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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 21:36

Le candidat du Front de gauche organisait samedi un grand meeting sur la plage du Prado.

Jean-Luc Mélenchon avait invité les Marseillais à l'écouter sur la plage du Prado pour son grand meeting avant le premier tour. Jean-Luc Mélenchon avait invité les Marseillais à l'écouter sur la plage du Prado pour son grand meeting avant le premier tour.

 

Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) a souhaité samedi lors d'un méga-rassemblement sur la plage du Prado à Marseille, que soient "expédiés à terre le pouvoir de la droite" et Nicolas Sarkozy, à une semaine du premier tour de la présidentielle.

Dans un discours d'une heure vingt conclu comme d'habitude par L'Internationale et la Marseillaise, le candidat de la gauche radicale a déclaré : "Nous devons expédier à terre le pouvoir de la droite", car "rien n'est possible sinon". La France a aussi "besoin de la défaite de la droite extrême", a souligné celui qui se dit "en guerre" contre le FN, déplorant que des médias "nous accablent à l'heure où nous, les rouges, nous avons repris pleinement la bannière tricolore de la patrie".

Dans l'entre-deux-tours, l'eurodéputé pour qui "l'insurrection citoyenne des Français est commencée", s'est aussi dit disponible si les syndicats le veulent, à participer à un "1er Mai stupéfiant d'unité et de puissance". "Le Front de gauche sera derrière eux !" a-t-il promis.

Selon lui, il faudra se mobiliser car dès le 7 mai, au lendemain de l'élection, "la finance attaquera la France". Et alors, a-t-il dit, "j'organiserai la lutte implacable pour rendre les coups" : "Nous ne serons pas tondus !"

Parisot, "Sainte-Pétoche"

"Si vous pensez que you are not dangerous, ce n'est pas ici qu'il faut venir mais si vous vous sentez very dangerous, bienvenue au club !" a-t-il encore dit, allusion aux propos de François Hollande à Londres. Estimant que "le gouvernement du Front de gauche viendra", il a aussi détaillé les contours de sa "République sociale", entre VIe République et planification écologique, parlant "droits collectifs nouveaux" avec "droit de veto des représentants du personnel sur les licenciements collectifs, les restructurations".

Face au Medef et à sa patronne Laurence Parisot qualifiée de "Sainte-Pétoche", il a souhaité que se multiplient les "coopératives ouvrières".
"Nous sommes la renaissance de cette gauche qui ne transige pas", a-t-il souligné, concluant son discours par Jean Ferrat : "De quoi rêvais-tu ?", "d'une autre fin à la romance au bout du temps qui se balance ?" Avant lui, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a comparé "le vent de la Méditerranée" qui souffle sur Marseille à "la déferlante populaire" du FG : "Quand il se lève, personne ne peut lui résister." Clémentine Autain a, elle, souligné : "Le vote utile nous casse les urnes !"

Source lepoint.fr

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 22:34

Les camarades de convergences révolutionnaires soutiennent Philippe Poutou. Je ne prendrai pas position, laissant le choix à chacun de voter en son âme et conscience, mais j'apprécie le travail des camarades, et j'aime bien Philippe Poutou qui a le mérite d'être un candidat ouvrier, aussi je reprends l'article.

Poutou, Arthaud, Mélenchon, la gauche est riche en idées même s'il y a des divergences dans les programmes et les idéologies. Ne nous en plaignons pas, il y a quelques temps encore, on craignait le naufrage total de cette même gauche face au "vote utile"...

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

Interdire les licenciements? Oui c'est possible!

 

Pas de trêve électorale qui tienne pour le patronat. Les plans de licenciements se succèdent sous toutes les formes possibles, dans tous les types d’entreprises. Par une explosion des ruptures de contrat dites hypocritement « conventionnelles » ; par des ventes d’entreprises à prix symbolique à des magouilleurs connus pour liquider les boîtes rachetées au bout de quelques années comme c’est actuellement le cas à Arkéma, le groupe de la chimie, qui compte céder pour un euro son pôle vinylique au repreneur voyou Gary Klesch ; par des annonces générales de suppressions d’emplois dont le détail est repoussé après les élections comme à Air France ; par des fermetures de sites ; par un arrêt pur et simple de la production comme à Florange où le haut-fourneau est à l’arrêt pour une durée indéterminée, et ainsi de suite.

