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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 22:01

  Tract Tati   

Une salariée de Tati met fin à ses jours

Selon la fédération CGT Commerce et Services, cette cadre aurait été «poussée à bout par sa direction».

Une salariée de l'enseigne à bas coûts Tati s'est suicidée lundi 9 janvier à son domicile après avoir adressé un courrier à sa famille et à la police dans lequel elle a expliqué son acte désespéré. La direction de Tati a confirmé le suicide à son domicile d'une cadre du magasin Tati de Barbès à Paris.

La salariée était agée de 53 ans et avait travaillé 24 ans chez Tati, en tant que vendeuse, puis en tant que cadre depuis un an, selon une responsable de la CGT.

Dans un communiqué, la fédération CGT Commerce et Services indique que la salariée, "poussée à bout par l'attitude de sa direction, a mis fin à ses jours après un entretien de plusieurs heures avec sa hiérarchie". Selon une responsable de la CGT, elle était ressortie "abasourdie" de cet entretien de trois heures.

Le syndicat précise qu'elle a adressé une lettre à sa famille et à la police dans laquelle elle explique son geste, et ajoute qu'en 2009, une autre salariée de Tati avait tenté de mettre fin à ses jours.

«Dégradation des conditions de travail»

Selon la fédération, qui précise que les salariés ont débrayé samedi à la suite de ce drame, le syndicat CGT de l'enseigne "interpelle depuis plusieurs années" en vain "la direction générale sur les dégradations des conditions de travail et la souffrance au travail des salariés".

La CGT réclame "l'ouverture rapide de négociations afin de trouver des solutions qui permettront qu'un tel geste ne puisse se reproduire. Elle alerte sur la lourde responsabilité que prendrait la direction en maintenant son refus d'engager le dialogue sur la souffrance au travail des salariés".

Le syndicat CFTC a lui aussi dénoncé dans un communiqué le suicide "d'une de leurs collègues, responsable du rayon textile, qui a été poussée à bout par les conditions de travail qu'on lui imposait".

Tati, filiale du groupe Eram, possède 100 magasins en France et compte quelque 1 800 collaborateurs.

Source liberation.fr

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 17:43
Sommet social : Bernard Thibault fustige un «affichage pré-électoral»

A deux jours du sommet convoqué par Nicolas Sarkozy, le leader de la CGT ne cache pas son scepticisme et appelle à la mobilisation.

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, le 14 octobre 2011 à Paris

 

Le numéro un de la CGT Bernard Thibault a estimé lundi que le sommet social convoqué mercredi par Nicolas Sarkozy relevait d'un "affichage" politique pré-électoral et réitéré son appel à la "mobilisation", regrettant la "passivité coupable" des autres syndicats.

"Je suis presque convaincu qu'il a programmé une rencontre avec les organisations syndicales plus pour l'affichage, dans une séquence électorale, que dans une véritable volonté de tirer les enseignements de la situation", a déclaré Bernard Thibault lors d'une conférence de presse.

Selon lui, "il n'est pas sûr que le président de la République joue carte sur table" au sommet, "peut-être que nous aurons une séance de faux fuyants" et "nous n'en saurons pas plus à la sortie". Nicolas Sarkozy, selon lui, prendra le temps de "nous écouter" mais "cela ne veut pas dire qu'on ait l'intention de nous entendre".

Dans ce contexte, "échéance politique ou pas, l'heure est à la mobilisation", a affirmé M. Thibault en regrettant la "passivité" des autres organisations syndicales (dont la CFDT) qui n'ont pas rejoint l'appel de la CGT à une manifestation mercredi.

"Je considère l'absence de l'unité syndicale dans ce paysage-là comme une attitude passive, coupable, au regard des enjeux", a-t-il lancé. "Après ce sommet je suggère que nous organisions une nouvelle réunion de l'intersyndicale pour faire le point de la situation".

«On ne chamboule pas la protection sociale en quinze jours»

Pour le leader de la CGT, "on est en train de toucher gravement à des sujets essentiels comme la protection sociale et la durée légale du temps de travail".

