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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 17:25
Louis Dreyfus Armateurs n'aurait repris que 15 salariés de SeaFrance

 

Il s'était engagé à en reprendre 300...

 

Louis Dreyfus Armateurs qui s'était engagé en janvier dernier à reprendre 300 des salariés de SeaFrance, n'aurait finalement embauché que 35 personnes, indique 'France Info' ce vendredi, citant l'administrateur judiciaire de la compagnie, Maître Stéphane Gorrias. Le président de LDA, Gildas Maire, toujours cité par la radio annonce pour sa part 115 embauches d'anciens de Seafrance pour l'ouverture de sa nouvelle ligne Calais-Douvres. Parallèlement à la proposition de LDA, la SNCF, maison-mère de SeaFrance avait promis de reclasser les salariés qui le souhaiteraient, soit environ 500 personnes. Au final, elle aurait procédé à seulement 15 reclassements, ajoute 'France Info'. "Elle dit avoir fait 760 offres" mais "ils ont tous postulé sur les mêmes emplois, les rares situés dans la région Nord-Pas de Calais", détaille le site internet de la radio... La compagnie maritime avait été placée en redressement judiciaire le 9 janvier dernier. Un projet de reprise en Scop par les salariés avait été rejeté...

Source europe1.fr

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 12:38

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 12:26

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 18:59

 

 

Lavaur. Visite de Nicolas Sarkozy : la présence des enfants fait polémique

140 enfants sur le parvis de l'hôtel de ville de Lavaur. Ils crient: «Sarkozy, Sarkozy!». Mardi 7 février, 12h20, le président de la République descend les marches de l'hôtel de ville sous les acclamations des élèves de l'école du Centre de Lavaur. Dans leurs mains, ils agitent des petits drapeaux tricolores.

Le chef de l'Etat s'approche: il est happé par une animatrice de l'ALAE (Accueil loisirs associé aux écoles) qui l'embrasse. Il réussira tout de même à avoir quelques mots gentils pour les petites têtes blondes. Une sortie de l'ALAE qui n'a pas été du goût de tous les parents.

Laure (prénom modifié) s'étonne: «Cela avait l'air très difficile d'approcher le président en raison des barrières de sécurité. En fait, il suffit de promener quelques gamins et hop, on a droit à la bise!».

Sortie impromptue

Cyrille Atlan , parent d'élève explique:« L'ALAE a proposé aux enfants de sortir de l'école et d'aller voir le représentant de notre pays. On leur a donné un drapeau bleu blanc rouge et on leur a demandé de dire fort «Vive Sarkozy!». Je n'ai pas été prévenue de cette sortie impromptue.». De son côté, Coralie Lestrade a amené hier matin un courrier à l'attention de Bernard Carayon et de ses employés: « Pourquoi n'ont- ils pas uniquement pris les enfants ayant une autorisation? Des recommandations très précises ont été données aux enfants : «bien se tenir, se mettre en rang, crier Sarkozy, Sarkozy, leur donner des petits drapeaux français pour qu'ils puissent les secouer » . En revanche, d'autres parents, n'ont pas caché leur satisfaction à ce que leur enfant voit le président. Une note d'information a bien été remise aux parents des enfants de l'ALAE, mais tous les parents ne l'ont pas eue dans le cartable. D'après notre décompte , effectué hier, ils étaient au moins 12 dans ce cas. Dans cette note, il est stipulé «que les enfants de l'ALAE du centre assisteront au passage du cortège présidentiel sur les allées Jean-Jaurès. Dans l'hypothèse où vous ne souhaiteriez pas que votre enfant participe à cette animation, veuillez le signaler à la direction de cette structure».Or les petits n'ont pas été conduits sur les allées Jean-Jaurès comme indiqué dans la note, mais bien à l'intérieur du périmètre de sécurité, place du genéral Sudre.