Tous ces licenciements, qui ravagent les familles ouvrières ou parfois des régions entières se font au nom de la compétitivité de l’industrie française prise dans les tourments de la crise. Pourtant comme le note un éditorialiste des Échos, journal des milieux d’affaires, « un constat s’impose : alors que le pays est à la peine, la plupart de ses fleurons ne connaissent pas la crise ». Traduit de la langue patronale : quand la classe ouvrière trinque, la bourgeoisie se régale. Les groupes du CAC 40 ont ainsi reversé 35,8 milliards de dividendes aux actionnaires en 2011, une part toujours plus importante des profits au détriment des salaires et de l’emploi.

Stopper cette litanie de licenciements par leur interdiction est une nécessité vitale pour l’ensemble des travailleurs. Et cela ne dépend pas d’un résultat électoral.


Interdire les licenciements suppose une lutte d’ensemble de la classe ouvrière. Une lutte qui lierait entre elles les multiples combats dispersés qui existent déjà, dans la métallurgie, la chimie, le textile, le commerce, les transports, la poste, les hôpitaux… La lutte entreprise par entreprise conduit parfois à de petits reculs partiels et provisoires du patronat, mais il faudra que tous ces combats locaux convergent pour opposer au patronat les forces de l’ensemble du monde du travail. Une telle mobilisation permettrait également aux salariés, eux qui se trouvent à tous les échelons de l’organisation économique, de contrôler les comptes des grandes entreprises. Celles dont dépendent bien souvent les comptes de centaines de PME, de régions entières.


Les travailleurs seraient alors en situation de dicter leurs conditions : prendre sur les profits actuels ou passés pour partager le travail entre tous, au lieu du chômage pour les uns et de l’exploitation aggravée pour les autres ; imposer des augmentations de salaires minimales de 300 euros nets mensuels pour rattraper le coût de la vie. Et bien d’autres revendications. C’est la perspective que défend notre camarade Philippe Poutou, ouvrier de l’automobile, qui se présente aux présidentielles pour le NPA.

Ce programme de lutte est bien plus réaliste que penser qu’un bulletin de vote ou un sauveur suprême pourrait contraindre les familles Peugeot, Bouygues, Mittal et consorts à arrêter leurs attaques. Pour les faire céder, il faudra que ces gens-là aient peur de tout perdre. Que nous soyons tous leur cauchemar.

A l’heure où toute l’Europe est traversée par les mêmes plans d’austérité, peu importe la couleur politique des gouvernements. Des grèves, dont celles générales d’une journée, ont parcouru l’Europe, de la Grèce à l’Espagne, de l’Italie au Portugal ou même l’Allemagne. Arrivera bien le moment où toutes ces colères successives se transformeront en une véritable déflagration sociale. Les travailleurs seront alors en mesure de contraindre ces messieurs du gouvernement et du CAC 40 de nous céder de toute urgence ces mesures de sauvegarde qu’ils jugent aujourd’hui « impossibles ».

Le 22 avril votez pour la lutte, votez Philippe Poutou !

Meeting national de Philippe POUTOU, candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste

Jeudi 12 avril à 20 heures, à la Halle CARPENTIER de Paris.

Métro Porte de Choisy ou Porte d’Ivry.

 

Source http://www.convergencesrevolutionnaires.org/

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 22:26

La Poste "m'a tuer"

 