"On ne chamboule pas la protection sociale en quinze jours, à la hussarde", a-t-il dit, en jugeant "scandaleux qu'on puisse penser légiférer sur une modification des règles du financement de la sécurité sociale en si peu de temps". "Il n'est pas normal que le chef de l'Etat estime disposer comme bon lui semble" de la protection sociale, "ça appartient aux salariés".

Il a fustigé aussi les agences de notation : "On prend appui sur ces notes pour justifier des mesures anti-sociales" alors que ces agences "sont là pour apprécier la pertinence d'investissement privé sur la base de taux de rentabilité à court terme". Le comble, pour lui, est que le pays et donc le "contribuable paie" ces agences pour être noté.

Selon lui, "aucun des droits sociaux des salariés n'est à l'abri", même pas la 5ème semaine de congés payés. "Tout est susceptible d'être révisé de manière autoritaire" dans la mesure où le gouvernement "reprend à son compte le diagnostic des organisations patronales sur le coût du travail" trop élevé.

"Ce ne sont pas les salariés qui sont responsables de cette crise", les entreprises en France "souffrent d'un sous-investissement" y compris en comparaison avec l'Allemagne, a-t-il argué.

Source liberation.fr

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 16:34

Michèle CHAY

ou "Le Petit Caporal" déserteur !

 

de : LE REBOURSIER
samedi 14 janvier 2012

 

200 militants du commerce et de l’interpro, venus de Paris, Bordeaux, d’Alsace, de Brest, d’Alès.....étaient rassemblés au siège de la CGT à Montreuil,pour exprimer leur colère face au comportement inadmissible de la Secrétaire Générale de la Fédération CGT du Commerce et des Services.

Comportement digne des pires représentants du MEDEF, mis au grand jour depuis le congrès de cette fédération en mai 2011.

Tous les ingrédients de la panoplie patronale pour casser la CGT sont là. Répression, menaces, mise au placard, organisation de la souffrance au travail...etc...envers des militants(es) qui EUX, ELLES n’ont qu’un objectif S’ORGANISER et LUTTER sur le terrain de l’affrontement "capital-travail.

Le courage, le sens des responsabilités, la franchise, n’étouffent pas la secrétaire de la Fédération du Commerce. Invisible la "miss Tatcher" de cette FD ce 12 janvier à Montreuil. Les motifs les plus fantaisistes pour refuser de nous recevoir montrent que "madame" (camarade, faut pas exagérer) a du zapper les formations syndicales de la CGT.

Beaucoup de femmes à ce rassemblement, dont Edwige qui s’est tapé 500 Kms et qui me dit : " c’est la 1ère fois que je viens à Montreuil. Avec des femmes pareilles nos efforts pour imposer la parité sont mal barrés."

Enfin, au bout de 5h, la confédération a mis fin à cette situation de blocage en recevant pendant 1h la délégation composée de 9 Cdes.

Les 2 Cdes représentant la Confédération se sont engagés à établir un compte-rendu à destination de la FD du commerce. Les participants ont demandé à être destinataires de ce document.

Nous attendons donc pour envisager les suites à donner.

La Fédération du commerce, n’ayant aucune limite dans la malhonnêteté, a, en début de soirée de ce 12 janvier, adressé un communiqué à l’ensemble des organisation de la CGT, signé" la CE fédérale" que cette dernière n’a pu approuver puisque ses travaux ont été interrompus avant qu’il ne soit rédigé.

Le 13 janvier, ce communiqué a été lu à l’AG organisé par l’UL-CGT d’Alès.

Nous accuser d’être des représentants de " où va la CGT ?" prouve que le "petit caporal" n’a plus d’argument dans sa cartouchière.

Nous sommes des militants de la CGT et n’avons que faire d’assocs parasitaires que VOUS MADAME contribuez à faire fleurir par VOS COMPORTEMENTS inadmissibles dans NOTRE organisation : LA CGT !

Ce qui s’est passé le 12 janvier n’est pas anodin, et dans cette affaire, comme dans les luttes, NOUS NE LACHERONS RIEN !

La suite prioritaire pour l’UL-CGT d’Alès :

RASSEMBLEMENT DEVANT LA SOUS-PREFECTURE d’ALES

le 18 JANVIER 2012 à 11h30

pour dénoncer les grandes manoeuvres de Sarkozy avec son "sommet social" et dire NON à sa fameuse "TVA sociale".

