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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 18:15
SeaFrance: le ministre des Transports rencontre les porteurs du projet de Scop
Des salariés de SeaFrance manifestent à Calais, le 10 janvier 2012

Des salariés de SeaFrance manifestent à Calais, le 10 janvier 2012

 

Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a rencontré jeudi à Calais les porteurs du projet de Scop, candidats avec Eurotunnel à la reprise des actifs de la compagnie de ferries SeaFrance, qui a été liquidée en janvier.

A l'issue de cette entrevue, le ministre a indiqué que la SNCF (actionnaire à 100% de l'ex-compagnie transmanche) et son président "ont pour orientation de permettre avec les autres la solution la plus positive" pour ce dossier.

"Il y a le droit, il y a des règles de droit, donc il faut faire ce qu'il est possible de faire dans le respect de la pleine légalité", a souligné M. Cuvillier.

"Il en ressort de la confiance partagée entre les uns et les autres, de la clarté dans le positionnement de l'Etat", a ajouté le ministre, estimant que l'ancien gouvernement n'avait pas fait "la démonstration d'une grande attention" par rapport à SeaFrance, "ni dans un accompagnement politique qui mettait la question de l'emploi au coeur des préoccupations".

Lundi, le tribunal de commerce de Paris a reporté au 11 juin sa décision concernant l'attribution des actifs de la compagnie, essentiellement trois bateaux estimés entre 150 et 200 millions d'euros.

Dans l'attente de la décision du tribunal, le ministre a souligné que les différents intervenants devaient être "prudents, sereins, optimistes".

"Etant donné que le dossier est entre les mains de la justice, le ministre (...) a dû garder la prudence nécessaire", a souligné Didier Cappelle, secrétaire général du syndicat Maritime Nord (ex-CFDT), porteur du projet de Scop (coopérative ouvrière).

"Il nous a affirmé que la SNCF n'était pas en situation de blocage, que le dossier évoluait favorablement", a-t-il ajouté.

Si le tribunal n'accédait pas à la demande des porteurs du projet de Scop et d'Eurotunnel, "nous nous reverrions immédiatement, afin de voir de quelle façon continuer à bâtir et à finaliser ce projet de création d'un nouvel armement transmanche français pérenne sur la ligne entre Calais et Douvres, qui pourrait créer un minimum de 530 emplois demain", a déclaré M. Cappelle.

Source courrier-picard.fr

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 19:32
Victimes de l'amiante contraintes de rembourser : une issue en vue

Le gouvernement compte proposer "dans les prochains jours" une "amnistie" pour les victimes de l'amiante condamnées à rembourser une partie de leurs indemnisations, selon des responsables locaux de la CGT.

La décision avait provoqué la révolte parmi les victimes de l'amiante : en octobre dernier, des dizaines d'entre elles avaient été condamnées par la cour d'appel de Douai à rembourser une partie importante de leurs indemnités au Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante (Fiva), organisme placé sous tutelle du ministre de la Santé. La cour avait tout simplement suivi la demande du Fiva, qui avait changé ses modalités de calcul, et revu à la baisse les sommes déjà versées. Des sommes qui leur avaient pourtant été accordées par la justice, qui avait reconnu la "faute inexcusable" de leur employeur. Mises devant l'obligation de rembourser (une obligation qui, comble de l'inhumanité, s'étendait aux héritiers en cas de décès de la personne concernée), les victimes de l'amiante multipliaient depuis lors les appels à manifester et attendaient en vain une solution du précédent gouvernement. Mais selon la CGT, une issue se dessine enfin : le nouveau gouvernement, affirme le syndicat, devrait proposer d'effacer l'ardoise.

"Une amnistie pour les remboursements des indemnités des victimes de l'amiante pourrait être prononcée par le ministère de la Santé ces jours-ci", a déclaré la CGT, précisant que les organisations syndicales ont été reçues lundi soir au ministère de la Santé, et qu'une "promesse" en ce sens leur a été faite. Une solution pour ce dossier est d'autant plus iimpatiemment attendue que, selon l'Association régionale de défense des victimes de l'amiante (ARDEVA), "300 victimes sont en attente d'être convoquées devant cette même cour d'appel" de Douai.

Une réponse officielle attendue en fin de semaine

Claude Tange, responsable du Collectif de défense des victimes de l'amiante à Dunkerque, se félicite de cette annonce : "C'est une sacrée victoire, un sacré soulagement pour toutes les victimes mais c'est aussi la preuve que le gouvernement précédent a agi contre les victimes", a-t-il estimé. "On veut une loi qui dise que toute personne qui emploiera des produits toxiques qui altérera la santé ou la vie au travail soit punie selon la loi qui sera promulguée", a-t-il poursuivi, comparant l'amiante à "un génocide" qui a fait "100.000 morts et plus d'un million de victimes".

Plus prudent, Pierre Pluta, président de l'ARDEVA Nord/Pas-de-Calais, a indiqué que le ministère de la Santé lui a assuré "de vive voix" que la ministre Marisol Touraine "va communiquer en fin de semaine, jeudi ou vendredi"... mais "qu'aujourd'hui aucune décision n'est prise" et qu'"aucune promesse" ne lui avait été faite.