Je suis un fonctionnaire de 54 ans et je travaille à la Poste depuis 38 ans.
Durant toutes ces années, le Groupe La Poste m'a donné la possibilité de pouvoir évoluer au sein de l'entreprise dans différents métiers aussi passionnants les uns que les autres et qui m'ont apportés beaucoup de satisfaction. Grâce à ma détermination et à ma volonté, j’ai eu un parcours professionnel exemplaire et j'ai su m'adapter aux différentes évolutions du Groupe La Poste.
Depuis ma prestation de serment à La Poste en 1974, j'ai toujours respecté les règles éthiques de mon entreprise en faisant preuve d'honnêteté et de probité.
Néanmoins malgré mon entière intégrité, depuis plus de 2 ans et demi, ma situation professionnelle est devenu un vrai cauchemar. Les conditions déplorables dans lesquelles je me trouve encore actuellement je ne les ai pas voulues et ce n'est pas moi qui l'ai provoquées.
D'une manière arbitraire, sans motif apparent, je suis devenu l'homme indésirable. Ces responsabilités diluées laissent libre cours à toute sorte d'interprétation face à ce silence complice. Du jour au lendemain sans aucune explication, mes responsables hiérarchiques de la télévente m'ont dépouillé de l’ensemble de mes attributions liées à ma fonction de superviseur télévente créant chez moi un très grand désarroi.
La Direction Nationale de la Télévente avec à sa direction ????????????? n'hésite pas à enfreindre les règles en vigueur à La Poste et à bafouer mes droits au travail pour arriver à leurs fins et me voir partir tout cela malgré déjà un recours déposé au tribunal administratif.
Rien ne les arrête et le rouleau compresseur continue à m’écraser.
Tout au long de ces longs mois qui viennent de s'écouler, j'ai dû faire face une fois encore au mépris et à l'humiliation de mes responsables hiérarchiques.
Je n'ai plus accès aux formations, je suis privé de mes droits, je ne suis plus compétent, je suis discrédité face à mes collègues qui restent passifs, j'ai même pensé fortement à mettre fin à mes jours alors que l'on m'avait confié la responsabilité d'une équipe d'assistants bien connus de toute la télévente pour leur état d’esprit vindicatif et qui m’a valu 2 mois d’arrêt pour dépression. Les relations avec la télévente sont devenues des rapports de force qui, à la longue, deviennent usantes. Je n’existe plus, je suis déjà rayé des cadres. En acceptant un détachement à l'université du courrier comme formateur, cela a permis à la Direction Nationale de la Télévente à atteindre leur objectif de me voir partir de la Télévente. Je pensais bien y rester mais cela n'a fait que renforcer ma précarité.
Depuis le début de mon stage à l'université du courrier de La Poste, je ne reçois plus aucune communication, plus aucune information, plus aucun courrier et documents administratifs émanant de la télévente alors que j’en recevais régulièrement. Le renouvellement des lettres de mission qui n'ont aucun cadre légale, prouve bien la forte volonté de m'évincer alors que je ne suis pas en reclassement. Ces lettres de missions ne servent qu’à mettre sur la touche les indésirables et à fournir une main d'œuvre bon marché au service prenant.
Tous ces faits portent une fois encore atteintes à mes droits, à ma dignité et mon avenir professionnel et financier est compromis. Ma situation physique et psychologique s'est détériorée. Je suis dépossédé d'une partie de moi même ce qui me rend vulnérable.
Pourtant la maladie m'a toujours donné la force et le courage de combattre ce qui m'a permis d'avancer dans la vie personnelle et professionnelle sans compromis et sans jamais succomber à des propositions de quelque nature que ce soit.
Je ne comprends pas cet acharnement alors que j'ai toujours fait preuve d'un comportement et d'un travail irréprochable. Mes appréciations le démontrent.
Après 38 ans de bons et loyaux services je mérite plus de considération et de reconnaissance. Je suis encore bon pour le service et à 54 ans j'ai encore l'avenir devant moi et beaucoup à donner.
Ces attitudes déplorables nuisent gravement à l'image de La Poste déjà ternie par d'innombrables suicides (le dernier suicide d'un cadre de la Poste à Rennes remonte au 29 février 2012) notamment dû au stress et à la pression ce dont je souffre actuellement.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais !!!. Le dialogue sur le bien-être au travail que Mr Bailly souhaite ouvrir arrive bien tard, au prix de la vie de 75 collègues.
A grand renfort de communication, Mr Bailly Jean-Paul qui a été reconduit dans ses fonctions à la Direction Du Groupe La Poste par le président de la république, fait l'éloge de la déontologie de La Poste dans laquelle il est demandé à chaque postier d'avoir une attitude intègre, de se conformer aux lois et aux règlements, de respecter l'entreprise et les collaborateurs, d’être attentif à la santé et à la sécurité de tous et de lutter contre toutes les formes de harcèlement et de discrimination.
Cette démarche déontologique du Groupe s’appuie notamment sur des textes de références comme La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Les Conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du travail (OIT), ce qui n'est pas rien!!!
La crise et les réorganisations internes n'excusent en rien de tels comportements et je ne veux pas être un bouc émissaire de ces bouleversements qui nous touchent tous. En ces temps difficiles qui supposent du respect, de la tolérance, de l’humilité, il ne faut pas se laisser aller à des débordements qui remettent fondamentalement en cause mes droits de salarié, ma dignité d'homme et le citoyen honnête que je suis.
Ma cause est juste, Ma volonté est forte !!!!

