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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 20:54
AMIANTE
Dix groupes CGT s'unissent en collectif

Le Collectif amiante littoral Dunkerque- CGT rassemble dix  

Le Collectif amiante littoral Dunkerque- CGT 

 

Dix collectifs CGT de différentes grosses entreprises du Dunkerquois viennent de s'unir, lundi matin, pour créer le Collectif amiante littoral Dunkerque CGT (CALD - CGT).

Le CALD représente 10 000 salariés.
- Plusieurs sections CGT de grandes entreprises du littoral dunkerquois ont rejoint l'Association de défense aux victimes de l'amiante de la sidérurgie Usine des Dunes, (ADVADUD CGT) dans son combat contre l'amiante. Lundi matin, les dix représentants syndicaux CGT parmi lesquels Marcel Croquefer, Dany Wallyn, et Claude Tange ont adhéré au CALD, Collectif amiante littoral Dunkerque qui va mutualiser toutes les connaissances de chacun des signataires.

Opérationnel et défensif
Cette création vient en réaction aux constats de la situation délicate que vivent actuellement les victimes de l'amiante. Le CALD s'unit « pour lutter collectivement et efficacement contre les empoisonneurs et surtout dans l'intérêt des victimes et de leurs ayants droit. » « Dix ans après les premiers dépôts de plainte, on attaque toujours plus de victimes de l'amiante... Les associations de défense des victimes montrent leurs limites. Nous voulons aller plus loin... Ce n'est pas une nouvelle association parmi d'autres explique Claude Tange, président de l'Association de défense aux victimes de l'amiante de la sidérurgie de l'Usine des Dunes de Leffrinckoucke. Nous serons un collectif opérationnel et défensif. » Le CALD veut s'occuper des ouvriers encore en poste en proposant des formations, en abordant mieux la question de la prévention, en travaillant avec la profession médicale, en marquant à la culotte les patrons des entreprises qui travaillent encore en contact avec de l'amiante. « On va les chatouiller là où ça fait mal », promet Claude Tange qui veut « mener la lutte et l'action dans les entreprises afin de les faire reconnaître "site amianté." » Le jour de la signature de convention, le contexte ne faisait que renforcer la détermination de Marcel Croquefer et de ses camarades : « On revient sur des avancées... Il y a quelques années nous avions obtenu que l'exposition aux agents chimiques dangereux fasse l'objet d'une fiche d'exposition.
Aujourd'hui, (le 13 février, NDLR) le gouvernement revient dessus. Il y a une volonté de cacher, de nier l'évidence. Il y a plus que jamais une nécessité de s'unir ! » Les syndicalistes veulent faire passer le message que la fatalité n'existe pas. « On va agir sur les lieux de travail et auprès des politiques », promet la CGT. « Il faut inciter les gens à ne pas se laisser faire », insiste Marcel Croquefer. Et les syndicalistes de citer deux exemples : le premier rapporté par Claude Tange concerne Cegelec où des départs en retraite de victimes de l'amiante auraient été refusés. L'autre exemple concerne les retraités justement qui partent à 50 ans avec une baisse de salaire de 35 %. « On leur file 15 000 euros et 1 700 euros pour la Sécu, mais on a fait le calcul, ils perdent 80 000 euros de pouvoir d'achat en 10 ans, rapporte Dany Wallyn. On se battra aussi sur cette question. » Comme sur celle qui vise à éradiquer les maladies éliminables. « L'amiante en fait partie. Si toutes les précautions avaient été prises, il n'y aurait jamais eu de victimes de l'amiante. » « Il y aura d'autres vagues issues des opérations de désamiantage », justifie Jean-Luc Delaeter, président de l'Association de défense des victimes de l'amiante de la chimie (ADVAC CGT Lesieur). Le CALD entend porter la voix de 10 000 salariés face au « désastre sanitaire et au laxisme du gouvernement. »

 

Le CALD, c'est 10 groupes syndicaux CGT : l'Association de Défense aux Victimes de l'Amiante de la Sidérurgie Usine des Dunes, l'ADVAC Lesieur, l'APDA, Arcelor Mittal Mardyck, Copenor, Total, Cegelec, EDF Gravelines, Ascométal et Valdunes.

Source lejournaldesflandres.fr

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 21:01

TRACT-nao-carrefour.jpg

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 20:50
Les associations et syndicats CGT s'organisent en collectif pour mieux se faire entendre
AMIANTE

Qu'un patron français soit condamné par la justice, comme ceux d'Eternit, hier, à Turin : ils en rêvent. ...

