Le blog de Cyril LAZARO

Retour du sénateur George J. Mitchell au cabinet DLA Piper à titre de président honoraire

DLA Piper a annoncé aujourd'hui que le sénateur George J. Mitchell, ancien envoyé spécial des États-Unis au Proche-Orient chargé du processus de paix sous l'administration Obama, ancien leader de la majorité au Sénat et ancien président du conseil d'administration de The Walt Disney Company, faisait son retour au sein du cabinet d'avocats DLA Piper à titre de président honoraire et membre de droit du « Board » mondial du cabinet.

Dans ses nouvelles fonctions, le sénateur Mitchell collaborera avec les avocats les plus en vue du cabinet sur le développement mondial de la clientèle et sa gestion, ainsi que sur d'importantes initiatives stratégiques telles que la planification de la relève. Il donnera également des conseils sur d'importants projets d'arbitrage et de médiation.

« Le sénateur Mitchell a la réputation d'être l'un des hauts fonctionnaires les plus éminents de notre époque, et nous sommes ravis de l'accueillir de nouveau au sein du cabinet », a déclaré Francis B. Burch, Jr., président de DLA Piper. « Il jouera un rôle prépondérant dans la conduite de l'intégration mondiale du cabinet et de notre approche pluridisciplinaire du service à la clientèle dans chacun de nos 76 bureaux. »

« Nul n'est plus qualifié que le Sénateur Mitchell pour anticiper et comprendre l'évolution du climat mondial des affaires et ses conséquences pour nos clients », a déclaré pour sa part Sir Nigel Knowles, co-directeur général de DLA Piper. « Sa sagesse et son jugement sûr transcendent les aspects culturels des pratiques d'affaires et leurs nuances. »

Le sénateur Mitchell a exercé les fonctions d'associé et de président du « Board » mondial de DLA Piper de 2003 à 2008. Il a également exercé les fonctions de président du conseil d'administration de The Walt Disney Company de 2004 à 2006. Il a quitté DLA Piper en janvier 2009, lorsqu'il a été nommé envoyé spécial des États-Unis au Proche-Orient chargé du processus de paix par le Président Barack Obama.

Avant ses fonctions au sein du cabinet DLA Piper, le sénateur Mitchell s'est distingué par une carrière illustre au Sénat américain pendant 14 ans. Au cours de ses mandats, le sénateur Mitchell a obtenu un soutien considérable de l'ensemble des partis. Il a été élu six années d'affilée « membre le plus respecté » du Sénat par un groupe bipartite d'assistants parlementaires de premier plan. Le sénateur Mitchell a joué un rôle déterminant dans l'adoption de la loi de mise en?uvre de l'Accord de libre-échange nord-américain (NAFTA), de la loi américaine en faveur des personnes handicapées et de la loi sur la qualité de l'air de 1990.

Le sénateur Mitchell a gagné une réputation de diplomate à la personnalité affable et réfléchie qui a pu grâce à ces qualités contribuer à négocier et à régler les conflits les plus complexes du monde. En 1996, les gouvernements du Royaume-Uni et de l'Irlande ont demandé au sénateur Mitchell de présider les négociations pour la paix en Irlande du Nord. Ces négociations se sont poursuivies pendant deux ans et ont finalement abouti à un accord historique qui a mis fin à des décennies de conflits violents. Il a reçu de nombreuses récompenses et distinctions parmi lesquelles figure la Médaille présidentielle de la Liberté, la distinction civile la plus élevée qui puisse être décernée par un gouvernement américain, et sa candidature a été présentée pour le prix Nobel de la paix.

« Le cabinet a connu une expansion internationale impressionnante dans les deux années et demie qui ont suivi mon départ », a déclaré le sénateur Mitchell. « Je suis très désireux de retourner travailler aux côtés des avocats exceptionnels aux compétences mondiales de DLA Piper, et le fait de collaborer avec eux sur les stratégies et objectifs de l'avenir sera une expérience enrichissante. »

Né et élevé à Waterville, dans le Maine, le sénateur Mitchell a fait ses études au Bowdoin College à Brunswick, dans le même État. Après avoir obtenu son diplôme, il a été en poste à Berlin, en Allemagne, en tant qu'officier dans les services de contre-espionnage américains. Le sénateur Mitchell a continué ses études à la Faculté de droit de l'Université Georgetown, il a exercé les fonctions de substitut du procureur auprès du Département de la Justice des États-Unis et a occupé le poste de procureur fédéral et de juge fédéral du Maine.

À propos de DLA Piper (www.dlapiper.com) : DLA Piper compte 4 200 avocats répartis dans 30 pays et 76 bureaux aux États-Unis, en Europe, dans la région Asie-Pacifique et au Proche-Orient. Dans certaines juridictions, il se peut que ces informations soient considérées comme publicité d'avocat.

Le texte du communiqué issu d'une traduction ne doit d'aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d'origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Rubenstein Associates

Rhonda Walker, 212-843-8338

Source bourse.lci.fr

LEMONDE.FR | 13.05.11 |

Playdom, un éditeur de jeux vidéo en ligne et de réseaux destinés au moins de 13 ans, racheté par Disney en août 2010, a conclu un accord à l'amiable avec la Federal Trade Commission (FTC), l'organisme américain chargé de la protection des consommateurs et de leur vie privée, et versera 3 millions de dollars (2 millions d'euros) pour éviter un procès.

Entre 2006 et 2010, Playdom, qui édite une vingtaine de jeux, avait notamment collecté des informations personnelles sur les enfants utilisant Pony Stars, un jeu fermé en décembre 2010. Les adresses électroniques de plus de 800 000 enfants, ainsi que les autres informations éventuellement fournies par les enfants (nom, ville...), étaient enregistrées par l'entreprise sans que le consentement des parents soit demandé. Or la loi états-unienne prévoit que les données concernant des enfants ne peuvent être collectées et stockées qu'avec l'aval de leurs tuteurs légaux, et que la politique des sites en matière de vie privée doit être clairement précisée. La FTC reprochait à Playdom d'avoir manqué à ces deux obligations.

"Il faut que cela soit clair : que vous soyez dans un univers virtuel, un réseau social, ou tout autre site destiné aux enfants, les parents et les enfants doivent recevoir un avertissement clair et leur consentement doit leur être demandé [en matière d'utilisation des données]", détaille un communiqué de la FTC. "C'est la loi, c'est ce qui est juste, et, comme le démontre cet accord, violer ces principes a un coût". Le montant de l'accord est le plus élevé de l'Histoire pour des affaires concernant les données d'enfants.

Pour sa défense, Disney, qui a déboursé plus de 500 millions de dollars pour acquérir ce studio en plein développement, a rappelé que l'affaire était ancienne. "Cette enquête de la FTC concernait les pratiques d'Acclaim Games, une entreprise rachetée par Playdom avant son acquisition par Disney", a expliqué l'entreprise, qui s'est dite "satisfaite que cette question soit réglée à l'amiable". L'enquête de la FTC (pdf) avait été lancée en 2009.

Source lemonde.fr