Source http://bellaciao.org

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 12:22
L’union locale CGT fait bloc derrière son militant
L’assemblée générale à la Bourse du travail a réuni une soixantaine de cégétistes.

L’assemblée générale à la Bourse du travail a réuni une soixantaine de cégétistes.

 

Le malaise était perceptible hier lors de l’assemblée générale de la CGT à la Bourse du travail d’Alès. Une soixantaine de militants étaient là pour soutenir Olivier Bireaud, menacé de licenciement (et non licencié comme indiqué par erreur hier) par la fédération commerce CGT à Paris.


Situation ubuesque


Une situation ubuesque d’un syndicat qui licencie un syndicaliste. "Les patrons en rêvaient, la CGT l’a fait", a lancé Richard Valmalle, membre de la délégation présente jeudi à Montreuil (Paris) au siège de la fédération CGT commerce où les militants n’ont été reçus que par la confédération CGT. "Manifester contre sa propre fédération CGT, il faut le faire", a relevé un militant. L’Alésien n’est pas le seul sous la menace d’un licenciement. Un autre militant CGT alsacien est aussi concerné et l’union syndicale CGT commerce Paris a vu son financement coupé. Avec les postes de quatre permanents et une secrétaire menacés par l’absence de ressources.

Une situation qui découle du dernier congrès national de la fédération commerce CGT où les divergences étaient patentes. Olivier Bireaud a déjà reçu sa lettre d’entretien préalable qui pour l’heure n’a pas pu encore se dérouler. Hier les militants de l’union locale d’Alès étaient fortement mobilisés pour soutenir leur collègue afin que la fédération revienne sur sa décision. Ils ont également l’intention d’interpeller largement les militants nationaux.

Source midilibre.fr

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 08:46

Mon amie m'a ramené ce tract hier soir, distribué à la gare par des camarades, et me l'a donné en pensant me faire plaisir. Sans vouloir polémiquer, je suis tellement abreuvé d'informations que je me suis dit : "encore un tract, en plus un 4 pages, je n'aurai même pas le temps de le lire".

Et bien j'avais tort, car lorsque je l'ai feuilleté, j'y ai trouvé une telle mine d'informations que je me dois de vous le faire partager. C'est un condensé si complet de la situation actuelle, qu'à lui seul, il remplace des tonnes de papier.

Je vous laisse donc en prendre connaissance ci-dessous et j'y joins la version imprimable.

Je tiens à rajouter qu'à Disney, étant donné que nous sommes ravitaillés par les corbeaux en matière d'information syndicale, on ne l'a jamais vu, on ne savait même pas qu'il existait...

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

Prospérité pour les financiers,
Austérité pour les salariés :
Il faut agir

 

pour refuser l’austérité
et gagner une autre répartition des richesses

 

 

L’austérité, partout, pénalise le plus grand nombre (salariés, retraités et privés d’emploi), épargne les plus riches et la finance et empêche la croissance économique et l’emploi.
La crise de la dette publique vient des choix politiques et pas des salariés. C’est pourquoi la CGT s’est engagée pour exiger un audit citoyen de la dette publique.
Il faut stopper cette spirale infernale qui nous entraîne à coup sûr dans une récession économique.
À la botte des agences de notation et des marchés financiers, G8, G20, sommets européens ordinaires et  extraordinaires, uniformisent les mesures d’austérité à prendre dans chaque pays produisant les mêmes effets  désastreux pour les peuples.
Mais si le système peut faire sauter les dirigeants des pays, les peuples restent en place et doivent organiser  durablement la riposte.
C’est le rôle du syndicalisme de permettre aux salariés de s’exprimer. Depuis la rentrée, les mobilisations se  multiplient en Grèce, Portugal, Ecosse, Italie, Espagne, Hongrie, Pologne, France… et d’autres sont programmées :
• 24 novembre, grève générale au Portugal ;
• 30 novembre, grève de la Fonction publique au Royaume-Uni ;
• 30 novembre, action coordonnée au niveau européen à l’appel de la Fédération européenne des services publics ;
• 8 décembre, sur les services publics en Italie.