 

Ils, ce sont les trois associations CGT de défense des victimes de l'amiante (ADVASUD, APDA et ADVAC) et de nombreuses sections syndicales CGT qui se sont regroupées, hier, au sein du Collectif amiante littoral Dunkerque (CALD).

 

L'union fait la force, les militants syndicaux le savent bien au quotidien. Pourtant, il a fallu attendre plus d'une décennie de lutte pour que naisse ce collectif. « Notre première réaction a été le constat de cette maladie de l'amiante, a reconnu Marcel Croquefer, représentant CGT du pôle pétrochimie du littoral. Puis, des associations sont nées pour aider les victimes. Or, il nous faut nous défendre autrement face à ceux qui veulent garder le pouvoir et leurs marges, qui gagnent du terrain comme on le voit avec les demandes de remboursement d'indemnisations. »La CGT constate aujourd'hui les limites de cette action associative : « À ce jour, après une décennie de dépôts de plaintes contre les empoisonneurs, aucun d'entre eux n'a été condamné ou inquiété. Pourtant, ils sont pleinement responsables de la mort de centaines de salariés et de milliers de malades ».

Le syndicat s'est donc organisé différemment, comme l'a souligné Dany Wallyn (ArcelorMittal et conseiller régional) : « Il est important de se réunir pour être plus fort face aux problèmes qui vont se présenter à nous, concernant l'amiante et les maladies "éliminables". » Hier matin a donc été signée une convention qui lient, pour le moment, dix partenaires (les trois associations et les syndicats CGT d'ArcelorMittal Mardyck, de Copenor, de Total, de Cegelec, d'EDF, d'Ascometal et de Valdunes). Le CALD représente donc 10 000 salariés. Et entend parvenir à la reconnaissance de ces entreprises comme « site amianté ». « Les associations ont leurs limites, on n'a pas le pouvoir d'aller dans les entreprises pour agir, faire pression sur les patrons et développer la prévention santé et l'information concernant l'amiante et les maladies du travail auprès des salariés », a reconnu Claude Tange, président d'ADVASUD.

L'amiante devrait donc être largement évoquée au sein des comités d'entrprise (CE), des réunions de délégation de personnel (DP) et des comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). « On veut profiter de l'expertise de chacun, proposer de l'aide pour monter des dossiers , a souligné Marcel Croquefer. Sans alimenter des polémiques stériles qui ne serviraient à rien pour les victimes et leurs familles. On va faire avec nos moyens, modestes, et notre savoir-faire, le militantisme. Accueillir ceux qui veulent bien nous rejoindre. Et rencontrer ceux qui voudront bien discuter avec nous. »

Source lavoixdunord.fr

 

Procès de l’amiante à Turin (Italie)

La CGT se félicite des condamnations des dirigeants d’Eternit
mardi 14 février 2012, par F. Dayan

La CGT s’est exprimée à l’occasion du procès qui vient de voir la condamnation de la multinationale Eternit et de ses dirigeants.

La CGT a rendu hommage à l’action courageuse et opiniâtre de l’AFEVA, l’association italienne de défense des victimes de Casale Monferrato, au soutien des organisations syndicales et des institutions locales. En particulier à Romana Blasotti Pavesi, Bruno Pesce et Nicola Pondrano, qui depuis trente ans ont été l’âme de ce difficile combat, marqué par tant de souffrances et de deuils.

C’est grâce à eux si ce procès a pu avoir lieu, si la culpabilité deux grands ex-dirigeants du groupe Eternit, Louis de Cartier de Marchienne et Stéphan Schmidheiny, a pu être minutieusement démontrée, audience après audience.

A l’issue du plus grand procès jamais organisé sur le drame de l’amiante, le Tribunal de Turin vient de les condamner à des peines très lourdes, pour ce crime lucratif que représente le fait d’avoir, au nom du profit, provoqué le désastre sanitaire, social, environnemental et économique, causé par l’amiante.

Ils ont violé les règles de sécurité au mépris de la santé et de la vie des salariés des quatre usines de Casale Monferrato, Cavagnolo, Rubiera et Napoli

Ils sont responsables d’une véritable catastrophe sanitaire environnementale qui a causé plus de 3 000 victimes. 70 % d’entre elles proviennent de Casale Monferrato, ville martyre de l’amiante.

