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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 23:44

La liste de Sarko

Cette liste que Sarko aimerait cacher

 

http://img15.hostingpics.net/pics/527019UMP.jpg

 

 

Alain Agostini (UMP) 2008, condamné pour proxénétisme aggravé en bande organisée. 

Alain Carignon (UMP) 1999, condamné pour corruption, abus de biens sociaux et subornation de témoins. 

Alain Ferrand (UMP) 2006, condamné pour faux et usage de faux. 1998, condamné pour prises illégales d’intérêts et condamné pour fraude fiscale. 

Alain Juppé (UMP) 2007, condamné pour abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt. 

Alain Tuduri (UMP) 2009-2010, condamné pour discrimination raciale, pour avoir préempté les biens immobiliers que voulait acheter des personnes d'origines étrangères dans sa commune. 

Axel Poniatowski (UMP) 2010, condamné pour diffamation. 

Brice Hortefeux (UMP) 2010, condamné pour atteinte à la présomption d’innocence. Il a également été condamné pour injure non publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine. Le Parquet Général a requis sa relaxe, la décision a été mise en délibéré au 15 septembre. 

Brigitte Barèges (UMP) 2011, condamnée pour refus de mariage. 

Bruno Sandras (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d'intérêts. 

Charles Fabre (UMP) 2010, mis en examen pour favoritisme.

Charles Pasqua (UMP) 2009 à 2010, condamné pour trafic d’influence, pour favoritisme, pour faux, financement illégal de campagne et abus de confiance. Il est cité dans l’affaire de recel d'abus de biens sociaux pour l'association France Afrique Orient. Il également mentionné dans l’affaire du financement occulte du ministère de l'Intérieur et de l'Union des groupements d'achats publics.

Christian Vanneste (UMP) 2006 et 2007, condamné pour propos homophobes, condamnation confirmée par la Cour d’Appel puis annulée par la Cour de Cassation. Il avait déclaré l'homosexualité inférieure à l'hétérosexualité et que l’homosexualité était une menace pour l’humanité.

Claude Polony (UMP) 2001-2009, reconnu coupable de prise illégale d'intérêt, favoritisme et détournements de fonds.

Daniel Simonpieri (FN puis UMP), condamné pour favoritisme, fausses factures et emploi fictif. Il avait déjà été condamné pour harcèlement moral.

Damien Meslot (UMP) 2010, condamné pour outrage à magistrat, mis en examen pour atteinte ou tentative d´atteinte à la sincérité d´un scrutin.

Denis Gautier-Sauvagnac (UMP) 2008, mis en examen pour blanchiment d’argent.

Denis Jacquat (UMP) 2011, condamné pour abus de confiance et infraction à la législation sur le financement des campagnes électorales.

Didier Schuller (RPR-UMP) 1994, il s’enfuit aux Bahamas après la révélation d’une tentative de déstabilisation du juge Éric Halphen puis il continue sa cavale en Dominique Républicaine où il bénéficie d’une protection diplomatique, avant de revenir en France.
2005, condamné pour financement illégal de sa campagne.
2007, condamné pour avoir fait financer de façon occulte des activités politiques.

Dominique Paillé (UMP) 2004, condamné pour abus de confiance.

Frédéric Chazal (UMP) 2010, condamné pour diffamation.

Gaston Flosse (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d'intérêts.

Georges Tron (UMP) 2011, mis en examen pour harcèlement sexuel, agression sexuelle et viol.

Gérard Dezempte (UMP) 2006, condamné pour discrimination.

Gérard Larrat (UMP) 2011, condamné pour constitution de partie civile abusive ou dilatoire dans le but de nuire à son adversaire socialiste.
2011, mis en examen pour complicité d'atteinte à la sincérité du scrutin, complicité de faux administratif et usage et complicité de manœuvre frauduleuse tendant à l'exercice irrégulier du vote par procuration, son élection a été annulée.

Gilles Forray (UMP) 2006, condamné pour corruption passive et recel d'abus de biens sociaux.

Guy Drut (UMP) 2005, condamné pour avoir bénéficié d'un emploi fictif.

Guy Wildenstein (UMP) 2011, mis en examen pour recel d'abus de confiance.

Henry Chabert (UMP) 2002, condamné pour recel d’abus de biens sociaux.

Jacques Blanc (UMP) 2009, mis en examen pour détournement de fonds publics et prise illégale d'intérêt.