Jacques Gallot

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 20:48
Grèce: violences après les funérailles d'un retraité qui s'est suicidé devant le Parlement

ATHENES — Quelque 2.000 personnes ont assisté samedi à Athènes aux obsèques d'un retraité grec, qui s'est suicidé mercredi dans la capitale en invoquant des problèmes financiers liés à la politique d'austérité. Une manifestation à l'issue de la cérémonie a dégénéré et des protestaires ont molesté un policier.

Dimitris Christoulas, un pharmacien à la retraite de 77 ans, s'est tiré une balle dans la tête mercredi sur la place Syntagma devant le Parlement en plein centre d'Athènes.

Il a laissé une lettre accusant les responsables politiques de ses problèmes financiers, expliquant que sa pension de retraite ne lui permettait pas de survivre. "Je ne vois pas d'autre solution qu'en finir dignement avant de devoir commencer à faire les poubelles pour manger", a-t-il écrit, en appelant les Grecs à se révolter et "pendre les traîtres".

En pleine crise de la dette et mesures d'austérité drastiques prises par le gouvernement, son décès a suscité une vive émotion en Grèce. Quelque 2.000 personnes ont assisté samedi à la cérémonie d'obsèques, non religieuse, au cimetière municipal d'Athènes. "Ce n'est pas un suicide, c'est un meurtre", "Pain, éducation liberté", "Ne votez pas pour eux, la seule solution de sortie est une nouvelle révolution", ont notamment scandé les personnes présentes.

Emy Christoulas, la fille du défunt, a souligné que son père s'était battu contre les mesures d'austérité, manifestant avec les "Indignés" ou le collectif "Je ne paierai pas".

"Papa, tu ne pouvais pas supporter qu'ils prennent notre démocratie, notre liberté, notre intégrité. Tu ne pouvais pas supporter l'apartheid économique et social qui nous cerne. Tu ne pouvais comprendre qu'ils aient donné notre souveraineté et les clés du pays" aux bailleurs internationaux de la Grèce, a-t-elle déclaré dans son discours d'adieu.

Markos Basioukas, du collectif "Je ne paierai pas", lui a promis de "poursuivre la bataille". A l'issue de la cérémonie, quelques centaines de manifestants se sont dirigés vers la place Syntagma, où des fleurs, bougies et messages d'adieu ont été déposés depuis mercredi sous un arbre à l'endroit où Dimitris Christoulas s'est suicidé.

Une douzaine de manifestants, qui avaient repéré deux policiers sur la place, ont enfilé des cagoules et s'en sont pris aux deux hommes. L'un a pu s'échapper mais l'autre a été jeté à terre et frappé pendant environ trois minutes. Les attaquants lui ont enlevé son gilet pare-balle et un sac contenant une ceinture, un uniforme et une paire de menottes, qui ont rejoint le mémorial improvisé sous l'arbre.

Le policier, le visage en sang, est parvenu à rejoindre un car de police arrivé sur les lieux. Le fonctionnaire a été hospitalisé mais ses jours ne sont pas en danger, a précisé un responsable de la police.

