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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 17:30

 

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 19:06
La succession de Thibault s'ouvre avec deux favoris, l'un venant du privé l'autre du public

Patron du premier syndicat français depuis près de 13 ans, Bernard Thibault n'entend pas briguer en 2013 un nouveau mandat à la tête de la CGT, et sa succession s'ouvre avec deux favoris, l'un venant du secteur privé, Eric Aubin, l'autre du secteur public, Nadine Prigent.

"Mon mandat court jusqu'en mars 2013", date du 50e Congrès de la centrale prévu à Toulouse, a affirmé lundi à la presse le secrétaire général de la confédération, laissant entendre qu'il n'a pas l'intention de céder la place dans l'immédiat, alors que la presse évoque des préparatifs en interne en vue de sa succession.

"Lorsqu'on est trop fatigué, il faut arrêter tout de suite, vous aurez remarqué que j'ai l'intention de continuer", assure-t-il.

Début 2011, des informations de presse avaient fait état de son départ au courant de l'année, ce qu'il avait démenti avec force. Aujourd'hui, M. Thibault laisse entendre que le sujet est à l'ordre du jour: "les discussions concernant la direction de la CGT seront d'abord et avant tout traitées dans les instances de la CGT", "c'est-à-dire prochainement".

C'est lors de la commission exécutive confédérale, prévue mardi, que M. Thibault annoncerait son souhait de céder le témoin, selon la presse, ce que confirme un cadre.

"Bernard Thibault aura 14 ans de mandat quand il arrivera au Congrès en mars 2013, et il est judicieux d'envisager de laisser la place. Cela rentre dans la culture du syndicat", souligne cette source.

Le prochain Comité confédéral national (CCN) - regroupant les secrétaires généraux des fédérations et des unions départementales, ainsi que les membres du comité exécutif - réuni les 1er et 2 février est chargé de "commencer à préparer le prochain Congrès". Mais "logiquement, c'est le CCN suivant, prévu en mai, qui sera décisif et votera" pour élire le nouveau secrétaire général, indique-ton de même source.

Traditionnellement il n'y a pas de candidature pour le poste de numéro un "il faut avant tout qu'on soit porté par une organisation au sein du CCN", indique-t-on.

Pour l'heure, deux personnalités émergent : Nadine Prigent, de la fédération de la santé, deuxième fédération après celle du service public, et Eric Aubin, patron de la fédération, plus petite, de la construction, et en charge du dossier des retraites.

"Mais ce n'est pas tant la taille qui compte, le débat est de savoir s'il faut quelqu'un du public ou du privé", le deuxième choix permettant "une ouverture du syndicat" vers des secteurs où il est moins implanté et qui regroupent l'essentiel du salariat, résume un cadre.

"La CGT reste massivement une organisation de fonctionnaires ou de salariés à statut", souligne Bernard Vivier, directeur de l'institut supérieur du Travail.

Dès lors, "le type de revendications que Nadine Prigent peut porter est un peu plus en phase culturellement et sociologiquement avec les adhérents de la CGT" et ceux qui ont "conservé les valeurs traditionnelles", estime l'analyste. En clair, les adhérents CGT communistes "voteraient plus pour Nadine Prigent que pour Eric Aubin".

Selon lui, Bernard Thibault, venu de la fédération des cheminots et arrivé à la tête de la confédération en février 1999, a tenté de "conjuguer une ligne traditionnelle et une ligne d'ouverture vers le privé et vers des revendications qui sont moins de contestation que de négociations", souligne M. Vivier.

"Bernard Thibault est le Gorbatchev de la CGT. Après son départ, il s'agit de savoir s'il faut un autre Gorbatchev pour poursuivre le chantier, ou une personne qui ferait une pause". Le choix de Mme Prigent aurait "l'avantage de distinguer la CGT des autres organisations mais aussi le risque de la laisser en retard sur son temps", résume-t-il.

Par Elahe MEREL Source courrier-picard.fr

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 17:54
Bernard Thibault rappelle que son mandat à la tête de la CGT court jusqu'en 2013

Le secrétaire général de la CGT se refuse toutefois à commenter les informations selon lesquelles sa succession serait ouverte.

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault

 

Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, a souligné lundi que son mandat à la tête de la centrale «court jusqu'en mars 2013», date du prochain congrès, se refusant à tout commentaire sur les informations de presse selon lesquelles sa succession est ouverte.