Jacques Masdeu-Arus (UMP) 2006 à 2009, condamné pour corruption passive et recel d'abus de biens sociaux.

Jacques Myard (UMP) 2009, condamné pour diffamation.

Jean Reynaud (UMP) 2004, condamné pour prise illégale d’intérêt. 2006, condamné pour harcèlement moral et dégradation des conditions de travail.

Jean Tiberi (UMP) 2009, condamné pour occupation illégale des locaux de sa permanence et fraude aux électeurs.

Jean-Louis Garnier (UMP) 2011, condamné pour coups et blessures.

Jean-Louis Masson (UMP) 1997, condamné pour avoir financé la campagne d'un concurrent afin d'affaiblir sa rivale à droite.

Jean-Paul Alduy (UMP) 2008, son élection est annulée pour fraude.

Jean-Paul Fournier (UMP) 2009 à 2010, condamné pour prise illégale d'intérêt.

Joëlle Ceccaldi-Raynaud condamnée (UMP) 2006, condamnée pour diffamation et complicité de diffamation.

Joëlle Ferrand (UMP) 2010, condamnée pour prise illégale d'intérêt et malversations.

Laurence Spicher-Bernier (UMP) 2010 à 2011, condamnée pour exercice illégal de la profession d’avocat et escroquerie.

Lionel Cressiot (UMP) 2011, mis en examen pour injures et diffamation.

Lucette Michaux-Chevry (UMP) 2002, condamnée pour favoritisme dans l'attribution de marchés publics.

Manuel Aeschlimann (UMP) 2009, condamné pour favoritisme dans l'attribution d'un marché public.

Marie-Jeanne Bozzi (UMP) 2002, condamnée pour proxénétisme aggravé, association de malfaiteurs et dissimulation de travail clandestin.
2007, condamnée pour soustraction au paiement de l’impôt, omission de déclaration et fraude fiscale.
2009, mise en examen pour association de malfaiteurs en vue de la commission d'un homicide en bande organisée.

Maurice Gutman (UMP) 2010, condamné pour proposition sexuelle à une mineure de 12 ans.

Michel Buillard (UMP) 2011, condamné pour détournement de fonds publics et prise illégale d'intérêts.

Michel Habig (UMP) 2006, condamné pour avoir fait incendier 14 caravanes appartenant à des Roms installées sur un terrain municipal.

Nicolas Bazire (UMP) 2011, mis en examen dans le cadre de l'affaire Karachi.

Olivier Deleu (UMP) 2011, mis en examen pour injures et diffamation.

Olivier Rey (UMP) 2008, condamné pour violences, menaces et dégradation grave du bien d'autrui à raison de la religion.

Patrick Balkany (UMP) 2003, condamné pour injure publique et pour diffamation. 1999, condamné pour avoir rémunéré aux frais du contribuable trois personnes désignées comme des employés municipaux mais qui ne s'occupaient que de son appartement de Levallois-Perret et de sa résidence secondaire près de Giverny.

Philippe Brun (UMP) 2011, condamné pour fraudes et multiples abus de biens sociaux.

Pierre Bédier (UMP) 2009, condamné pour corruption passive et recel d'abus de biens sociaux.

Philippe Pemezec (UMP) 2010, condamné pour injures. 2007, condamné pour irrégularités lors de sa campagne, son élection sera annulée.

Renaud Donnedieu de Vabres (UMP) 2004, condamné pour blanchiment d’argent.
2011, mis en examen dans le cadre de l'affaire Karachi.

René Vestri (UMP) 2009, condamné pour travail dissimulé.
2010, mis en examen pour blanchiment à titre habituel et en bande organisée, trafic d'influence et association de malfaiteurs
.

Richard Cazenave (UMP) 1999, condamné pour abus de biens sociaux.
2004, condamné pour recel et complicité d'abus de biens sociaux.

Serge Dassault (UMP) 1998, condamné pour corruption. 2010, condamné pour procédure abusive.
2009, condamné pour avoir acheté des voix lors des municipales.

Thérèse Aillaud (UMP) 2002, condamnée pour détournement de fonds publics.

Thierry Gaubert (proche de l’UMP, collaborateur de Sarközy) 2008, mis en examen pour abus de biens sociaux et escroquerie.
2011,
mis en examen dans le cadre de l'affaire Karachi.

Thierry Leprince (UMP) 2007, condamné pour viol sur une mineure de 12 ans.