Une motion demandant que le Fiva renonce aux poursuites judiciaires et propose une remise gracieuse pour les condamnés, avait été signée en début d'année par 412 parlementaires... dont François Hollande, Jean-Marc Ayrault et Marisol Touraine. Ce qui peut laisser supposer une issue rapide dans ce dossier. Mais pour l'heure, rien n'a filtré : "Je ne suis au courant de rien, je ne suis pas informée. (...) Le cabinet de la ministre m'informera dans la journée, je pense, des suites qu'ils ont données", a indiqué Huguette Mauss, directrice du Fiva.

Source lci.tf1.fr

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 19:23

Renforcer le parti des luttes !

 

Les ouvriers d’Arcelor-Mittal à Florange viennent d’apprendre la fermeture du site pour six mois supplémentaires. Six mois de chômage, avec une paye amputée, au bout desquels ils ne savent toujours pas si les hauts-fourneaux vont redémarrer et si leur emploi sera conservé. Vendredi des dizaines se sont rassemblés devant leur direction, à Saint-Denis. Ce lundi, ils rencontrent Hollande et son ministre du « redressement productif ». Mais ils comptent sur leur détermination pour que Hollande « ne fasse pas l’impasse sur sa promesse »… de campagne électorale.

À nous de jouer notre propre carte

Car à peine l’élection présidentielle passée, les plans de licenciements et fermetures d’entreprises explosent. Dans l’automobile (avec notamment PSA), la téléphonie (SFR), la grande distribution (Auchan, Carrefour, Conforama), les transports (Air-France, SNCM), la chimie (Pétroplus), sans parler de La Poste et d’une multitude de plus petites entreprises.

Jusque dans l’agro-alimentaire, avec Doux, le grossiste de la volaille. En plus des travailleurs menacés de licenciements, ce sont les paysans, les volaillers bretons, qui ne sont plus payés depuis des semaines. Alors que ministres et hauts fonctionnaires sont au chevet du PDG du groupe, pour le renflouer, ce Monsieur Doux est allé, derrière le dos des « négociateurs », déposer le bilan. Cela témoigne à la fois du peu de poids du nouveau gouvernement face à tous ces patrons voyous, mais surtout de son absence totale de volonté de s’appuyer, pour les contraindre, sur les forces et les espoirs des travailleurs.

Le ministre de l’esbroufe du « redressement », Montebourg, n’a pas proposé une seule mesure concrète et radicale pour enrayer les licenciements. Aucune interdiction ! Aucune rétorsion ! Il déclare au contraire qu’en ce domaine il faut s’attendre à « des échecs » ! C’est sûr, quand on se contente de promettre aux patrons de nouvelles subventions, tout en leur laissant les mains libres.

« Tables rondes » pour tenter de nous endormir.

Montebourg promet des « tables rondes », comme à Fralib, où il explique qu’il va falloir, « qu’Unilever mette de l’eau dans son vin ». Question de dire qu’aux travailleurs aussi et surtout, il compte demander de nouveaux sacrifices.

L’aider à noyer le vin, ou le poisson, c’est ce que le gouvernement attend des syndicats avec sa « grande conférence économique et sociale » prévue avant le 14 juillet. Il a déjà des volontaires pour ce petit jeu, à commencer par François Chérèque, qui au nom de la CFDT affirme l’« infaisabilité du Smic à 1700 euros » ! Dans les hautes sphères syndicales, on se montre bien plus intéressé par une telle grand messe que par la préparation de la nécessaire riposte du monde du travail.

Pourtant, avec la crise engendrée par l’avidité des patrons et des banquiers, des travailleurs entrent en lutte. En Grèce, comme en Espagne où les mineurs étaient en grève la semaine dernière, comme dans le reste du monde. Jusqu’à cette révolte des étudiants du Québec contre l’augmentation des frais d’études, auxquels parents et grands parents se sont joints. Partout, la colère est bel et bien là, et éclate, contre l’austérité imposée aux travailleurs et aux plus pauvres.

Nous serons une majorité... de travailleurs en lutte !

Reste ici en France, l’épisode des législatives. La gauche voudrait nous faire croire qu’il serait décisif que Hollande ait une majorité à la chambre des députés. Une majorité pour décider séance tenante l’interdiction des licenciements, l’augmentation des salaires et le Smic à 1 700 euros, entre autres ? Ou pour continuer à nous lanterner en nous faisant croire que notre avenir dépendrait d’on ne sait quelle « croissance » qui au mieux sera celle des profits ?

Il n’y a rien à attendre de ces élections. Tout ce que nous pouvons faire, c’est montrer notre colère et notre méfiance en votant pour les candidats d’extrême gauche là où ils se présentent, se réclamant de notre camarade Philippe Poutou, candidat du NPA aux présidentielles, ou de Nathalie Arthaud de Lutte Ouvrière. Et en votant ainsi pour un programme de défense des intérêts du monde du travail, que nous imposerons tous ensemble par nos luttes.

Source http://www.convergencesrevolutionnaires.org/

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 20:50

Meryl Fiber : 343 salariés sur le carreau

Le tribunal de commerce d'Arras a prononcé mercredi la liquidation avec cessation d'activité immédiate du fabricant de textiles Meryl Fiber (343 salariés) située à Saint-Laurent-Blangy (Pas-de-Calais), dont les 343 vont être licenciés. Aucun repreneur n'avait été trouvé pour l'entreprise qui avait été placée en liquidation judiciaire en janvier avec poursuite de l'activité pendant trois mois.