Après le 11 octobre en France avec 300 000 manifestants pour un autre partage des richesses, la mobilisaton est urgente au regard des plans de rigueur qui se succèdent et des annonces quasi quotidiennes de nouvelles mesures satisfaisant pleinement le Medef.
Le Président Sarkozy, s’érigeant en garant et protecteur du modèle social français, trompe les citoyens en affectant la fraude aux salariés prônant ainsi la division et l’exclusion.
D’après l’administration, 1 % des allocataires seraient en fraude pour 458 millions, mais le Président ne dit rien sur les 15 milliards de fraude des entreprises.
Il met en acte sa récente déclaration sur « l’opportunité que représente la crise pour mener des réformes de fond qui seraient impossible dans un autre contexte », remettant en cause notre modèle social.
Les moyens existent pour une autre répartition des richesses créées par les salariés qui supportent 80 % du financement des mesures de rigueur annoncées.
Dans les jours, les semaines et les mois qui viennent, la mobilisation doit se réaliser pour gagner sur l’emploi et les salaires, la protection sociale, la reconquête des services publics et de l’industrie. Il faut remettre l’économie au service de l’humain !

 

Fraude sociale
Sur les 20 milliards d’euros pointés dans le rapport d’information parlementaire, 16 relèvent des entreprises, mais
Sarkozy ne parle que des quatre autres en désignant les salariés, en général, comme des fraudeurs potentiels.
En 2010, 63 % des entreprises contrôlées par les contrôleurs URSSAF ont dû payer des redressements.
Les accidents du travail et maladies professionnelles non déclarés par les employeurs coûtent 1 milliard à la Sécurité
sociale.
Le travail non déclaré représenterait 9 à 15 milliards.

 

Réduction des dépenses de Sécurité sociale : 700 millions € (dont 500 sur la santé)
Cette mesure renforce les inégalités en terme d’accès aux soins et l’addition est payée par les malades et les assurés sociaux. Elle s’ajoute à la journée de carence pour le privé et le public, à la taxation des complémentaires et au déremboursement des médicaments.
Le reste à charge des patients sans complémentaire santé s’élève aujourd’hui à 45 % ; de plus en plus de citoyens, dont 19 % d’étudiants, n’ont pas de mutuelle. 29 % de la population et 34 % d’étudiants renoncent à des soins pour raison financière.
Dans le même temps, le groupe Sanofi-Aventis affiche 9,2 milliards de bénéfices pour 30 milliards de chiffre d’affaires, bénéficie de la niche fiscale du crédit-impôt-recherche pour 100 millions d’euros, vient de boucler un plan de 4 000 suppressions d’emplois et annonce 1 800 suppressions supplémentaires pour 2012, dont 800 dans la recherche. Les dividendes versés aux actionnaires passeront de 34 à 50 %.

 

Retraite : 100 millions €
62 ans imposés en 2017 et non plus en 2018.
67 ans pour une retraite à taux plein.
Dès 2012, le salarié né en 1952 partira à 60 ans et 9 mois contre 60 ans et 8 mois imposé par la réforme.
Cette réforme, refusée par 70 % de la population sert essentiellement à calmer les agences de notation au dire de Sarkozy pour garder son triple A.
Mais pour les salariés, c’est une triple peine :
• recul de l’âge légal ;
• augmentation de la durée de cotisation ;
• baisse du niveau des pensions.

 

Augmentation des impôts : 1,7 milliard €
Le tour de passe-passe consiste à ne pas absorber les 2,2 % d’inflation de 2011 pour revaloriser les tranches
d’imposition.
Il suffira que les revenus des ménages augmentent de 1 % pour que les contribuables passent à la tranche supérieure
et que ceux qui n’étaient pas éligibles à l’impôt le deviennent.
La hausse est évaluée à 5 % sur les foyers fiscaux. La facture sera payée fin 2012, après les élections.