Vincent Toni (UMP) 2008 et 2011, condamné pour corruption passive.

Xavier Dugoin (UMP) 1997, condamné pour trafic d’alcool, salaires fictifs et corruption.
1999 à 2000, condamné pour abus de confiance, détournement de fonds publics, falsification de documents administratifs et prise illégale d'intérêt.

2001, mis en examen dans le cadre de l'affaire des emplois fictifs du conseil général de l'Essonne, cette procédure sera annulée pour vice de forme.


2010, un cadre de l’UMP dont le nom n’a pas été diffusé a été mis en examen pour vol de carte bancaire d'un ancien dirigeant et pour le piratage, lors de la guerre interne à l'UMP 31, de l'ordinateur de l'ex-présidente Christine de Veyrac.
Les policiers ont retrouvé des objets acquis frauduleusement au domicile du jeune homme.

L'UMP condamnée pour atteinte au droit à l'image avec son LipDub en diffusant pour le clore la photo d'une jeune femme n’y ayant pas consenti.

L'UMP, à l'origine de la loi Hadopi, condamnée pour piratage d’une musique de MGMT utilisée lors de leurs meetings et pour illustrer plusieurs vidéos diffusées sur Youtube.

 

 

Et nous ne citerons pas bien sûr les innombrables “non lieu” ou “affaires classées sans suite” par la bienveillance de certains magistrats…

Citoyens, citoyennes,


Choisissez bien votre camp et ne vous étonnez plus des latences de la justice si celle-ci passe son temps à juger des affaires politiques. Libre à vous de vous rendre complices !

 

Source http://che4ever.over-blog.com/

Source http://resistanceinventerre.wordpress.com

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 18:53
Nicolas Sarkozy évoque l'hypothèse de sa défaite

Nicolas Sarkozy à Cayenne (Guyane), le 22 janvier 2012, entre sur scène pour présenter ses voeux à l'Outre-Mer.

Nicolas Sarkozy à Cayenne (Guyane), le 22 janvier 2012, entre sur scène pour présenter ses vœux à l'Outre-Mer

Dans son esprit, il n'y a plus de place pour le doute : "En cas d'échec, j'arrête la politique. Oui, c'est une certitude." C'est ce que Nicolas Sarkozy déclare, depuis quelques jours, quand on l'interroge sur l'hypothèse de sa défaite à l'élection présidentielle. C'est donc bien qu'il l'envisage comme possible en dépit des manifestations d'enthousiasme et des protestations de confiance qu'il multiplie devant ses visiteurs.  

"De toute façon, je suis au bout, ajoute le chef de l'Etat. Dans tous les cas, pour la première fois de ma vie, je suis confronté à la fin de ma carrière." Celle-ci, ajoute-t-il, peut intervenir dans quelques mois ou dans cinq ans.

M. Sarkozy veut montrer qu'il n'est pas accroché à son fauteuil élyséen. "Je ne suis pas un dictateur", aime-t-il à répéter en réponse à ceux qui, estime-t-il, le caricaturent en monarque républicain.

Bien sûr, s'il devait arrêter la politique, il appréhende le changement de rythme et le manque des montées d'adrénaline que procure le pouvoir. Citant Pascal (1623-1662), il constate, devant ses interlocuteurs, que "l'homme est ainsi fait que tout est organisé pour qu'il oublie qu'il va mourir".

Mais Nicolas Sarkozy a changé ; il s'arrangerait d'une autre vie, veut-il croire. La politique lui aura tout donné : maire, conseiller général, président de conseil général, ministre de premier plan, président de la République enfin. Il aura tout connu : la jubilation qu'apportent les victoires, les meurtrissures des défaites, la sagesse qui découle des épreuves. Alors qu'attendre de plus de cette passion qui l'aura comblé ?

Avant d'être élu président, M. Sarkozy méditait déjà sur l'usure du pouvoir. En 2005, le futur candidat fait son retour au ministère de l'intérieur, flanqué de Brice Hortefeux, ministre délégué aux collectivités territoriales. Membre d'un gouvernement pour la première fois, M. Hortefeux, l'ami de toujours, joue les Rastignac. Sarkozy lui glisse : "Profites-en bien, c'est le meilleur moment !" Celui où l'on parvient enfin à réaliser ses rêves, l'ambition d'une vie.