L'entreprise suisse Nexis Fiber, un temps évoquée comme possible repreneur, a finalement abandonné son projet, car elle estimait que le dossier restait « très difficile économiquement » et aucun autre repreneur ne s'était manifesté, selon Gilbert Oboeuf, délégué syndical CFTC.
« C'est la fin d'une sacrée histoire », d'une « entreprise qui était très importante pour la région », a déclaré M. Oboeuf. « Maintenant il faut se battre pour que les salariés soient reconnus pour ce qu'ils ont fait, ils se sont battus, ils ont travaillé, et qu'on arrive à avoir des conditions de licenciement les meilleures possibles », a-t-il ajouté.
Selon lui, « on a laissé tomber cette installation ».
Il a estimé que le nouveau gouvernement et le ministère du Redressement productif « n'ont pas eu le délai pour traiter ce dossier » et a dit son impression que les salariés avaient été « baladés » par le gouvernement précédent.
Selon le trésorier du comité d'entreprise Frédéric Bonnello, les salariés espèrent que le stock appartenant à Rhodia,d'une valeur marchande de 4,7 millions d'euros, puisse servir à financer des primes supra-légales. Sur le site, les salariés tiennent un piquet de grève pour éviter que le stock ne quitte l'usine.
« Les salariés sont toujours très vigilants et sont prêts à redémarrer au quart de tour », afin qu'un accord soit trouvé rapidement, a averti M. Bonnello.
« Aujourd'hui il faut se battre pour la reconversion des salariés » qui sont en moyenne âgés de 50 ans, a-t-il poursuivi.
Anciennement Rhodia, l'entreprise, placée en redressement judiciaire en 2007, avait été reprise en 2008 par deux cadres sortis de ses rangs.
Mais la société a essuyé des pertes importantes en 2011 et a vu son chiffre d'affaires dégringoler de 85 à 70 millions d'euros. Le carnet de commandes est plein, mais l'entreprise a dû faire face à des difficultés de trésorerie.

Source nordeclair.fr

 

Meryl Fiber : une tragédie du libéralisme

Le tribunal de commerce d'Arras vient de prononcer la liquidation avec cessation d'activité immédiate du fabricant de textiles Meryl Fiber. J'étais allé soutenir les 343 salariés vendredi 25 mai.

Cette tragédie démontre l'absurde cruauté du système libéral : l'entreprise disparait alors que son carnet de commandes était plein.

Il est urgent de relancer l'activité industrielle dans notre pays !  La protection de certaines activités par des visas sociaux et écologiques aux frontières et la création d'un pôle financier public sont des solutions incontournables pour soutenir les entreprises en manque de trésorerie comme Meryl Fiber.

Dans l'immédiat, je soutiens l'exigence des salariés que le stock d'une valeur de 4,7 millions d'euros puisse servir à assurer des conditions de départ dignes à chacun et chacune.

Communiqué de Jean Luc Mélenchon

Source jean-luc-melenchon.fr

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 19:13

 

 

 

Bataille juridique pour classer une usine d'Aubert et Duval en "site amiante"

Photo Fred Marquet 24/05/2012

 

En dépit d'une bataille juridique de huit ans menée par la CGT, l'usine des Ancizes d'Aubert & Duval n'a jamais été classée " site amiante ". Les salariés exposés ne peuvent donc bénéficier d'une pré-retraite. Hier, le combat a repris...

La salle n'a pas assez de chaises pour tous les accueillir. Beaucoup restent debout. Ils sont une cinquantaine d'ouvriers, dont une majorité issue de l'usine Aubert et Duval. Le tribunal examine le recours formé par l'un des leurs. Roger Triphon, 54 ans, demande l'inscription de l'aciérie sur la liste des établissements ouvrant droit à l'allocation de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante (ACAATA). Cette procédure permet aux salariés exposés à l'amiante et dont l'espérance de vie est réduite, de partir plus vite à la retraite.

Soudain, les visages se ferment. Le rapporteur public, dont les conclusions sont souvent suivies par la juridiction, vient de dire que " le nombre de salariés exposés aux activités de calorifugeage et de flocage n'est pas significatif sur le site des Ancizes. L'un des critères n'est pas rempli. On ne peut conclure qu'au rejet de la requête ".

Alain Billot, membre du bureau de l'Association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva), fait grise mine. " Si on n'inscrit pas cette usine, on n'en reconnaîtra aucune autre. " Secrétaire CGT du site des Ancizes, Georges Renoux se bat depuis huit ans pour que l'usine soit inscrite sur la liste. Il avance notamment des statistiques médicales.  " Au 31 décembre 2009, sur 475 scanners passés par les salariés, 244 ont révélé des contaminations par ce matériau cancérogène (...) Cela fait plus d'un salariés sur deux (...) Et plus de 25 décès ont été recensés (...) Nous sommes l'entreprise la plus touchée de France ", écrit-il dans un courrier adressé à la nouvelle ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine.