«Mon mandat court jusqu'en mars 2013, je veux lever ainsi toute incertitude, si incertitude devait y avoir», a affirmé le numéro un de la CGT en marge d'un point de presse consacré au meeting de la CGT sur les retraites le 31 janvier.

Invité à dire si après 12 ans à la tête de la CGT, il était trop fatigué, Bernard Thibault a répondu: «Lorsqu'on est trop fatigué, il faut arrêter tout de suite, vous aurez remarqué que j'ai l'intention de continuer», a-t-il répondu.

Il a réitéré que «les discussions concernant la direction de la CGT, comme d'autres questions relatives au congrès de la CGT, seront d'abord et avant tout traitées dans les instances de la CGT», «c'est-à-dire prochainement», a-t-il reconnu.

Le prochain Comité confédéral national (CCN) de la CGT qui prépare le congrès prévu à Toulouse en mars 2013 se tiendra les 1et 2 février.

Selon le Monde.fr, Bernard Thibault a l'intention d'informer la Commission exécutive confédérale du syndicat, qui se tient mardi, qu'il ne briguera pas un nouveau mandat. Eric Aubin, chargé des retraites à la CGT, serait le favori pour la succession, selon la même source. Une autre dirigeante, Nadine Prigent, membre du bureau confédéral, pourrait aussi tenter sa chance, selon la même source.

Bernard Thibault dirige la CGT depuis 1999.

Source liberation.fr

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 08:39

Tract CGT Tati 20-01-2012

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 19:43

Allez, faisons nous plaisir, pour se familiariser avec ceux et celles qui demain feront sans doute l'actualité de la CGT, voilà deux petites vidéos pour présenter les deux principaux candidats pressentis pour la succession de Bernard Thibault.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

 



Je rajoute pour faire bonne mesure une interview de Jean Pierre Delannoy qui avait tenté de porter une candidature lors du 49ème congrès


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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 19:22
Thibault quittera la CGT début 2013

Le leader de la CGT va annoncer mardi devant la commission exécutive du syndicat sa volonté de céder la main en mars 2013, à l'issue de son quatrième mandat. Eric Aubin et Nadine Prigent font figure de favoris pour sa succession.

Il a beaucoup hésité, longuement consulté, puis tranché : mardi, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, devrait informer la Commission exécutive confédérale de la centrale de Montreuil qu'il ne briguera pas de nouveau mandat. Le service de presse de la CGT se refuse à tout commentaire sur des « bruits » mais l'information, dévoilée par lemonde.fr, est confirmée aux « Echos » par plusieurs cadres de la centrale. Bernard Thibault, en poste depuis 1999, ira au bout de son mandat en cours, le quatrième, et cédera la main au prochain congrès, en mars 2013 à Toulouse.

Ces derniers mois, selon des proches, il avait sérieusement envisagé de briguer un cinquième mandat, notamment pour mener à bien la réorganisation territoriale de la CGT, un très lourd chantier, crucial pour s'adapter aux évolutions du salariat et assurer ainsi l'avenir à moyen terme de la centrale, et qui peine à avancer face aux résistances locales. Mais les longues consultations qu'il a mené auprès des principales fédérations et unions territoriales ces dernières semaines l'ont convaincu qu'il était temps de céder la main pour impulser un nouveau souffle.

Une confédération trop repliée sur elle-même ?

La grogne interne a également du peser. Depuis le congrès de décembre 2009, une partie croissante du mouvement juge la confédération trop repliée sur elle-même, comme un navire encalminé, et estime que la ligne politique de la centrale n'est pas assez claire. On reproche aussi à Bernard Thibault d'avoir trop concentré lors de ce mandat les pouvoirs au sein d'un bureau à sa main, où les départs des deux numéros deux, Maryse Dumas et Jean-Christophe Le Duigou, n'ont pas été compensés, quantitativement et qualitativement.

La course à sa succession va désormais battre son plein. Début 2011, la rumeur d'un possible départ anticipé l'avait déjà officieusement lancé et elle s'était encore accéléré l'été dernier, où chacun a commencé à placer ses pions.

On évoque Nadine Prigent, actuelle membre du bureau, que Bernard Thibault met beaucoup en avant. Elle est soutenue par une partie du bureau et la vieille garde, à tendance communiste, de la centrale. Mais cette ancienne leader de la fédération santé sociaux, pur produit du service public, est taxé d'un caractère peu amène qui lui vaut de farouches détracteurs en interne. « Si c'est elle, il y aura de sérieux clivages », préviennent des patrons de fédération depuis plusieurs mois.