Ces dirigeants au plus haut niveau du capitalisme ont cru pouvoir organiser leur impunité par une politique délibérée de dissimulation des risques, politique fondée sur des stratégies identiques dans tous les pays du monde, stratégies sciemment orchestrées, sur l’usage contrôlé ou sécuritaire de l’amiante, le mensonges sur la toxicité.

Aujourd’hui, cette impunité est battue en brèche par le procès pénal de Turin, mais aussi partout où des procédures judiciaires mettent à jour les stratégies criminelles des sociétés multinationales Eternit.

Ce jugement contre la multinationale Eternit marque un tournant judiciaire dans l’histoire mondiale des procès contre les industriels de l’amiante. Il condamne la stratégie mise en œuvre par les firmes multinationales de l’amiante qui ont organisé une désinformation délibérée des effets sanitaires de l’amiante à l’échelle mondiale ayant conduit à la catastrophe que l’on sait, non seulement en Italie mais partout où l’amiante a été utilisé.

Ce jugement était très attendu par les familles de victimes de l’amiante italiennes, les 6 000 parties civiles et par celles du monde entier, car l’enjeu du procès de Turin dépasse les frontières de l’Italie. Un formidable encouragement à la lutte pour les victimes de l’amiante du monde entier.

En France, où l’amiante fait près de 10 morts par jour, le jugement pénal rendu aujourd’hui à Turin est un formidable encouragement pour les victimes qui attendent un procès pénal depuis quinze ans.

Il n’est pas concevable qu’une catastrophe sanitaire d’une telle ampleur n’ait ni responsable ni coupable en France.

Ce qui a été possible en Italie doit l’être en France.

Face aux multinationales, qui continuent à semer la mort en exportant l’amiante dans les pays où ce matériau cancérogène n’est pas interdit, la condamnation des dirigeants d’Eternit aura valeur d’exemple. Aujourd’hui, dans deux-tiers des pays, l’amiante n’est pas interdite.

L’amiante doit être interdit dans tous les pays de la planète.

Source cgt.fr

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 20:32
Travail de nuit: la justice invalide un accord signé chez Monoprix

Le tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre a invalidé un accord sur le travail de nuit au sein de l'enseigne Monoprix (Groupe Casino) , a-t-on appris mardi auprès de la CGT, qui prévient que les syndicats du commerce parisien prévoient d'autres actions contre les ouvertures nocturnes.

Dans un jugement rendu le 3 février, le TGI estime au sujet de Monoprix que "c'est à bon droit que la CGT soutient que l'accord est réputé non écrit".

Cet accord collectif, signé en 2006 par deux syndicats, auquel la CGT s'était aussitôt opposée, permettait aux magasins de l'enseigne de rester ouverts jusqu'à 22 heures.

Dans son jugement, le tribunal indique qu'il interdit aux enseignes concernées "de mettre en oeuvre les accords dont il s'agit, à peine d'une astreinte de 5.000 euros par infraction constatée", accordant un délai de quatre mois à Monoprix pour négocier un nouvel accord.

Il condamne également le groupe à verser 10.000 euros à la CGT à titre de dommages et intérêts.

Dans un communiqué, le groupe Monoprix, qui possède près de 440 magasins et compte 20.000 salariés, a fait savoir qu'il avait fait appel de ce jugement, précisant que la procédure d'appel suspendait la décision du TGI.

L'entreprise a souligné qu'en l'espèce, le travail de nuit des salariés concernés s'effectuait, sur la base du volontariat, de 21 à 22 heures et était rendu nécessaire "par l'évolution des modes de consommation des clients urbains".

Monoprix a également ajouté que les salariés travaillant après 21 heures bénéficiaient de contreparties sous forme de repos compensateur et d'une majoration de salaire de 15% entre 21h et 22h.

De son côté, Karl Ghazi (CGT) a rappelé que "la loi considère que le travail de nuit doit être exceptionnel parce qu'il porte atteinte à la santé et à la sécurité des salariés".

A ce titre, il a indiqué que dans le cadre du Clic-P (Comité de liaison intersyndical du commerce de Paris), les syndicats comptaient "s'attaquer à des enseignes emblématiques qui violent systématiquement ou de façon importante" la législation sur le travail de nuit.

Les procédures, visant une série d'enseignes dont la liste n'est pas encore arrêtée, mais parmi lesquelles devrait figurer Monoprix, devraient être engagées fin mars, a-t-il précisé.