Pro et anti Sarko à la récré

A la mairie, on explique que cette «animation» a été faite au dernier moment et dans la précipitation, ce qui expliquerait que la demande soit inexacte et que certains parents ne l'aient pas eue dans les cartables. Cela suffira-t-il à calmer la colère de certains parents d'élèves particulièrement remontés? «Personnellement nous n'avons pas souhaité que notre fils participe à cette sortie, ce que je constate c'est que cela crée à l'intérieur de l'école deux clans: les pro et les anti Sarkozy, ce qui est particulièrement déplorable», précise Stéphanie Taulelle, une maman.

Hier soir, la ville donnait l'assurance qu'il n'y avait eu aucune manipulation ni des employés, ni des enfants, lors de cette sortie. A 17 h, hier, plusieurs parents distribuaient un tract pour dénoncer ce qu'ils appellent une «manipulation».

Joseph Dalla-Riva : "Les contraintes de sécurité expliquent les imperfections"

Interrogé en tant qu'adjoint au maire chargé des sports et de la jeunesse, Joseph Dalla Riva a déclaré hier : «Je rappelle tout d'abord que Lavaur a eu l'honneur d'accueillir, c'est historique, une visite officielle du Président de la République qui est de par la constitution, président de tous les Français, représentant la nation toute entière. Dans ce cadre, j'ai souhaité, à la fois en ma qualité d'ancien enseignant du public, et compte tenu de mes convictions républicaines profondes, que les enfants inscrits à l'ALAE se situant sur le parcours, puissent profiter pleinement de cette journée exceptionnelle. Le seul objectif était que ces enfants puissent voir le président, le plus près possible afin qu'ils gardent de cet évènement un souvenir fort qu'ils pourront raconter encore en étant adultes. Compte tenu des contraintes de sécurité particulières, nous avons eu cette possibilité au dernier moment, ce qui explique certaines imperfections. Si je comprends les interrogations exprimées, je ne peux en revanche accepter la volonté délibérée de nuire, dont certains font preuve. Les sourires et les visages radieux lèvent toute ambiguïté et peuvent rassurer les parents. Les enfants n'ont pas agi sous la contrainte. Ce n'est pas la première fois dans l'histoire que des enfants de l'école publique saluent comme il se doit le premier personnage de l'Etat. Il n'est pas non plus anormal qu'ils brandissent le drapeau français, symbole de l'unité nationale, celui pour lequel se sont battus et sont morts ceux de toute origine, de toute obédience politique, de toute religion dont les noms figurent sur le monument à côté de l'école. En tant qu'enseignant laïque, si demain un autre président nous faisait l'honneur de venir à Lavaur, quelle que soit son étiquette politique, j'aurai la même attitude.»

Banderole des enseignants confisquée

6 des 9 inseignants de l'école du Centre ont tenté de manifester pendant que les élèves se rendaient avec les animateurs de l'ALAE sur le parvis de la mairie, place du Général Sudre. Il ne s'agissait que d'une tentative, puisque en moins d'une minute ils se sont vus confisquer leur banderole et prier de reculer jusqu'à l'hôpital soit à plus de cent mètres des barrières de sécurité. «Nous avons déployé la banderole où était inscrit «Ecole sacrifiée, avenir en danger». Deux gendarmes se sont approchés de nous. Nous avons dialogué gentiment, puis nous avons été entourés par 4 personnes en civil, très certainement des policiers, qui ont pris notre banderole et se sont enfuis en courant» raconte, une des institutrices. «Nous sommes étonnés de ne pas pouvoir faire connaître notre ressenti lors de la venue du Chef de l'Etat et de lui faire croire que tout est beau dans le meilleur des mondes», ajoute une de ses collègues.