Alors qu'on dit aussi Bernard Thibault tenté de voir une femme lui succéder (ce serait une première à la tête de la CGT), le nom d'Agnès Naton a aussi couru. Elle est membre du bureau confédéral, issue de France Télécom et a bonne presse dans l'organisation, ou son sérieux et sa capacité de travail sont salués. Mais elle a connu d'importants soucis de santé et beaucoup doute qu'elle ait les épaules et la poigne requises.

« Un duel Prigent-Aubin, public contre privé, vieille école contre moderniste »

Pour beaucoup, le favori reste Eric Aubin, patron de la fédération construction. En charge du dossier des retraites, il s'est fait un nom, et un réseau dans l'organisation, lors du conflit sur les retraites, où son aisance avec les médias a été remarquée et appréciée. Dès l'an passé, il a commencé à consulter les grandes fédérations de la CGT pour préparer le terrain à sa candidature. Les uns saluent son « pragmatisme », les autres le jugent trop réformiste à leurs yeux.

Les noms de Thierry Le Paon, proche de Maryse Dumas et président du groupe CGT au conseil économique, environnemental et social (CESE), et de Frédéric Imbrecht, patron de la puissante fédération énergie, sont aussi évoqués mais il font plus figure d'outsider. « Ca sera un duel Prigent-Aubin, c'est-à-dire public contre privé, vieille école contre moderniste », résume une figure de la centrale.

DEREK PERROTTE Source lesechos.fr
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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 17:53
CGT : Thibault annoncerait son départ mardi

http://photo.europe1.fr/mediacenter/emissions/l-interview-d-europe-1-soir/bernard-thibault-sur-europe-1-cgt-930620b-466267/8267793-1-fre-FR/bernard-thibault-sur-Europe-1-CGT-930620B_scalewidth_630.jpg

Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, devrait annoncer le 24 janvier à la direction de son syndicat qu'il ne briguera pas un nouveau mandat lors du prochain congrès en 2013, selon le Monde.fr, mais la CGT n'a pas confirmé l'information. "Bernard Thibault ne fait pas de commentaire sur ces bruits", a indiqué le service de presse de la confédération.

Selon le Monde, qui ne cite pas ses sources, Bernard Thibault informera la Commission exécutive confédérale de la CGT, qui se réunira le 24 janvier, qu'"il ne briguera pas un nouveau mandat à la tête de la confédération". Il "va lancer officiellement le processus de sa succession", ajoute Le Monde.fr. Bernard Thibault dirige la CGT depuis 1999.

Source europe1.fr

 

 

La succession de Bernard Thibault à la CGT bientôt ouverte

Bernard Thibault va annoncer, mardi 24 janvier, à la commission exécutive confédérale de la CGT, qu'il ne briguera pas un nouveau mandat à la tête de la confédération. Selon les infomations recueillies par Le Monde, M. Thibault va lancer officiellement le processus de sa succession. Son souhait est d'être remplacé sans attendre le prochain congrès congrés, prévu pour mars 2013.

Sollcité par Le Monde, Bernard Thibault a refusé de répondre, assurant simplement "ne pas vouloir commenter des rumeurs et réserver ses annonces aux instances de la CGT". Mais il est déjà prévu qu'il fasse connaître officiellement, en mai, à l'occasion d'une réunion du comité confédéral national (le parlement du syndicat), le nom de celui qu'il aimerait voir lui succéder. Le but est de pouvoir l'installer dans le paysage public juste après l'élection présidentielle, alors que le début d'un nouveau mandat est traditionnellement un moment de réformes intenses, qui impliquent une activité syndicale assez forte.

A la différence de la CFDT, où Laurent Berger, secrétaire national chargé de l'emploi, a été clairement désigné par François Chérèque et fait l'objet d'un consensus en interne, le nom du successeur de M. Thibault est longtemps resté incertain. A tel point que le secrétaire général aurait même hésité, en décembre 2011, à "rempiler" malgré ses presque treize ans à la tête du syndicat.

Eric Aubin, secrétaire national chargé des retraites, qui a pu se faire connaitre médiatiquement lors du mouvement contre la réforme des retraites, en 2010, fait désormais figure de grand favori. "Son nom circule dans tous les couloirs", glisse un responsable confédéral. Il a d'ailleurs déjà commencé à consulter les grandes fédérations de la CGT, étape nécessaire pour s'assurer du soutien du plus grand nombre. Il a pour lui l'avantage de venir du privé, ce qui permettrait au syndicat d'afficher une certaine dose de modernisation, et d'être issu d'une fédération relativement importante, celle de la construction.