Me François Lafforgue, avocat des salariés d'Aubert et Duval, s'offusque des conclusions du rapporteur public. Il clame :  " Tous les salariés, quel que soit le poste, ont été exposés ! " Le conseil rappelle les décisions favorables des juridictions.  " On cherche à comprendre pourquoi le ministère a refusé l'inscription. La réponse, on la trouve dans des déclarations des ex-ministres Woerth et Amara. Ils ont dit qu'Aubert et Duval serait la seule aciérie en France à être inscrite et qu'une telle décision serait lourde de conséquences. On nous dit que le savoir-faire disparaitrait, c'est faux ! De même, il y a de très nombreuses entreprises sidérurgiques déjà inscrites. " 

Avocat d'Aubert et Duval, Me Frédéric Blancpain souligne l'existence des décisions de 2007 et 2010 " favorables à l'aciérie et qui ont conduit à la non-inscription, eu égard au très faible pourcentage de salariés exposés ". Et le conseil de mentionner que " si Aubert et Duval s'accroche à cette affaire, c'est parce que les salariés les plus qualifiés sont ceux qui ont la cinquantaine. Mettre en place l'ANCATAA, ce serait décapiter l'entreprise et c'est ce qu'attendent nos concurrents étrangers. "

Jugement dans une dizaine de jours.

Nicolas Faucon Source lamontagne.fr

 

Amiante, Classement du site Aubert& Duval Les Ancizes

Expressions professionnelles

L’audience qui s’est tenue au tribunal administratif de Clermont Ferrand le 24 mai 2012 à fait l’effet d’un coup de massue pour les membres salariés venus assister aux plaidoiries des avocats et aux conclusions du rapporteur public.

En effet le rapporteur public a terminé sa lecture par des affirmations complètements erronées, car oser prétendre que seulement 86 salariés ont utilisé de l’amiante pour calorifuger alors que plus de 250 sont malades de ce matériau et 25 sont décédés, il y a un gros problème mathématique, et le rapport conclu que 86 sur 1400 ne peuvent justifier l’inscription de cette usine.

Ces chiffres bidon sont le résultat d’une énième enquête demandé par le ministère du travail en vue du classement mais faite pour minimiser l’utilisation de l’amiante chez Aubert & Duval car ces enquêtes étaient réalisées dans les bureaux de la direction régionale du travail par des personnes à la solde du gouvernement. Pour cela ils auditionnaient d’abord les responsables Aubert & Duval puis c’était le tour des syndicalistes du CHSCT et d’un salarié et à chaque enquête les larbins du ministère du travail ne tenaient pas compte des salariés élus.

Le contradicteur d’Aubert & Duval maitre François Lafforgue a très bien expliqué les différents métiers touchés par ce matériau assassin, qui ont été en faute inexcusable et bien sur ont gagné, étaient des Pocheurs ; Masselotteurs ; Pontiers ; Fondeurs ; Contrôleurs ; Fumistes ; Maçons ; Menuisiers ; Electriciens ; Mécaniciens ; Plombiers ; Lamineurs ; Forgerons ; etc. etc.

Malheureusement nous savons très bien que le tribunal suit très souvent le rapporteur public pour prendre sa décision.

Il faudrait que les juges passent outre le rapporteur, simplement en se fondant sur l’évidence que toute industrie métallurgique utilisait massivement l’AMIANTE car sans elle il était impossible de produire et travaillé l’acier jusqu’à sont interdiction en 1996 ; cela par contre n’a pas empêcher A&D de continuer de l’utiliser jusqu’à 2005.

Surtout il serait bien que les juges fassent se qu’ils sont censés faire, c'est-à-dire juger eux-mêmes, lire écouter, comparer et surtout être impartial.

Source cgt63.fr

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 21:08

 

logo PAME

 

 

PAME, Grèce
USB, Italie
PEO, Chypre
CGTP-IN, Portugal
CSU (P y J), État d’Espagne

 

Appel aux syndicats et aux syndicalistes d’Europe 

 

Chers collègues,

 

Nous sommes à la croisée des chemins. Le caractère généralisé et global de la crise capitaliste, ses développements en Grèce, au Portugal, en Irlande et dans tous les pays d’Europe réclame que le slogan « Prolétaires de tous les pays unissez-vous » se fasse entendre plus que jamais.
De nouvelles tâches plus importantes se présentent au mouvement syndical et populaire dans la période à venir, en raison des développements au sein de l’Union européenne.


L’approfondissement de la crise capitaliste, ainsi que les impasses dans la gestion des représentants politiques du Capital, conduisent à l’aggravation de l'agression contre la classe ouvrière et son mouvement. La rivalité inter-impérialiste s’aiguise, entre les gouvernements et entre les parties de la ploutocratie. Les nouvelles vagues d'attaques, les nouvelles coupes de salaires, les restrictions des droits et des dépenses sociales pour le peuple, au nom de la réduction des déficits et des dettes publics, visent à garantir des travailleurs meilleur marché et de nouveaux terrains d'action aux monopoles européens. La Troïca (UE, BCE, FMI), avec la classe bourgeoise de chaque pays et ses représentants politiques, abolissent les droits du travail, les droits sociaux, les acquis des travailleurs et minent la souveraineté nationale. Ceci est confirmé par le « Pacte pour l’euro ».


Le rôle de l’UE comme meute de loups et comme oppresseur de la classe ouvrière et des peuples se manifeste à travers l’expérience de la classe ouvrière et des couches populaires.
Les mythes de la ploutocratie et de ses partisans, selon lesquels l’UE serait « une union solidaire et un havre pour les peuples » se sont effondrés. La crise capitaliste dans la zone euro va s’approfondir. Les États-Unis vont devenir de plus en plus réactionnaires et les travailleurs vont vivre dans des conditions de grande pauvreté et de dégradation s’ils ne se lèvent pas.