Pierre Bangi : "Drôle de cours d'éducation civique"

Pierre Bangi, leader de l'opposition de gauche au conseil municipal et secrétaire de la section PS de Lavaur a réagi mercredi 8 février sur son blog au sujet de la présence des enfants : « On » nous dit qu'il aime les gens, on a du mal à le croire. C'est étrange, on a l'impression que l'on a parachuté Paris et l'Elysée à Lavaur. Il fallait un décor avec des figurants, il les a trouvés… Certains ont d'ailleurs fait du zèle. Peut-être s'en mordront-ils les doigts ? L'un d'eux est allé chercher les enfants de l'école du Centre, durant leurs heures de CLAE, munis de drapeaux tricolores et sans la permission de leurs parents : ils ont acclamé « Nicolas»… drôle de cours d'Education Civique…»

Source ladepeche.fr du 11/02/2012

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 20:56

La vie de blogueur est formidable car elle réserve chaque jour son lot de surprises.

Il y a les bonnes : les liens tissés avec d'autres internautes, et les mauvaises : les procédures juridiques liées à l'engagement militant.

Le groupe STEF m'a mis en demeure via ses avocats pour retirer l'article : CGT : soutien à Mickaël Prince, délégué syndical de la CGT TFE Chaulnes

Comme vous pourrez le voir sur l'article, il est composé de trois parties distinctes.

La première est le titre que j'ai écrit et dont j'assume l'entière responsabilité.

La seconde est un tract de la CGT TFE Chaulnes que j'ai repris.

La troisième est un article d'acturevue signé par le journaliste David Perrotin : http://www.acturevue.com/une-entreprise-de-transport-prete-a-tout-pour-defendre-son-image,fr,4,censure.cfm

Dans cet article se trouve une vidéo publique reprise du Nouvel Observateur et hébergée sur Dailymotion depuis le 22 décembre 2009 et qui fait partie de l'article d'acturevue. http://www.dailymotion.com/video/xblj9h_un-salarie-menace-de-licenciement-p_news

Je suggère au groupe STEF de contacter le Nouvel Observateur pour qu'il retire la vidéo en question et de fait, cette vidéo (qui semble être l'objet du litige) disparaitra de tous les sites qui l'ont reprise, puisqu'il s'agit en fait d'un lien HTML.

Mais il est vrai (et la jurisprudence semble constante sur ce point) qu'un élément d'information fait partie de la liberté d'expression de tout un chacun, s'il le reprend, et je ne crois pas que le Nouvel Observateur se laissera intimider par le risque d'un éventuel contentieux.

Si le groupe STEF entend faire de moi un martyr de la Liberté d'Expression sur Internet, pourquoi pas?

Il y a bien eu Jésus Christ, Gandhi et Martin Luther King avant moi...  LOL

Tout ça pour dire que je ne pense pas que ce soit la bonne méthode pour faire taire les blogs militants, n'en déplaise au patronat!

Devrais-je faire appel au syndicat des journalistes de la CGT pour me défendre? Vous le saurez en suivant les aventures d'un militant syndicaliste sur un blog pas tout à fait comme les autres...

Le patronat essayera tout et n'importe quoi, (surtout n'importe quoi), pour nous faire taire. Nous répondrons à hauteur des attaques dont nous sommes victimes, car ne l'oublions jamais, c'est la classe ouvrière qui est victime des agissements du patronat, et non l'inverse!

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

mise en demeure -diteur du blog Cyril LAZARO 1

 

mise en demeure -diteur du blog Cyril LAZARO 2

 