 

 Eric Aubin, membre de la direction confédérale de la CGT.

Eric Aubin, membre de la direction confédérale de la CGT. 

 

Dans ce cadre, le grand meeting du 31 janvier pour le retour de la retraite à 60 ans, organisé par le syndicat au Zenith de Paris, pourrait faire office de rampe de lancement. Eric Aubin sera en effet sous les projecteurs, devant plus de 5 000 personnes réunies spécialement par le syndicat. Les représentants des partis de gauche ont été conviés, et Jean-Luc Mélenchon a déjà fait savoir qu'il sera présent.

Une autre dirigeante, qui est passée longtemps pour avoir le soutien de M. Thibault, pourrait également tenter ses chances. Le nom de Nadine Prigent, membre du bureau confédéral, a circulé. "C'est saisonnier", confirme un membre de la direction du syndicat. Chargée des négociations intersyndicales, cette responsable est moins connue du grand public. Elle incarne une ligne plus traditionnelle au sein de la CGT.

Jean-Baptiste Chastand Source lemonde.fr

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 19:34
Bernard Thibault s'attend à une baisse des charges rapide et à une hausse de la TVA post-élection
le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault à l'issue du sommet social le 18 janvier 2012 à l'Elysée

le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault à l'issue du sommet social le 18 janvier 2012 à l'Elysée

 

A la suite du sommet social tenu mercredi à l'Elysée, le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a dit jeudi s'attendre à une baisse rapide des charges des petites entreprises mais a pronostiqué une hausse de la TVA prenant effet après la présidentielle.

"Je m'attends à ce qu'il (Nicolas Sarkozy, ndlr) décrète une mesure immédiate en faveur des entreprises -- diminution des cotisations -- et puis s'agissant de la TVA une décision d'augmentation mais peut-être dont l'application sera reportée le mois X de l'année 2012, à savoir après l'élection, pour que les aspects négatifs n'apparaissent qu'après les échéances électorales", a déclaré M. Thibault sur RTL.

Parmi les premières mesures annoncées à l'issue de ce sommet, pour un total de 430 millions d'euros, figurent pour 100 millions la suppression pendant six mois des charges liées à l'embauche des jeunes de moins de 26 ans dans les entreprises de moins de 20 salariés.

De ces premières mesures, certaines seront "à effet immédiat" et pourraient "entrer en vigueur à partir du 1er février", a déclaré mercredi la ministre du Budget et porte-parole du gouvernement Valérie Pécresse.

D'autres mesures, dont celle de l'instauration d'une TVA sociale venant augmenter un ou plusieurs des taux de la TVA actuelle, doivent être annoncées à la fin janvier par Nicolas Sarkozy.

S'agissant de l'élection présidentielle, le leader de la CGT a indiqué que sa centrale était largement opposée à une réélection du président de la République. "Il y a une grande majorité qui ne souhaite pas la reconduction du président de la République", a-t-il dit, tout en précisant que la CGT n'appellera à voter pour aucun candidat, en raison des sensibilités diverses dans ses rangs.

Source courrier-picard.fr

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 19:30

Veuillez trouver l'article de La Marseillaise (édition du Gard) du 17 janvier 2011 que vous pouvez retrouver en PDF juste en dessous ainsi que la vidéo de la mobilisation du 12 janvier à Montreuil qui mérite vraiment le détour pour mieux comprendre ce qui se passe.

Je ne vais pas rajouter de la polémique à la polémique, mais juste réaffirmer le soutien de très nombreux camarades de Disneyland Paris aux camarades qui luttent pour faire respecter la démocratie au sein de la CGT, et qui s'élèvent avec raison contre des pratiques qui conduisent à la situation de blocage que nous connaissons aujourd'hui.

J'ajouterai que j'avais attiré l'attention sur ce qui se passait à Disneyland Paris avant le congrès de Poitiers, et j'avais prévenu que l'élection des deux salariés de Disney à la CEF était un calcul erroné qui conduirait à des effets néfastes. Le présent le démontre et l'avenir me donnera totalement raison. Ne croyez pas que cela me réjouisse, bien au contraire. On perd du temps et on se fait du tort, deux notions bien inutiles face à tout ce qu'il y a à construire.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

article de la marseillaise 17 janvier 2011

 

ales marseillaise 17 01 2012 ales marseillaise 17 01 2012  

 

                                               
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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 18:19
Sommet social : Un scénario écrit d’avance (CGT)

La CGT a été reçue avec l’ensemble des organisations syndicales et patronales par le président de la République pour évoquer la situation économique et sociale ce mercredi 18 janvier 2012.