Instruits par notre propre expérience et par la réalité actuelle, nous devons rejeter les mensonges de la ploutocratie et de ses représentants politiques, selon lesquels la crise résulterait des droits des travailleurs ou serait due à une mauvaise gestion. Nous n'avons pas de crise de la dette.
La cause de la crise est une question clé. Parce que l’issue dépend de la cause. On dit que la cause est la mauvaise gestion, les scandales, le système financier mondial, les spéculateurs, les golden boys, etc.
Les libéraux, les sociaux-démocrates et les opportunistes tentent d’embrouiller les travailleurs. La crise n'est pas le résultat de la distorsion du développement capitaliste, comme les partis impérialistes bourgeois et certains dirigeants syndicaux tentent de présenter, mais elle est le résultat du développement capitaliste lui-même, c’est une crise de plus du capitalisme. La crise est une crise du capitalisme et a été créée par les immenses profits du grand capital et son accumulation, d'une part, et par l'intensification de l'exploitation la main-d'œuvre, d'autre part. Le capitalisme est un système pourri et dépassé. Il ne peut être corrigé. Tant que le capitalisme existe, il provoquera toujours du chômage, la faim, la guerre, l’exploitation brutale et l’oppression de la classe ouvrière et des couches populaires.


Nous sommes confrontés à une attaque généralisée qui fait retourner nos vies et nos conditions de travail à ce qu’elles étaient au siècle dernier.
La situation actuelle ne concerne pas seulement la classe ouvrière de certains pays. Cette tempête de mesures anti-populaires est propagée partout par l’UE, le FMI, la BCE, par les gouvernements libéraux et sociaux-démocrates, par leurs larges coalitions ou par leurs variantes de centre-droit ou de centre-gauche (Allemagne, Italie, Grèce). De tels gouvernements, qui répondent aux besoins modernes du capital, ont généralement le soutien même des nationalistes (par exemple en Grèce).
La vie elle-même, l’expérience elle-même, démontrent clairement que dans l’UE des monopoles, il n’y a aucune solution en faveur des peuples. Le renversement du pouvoir des monopoles et le désengagement des organisations impérialistes est nécessaire.


La  direction de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) porte également des responsabilités énormes dans la dégradation de la vie de la classe ouvrière en Europe, dans la situation que nous vivons aujourd'hui. Elle porte de grandes responsabilités dans le désarmement du mouvement ouvrier par la politique de conciliation avec le capital, par la politique de collaboration de classe avec les employeurs et les organisations impérialistes.
A travers le « dialogue social », la direction de la CES soutient la politique de compétitivité capitaliste, répand des illusions et désoriente la lutte ouvrière. Souvent ces directions syndicales acceptent et cosignent des réductions de salaires au nom de la crise, souvent elles sont d'accord avec la ligne qui soutient les licenciements de certains travailleurs en vue de sauver les autres. Ce sont les mêmes qui disent « OUI » à des formes flexibles de relations ou d’horaires de travail, au nom de la limitation du chômage. Elles cultivent le défaitisme. La logique qui sert les intérêts du Capital crée la déception, affecte négativement le mouvement syndical, paralyse et désoriente les syndicats. Le mouvement syndical ne peut espérer être reconstruit en Europe et partout dans le monde que s’il rassemble sans compromis le mouvement syndical de classe. Le renforcement du mouvement syndical de classe en Europe permettra de renforcer la résistance contre le Capital et les politiques anti-ouvrières, pour le droit au travail et les droits sociaux ; il pourra créer les bases d'une croissance afin de répondre aux besoins de la classe ouvrière et des couches populaires.


Aujourd’hui, il y a un besoin urgent que les forces ouvrières et populaires se réveillent contre l’alliance du capital anti-travailleurs, pour organiser immédiatement leur lutte dans tous les lieux de travail, tous les secteurs et tous les quartiers ouvriers et populaires. Plus encore qu’auparavant, nous avons besoin de coordination et de direction de la classe ouvrière et d’un mouvement syndical à orientation de classe, au niveau national et international, afin de promouvoir davantage de formes de lutte, pour défaire et renverser les supporters du Capital. Le slogan « ORGANISATION –CONTRE-ATTAQUE » est bien à propos aujourd’hui et doit être réalisé.

 

Peuples, Ne vous rendez pas ! Soulevons-nous !

 

L’intensification de la lutte de classe est nécessaire aujourd’hui, afin de créer des obstacles aux pires mesures qui arrivent. Afin de stopper les plans anti-ouvriers et de préparer le mouvement ouvrier à la contre-attaque, dont le résultat aura pour cible le renversement du pouvoir des monopoles.


Les syndicats doivent devenir le centre d’une lutte de masse et doivent constituer un mouvement de résistance de masse, d’obstruction à la mise en œuvre des mesures anti-ouvrières.
Pour renforcer l’organisation sur les lieux de travail, la formation de comités au sein des entreprises, des usines, des quartiers, est une importante contribution.
Nous devons renforcer le débat sur quelle sorte de mouvement, quelle sorte d’alliance, quelle sorte de perspective nous avons besoin. C’est nécessaire pour prévenir, car cela dépend beaucoup de nous, les frustrations qui viendront des difficultés dans les luttes. Nous avons besoin d’un mouvement contre les patrons capitalistes. Nous avons besoin d’un mouvement libéré du syndicalisme gouvernemental et pro-patronal.  Nous avons besoin d’un mouvement qui lutte non seulement pour des améliorations partielles, mais pour tous les besoins de la classe ouvrière, pour le renversement et l’abolition des relations d’exploitation. Nous avons besoin d’un mouvement organisé et avec de profondes racines sur les lieux de travail, avant tout dans les sites de production, les usines. Nous avons besoin d’un mouvement qui sera soutenu et forgera l’alliance des ouvriers avec les indépendants, les petits agriculteurs, les jeunes et les étudiants et les femmes. Nous avons besoin d’un mouvement internationaliste qui lutte pour la même cause dans chaque pays.
Un tel mouvement sera en mesure de repousser avec succès l’attaque des monopoles et de leurs représentants politiques. Il sera en mesure de jouer un rôle dirigeant dans la lutte pour le renversement du pouvoir d’aujourd’hui, pour le pouvoir populaire, qui jettera les fondations de la satisfaction des besoins populaires.