 

Impôt sur les sociétés des grandes entreprises : 1,1 milliard € (seulement pour 2012 et 2013)
On est loin des 170 milliards d’aides qui profitent essentiellement aux grandes entreprises qui grâce à ces mesures payent en moyenne 8 % d’impôt sur les sociétés pendant que les plus petites entreprises en payent 30 %.
L’État supprime des fonctionnaires chargés de la collecte de l’impôt alors que la fraude fiscale est estimée entre 45 et 50 milliards d’euros.

 

Baisse des aides sociales : 500 milions €
Cette mesure concerne :
• 4,7 millions de foyers pour les prestations sociales alors qu’elles ont permis à la France d’avoir l’un des plus haut taux de natalité en Europe qui représente un atout pour l’avenir ;
• 3 millions de foyers pour l’allocation de rentrée scolaire alors que l’accès à l’éducation devient un problème pour les bas et moyens revenus, remettant en cause l’égalité des chances tant souhaitée par le président Sarkozy ;
• 6 millions de foyers pour l’aide au logement alors que les prix des loyers ont explosé dans les dix dernières années.

 

Hausse de la TVA : 1,8 milliard €
Cette mesure est des plus injuste car elle pénalise plus particulièrement les plus modestes pour qui la TVA représente 16,6 % de leur consommation par rapport à leurs revenus pour seulement 8 % pour les ménages plus aisés et presque rien pour les plus fortunés.

 

Les dix exigences de la CGT pour sortir de la crise
• Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux.
• Contrôler les aides publiques aux entreprises.
• Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements.
• Supprimer les exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires.
• Stopper les suppressions d’emplois.
• Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.
• Réformer la fiscalité en profondeur
• Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits.
• Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.
• Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique.

 

Nature et origine de la dette

 

Les salariés ne sont pas responsables, ni de la dette publique, ni du déficit budgétaire qui a fortement augmenté  depuis la présidence de Nicolas Sarkozy : 50 milliards d’euros en 2007, 112 milliards d’euros en 2010.
Le budget de l’État est déficitaire depuis trente ans, donc les emprunts réalisés ne cessent de gonfler la dette. Depuis plusieurs années, les charges d’intérêt de cette dette représentent plus de 10 % des dépenses publiques et sont devenues le premier poste des dépenses de l’État. Ces charges d’intérêt (50 milliards d’euros actuellement) profitent aux financiers.

 

Gouvernements et entreprises sont les responsables
La dégradation de la situation économique depuis 2008 n’explique qu’un tiers du déficit budgétaire. Les 2/3 restant résultent des choix gouvernementaux qui réduisent l’impôt sur les riches et imposent des sacrifices aux salariés, aux retraités et aux privés d’emploi.
Le gouvernement prétend que le déficit budgétaire découle des dépenses socialement utiles et nécessaires qui seraient, selon lui, trop élevées alors que les dépenses publiques n’ont pas augmenté ces cinq dernières années.

 

Le déficit s’explique par l’insuffisance des recettes
La faiblesse de l’emploi et des salaires pèse sur les recettes de l’État qui proviennent surtout des impôts, lesquels dépendent du dynamisme de l’activité économique, particulièrement de l’emploi et des salaires.

Si l’emploi et les salaires augmentent, l’activité économique sera plus forte et le revenu national, de même que les recettes de l’État vont augmenter. Elles vont augmenter d’autant plus vite que l’impôt sur le revenu est progressif (le montant de l’impôt augmente plus que proportionnellement par rapport à la hausse du revenu). La hausse des recettes permettra de réduire le déficit budgétaire et la dette publique.

 

À cause des cadeaux aux riches, les recettes n’augmentent pas suffisamment
Le gouvernement prétend qu’il veut équilibrer les impôts sur le travail et sur le capital. C’est faux.
Depuis plusieurs années et surtout sous le gouvernement Sarkozy-Fillon, l’impôt sur les riches et sur le capital a baissé (impôt moins progressif, cadeaux fiscaux, etc.).
La seule suppression de l’impôt sur la fortune a privé les recettes de l’État de 2 milliards d’euros et l’augmentation de la dernière tranche d’impôt n’a été que de 1 % (de 40 à 41 %).