Le Président a expliqué la nécessité d’aller vite sur des mesures conjoncturelles et structurelles pour répondre aux conséquences de la crise.

Le Président est contraint, face à l’augmentation du chômage et de la précarité, d’apparaître volontariste sur la situation de l’emploi dans cette période préélectorale.

Comme cela était prévisible, l’essentiel de la réunion a porté sur un diagnostic contradictoire s’agissant des causes du sous emploi avec les organisations syndicales.

Si la délégation de la CGT* s’est efforcée de démontrer que les origines de la crise portaient sur un mode de développement donnant la priorité à la valorisation du capital, Nicolas Sarkozy reprend à son compte l’analyse patronale selon laquelle le coût du travail trop élevé est le facteur déterminant de perte de compétitivité des entreprises françaises. La CGT a dénoncé cette campagne de culpabilisation des salariés.

Diverses mesures ou intentions ont été annoncées par le Président en fin de Sommet. Aucune d’entre elles n’est susceptible d’avoir un impact réel sur la situation de l’emploi.

Encore une fois, les employeurs obtiennent immédiatement un nouveau cadeau pour un dispositif zéro charge pour l’embauche d’un jeune dans les petites entreprises.

Une mission a été confiée à Gérard Larcher pour remettre à plat l’ensemble de la formation professionnelle dans deux mois.

S’agissant du chômage partiel dont les modalités devraient être simplifiées, la CGT a exigé – et a priori obtenu – qu’une même entreprise ne puisse alterner des périodes de chômage partiel et des périodes avec des heures supplémentaires défiscalisées.

Quant aux mesures structurelles, TVA sociale ou accord de compétitivité, le chef de l’Etat est resté flou et devrait s’exprimer avant la fin du mois sur ces arbitrages.

L’accord de compétitivité consisterait pour un employeur à négocier un accord collectif autorisant la baisse des salaires ou la révision du temps de travail au nom de la préservation de l’emploi sans que le salarié n’ait plus de recours pour exiger le respect de son contrat de travail.

La tonalité de la réunion et la confrontation des analyses sur la situation confortent l’appréciation de la CGT sur la volonté du pouvoir de faire de la crise un alibi pour une nouvelle offensive s’attaquant aux règles de financement de la protection sociale et à la législation du travail.

La CGT appelle l’ensemble de ses organisations et militants à amplifier la diffusion et arguments de la CGT dans l’intense bataille idéologique actuelle.

Communiqué de la CGT

Montreuil, le 18 janvier 2012

 

* Bernard THIBAULT – Mohammed OUSSEDIK – Maurad RABHI

Source humanite.fr

Sommet social : syndicats réticents, patronat satisfait…

A l’issue du sommet de crise à l’Elysée sur l’emploi, les leaders syndicaux n'ont pas caché leurs réticences, voire leur franche hostilité. Le patron de la CGT, Bernard Thibault, a estimé que les décisions d'urgence n'auraient « pas d'impact véritable sur la situation de l'emploi aujourd'hui » et a appelé à la « poursuite de la mobilisation » contre les décisions à venir de Nicolas Sarkozy. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté mercredi à Paris pour dénoncer, à l'appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires, un sommet « antisocial convoqué pour la forme ».

Plus nuancé, le numéro 1 de la CFDT François Chérèque a salué « les quelques mesures utiles » du gouvernement, « même si elles ne vont pas aussi loin que nous le souhaitions ». Mais il a aussi déploré « le flou total sur les futures décisions du gouvernement » et répété son opposition à une augmentation de la TVA, qui « n'a rien de sociale ».

« Nous avons des réponses sur certains points comme le chômage partiel », a salué son collègue de FO Jean-Claude Mailly, avant de rappeler son opposition catégorique à toute forme de TVA sociale.

La patronne du Medef Laurence Parisot s'est en revanche félicitée d’une « réunion excellente » et des intentions du Président. « Beaucoup de sujets ont été abordés avec une ligne directrice claire: la compétitivité de notre pays », a-t-elle dit. Evoquant la question de la baisse des cotisations sociales sur le travail, que pourrait permettre la TVA sociale, elle s’est réjouie qu’« un débat qui semblait tabou (soit) ouvert publiquement ».

Source publicsenat.fr

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