mise en demeure -diteur du blog Cyril LAZARO

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 19:43

Quand les banquiers s'en Grèce,

la population s’embrase



Dimanche soir, en Grèce, en dépit de la colère du peuple, les députés votaient un énième plan d'austérité imposé par les banques et leurs représentants Merkel et Sarkozy. Quelque 40 députés (de droite ou du PS) qui ont refusé le plan ont été exclus de leur parti !
 Au menu cette fois, une baisse de 22 % du salaire minimum, qui passe à 586 euros bruts, la suppression de 15 000 emplois publics et de nouvelles coupes dans les retraites. Alors que le chômage officiel est de 21 %, que le nombre de sans-domicile a augmenté de 25 % en deux ans et que les salaires, quand ils sont versés, ne permettent plus de joindre les deux bouts, les dirigeants du pays privilégient encore les profits et les banques qui spéculent sur la dette.
Pourtant, ni la crise, ni la dette de la Grèce ne sont de la responsabilité des travailleurs grecs. Curieux que les huissiers du FMI ne s’en prennent ni aux biens de l’Eglise, ni sérieusement au faramineux budget de l’armée grecque, l’une des meilleures clientes des des marchands d’armes français, allemands ou américains ! Mais les travailleurs ne se laissent pas faire et les opposants aux attaques sont toujours aussi nombreux depuis les grandes manifestations de juin et octobre 2011.
Vendredi et samedi, la grève générale appelée par les syndicats a rencontré un succès. À Athènes, les transports en commun étaient inexistants, tandis qu'une banderole géante étendue sur l'Acropole dénonçait la « dictature des monopoles de l'Union européenne ». Dimanche, 100 000 manifestants se sont rassemblés devant le parlement, où les députés qui ont voté l'austérité récoltaient le mépris de la population. La révolte a grondé toute la nuit.
Ce hold-up contre les travailleurs grecs n'est que l'avant-goût de ce qui se prépare contre ceux de toute l'Europe, dont la France, comme le confirment les nouvelles annonces de Sarkozy. Reste à prendre exemple sur le peuple grec. Les banques et leurs huissiers imposent leur dictature et étranglent les peuples par gouvernements interposés : qui sème la misère, comme en Grèce, récoltera la tempête sociale.

Le meilleur des mondes de Sarkozy

Dans ses confidences au Figaro Magazine, Nicolas Sarkozy s'est découvert une nouvelle passion pour les référendums. Mais attention, il n’est pas question de laisser la population décider de l'âge de la retraite, des embauches dans les services publics, de l'augmentation des salaires. Il ne s'agit que d'opposer chômeurs et salariés, Français et immigrés, pour que les responsables de la crise puissent dormir tranquilles sur leurs milliards.
La proposition de vote ? Imposer aux chômeurs une prétendue formation dans un secteur choisi par un « comité national », à l'issue de laquelle ils seraient obligés d'accepter le premier emploi proposé. Ainsi, les salariés ne pourraient même plus choisir leur métier ! A quand une « civilisation supérieure », modèle Guéant-Sarkozy, où les individus devront exercer la profession que leur impose le haut de la hiérarchie sociale ?
En s'attaquant aux plus précaires, Sarkozy s'en prend à tous les travailleurs. Obliger les chômeurs à accepter n'importe quel emploi, même pour un salaire de misère, loin de chez eux ou avec des cadences intenables, c'est faire pression sur l'ensemble des travailleurs.
Cela revient à accuser les licenciés de la rapacité des licencieurs. Pourtant, aucun des mille chômeurs  supplémentaires que Pôle Emploi compte chaque jour n'a choisi de perdre son travail. Au contraire, nombreux sont ceux qui se battent contre les suppressions d'emplois ou les fermetures d'usine.
Pour interdire les licenciements et obliger le patronat à prendre sur ses profits pour maintenir les emplois, il ne faut pas compter sur Sarkozy, ni d'ailleurs sur le futur président, quel qu’il soit.
Seuls les travailleurs, par leurs luttes et sans attendre d'être appelés à voter, sont en mesure de faire reculer patronat et gouvernement et d'imposer leurs intérêts.

Source http://www.convergencesrevolutionnaires.org/

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 20:47

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 18:17

La CGT et FO s'inquiètent pour la Grèce

Bernard Thibault et Jean-Claude Mailly ont réagi au vote hier soir du plan économique d'austérité en Grèce.