 

L’argent des contribuables est mal utilisé
L’État et les collectivités territoriales ont dépensé 172 milliards d’euros en 2010 pour aider les entreprises au nom de l’emploi et de l’investissement. Au regard des résultats, montée du chômage en général, celui des jeunes et des  séniors en particulier, le compte n’y est pas. Par contre, l’État n’hésite pas à réduire les dépenses socialement utiles, à geler les salaires et supprimer des postes dans la fonction publique (150 000 depuis 2007). Le gouvernement doit mieux utiliser l’argent des contribuables pour développer l’industrie, les services publics et répondre aux besoins sociaux.

 

Les richesses créées par les salariés doivent revenir aux salariés et c’est POSSIBLE :
• 170 milliards de trésorerie des groupes du CAC40 ;
• 172 milliards d’euros d’exonérations fiscales et sociales et différentes aides aux entreprises en 2010 ;
• 11,4 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux plus riches depuis 2007 ;
• 210 milliards d’euros de dividendes versés en 2010 par les entreprises non financières ;
• 36 milliards de dividendes en 2009 et 40 milliards en 2010 aux actionnaires du CAC 40.


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tract CGT il faut agir tract CGT il faut agir

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 19:30

Des syndiqués qui manifestent contre le comportement de leur Fédération, voilà qui peut sembler inédit. On se croirait à la CFDT à l'époque de Nicole Notat...

Mais non, cela se passe à la CGT à l'époque de Michèle Chay.

Vous trouverez ci dessous la réponse de la Fédération CGT du Commerce et des Services, que l'on pourrait qualifier de hors sujet puisqu'elle n'apporte aucune solution.

De toutes les façons, ne nous leurrons pas, la contestation ne va faire qu'augmenter et monter en puissance face à la procrastination de la Fédération du Commerce.

Trouver des solutions ne semble pourtant pas trop compliqué, encore faut-il qu'il y ait la volonté d'y arriver.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

 

Note d'information de la CGT du commerce

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 19:10

Retrouvez en video la manifestation du 12 janvier 2012 devant la Fédération du Commerce sur le site "Où va la CGT".

 

http://ouvalacgt.over-blog.com/article-fede-du-commerce-manifestation-dans-le-siege-de-la-cgt-a-montreuil-97010478.html

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 18:29
Le torchon brûle à la CGT
Olivier Bireaud, de la CGT commerce à Alès, a été licencié par la fédération.

Olivier Bireaud, de la CGT commerce à Alès, a été licencié par la fédération.

 

C’est le bras de fer à la CGT commerce entre Alès et Paris. En effet, la Fédération nationale CGT commerce a licencié son permanent alésien, Olivier Bireaud. Qui était déjà "placardisé" depuis mai. À cette date, lors du congrès national de la fédération, l’Alésien n’avait pas été reconduit dans ses fonctions.

Un congrès qui ne s’était d’ailleurs pas particulièrement bien passé. "Plus de 40 % des syndiqués ont exprimé leur désaccord avec les orientations proposées. Depuis, notre direction fédérale mène une véritable chasse aux sorcières. Après avoir gazé des congressistes et refusé le débat contradictoire, elle licencie des militants reconnus et refuse à des structures importantes les subventions nécessaires à leur travail et leur survie", précise la CGT Alès.

"En juin, je ne pourrai plus faire fonctionner l’union locale d’Alès" Fabrice Durand, CGT

Le coup est dur pour le représentant alésien de la CGT commerce. "Olivier Bireaud a dix ans d’ancienneté à la CGT. Paris lui a donné trois jours pour déménager. Même un patron ne ferait pas ça", commente Fabrice Durand, le responsable de l’union locale CGT d’Alès.

Hier, une délégation de 35 Alésiens s’est retrouvée à Montreuil en région parisienne, devant le siège de la CGT, "pour exiger le respect des pratiques démocratiques". Quelque 200 manifestants étaient présents, dont d’autres sections parisiennes CGT commerce, des Alsaciens… "La fédération a refusé de nous recevoir et c’est la confédération qui a fait la boite aux lettres en quelque sorte. Il n’y a plus de dialogue social", dénonce Fabrice Durand. Mais la prise de bec entre Paris et Alès ne date pas d’hier.