"Nicolas Sarkozy n'a jamais eu une conception ludique du pouvoir. D'ailleurs, le mot devoir revient fréquemment dans sa bouche", observe M. Hortefeux. A lui aussi, M. Sarkozy a confié que, s'il était battu, il arrêterait la politique. Avec quelques-uns, l'ancien ministre veut le convaincre de reprendre l'UMP en cas de défaite. Mais le président n'en veut pas. "Vous voulez que j'anime des sections UMP ? Je ne mérite pas ça. Je préfère encore le Carmel, au Carmel au moins, il y a de l'espérance !" a-t-il lancé à un autre.

"DANS LE FUTUR, JE VOUDRAIS GAGNER DE L'ARGENT"

En mai, le chef de l'Etat aura 57 ans, un âge où tout est encore possible pour celui qui se sent jeune, surtout depuis qu'il est père à nouveau. En 2017, il en aura 62. Il observe avec attention les parcours des anciens grands de ce monde. De nombreux dirigeants ont donné des conférences internationales, mais en anglais, langue qu'il parle mal, tandis que l'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder, proche de Vladimir Poutine, s'est reconverti chez le géant russe de l'énergie Gazprom.

Le chef de l'Etat n'a jamais caché son goût de l'argent. Abordant le sujet de la rémunération des banquiers, au G20 de Cannes, en novembre 2011, le chef de l'Etat avait lancé aux grands de la planète : "Moi aussi, dans le futur, je voudrais gagner de l'argent", avant de critiquer "l'immoralité" dont font preuve, selon lui, les financiers.

Martin Bouygues lui aurait proposé plusieurs fois de rejoindre son groupe, selon M. Hortefeux. "Je suis avocat, j'ai toujours eu un cabinet et je suis passionné de tas de choses, explique aujourd'hui le président à son entourage. En tout cas, je changerai de vie complètement, vous n'entendrez plus parler de moi !"

"COMMENCER MES SEMAINES LE MARDI ET LES FINIR LE JEUDI SOIR"

Il rêve à voix haute d'une vie plus douce, moins usante. "Je peux voyager, prendre des responsabilités, commencer mes semaines le mardi et les finir le jeudi soir ! Franchement, ça ne me fait pas peur", dit-il. "Il imagine sa vie d'après la politique comme plus agréable. Pas plus intéressante, mais plus agréable", résume M. Hortefeux.

Sarkozy, l'homme qui veut agir, a toujours prétendu vouoir un jour prendre le temps de vivre. Au début de son mandat, revenant de Hongrie, le 14 septembre 2007, il s'était mis à rêver. A imaginer tout ce qu'il aurait pu faire s'il était resté flâner deux jours à Budapest, où il venait de faire une visite éclair, vendredi 14 septembre : une promenade à cheval en forêt, les bains, un concert. S'il avait pris le temps. "Mitterrand voyageait au bon plaisir. Je ne critique pas. Je voyage pour faire", déclarait-t-il à ses interlocuteurs.

Comme tous les présidents, M. Sarkozy est desormais soucieux de la trace qu'il laissera dans l'histoire. Et il en est convaincu : " Si l'on veut être aimé dans le futur, il faut couper."

Arnaud Leparmentier et Vanessa Schneider Source lemonde.fr

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 18:47
On ne pourra bientôt plus rien dire ou écrire. Et là, c'est du lourd, violer le secret des affaires, c'est presque pire que de tuer quelqu'un...
Ils finiront bien par créer le secret des magouilles, on est prêt à tout quand on est aux abois!
Amitiés à tous et à toutes
Cyril LAZARO

 

En France, les députés créent le délit de violation du secret des affaires

Un nouveau délit dans le code pénal en France : les députés ont voté lundi 23 janvier dans la soirée une proposition de loi UMP qui sanctionne la violation du « secret des affaires » d'une peine de trois ans de prison et de 375 000 euros d'amende. L'objectif est de combattre l'espionnage économique.

Depuis des mois, l'idée est portée par le député UMP, Bernard Carayon, auteur d'un rapport et de plusieurs propositions de loi sur le sujet. A ses yeux, il s'agit de « protéger des emplois, des technologies sensibles, des investissements, parfois considérables ».

Les secteurs sensibles du nucléaire, de l'aéronautique, de la recherche ou de l'automobile sont particulièrement concernés. Les grands groupes y voient aussi une façon de se protéger contre les plaintes groupées venues des Etats-Unis, qui obligent souvent les entreprises à dévoiler leur secret de fabrication.