Le travail de nuit est effectué entre 21 heures et 6 heures. Il doit en principe être "exceptionnel" et "être justifié par la nécessité d'assurer la continuité de l'activité économique ou des services d'utilité sociale". Les salariés concernés doivent bénéficier de droits et garanties spécifiques.

Source courrier-picard.fr

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 17:51
Grève revotée au Concorde Montparnasse

Les syndicats FO et CFDT de l'hôtel Concorde Montparnasse à Paris, XIVe arrondissement, ont rejeté l'accord signé vendredi par la CGT et appelé les salariés à poursuivre le mouvement de grève au sein de l'établissement quatre étoiles, a-t-on appris lundi auprès de FO.

Vendredi, un délégué CGT avait annoncé la fin du mouvement entamé 17 jours auparavant, après la signature d'un accord avec la direction. Cet accord prévoyait notamment des augmentations salariales de 3% pour les salaires de base et de 2% pour les cadres, ainsi que l'embauche de sept salariés en CDI et un CDD pour alléger les conditions de travail.

Mais lundi, Emmanuel Ndjiki, délégué syndical FO, a fait savoir que son syndicat, comme la CFDT, ne considérait pas cet accord comme valable, la CGT étant minoritaire. Il a également souligné que l'accord ne répondait pas aux revendications des salariés, portant davantage sur les conditions de travail que sur les salaires.

Source europe1.fr

 

Le conflit vécu de l'intérieur tel que reçu en commentaire

 

Alors que je pensais ce conflit terminé, c'était sans compter sur la détermination des salariés qui malgré une scission au sein de l'intersyndicale, ont décidé de continuer le mouvement de grève.

Voici le récit des évènements et les derniers rebondissements, vécus de l'intérieur.

Dans l'espoir que les salariés obtiennent mieux que l'accord validé par la CGT qui semble tenir le mauvais rôle dans ce conflit, mais qui à mon sens a surtout sous estimé la détermination des salariés, et pensé qu'un tiens vaut mieux que deux tu l'auras...

Ce témoignage provenant d'un camarade de la CGT, il nous rappelle que quelque soit le conflit, au final, c'est toujours la base qui a le dernier mot si celle-ci sait rester unie et solidaire.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

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Camarade,

 
Je t'envoye les dernières informations en provenance de l'hôtel Concorde Montparnasse.
 

Journée du vendredi 10 février 2012 


La CGT a signé un accord de sortie de grève mais il faut savoir que celle-ci n'a obtenu que 23,86% de voix aux dernières élections de l'hôtel. De plus la CGT a fait un communiqué à l'AFP pour annoncer l'arrêt de la grève à l'hôtel Concorde Montparnasse.
Cela c'est fait en destituant le 9 février 2012 au soir le DS Mostapha Khamsi qui a refusé de signer cet accord sans l'avis des salariés grévistes, par la nomination d'un nouveau délégué syndical qui a signé  par la suite l'accord de sortie de grève.
Ce qui a permis à l'inspecteur du travail d'arrêter la venue d'un mediateur prévue à l'hôtel et tout cela a failli casser la grève. De ce fait la CGT est sortie de l'intersyndicale.

Lors d'un vote à bulletin secret, l'immense majorité des salariés a décidé de poursuivre la grève. Et les salariés de la section syndicale CGT de l'hôtel ont décidé de poursuivre le mouvement de grève, quitte à désavouer le syndicat CGT HPE.

Ainsi, la CGT, la direction de l'hôtel Concorde Montparnasse, la direction du Louvre Hôtels et l'inspection du travail ont oublié la loi du 20 Août 2008, où il est écrit qu'il faut qu'un syndicat représente 30% des voix des salariés aux élections professionnelles pour que sa signature suffise à valider un accord. 

 

Journée du samedi 11 février 2012  

 

Se voyant conforté par cet accord et l'inspection du travail en la personne de l'inspecteur Henry Jannes, la direction a fait venir des vigiles pour empêcher les salariés grévistes de rentrer dans l'hôtel. La DS CFDT Aurore Gendraux a été empêché physiquement de rentrer dans l'hôtel par les vigiles et la direction tout en sachant qu'elle est une élu du personnel et membre du CHSCT. Le DS FO Willy Palot a demandé l'intervention du commisssariat du 14ème arrondissement, celui ci a répondu présent. De même un de nos collègues a téléphoné a un maire adjoint communiste qui est venu avec une délégation et un journaliste.