Source tempsreel.nouvelobs.com

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 20:19

 

 

Vu sur http://etnotredevenir-il-est-ou.over-blog.com

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 19:22

 

Poutou (NPA) accuse Sarkozy de "coups tordus" contre les syndicats
Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à la présidentielle, Philippe Poutou, a accusé lundi Nicolas Sarkozy de se livrer à des "coups tordus" contre les syndicats, après les accusations du président-candidat contre les syndicalistes CFDT d'ArcelorMittal.
Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à la présidentielle, Philippe Poutou, a accusé lundi Nicolas Sarkozy de se livrer à des "coups tordus" contre les syndicats, après les accusations du président-candidat contre les syndicalistes CFDT d'ArcelorMittal.

Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à la présidentielle, Philippe Poutou, a accusé lundi Nicolas Sarkozy de se livrer à des "coups tordus" contre les syndicats, après les accusations du président-candidat contre les syndicalistes CFDT d'ArcelorMittal.

"Sarkozy fait comme tous les patrons, ils ne supporte pas quand les gens relèvent la tête. Les coups tordus contre ceux qui se battent, les tentatives pour les discréditer, les calomnier, ça fait partie du lot quotidien dans les batailles sociales", a-t-il déclaré lors d'un point-presse à Rennes.

"C'est une tentative de diviser à l'intérieur des syndicats, de briser les résistances. Tout est bon, d'autant plus qu'on est en campagne électorale", a-t-il ajouté.

"Là, c'est la CFDT qu'il faut casser parce qu'elle a la cote. Arcelor a un côté lutte emblématique, beaucoup de gens s'y retrouvent, cela devient un peu le porte-parole de la colère de tout le monde", a dit M. Poutou.

Lundi, dans un entretien à la presse régionale, M. Sarkozy s'en est pris aux "permanents de la CFDT" d'ArcelorMittal à Florange (Moselle), disant qu'ils "trahissent la confiance des salariés" et font "de la politique au lieu de défendre l'intérêt des salariés".

La semaine précédente, M. Sarkozy avait vivement pris à partie la CGT, accusant ses permanents "d'avoir scandaleusement empêché la diffusion de Ouest-France" où figurait une interview du président-candidat.

M. Poutou devait tenir dans la soirée un meeting dans la capitale bretonne.

Source france24.com

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 21:12

 

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 20:21
Sarkozy et les syndicats : un divorce en trois mois, juste avant la présidentielle

Nicolas Sarkozy, qui a pourtant multiplié les rencontres avec les syndicats au cours de son quinquennat, a changé radicalement de ton dès le début de sa campagne. Il s'en est pris d'emblée aux "corps intermédiaires", taxés d'immobilisme, et a promis de recourir au référendum pour faire passer des réformes en cas de blocage.

Ces attaques ont pris un tour plus violent et ciblé contre la CGT et la CFDT depuis le 15 mars et la tentative de manifestation de 150 salariés d'ArcelorMittal devant son siège de campagne. Lors de ses récents déplacements et de ses meetings, Nicolas Sarkozy est allé jusqu'à accuser les représentants syndicaux du groupe sidérurgique d'avoir voulu "casser" son QG, ce que démentent catégoriquement les intéressés.


Un divorce mis en scène

Alors que les deux principaux syndicats sont les grands bénéficiaires de la réforme de la représentativité votée sous son quinquennat, Nicolas Sarkozy accuse leurs "permanents" de "tromper" les salariés en "faisant de la politique" au lieu de les défendre.

Lancé à la chasse aux voix de droite, Nicolas Sarkozy n'a de cesse de mettre en scène un divorce très médiatisé avec des syndicats sur lesquels il s'est pourtant appuyé pendant son mandat pour obtenir une relative paix sociale.


La CGT et la CFDT ripostent

 La CGT, qui n'avait pas pris position contre la réélection de Jacques Chirac en 2002, a cette fois sauté le pas et appelé le 13 mars à voter contre le président sortant. Son secrétaire général, Bernard Thibault, a ainsi multiplié les charges contre le bilan "antisocial" du chef de l'Etat. La confédération est cependant la seule des grandes centrales à avoir pris explicitement parti dans la campagne présidentielle.

Pour les dirigeants de la CFDT, une telle démarche ou une réaction trop vive aux attaques de Nicolas Sarkozy reviendrait à tomber dans un "piège" tendu, selon eux, par le chef de l'Etat. Mais face aux attaques répétées du président candidat, le numéro un de la CFDT, François Chérèque, accuse désormais Nicolas Sarkozy de "manipulation de l'opinion" et de "démagogie populiste".