Nous luttons, nous revendiquons et nous entrons en action pour constituer les préconditions requises à la satisfaction des besoins de la classe ouvrière.
Via une ligne de lutte qui permette d’organiser la résistance, de remporter de nouveaux droits, de développer la lutte commune, l’alliance entre la classe ouvrière, les paysans et les indépendants mettra à l’agenda la question du changement au niveau du pouvoir et de l’économie. Les changements libéreront la classe ouvrière de l’état d’exploitation et éclaireront la voie du développement sur le critère du bien-être des familles ouvrières et populaires. 
Pour amener les développements dans ce but, il faut un pouvoir ouvrier et populaire, qui représente les intérêts de la majorité du peuple.
Les luttes quotidiennes sont liées avec la perspective des mouvements de lutte de la classe ouvrière.
C’est ainsi sinon, sans cela, nous nous arrêterions à mi-chemin. Et c’est d’une grande importance pour le développement de la lutte. Notre but est d’aider la classe ouvrière d’Europe à comprendre que Notre avenir n’est pas le capitalisme.

 

Sur cette base, nous estimons qu’aujourd’hui, plus qu’avant, nous avons besoin de rallier les forces pour :
• Une coordination syndicale militante, dans chaque secteur
• Des luttes de classe massives et communes, avec des buts communs
• De renforcer la solidarité internationaliste dans tous les pays

 

Source frontsyndical-classe.org

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 20:55
Condamné, Montebourg "regrette" ses propos envers des ex-dirigeants de SeaFrance

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, arrive à l'Elysée pour le Conseil des ministres, le 17 mai 2012. 

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, arrive à l'Elysée pour le Conseil des ministres, le 17 mai 2012.

Après la condamnation, le mea culpa. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a affirmé, jeudi 24 mai sur BFMTV, qu'il "regrettait" les "propos" visant d'anciens membres de la direction de SeaFrance, pour lesquels il a été condamné la veille pour injure à verser un euro de dommages et intérêts.

"Je regrette ces propos que j'ai tenus, puisqu'ils ont été censurés par la justice civile à travers la condamnation symbolique d'un euro", a-t-il déclaré. Des regrets mais pas d'excuses : il a notamment fait remarquer que "la personne qui s'est plaint en justice de [ses] propos", qui a "été patron de SeaFrance", avait un "casier judiciaire assez lourd". Toujours selon BFMTV, le ministre aurait décidé, mardi, de faire appel de cette condamnation. 

La droite a réclamé, mardi, la démission d'Arnaud Montebourg, en vertu des déclarations de campagne de François Hollande, lequel avait déclaré en avril au Journal du Dimanche "[qu'il n'aurait] pas autour de [lui] de personnes condamnées." Mercredi soir, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a pour sa part indiqué qu'il n'était pas question de l'exclure du gouvernement.

Source francetv.fr

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 22:27

C’est quoi, leur « croissance » ?


François Hollande nous a annoncé des Etats-Unis que son nouvel ami Obama et lui étaient d’accord pour mener une politique de « croissance ». Que cela avait été le grand sujet de cette réunion du G8 qui rassemblait les chefs d’Etat des pays les plus riches.

Mais attention, cette croissance devrait s’accompagner de la rigueur budgétaire et de la réduction des déficits. Autrement dit, le « changement », ce n’est pas vraiment maintenant ! Il va falloir, encore et toujours, payer la dette, c'est-à-dire rembourser les banques (pourtant déjà renflouées). Et pour cela réduire les dépenses publiques, et donc diminuer les frais de santé, le montant des retraites, supprimer encore des emplois, fermer des classes, des hôpitaux... Bref, toujours aux mêmes de payer.

Pas un mot sur la croissance des salaires, ni des emplois !

Et comment stimuler ce que les présidents, ministres et patrons appellent la croissance ? En créant massivement des emplois dans les hôpitaux ? Dans l’Education nationale (où Hollande s’est contenté de promettre 60 000 malheureux postes en 5 ans, pris sur d’autres postes de fonctionnaires) ? Les transports publics ? La Poste (où 50 000 postes vont être supprimés de 2010 à 2015) ? Les services sociaux ?  Bien sûr que non. Cette croissance-là n’intéresse pas François Hollande. Son premier ministre vient de créer un « ministère du redressement productif », un nom ronflant chapeauté par Arnaud Montebourg. Mais le redressement en question, cela se fera comme toujours par des « incitations » aux entreprises.

Incitations… ou assistanat ? Il ne faut pas confondre. Les « incitations », ce sont les milliards aux banques, aux grands patrons et aux marchands d’armes. « L’assistanat », ce sont les misérables allocations aux pauvres, que l’on rétrécit régulièrement pour ne pas aggraver… le déficit.