"Paris écarte tous ceux qui ne sont pas sur sa ligne"

Elle se retrouve également entre les Cévenols et l’Union départementale à Nîmes. "Paris écarte tous ceux qui ne sont pas sur sa ligne. Nous nous préoccupons de la lutte des classes tandis que Paris fait de l’accompagnement social", reproche Fabrice Durand. La rupture a été nette après les manifestations contre la réforme des retraites à l’automne 2010. Tandis que les banderoles étaient rentrées un peu partout en France, la CGT alésienne faisait de la résistance et poursuivait la lutte et les manifestations.

La détérioration est visible car, à partir de juin, les heures de délégation syndicale sont retirées à Fabrice Durand par l’Union départementale. De fait, il devra reprendre son travail de cheminot. Déjà depuis un an, le patron de la CGT Alès utilisait une disponibilité pour être présent à l’union locale. "A partir de juin, je n’aurai plus les moyens de faire fonctionner l’union locale à Alès", dénonce le représentant CGT. Une assemblée générale est prévue cet après-midi à 17 h 30 à la Bourse du travail à Alès pour le licenciement d’Olivier Bireaud.

Source midilibre.fr

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 23:48

Commentaire reçu ce soir de la part d'un camarade qui était présent à la manifestation du 12 janvier 2011 à la Fédération du Commerce CGT.
Après avoir piétiné la démocratie lors du congrès fédéral, la Fédération du Commerce et sa secrétaire confédérale refusent de recevoir les camarades adhérents.
Ce petit jeu ne durera plus longtemps.
La CGT de Disneyland Paris, un des principaux piliers de la Fédération du Commerce CGT, va sous peu laisser la place à une vraie CGT au sein de l'entreprise et on s'occupera de la Fédération du Commerce ensuite (si rien ne change rapidement) pour revenir à des pratiques plus syndicales et plus démocratiques. Le verrouillage de cette instance cause du tort à trop de camarades pour laisser la situation en l'état.
Amitiés à tous et à toutes
Cyril LAZARO

J'ai participé a la manif devant la CGT à montreuil aujourd'hui 12 janvier, une délégation devait être recue par la secrétaire de la fd, elle a refusé au motif que dans la délégation 3 personnes n'étaient pas désirées puisqu'ils n'étaient pas syndiqués du commerce!!!
Nous sommes a la cgt ou quoi?
Aujourd'hui plus de 200 camarades présents à ce rassemblement ont pu constater en direct le mépris de la sec générale du commerce envers les syndiqués, laisser 200 personnes devant la porte de 11h à 17h sans avoir discuté, c'est honteux, j'ai vraiment honte pour la cgt, aucun patron ne se serait comporté de la sorte, mais je continuerai avec mes camarades a soutenir Yûcel B et Olivier B ainsi que Karl G, Rémi P, sandra B, Valérie P, Didier D... des camarades remarquables tant au niveau humain que militants extrémement compétents, je suis heureux d'avoir pu croiser un jour leurs chemins...
Il faut absolument soutenir ces camarades loin des fauteuils de l'élysée ou des commissions paritaires où on mange tout en rigolant avec les patrons, c'est parce qu'ils ont dénoncé les dérives qu'ils se sont  retrouvés évincés de leurs postes!
Je vous propose de faire une caisse de solidarité pour aider à continuer cette bataille???
Oui, c'est une premiére manche, nous n'avons pas gagné, mais de plus en plus de syndiqués commencent à apprendre ce qui se passe, l'acceuil dans les halles de la cgt a été magnifique, la plupart des militants travaillant dans le complexe étaient d'accord avec les manifestants, cértains étaient déjà au courant mais beaucoup découvraient les injustices,
Je pense que nous allons continuer le combat (car il est juste!!!), RDV a la prochaine toujours plus déterminés toujours plus nombreux !!! Pourquoi pas le 31 janvier au Zénith lors du meeting de Bernard Thibault?
Bonne année à toutes et tous bonne année a toi cyril 

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 21:23

CA SE PASSE COMME CA à LA FEDERATION COMMERCE & SERVICES

 

 

tract 0              

tract 1          

Source http://cgt.ales.over-blog.com/

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  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
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