Cette protection accrue des informations économiques semble faire assez consensus puisque la commission des lois a adopté le texte à l'unanimité. Toutefois, le PS et le PCF se sont cependant abstenus lors du vote. Pour certains députés, l'infraction est trop large et pourrait mettre en péril la liberté d'information.

Mais des garde-fous ont été mis en place. Ainsi, ce secret des affaires ne sera pas opposable à la justice, aux autorités administratives, à la police, à la douane, et un journaliste pourra produire des documents couverts par ce secret des affaires sans être poursuivi pour recel.

Source rfi.fr

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 20:37

Ce que dénonce Corinne Lepage devrait faire bondir tous ceux qui parlent de démocratie ou qui ont un soupçon de sang républicain qui coule dans les veines.

Ce qui est dit est grave, très grave, et de nombreux "petits candidats" à l'élection présidentielle en France peuvent en dire autant.

N'ont-ils pas le droit de présenter leur projet aux citoyens afin que ceux-ci puissent voter en connaissance de cause?

A méditer...

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

Corinne Lepage: « Le débat est confisqué par une petite oligarchie politico-médiatique »

Candidate à l’élection présidentielle, Corinne Lepage est en colère. La présidente du Parti écologiste Cap 21 a choisi La Tribune de Genève et 24 heures pour dénoncer le verrouillage démocratique français.


Corinne Lepage, candidate à l'élection présidentielle française. Corinne Lepage, candidate à l'élection présidentielle française.

 

Vous vous adressez à La Tribune de Genève pour faire passer un message que vous n’arrivez pas à passer dans la presse française. Qu’est-ce que vous ne pouvez pas dire à Paris ?

- Je pourrais le dire mais ce ne serait probablement pas publié. Je suis candidate à l’élection présidentielle et je ne peux pas présenter mon projet au Français dans les grands médias. Cette situation est en totalement contradiction avec l’esprit de la Ve République qui a fait de cette élection au suffrage universel direct la rencontre entre une personne et les Français. La réalité aujourd’hui, c’est que le débat démocratique est confisqué par les grands partis. La démocratie est verrouillée. Certains candidats comme moi se retrouvent prisonniers d’un cercle vicieux. Ayant un faible écho médiatique, ils ne recueillent que de faibles intentions de vote. Et vice et versa. Une petite oligarchie de la presse parisienne, en connivence totale avec les partis politiques, choisi cinq ou six messieurs qui auront l’honneur de concourir et d’être interviewé durant la campagne. Les autres sont traités par le mépris. Or, depuis la « mélanchonisation » de la candidate des Verts, Eva Joly, je suis la seule à porter les idées de l’écologie, un courant fort de l’opinion française et un projet économique de développement durable qui peuvent sortir la France de la crise.

Les télévisions et la presse nationale vous censurent?

- J’ai eu quelques minutes sur TF1 lorsque j’ai annoncé ma candidature et un quart d’heure vers 1h du matin, dans l’émission de Laurent Ruquier sur France 2. Aucune des grandes émissions de débat politique ne prévoit d’ m’inviter. Ces refus sont exprimés avec une suffisance et une arrogance incroyables. Sous prétexte d’équité entre les quatre ou cinq candidats choisis par le système, on m’impose le bâillon. La presse régionale et quelques médias indépendants comme BFM ou Canal plus font leur travail mais ailleurs, c’est le black out total. L’UMP et le PS, les deux grands partis de droite et de gauche, choisissent ou font choisir ceux qui peuvent exister dans ce système. Marine Le Pen est la caution du caractère démocratique de l’élection. Puisqu’ une extrémiste peut s’exprimer, c’est que la démocratie fonctionne. Or, ce n’est pas le cas.

Vous avez déjà été candidate à cette élection par le passé. Est-ce que c’est vraiment pire aujourd’hui ?
La marge d’expression s’est réduite. Le président Nicolas Sarkozy - dont la campagne de président-candidat non déclaré est actuellement financée par les contribuables – fait tout pour dissuader des candidatures qui peuvent le gêner. Je ne fais pas partie de sa majorité mais je n’ai pour autant pris ma carte au PS. En tant qu’écologiste réaliste, très attachée aux valeurs de la République, candidate indépendante issue de la société civile, créateur d’une PME d’une centaine de salariés, j’ai une liberté de ton qui dérange. Notamment tous ceux qui vivent de la politique. Je me suis attaqué à de puissants lobbys industriels qui ont leurs relais dans le monde politique, dans le domaine de l’environnement. Comme à la corruption. Cela ne plaît pas.