Monsieur Palot en présence de la police et de la direction a demandé au directeur la décision de justice qui lui permettait d'empêcher les salariés d'entrer dans l'hôtel. Ayant une réponse négative du directeur, les policiers ont  fait savoir à celui-ci que les salariés grévistes avaient le droit d'entrer dans l'hôtel.

 

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Ainsi, cet incident a pu etre résolu dans le calme.

 

L'intersyndicale CFDT et FO a envoyé à la direction les résultats de la représentativité à l'hôtel Concorde Montparnasse ainsi qu'une nouvelle proposition de protocole de sortie de grève.

 

Journée du dimanche 12 février 2012

 

Il y a eu une assemblée génerale ou nous avons décidé d'aller au Ministère du Travail pour rencontrer un responsable et discuter sur le rôle de l'inspection du travail.

 

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Journée du lundi 13 février 2012

 

Visite au Ministère du travail et reprise des négociations sur le protocole de sortie de grève à 14h avec la direction.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 17:43

 

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Après avoir fait le bilan négatif des précédentes Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), les élus CGT du groupe STEF ont décidé de tout mettre en œuvre pour négocier en même temps de réelles NAO dans tout le groupe. Une majorité de directeurs d’agence n’ont pas souhaité anticiper les négociations. La CGT STEF reste persuadée que ce refus est purement stratégique.

Les syndicats CGT du groupe dérangent les dirigeants du groupe STEF car ils défendent l’intérêt des salariés, ils dénoncent et s’opposent aux décisions contraignantes prises par les dirigeants. Le dernier exemple est « M TRACK », un système d’information par téléphone obsolète, inutile, contraignant pour les salariés et surtout dangereux pour leur santé.

Afin de minimiser la force syndicale CGT STEF qui refuse d’être une organisation syndicale au service des dirigeants, les directions de site n’hésitent pas à user de stratagèmes pour essayer d’intimider les élus CGT.

Devant l’obstination des directions à ne pas écouter les revendications des salariés, devant le harcèlement, la répression que subissent certains militants CGT, les élus CGT appellent les salariés et les organisations syndicales du groupe à manifester leur mécontentement auprès de leurs hiérarchies et à participer massivement aux actions organisées par les syndicats CGT du groupe STEF.

Les militants CGT du groupe STEF précise que l’action réalisée le 13 février 2012 devant chez STEF transport Rennes est la première d’une longue série à venir.

CGT STEF

Source http://cgttfechaulnes.over-blog.com/

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 21:02

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 18:10
Bernard Thibault : "Le pouvoir réforme le droit du travail dans la plus grande discrétion"

Le secrétaire général de la CGT a de nouveau dénoncé, lundi, la modification en cours, selon lui, "dans la plus grande discrétion", du code du travail, fustigeant "les mauvais coups" du pouvoir.

Interviewé sur LCI, le leader de la CGT a affirmé qu'"en ce moment la majorité modifie le code du travail dans la plus grande discrétion". "On est en train de modifier un aspect essentiel : les salariés ne pourront plus opposer demain leur contrat de travail pour demander le respect de leurs horaires (...). Les mauvais coups continuent dans les dernières semaines d'exercice de ce pouvoir", a déclaré le dirigeant syndical.

Aussi, pour lui, les négociations qui doivent s'ouvrir avec le patronat le 17 février, sur les accords de compétitivité-emploi, "sont déjà plombées puisque l'Assemblée nationale a déjà modifié le droit du travail". Le gouvernement a promis de laisser deux mois aux partenaires sociaux pour discuter de tels accords, sans légiférer durant cette période de discussion. Mais l'Assemblée a adopté en seconde lecture, le 31 janvier, la proposition de loi Warsmann (UMP) de simplification du droit comportant un article sur la modulation du temps de travail.

Vendredi le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a expliqué dans une lettre aux syndicats que cet article "ne créait pas d'interférence" avec les négociations à venir sur les accords de compétitivité-emploi. La disposition "est relative aux seuls aménagements du temps de travail, et non, contrairement à la logique des accords de compétitivité-emploi, à l'articulation dans un même accord entre temps de travail, organisation du travail et rémunération", a argué le ministre.