La fameuse « reconquête industrielle » comme dit Montebourg,  cela sert partout de prétexte à de nouvelles libertés pour les patrons contre les salariés, comme en Italie où au nom de la croissance, le gouvernement vient de faciliter les licenciements en supprimant une mesure du code du travail, jugée « trop contraignante » par les investisseurs.

La croissance des inégalités

Et à supposer que la croissance arrive, que ce passerait-il ? Il suffit de regarder le “modèle” allemand où il y a eu et la « croissance », et l’austérité.  Avec en effet comme résultat une croissance formidable... des inégalités, de la précarité, de la misère, des petits boulots payés à un euro de l'heure.

Car la crise n’est pas pour tout le monde. Elle s’accompagne partout de cette prodigieuse croissance des inégalités et de l’injustice sociale. En Grèce, en Espagne, au Portugal, en Irlande… Mais pas seulement.  Aux Etats-Unis, où 25 millions d’emplois ont été supprimés en cinq ans, les salaires et les pensions de retraites ont été réduits, l’exploitation de ceux qui ont encore du travail s’est accrue. Même chose au Canada, où les étudiants du Québec se battent depuis des semaines contre la hausse des droits d’inscription. Même chose en Angleterre où la misère devient de plus en plus visible.

Ici, en France, de nouvelles vagues de fermetures d'entreprises et de licenciements sont annoncées. Dans les entreprises publiques, les restructurations se poursuivent avec à la clé des suppressions d'emplois massives. Si l'on a changé la photo des ministres devant les marches de l'Elysée, c'est bien la même politique qu'Hollande et son gouvernement ont l'intention de poursuivre.

Dans de nombreux pays la colère éclate régulièrement contre les pouvoirs en place. La seule crainte des patrons et des politiciens à leur service, de droite ou de gauche, c'est que cette colère devienne une véritable explosion populaire, se propageant d’un pays à l’autre. A nous de confirmer leurs craintes. Car la croissance vue par le monde du travail, n’a vraiment, vraiment rien à voir avec celle du monde du capital.

Source http://www.convergencesrevolutionnaires.org/

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 00:21
Fralib : "Le vent a tourné"

Alors qu'Arnaud Montebourg a annoncé sa visite, MPM étudie la possibilité d'acheter le foncier.


En campagne pour les primaires socialistes, Arnaud Montebourg avait visité l'usine de Gémenos.

En campagne pour les primaires socialistes, Arnaud Montebourg avait visité l'usine de Gémenos.

 

Les Fralib avaient prévenu, avant le 6 mai "le premier dossier que le nouveau ministre du Travail aura sur son bureau, c'est le scandale d'État qui s'est passé dans notre dossier".

Depuis la mise en place du gouvernement, ils ont tenu parole, en adressant très officiellement des courriers aux différents ministères concernés. Hier, ils ont même écrit une deuxième fois à Michel Sapin, en charge du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, pour réclamer deux documents essentiels à leurs yeux, et dont ils dénoncent le "blocage", par le précédent ministre du Travail, Xavier Bertrand, depuis des semaines : le procès-verbal établi au sujet de la 3e procédure de consultation du comité d'entreprise, ainsi que la fameuse lettre d'observation que la Direction du travail devait adresser à la société Fralib, mais qui n'a jamais été envoyée.

Bénéficiant d'un délai de 15 jours avant que l'expulsion ne soit prononcée, les salariés comptent bien attirer l'attention du nouveau gouvernement, sur leur situation. "Le vent a tourné", indiquait hier Freddy Huck, secrétaire de la Fédération agroalimentaire CGT ; "les choses s'accélèrent."


MPM acquéreur ?

Car le dossier Fralib, n'en finit pas d'enchaîner les rebondissements. Alors qu'Arnaud Montebourg, en charge du redressement productif, a indiqué sur France 2, jeudi soir, qu'il comptait venir rencontrer les salariés, la communauté urbaine Marseille Provence Métropole étudie de près la Déclaration d'intention d'aliéner (DIA) qui vient de lui parvenir, au sujet du terrain sur lequel est implantée l'usine. On se souvient en effet que la société Gounod, propriétaire du foncier, et la holding qui possède notamment la fabrique de chips Sibell, avaient signé un compromis de vente au mois de mars. Une nouvelle étape vient d'être franchie puisque la collectivité a même demandé aux Domaines d'estimer la valeur du terrain, en vue de répondre à la DIA d'ici le 25 mai. La collectivité irait-elle jusqu'à se porter acquéreur, pour que les salariés puissent mettre en oeuvre leur projet alternatif ? Avant de répondre à cette question, MPM compte prendre contact avec l'État, car "le but est avant tout de maintenir l'emploi industriel". Mais si les Domaines estiment que le prix demandé, de l'ordre de 5 M€, est correct, et si une solution, propice à une reprise de l'activité sur le site, se dessine, avec les différents acteurs concernés, dont les collectivités locales, il se pourrait bien que la communauté urbaine apporte sa propre pierre à l'édifice, sous la forme d'une acquisition du foncier.