Les numéros un de FO et de la CGT ont fait part de leur inquiétude pour la Grèce, secouée par des manifestations contre l'enchaînement des plans d'austérité, dans des interviews lundi matin. Jean-Claude Mailly (Force ouvrière) a dénoncé sur RMC et BFMTV une "politique stupide et dangereuse conduite en Grèce", affirmant qu'il commençait "à y avoir des problèmes de famine". "Il y a des gens qui n'ont plus accès aux soins", a-t-il ajouté. Les Grecs "en sont à plusieurs plans d'austérité successifs et la situation continue à se dégrader. Donc, on ne peut pas rester dans une logique d'austérité. On reste sur les mêmes bases, c'est ça qu'il faut réviser aujourd'hui", a-t-il dit. "Il faut que la Banque centrale européenne ait une autre fonction que celle qu'elle a aujourd'hui, ce n'est pas suffisant de prêter aux banques, il faut prêter aux États directement et qu'il y ait non pas des plans d'austérité, mais une mécanique de relance", a-t-il prôné.

Pour sa part, Bernard Thibault (CGT), interrogé sur LCI, a indiqué que "depuis le début, les syndicats s'inquiètent, y compris pour la démocratie dans ce pays". "Et d'ailleurs, il y a de quoi s'inquiéter pour la démocratie en Europe", a-t-il lancé, en s'indignant "de voir les chefs d'État se réunir début mars pour concocter un nouveau traité qui va juste généraliser et institutionnaliser la rigueur budgétaire". "On imagine si dans notre pays" on diminuait, comme demandé en Grèce, "les pensions et salaires de 20 à 30 %, il y aurait une forme de révolution", a-t-il souligné. "Ce n'est pas la faute des travailleurs grecs si le pays est dans cet état. On oublie les origines de la crise et on fait porter la responsabilité aux salariés", a-t-il dit.

Source lepoint.fr

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 06:59
Grèce : le parlement vote, Athènes brûle

http://www.leprogres.fr/fr/images/5D5C00AD-F5A6-4582-84ED-0EB59AA1AC04/LPR_03/afp.jpg

Dette.100 000 personnes dans les rues d’Athènes et de Salonique, plus d’une dizaine de bâtiments en feu, les manifestations ont pris un tour de guérilla urbaine hier dans al capitale pour protester contre un plan d’austérité destiné à éviter la « faillite » du pays, voté dans la soirée par les députés.

Le Parlement grec a voté cette nuit en faveur du programme économique d’austérité permettant de déclencher un sauvetage financier du pays et son maintien immédiat dans la zone euro demandé par les créanciers du pays.

Plus d’une dizaine de députés appartenant aux partis de la coalition gouvernementale, tant de droite que de gauche, ont cependant voté contre ce plan qui divise profondément la classe politique.

Car le moins que l’on puisse dire est que la pilule est amère pour le peuple grec.

Le vote a en effet été précédé par des scènes de guérilla urbaine dans les rues d’Athènes. Devant le Parlement, des affrontements sporadiques entre manifestants anti-austérité et forces de l’ordre se poursuivaient hier soir. Plus de dix bâtiments, vides, étaient en flamme dans le centre d’Athènes, incendiés pour la plupart par des jets de cocktails Molotov. Les véhicules de pompiers ne pouvaient pas s’approcher des lieux des sinistres en raison du nombre de gens dans les rues.

Mais pendant que la ville brûlait les débats au parlement sur le vote des mesures d’austérité se poursuivaient.

Plus de 100 000 personnes avaient manifesté auparavant à Athènes et Salonique contre les mesures prévues par ce deuxième mémorandum prévoyant des mesures d’austérité renouvelées en échange d’un deuxième prêt au pays de 130 milliards d’euros. « Le problème », explique Anastasia Papadaki, ingénieure civile de 27 ans, « est que les mesures ne sont pas la solution du problème, elles ne ramèneront pas la croissance. La communauté internationale nous fait du chantage ». Le pays à la glorieuse antiquité est comme arrêté, tombé, figé. Hier sa capitale brûlait comme un dernier appel désespéré.

Source leprogres.fr

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 06:49

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  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
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