Samedi, invité avec le sociologue Robert Castel à l'Assemblée générale des Amis de l'Humanité à Paris, le secrétaire général de la CGT a affirmé qu' "aujourd’hui, on nous fait croire que tout acquis est révisable, on laisse entendre qu’il n’y a pas d’autre solution qu’une sorte de régression qui ne dit pas son nom".

Source humanite.fr

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 20:45

 

 

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Plus d'infos sur le site http://www.cgtairfrance.com/

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 21:36
Messier Arudy : des salariés entendus sur la séquestration du directeur

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/upload/images/articles/440x290_2150828.jpg

La plainte pour « mise en danger d'autrui » à l'encontre d'un dirigeant de Ventana Aerospace, actionnaire majoritaire de la Fonderie Messier, qui avait forcé le barrage des grévistes, a été classée sans suite.

 

Le Parquet de Pau a ouvert une enquête sur la séquestration du directeur de la Fonderie Messier à Arudy le 17 février 2011. Une trentaine de salariés seraient convoqués.

La semaine dernière, cinq salariés de la Fonderie Messier d'Arudy ont été entendus à la gendarmerie d'Oloron. Le Parquet de Pau a ouvert une enquête sur la séquestration du président de l'entreprise, survenue le 17 février 2011. La plainte déposée par les grévistes pour « mise en danger d'autrui » à l'encontre d'un dirigeant de la société Ventana Aerospace, qui avait forcé le barrage, a, elle, été classée sans suite pour « insuffisance de preuves ».

« Notre plainte a fini au panier, déplore le délégué CGT du comité d'entreprise de la Fonderie, Antoine Nevado. Une trentaine de salariés seraient par contre convoqués à la gendarmerie. » Des auditions ont bien eu lieu à la brigade de recherches. Dont celle du délégué Christian Ploujoux que la direction souhaitait licencier. Sauf que le 20 décembre dernier, le ministère du Travail refusait le licenciement, jugeant que les faits reprochés au salarié « ne sont pas d'une gravité suffisante ».

« À la CGT, on se pose des questions, réagit Antoine Nevado. Alors que l'entreprise finit l'année 2011, malgré tous ces événements, sur un million d'euros de bénéfice, on se demande qui a intérêt à remettre de l'huile sur le feu. » A moins, hasarde-t-il en substance, que ce soit là un moyen de pression en pleines négociations annuelles obligatoires (NAO). Après trois ans de disette (difficultés en 2009, procédure de sauvegarde en 2010 et tensions sociales en 2011), le syndicat réclame « un rattrapage » et une hausse de 5,2 % des salaires.

Quoi qu'il en soit, la situation est jugée intolérable à l'union locale CGT, en pleine « relance » (lire par ailleurs). Michel Larquier, secrétaire de l'Union départementale au début du conflit arudyen (et qui l'a suivi depuis) : « Veut-on criminaliser l'activité syndicale ? Car ce sont toujours les salariés au bout du fusil, jamais les patrons. L'union locale, le syndicat de l'entreprise et jusqu'à l'union départementale, la CGT demande à être reçue par le procureur ou le sous-préfet, annonce-t-il. En tant qu'organisation syndicale, nous nous sentons responsables de ce qui se passe et nous voulons être entendus. Mais qu'on arrête avec les salariés ! »

Le syndicat affirme vouloir « continuer de tirer dans le bon sens cette entreprise » et n'envisage pas, pour l'heure, de demander l'ouverture d'une enquête au parquet sur le barrage forcé. « Mais si ça continue, on se réserve le droit de le faire, avertit Michel Larquier. On ne va pas se laisser marcher dessus. »

 

Nouvelle équipe au congrès du 9 mars

L'union locale CGT, « relancée depuis plus de six mois », tiendra son congrès le 9 mars prochain à Oloron. Et dévoilera la nouvelle équipe à sa tête. « Une permanence est ouverte aux salariés du piémont tous les mardis de 16h à 19h, et ça commence à se savoir », se réjouit Michel Larquier.

Le syndicat est présent « dans une trentaine d'entreprises du Haut-Béarn et dans quelques PME », majoritaire chez Toyal Europe, PCC France, Micro mécanique pyrénéenne (MMP), Federal Mogul, Fonderie Messier ou à l'hôpital d'Oloron. La CGT arrive derrière FO chez Messier-Bugatti-Dowty. Elle est majoritaire au sein du collège ouvriers/employés chez Lindt mais pas au comité d'entreprise.

Par Sébastien Lamarque Source larepubliquedespyrenees.fr

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