Le but des Fralib demeure donc plus que jamais la maîtrise de cet outil, comme ils l'ont rappelé hier lors d'une conférence de presse tenue symboliquement au milieu des machines. "L'union départementale CGT a mis des moyens pour voir comment garder l'outil industriel", indiquait Thierry Pettavino, son secrétaire, faisant allusion aux syndicalistes de tous horizons qui se relaient jour et nuit pour aider les salariés à veiller sur les locaux. "Le ministre a une occasion de mettre en pratique la démondialisation", estimait quant à lui Freddy Huck, pour qui Unilever a "déshabillé cette usine", au fil des ans. Et de rappeler qu'en février dernier, le président Hollande, alors candidat, avait clamé haut et fort, à la Bourse du travail à Paris, que la marque Éléphant appartenait aux salariés de Gémenos...

 

Le courrier envoyé au ministre

Magali Giovannangeli, présidente de l'Agglo, Pierre Mingaud, maire de La Penne et candidat aux législatives, ainsi que Daniel Fontaine, maire d'Aubagne, nous font part du courrier qu'ils adressaient dès hier au nouveau ministre du redressement productif :

"Après 600 jours de lutte face à la multinationale Unilever pour maintenir leur outil de production performant, les 182 salariés attendent du nouveau gouvernement un acte décisif en faveur de leur projet alternatif industriel. Le tribunal de grande instance de Marseille vient d'accorder un dernier sursis jusqu'au 1er juin. Il a ouvert ainsi une opportunité pour que votre gouvernement produise dans ce délai les actes nécessaires pour faire aboutir le projet coopératif viable de reprise de l'activité.

Dans ce contexte d'urgence, nous soutenons, avec leur accord, la demande des salariés d'organiser en votre présence une table ronde autour de laquelle prendront place, les représentants d'Unilever, les collectivités locales et les organisations syndicales concernées par la sauvegarde de l'industrie de notre région."

Marie-Cécile BERENGER Source laprovence.com

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 22:03
Surveillance/Ikea: 2 nouvelles plaintes

Deux nouvelles plaintes ont été déposées aujourd'hui, par la CGT et une ancienne cadre d'Ikea, dans l'affaire de surveillance illégale de salariés et de clients au sein du géant suédois de l'ameublement, a-t-on appris auprès des avocats des plaignants.

La Fédération CGT du Commerce et l'Union locale CGT d'Evry ont déposé plainte à Versailles contre Ikea, visé directement pour la première fois, pour "utilisation frauduleuse des données personnelles" et "entrave aux institutions représentatives du personnel", selon Mes Yassine Yakouti et Sofiane Hakiki.

La deuxième plainte déposée vendredi contre X, émane d'une ancienne cadre d'Ikea France licenciée en 2009 tandis qu'elle se trouvait en arrêt maladie et qui met en cause l'ex-directeur général, Jean-Louis Baillot, et une ancienne directrice des ressources humaines, Claire Hery.

S'appuyant sur un article de Médiapart du 5 mars, la plainte souligne que ces deux dirigeants "étaient persuadés que Madame P. n'était pas malade et se rendait au Maroc pour des vacances dans le cadre d'un arrêt maladie". "Dès lors, Madame P. a été victime d'une véritable traque visant à obtenir et échanger des informations a caractère personnel la concernant", est-il écrit.

Les départs de M. Baillot, de Mme Hery et deux autres dirigeants de la filiale française d'Ikea, ont été annoncés aujourd'hui. Ces départs sont justifiés par "des pratiques contraires aux valeurs et standards éthiques (qui) ont été malheureusement constatées au sein de Ikea France", et sont prises "très au sérieux", souligne la société dans un communiqué.

Depuis février, la filiale française du groupe suédois est soupçonnée d'avoir "fliqué" des salariés et des clients, en se procurant des renseignements sur leurs antécédents judiciaires, policiers, ou leurs comptes en banque.

Les syndicats FO et CFDT notamment avaient déposé des plaintes contre X, entraînant l'ouverture le 13 avril à Versailles d'une information judiciaire pour "infraction à la législation sur les fichiers informatiques" et "violation du secret professionnel".

Ikea France s'était rapidement dissociée de ces "comportements contraires à l'éthique": la société avait fait son mea culpa, lançant une enquête interne.

Source lefigaro.fr

 

Surveillance/Ikea : 4 départs

Ikea France a annoncé le départ de quatre dirigeants impliqués dans l'affaire des soupçons de surveillance illégale de salariés et de clients du géant suédois de l'ameublement. "Un ancien directeur général de Ikea France, une ancienne directrice des ressources humaines, un ancien directeur financier et l'actuel directeur gestion du risque de Ikea France vont quitter leur fonction et le groupe Ikea", selon un communiqué qui évoque des "comportements contraires à l'éthique". Les trois premiers avaient été mis "en disponibilité" à la suite de cette affaire.

Ces départs sont justifiés par "des pratiques contraires aux valeurs et standards éthiques (qui) ont été malheureusement constatées au sein de Ikea France".
Les noms des dirigeants concernés ne sont pas précisés, mais Ikea France avait déjà mis "en disponibilité" au début de l'affaire trois cadres impliqués: son ancien directeur général de 1996 à fin 2009, Jean-Louis Baillot, le responsable de son département gestion du risque, Jean-François Paris, et Claire Hery, une ancienne directrice des ressources humaines.

Ikea France assure qu'il "continue à apporter son entier concours à la justice" et qu'il "a mis en place un plan d'action solide" pour empêcher que de telles actions se reproduisent. L'affaire avait éclaté en février, quand le Canard enchaîné avait accusé la filiale française du groupe suédois d'avoir demandé à des enquêteurs privés des renseignements sur les antécédents judiciaires, policiers, ou les comptes en banque de salariés et de clients.

Source lefigaro.fr

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