Benoît Zagdoun Source francetv.fr

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 18:14
Exaspérés, les salariés parisiens de la FNAC séquestrent leur patron

Des employés parisiens demandent des explications sur les salaires au directeur régional (bras tendues à gauche) durant une réunion de négociation le 29 mars 2012.

Séquestrer son patron, c'est presque devenu un passage obligé pour faire entendre ses revendications. Après Siemens, Caterpillar ou Molex, c'était jeudi 29 mars aux salariés parisiens de la FNAC de retenir pendant sept heures Bruno Ferrec, le directeur des neuf magasins de la capitale.

Près de 150 salariés s'étaient invités à la réunion de négociation salariale, organisée dans un hôtel, pour réclamer une hausse des salaires, et particulièrement du salaire d'embauche, exigeant 1 700 euros, contre 1 414 euros aujourd'hui. En réponse, la direction leur a proposé une hausse mensuelle de 15 euros pour les rémunérations les plus basses, en dessous de 1 500 euros. Une concession insuffisante pour les syndicats. "Mais ce qui nous a le plus choqué, c'est le mépris total envers les salariés. Le directeur a même parlé de 'population' pour évoquer les employés", témoigne Catherine Gaigne, déléguée du syndicat SUD.

Face à ce blocage, des assemblées générales étaient organisées vendredi midi dans plusieurs magasins (Etoile, Montparnasse, Forum des Halles) pour informer les salariés de l'échec des négociations. Le centre logistique de Massy-Palaiseau (Essonne) avait également programmé une AG. Une réunion intersyndicale est prévue mardi 3 avril pour faire le point sur la situation et peut-être voter la grève.


310 POSTES SUPPRIMÉS

Du côté de la direction, le temps n'est certainement pas aux augmentations, mais à une "modération salariale". Touchée par la crise et la baisse de la consommation, concurrencée par  l'e-commerce, la FNAC a connu une chute de son chiffre d'affaires de 3,2 % en 2011. En réaction, le groupe a annoncé le 13 janvier un plan d'économie de 80 millions d'euros.

Au programme : la réduction des frais généraux (renégociation des loyers des magasins ou des contrats commerciaux) et la suppression de 310 emplois en France, principalement dans les services financiers, administratifs, les ressources humaines ou la communication. Des postes auparavant rattachés à chaque magasin et qui seront désormais centralisés à l'échelle d'une région.

Pourtant, pour les syndicats, le groupe n'est pas dans une situation critique. "On nous impose un blocage salarial, alors que dans le même temps, le groupe PPR [propriétaire de la FNAC] annonce des distributions de dividendes pour les actionnaires du même ordre que l'année dernière, à 3,5 euros par action, soit une enveloppe globale de 450 millions",  s'indigne Catherine Gaigne. La direction rétorque que les négociations ont eu lieu dans le calme dans toutes les autres régions, parvenant parfois à des accords, et que tous les postes en magasins seront préservés.

Pour Stéphane Renaud, délégué syndical de Force ouvrière en province, le malaise des salariés de la FNAC n'est pourtant pas que parisien. selon lui, Paris a simplement "toujours eu un train d'avance dans la contestation parce qu'il est beaucoup plus facile pour les syndicats de se coordonner entre magasins proches et de se rendre au siège".


UNE ÉVOLUTION DU MÉTIER

Mais au-delà des revendications salariales, les employés déplorent surtout la détérioration des conditions de travail. Dans le magasin d'Annecy où il travaille, Stéphane Renaud constate une baisse discrète, mais constante, des effectifs. "Nous étions encore 100 il y a quatre ans, contre 80 aujourd'hui", indique le syndicaliste. Les salariés se disent en sous-effectifs constants, et doivent désormais être capable de gérer plusieurs postes à la fois.

"Après la polyvalence, la polycompétence, on nous parle de polyactivité. Le salarié doit savoir gérer le rayon, le comptoir et les différents métiers. Avant, les libraires étaient spécialisés en sciences humaines ou en bande dessinée, alors qu'aujourd'hui, ils doivent savoir tout faire et renseigner sur plus de 110 000 références", constate Catherine Gaigne. "Les métiers historiques, qui faisaient la réputation de la FNAC, ont disparu. Aujourd'hui, on nous incite à vendre essentiellement des services, notamment les garanties sur les produits techniques", ajoute Stéphane Renaud.

