que je vous ai mis en fin d’article grâce à la bienveillante collaboration indirecte du Courrier picard. Il s’agit tout simplement du bail. En voici la copie exacte et intégrale de la première page :
 EXPOSE
Aux termes d’une convention en date des 17 et 20 novembre 2003, I’Etat (Office National des Forêts), a accorde à la Société des Courses de COMPIEGNE l’autorisation d’occuper un terrain à usage d’hippodrome avec maintien des constructions nécessaires, en forêt domaniale de COMPIEGNE, jusqu`au 31 mars 2010.
 
Par lettre en date du 16 janvier 2006, la Société des Courses de COMPIEGNE. a sollicité la possibilité de pouvoir acquérir les terrains loués par voie d’échange avec l"Etat.
 
Par lettre en date du 02 février 2006, la Société des Courses de COMPIEGNE a également sollicité Pautorisation de pouvoir construire une nouvelle cour, par ajout d’une aile
symétrique à la cour A existante et dans le respect du style architectural, afin de disposer des boxes et équipements satisfaisants aux exigences de son activité.
 
L’extension prévue a reçu l’accord de I’ONF, le 10 mars 2006. Le permis de construire a été délivré par la Mainie de COMPIEGNE, le 1er septembre 2005.
 
Suite à la rencontre du 29 août 2006 qui s’est tenue à Paris, entre le Directeur Général de l’0NF et les Représentants de la Sociéte des Courses de COMPIEGNE, les participants ont convenu qu’à la demande d’échange de terrains était substitué l’octroi par l’ONF d’une concession de 15 ans, à compter du 1er janvier 2007, des terrains de l’hippodrome à la Société des Courses de COMPIEGNE, sans augmentation de la redevance au titre des constructions nouvelles liées à l’extension du bâti réalisée dans le cadre du permis de construire délivré Ie 1er septembre 2006. Par ailleurs. les participants ont expressément convenu que « toute mise en œuvre par la Société des Courses de COMPIEGNE de projet
d’investissements importants- dûment autorisé par l’ONF, sur le site de l’hippodrome, donnerait lieu à redéfinition des conditions de la convention, notamment celles financières et de durée, ainsi qu’à la passation d’un avenant. ››
 
Le présent avenant est donc destine à prendre acte des decisions de la réunion du 29 août 2006 d’une part et à prendre en compte l’extension du bâti réalisé sur l’hippodrome d’autre part.
 
Ceci étant exposé, les parties ont convenu ce qui suit :
CONVENTION
ARTICLE 1er :
L’article 1er - objet de l’autorisation et désignation - de la convention des 17 et 20
novembre 2006, est remplacé par l’article Ier suivant :
 
 
Ce document est extraordinaire, et je pèse mes mots (comme avant une course de plat) : 
- ce document nous explique que le bail n’était pas emphytéotique mais que la durée portait jusqu’au 1er janvier 2022, soit encore 12 restant à courir comme je l’avais noté avant.
- Il nous explique aussi que l’accord de 2003 prolongeait le droit d’usage jusqu’au 31 mars 2010, ce qui dément également que la fausse information du bail emphytéotique mais aussi que dans cet accord devait être le prolongement d’un plus ancien. Notez bien cette partie de phrase :  avec maintien des constructions nécessaires. S’il y a accord de maintien cela veut tout simplement dire, comme c’est le cas de terrain loué, qu’il peut y avoir une clause qui demande qu’à la fin du bail le terrain soit rendu en l’état et donc destruction des bâtis. Ceci prouve que ces bâtis en fin de bail n’auraient pas été la propriété de la SCC, mais bien celle de l’Etat. ce qui implique que les 2,5 millions d’€ incluent les 5 000 m2 de bâtis et contredit les déclarations de Gilibert, Marini et autres et qui rend ridicule le prix de vente.
- il nous dit bien d’autres choses explosives. L’argument comme quoi il valait mieux vendre que d’avoir un rendement faible ne tient pas du tout pour les raisons suivantes (et cela entraîne qu’au ministère on a menti) :
  • Pourquoi donc en 2006 renouveler un bail plutôt que de vendre ? Ce bail se dégageait en 2010 date à la quelle il était tout-à-fait possible d’augmenter le loyer. Il paraît complètement invraisemblable que cet argument qui aurait été valable en 2009 ne l’a pas été en 2006 lors de cet accord ;
  • On comprend pourquoi le bail était faible et le loyer n’a pas été augmenté (augmentation qui semble-t-il était prévu), c’est qu’en compensation la SCC construisait un nouveau bâtiment qui 15 ans plus tard devenait la propriété de l’ONF et valorisait son terrain. Il y avait donc bien une compensation qui explique un loyer bas et détruit complètement l’argumentation fallacieuse et mensongère des protagonistes pris la main et l’avant-bras et le bras dans la bassine à confitures.
- il nous apprend très clairement que les négociations de vente (ou d’échange) avaient échoué et qu’il était donc hors de question en mars 2006 (avant l’élection de Sarkozy et la venue de Woerth au ministère du budget) pour l’ONF de vendre ce terrain. La preuve en est que ce n’est pas une vente qui a été faite mais un renouvellement de concession d’une durée de 15 ans !
- il nous fait découvrir également que le terrain est évidemment constructible puisque l’ONF a autorisé en 2006 la construction d’une aile que le 1er septembre 2006 Marini a signé le permis de construire. Ouh le menteur !
- il paraît très probable qu’une opération immobilière ait été envisagée. La copie de la lettre de Woerth (en document joint) parle d’éventuelles plus-values, donc de cession de parcelles (… et d’intégrer les clauses d’intéressements dans l’hypothèse où des plus-values seraient réalisées sur des parcelles de terrain). Ceci semble être confirmé par les allégations mensongères comme quoi le Golf serait proche du dépôt de bilan afin de donner des arguments à l’expropriation du golf qui est en cours. Comme le relève le Courrier picard le golf est sur ce terrain depuis 1896, tout autant que l’hippodrome. La SCC voudrait donc l’éjecter et avec l’accord du ministre de l’époque puisque seule l’obligation de conserver l’hippodrome pour une durée de 50 ans fait partie de celui-ci.
 