Et le métier n'a pas fini d'évoluer. Le nouveau plan stratégique FNAC 2015 prévoit l'ouverture de points de vente de proximité, notamment dans les gares et les aéroports, et surtout l'arrivée de nouveaux produits en magasins, notamment du petit électroménager dans les univers "maison et design".

Le PDG de la FNAC, Alexandre Bompard, inaugurait justement jeudi soir le premier espace de ce genre dans le magasin de Rosny (Seine-Saint-Denis). Pile au même moment, les salariés en colère séquestraient leur directeur, prêts à tout pour que les libraires FNAC ne soit pas obligés d'écouler des machines à café.

Pauline Pellissier Source lemonde.fr

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 07:55
Air France fait voler en éclats les statuts de ses salariés

En grève contre la dénonciation de leurs accords d’entreprise, les salariés d’Air France se sont mobilisés vendredi à l’appel de la CGT, de la CFDT et de FO dans toute la France.

« C’est la première fois qu’une direction arrive en disant que non seulement elle va saboter nos acquis sociaux, mais qu’en plus, elle ne peut pas garantir l’emploi », s’indigne David Ricatte, porte-parole de la CGT Air France. Alors que se tenait vendredi un comité central d’entreprise censé recueillir les avis des représentants des salariés sur la dénonciation des accords d’entreprise, la CGT, la CFDT et FO avaient lancé un appel à la grève national sur l’ensemble des aéroports pour dénoncer le bulldozer patronal contre leurs statuts. D’après la CGT, le mouvement était bien suivi, notamment sur les aéroports de Bordeaux, Mulhouse, Nice et Toulouse.


2 milliards d'économies sur les salaires

Partie intégrante du plan Transform 2015 destiné à faire deux milliards d’euros d’économies sur la masse salariale sur trois ans, la dénonciation des accords d’entreprise par la direction n’est qu’un prélude à une deuxième phase de mesures  dites de « transformation » - comprendre « restructuration » - censées améliorer la productivité des salariés, déjà soumis à un gel des salaires et des embauches.

Sans surprise, le projet patronal consistant à revenir sur l’ensemble des accords d’entreprise a recueilli l’opposition de 12 élus sur 15, les trois représentants de la CFE-CGC s’étant abstenus, d’après la CGT. Une formalité qui ne devrait pas entraver la direction dans la mise en place de son plan d’austérité.


"Les économies doivent être partagées par tous"

Même la CFDT et FO, pourtant signataires fin mars d’un accord « de cadrage et de méthodologie » avec la direction, visant à « améliorer de 20% l’efficacité économique » de l’entreprise, montrent une certaine inquiétude concernant la politique sociale de la compagnie aérienne. « La situation économique d’Air France est suffisamment grave pour que les salariés acceptent de faire des sacrifices, surtout si au bout du bout, on arrive à sauver l’emploi.

Mais les économies doivent être partagées par tous et ne pas se faire uniquement sur les coûts sociaux », estime Michel Salomon, secrétaire général adjoint de la CFDT Air France, qui assure que la signature de l’accord de cadrage avec la direction n’est pas incompatible avec une opposition à la dénonciation des accords d’entreprise.


"Cette négociation est un piège"

D’après la CGT, pourtant, la signature de ces syndicats « permet à la direction de gagner quasiment un an » dans la mise en place de son plan de restructuration. « Cette négociation est un piège, la direction fait avancer les syndicats signataires sur ses bases et ses objectifs. Nous, on veut qu’elle mette ce plan à la poubelle et qu’on reparte sur quelque chose qui soit réellement construit avec les organisations syndicales », affirme David Ricatte, qui se dit néanmoins attaché à l’action intersyndicale dans les mois à venir pour « sauver l’emploi ».

 

 

 

La déclaration de la CGT Air France de ce vendredi

 

Source humanite.fr

 

intersyndicale-air-france.jpg

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