A ces arguments qui démontent tous ceux ceux faux, mensongers et fallacieux des trois loustics Woerth, Marini et Guilibert, s’ajoute la loi. Au fait que ce terrain ne pouvait être vendu que si le loyer ne couvrait pas les frais de gestion, ce qui n’est pas prouvé, et l’on a vu pour quelle raison juste et économique (un bâtiment supplémentaire valorisant le terrain) le loyer était resté bas car il y avait une compensation, vient en complément déniché par Le Canard Enchaîné (via le Courrier picard ) : Le Canard est aussi un rat de bibliothèque ! C’est ainsi qu’il est allé débusquer sur une étagère poussiéreuse un « savant traité » de 746 pages, La forêt et le droit. Et de cette « bible des juristes forestiers », il a retenu le passage suivant : « On ne pourra trouver des aliénations de terrains forestiers domaniaux qu’au profit des collectivités publiques agissant dans le cadre d’opérations d’intérêt d’utilité publique... »
 
Or l’hebdo satirique a aussi une mémoire d’éléphant. Il n’a pas eu de mal à se souvenir d’un arrêt du Conseil d’État de 1979, mentionnant que les sociétés de courses ne pouvaient pas recouvrir une mission de service publique. La société des courses de Compiègne ne pouvait donc pas faire main basse sur l’hippodrome du Putois qui fait partie intégrante de la forêt domaniale. Qui osera attaquer la vente en justice ?
 
Nous avons donc la preuve irréfutable que :
- le terrain était et est constructible sous simple respect de l’architecture (même en périmètre de sauvegarde)
- qu’il pouvait y avoir d’autres acheteurs comme le golf qui est autant légitime que l’hippodrome de par son histoire
- que le bail se terminait d’abord en 2010 et qu’il a été repoussé en 2022 à la suite d’une convention de mars 2006 et non à durée illimitée comme l’on a tenté de nous le faire croire
- que l’ONF n’avait strictement aucune volonté de vendre avant l’ère woerthienne
- que le loyer était bas car il y avait une compensation par l’adjonction de nouvelles constructions
- que l’argument de la vente pour cause de rendement bas ne tient plus la route
- que des lois s’opposent à cette vente
- que tout est fait pour que le golf quitte les lieux
- que des ventes de parcelles ont été envisagées par Woerh lui-même dans son courrier à la SCC
- que les 5 000 m2 de bâtis n’appartenaient pas à la SCC
- que Woerth, Marin et Gilibert ont honteusement menti
 
Dans l’affaire du financement de la campagne de Nicolas Sarkozy les agendas de Claire T. et de Maistre nous donnent la preuve des mensonges de Woerth sur sa faible connaissance de Maistre (à cela s’ajoute le mémo qui parle d’un rdv à l’automne 2006), par ailleurs accablé par le témoignage de Claire T., où apparaissent aussi des enveloppes confirmées directement par le majordome, une employée, la secrétaire particulière de feu André Bettencourt et indirectement par le chauffeur, les énormes retraits d’argent liquide et la concomitance des dates de retrait et de la campagne électorale et une énorme différence de montants de retrait aux dates similaires de l’année antérieure, dans l’affaire de Compiègne un document officiel démontre sans ambiguïté les mensonges de Woerth, il nous reste à éclairer :
- l’affaire Peugeot avec lequel Woerth a dîné deux jours après le cambriolage de celui-là où des lingots d’or ont disparu et dont le montant est passé en quelques jours de 500 000 euros, montant de la primo-déclaration à la police, à 150 000, montant de la déclaration à l’ISF
- l’affaire Wildenstein dans laquelle Woerth a reçu deux courriers circonstanciés dévoilant une fraude fiscale sachant qu’un fils Wildenstein est co-fondateur de l’UMP, membre du Premier Cercle, recruteur financier de la côte Est des USA, Woerth n’ayant pas agi (rappel au bout de trois ans il y a prescription. Si on ne bouge pas....) Pour la petite histoire en 1997 David Wildenstein voit son cheval Nureyev remporter le Prix du Jockey Club sur l’hippodrome de Chantilly.
- l’affaire des fonds récoltés en Suisse pour 500 000 FS en mars 2007 avec en plus utilisation d’un jet privé mis à disposition par un Français résidant en Suisse dont on ignore si le coût a été réintégré dans les frais de campagne.
Il nous faudrait agir. Réfléchissons comment.
Source agoravox.fr
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commentaires

T
<br /> <br /> VOUS AVEZ DIT MAFIA?<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Il y en a qui doivent bien profiter de ses ventes de biens de l'Etat qui se font de gré à gré sans même d'appels d'offres.<br /> <br /> <br /> <br />

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