La mise en examen du procureur Courroye, qu’on dit proche du président Sarkozy, dans une affaire d’espionnage de journalistes est-elle symptomatique à vos yeux d’une tentative de museler la presse ?
La France souffre en effet d’une asphyxie démocratique. Heureusement, il y a des juges courageux qui ont relevé la tête. Personnellement, j’ai demandé en août 2010 au procureur général Nadal qu’il s’autosaisisse du dossier Woerth-Bettencourt. Je ne supportais plus le blocage qu’opérait le procureur Courroye à Nanterre. Après les révélations des sites d’information indépendante Mediapart et de Rue 89, cette action a relancé l’instruction de l’affaire.

Vous pensez que l’on vous fait payer cela ?
Depuis cette initiative, j’ai évidemment mauvaise presse dans l’entourage du président de la République. Je me suis mêlé de ce qui ne me regarde pas. Comme par hasard, c’est juste après cet épisode que j’ai été sortie du baromètre d’opinion de Paris-Match où j’avais plus de 50% de bonnes opinions, 10 points devant Eva Joly. J'ai demandé pourquoi je ne figure plus dans ce baromètre. Je n’ai pas eu d’explications. Dans ce domaine aussi, il n’y a pas de critères. Je ne fais pas de victimisation, je demande juste qu’il y ait des règles, les mêmes pour tous et qu’elles soient respectées.

Votre critère du système et de la connivence des éditorialistes avec l’UMP et le PS est la même que celle de Marine Le Pen . Cela ne vous gêne pas ?
Marine Le Pen est agressée par les medias . Moi, je suis traitée par le mépris. Ce sont deux manières d’exclure. Elle a su exploiter la montée du populisme, le mal-être évident des Français. Mais ses réponses sont inopérantes et ne sont pas recevables selon la conception que je me fais de la République.


Source 24heures.ch du 19 janvier 2012

Vu sur le blog guevaranita.eklablog.com/

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 19:23

Sommet social du 18 janvier 2012 : les mesures annoncées

Le chef de l’Etat a présenté les décisions issues du "sommet sur la crise" qui a réuni le gouvernement, les syndicats (CGT, CFTC, CFDT, CFE-CGC, FO) et le patronat (MEDEF, CGPME, UPA) le 18 janvier 2012.

Plusieurs mesures d’urgence pour l’emploi sont adoptées :

  • Activation pendant 6 mois du dispositif "zéro charge" pour l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans dans une entreprise de moins de 10 salariés.
  • Renforcement des effectifs de Pôle emploi avec le recrutement de 1 000 agents en contrats à durée déterminé (CDD).
  • Mis en place d’un plan de formation pour les personnes au chômage depuis au moins 2 ans.
  • Développement du recours au chômage partiel par la simplification des démarches à accomplir et une amélioration de l’articulation de ce dispositif avec les actions de formation.

Deux missions de réflexion sont lancées :

  • pour définir une "réforme radicale" de la formation professionnelle dans un délai de 2 mois : cette mission est confiée à Gérard Larcher.
  • pour inciter les jeunes à choisir les formations en alternance dans les entreprises de plus de 250 salariés : cette mission est attribuée à Xavier Bertrand.

D’ici la fin du mois de janvier 2012, le chef de l’Etat présentera les décisions qu’il aura arrêtées concernant les projets suivants :

  • l’instauration d’une TVA sociale destinée à participer au financement de la protection sociale.
  • la création d’une taxe sur les transactions financières (dite "Taxe Tobin").
  • la mise en place d’une banque de l’industrie sur le modèle de l’actuelle structure dédiée au financement des PME, Oséo.
  • des mesures pour accroître l’offre de logement.

Source vie-publique.fr

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 18:42

Un sommet pour se concerter sur de nouvelles mesures d'austérité

 

LUTTE OUVRIERE - 18/01/2012

En guise de sommet « social », c'est en fait le patronat, avec d'un côté sa porte-parole officielle, Parisot, et sonautre porte-parole, officieux celui-là, Sarkozy, qui a convoqué à l'Elysée les dirigeants des confédérations syndicales pour les informer de ses exigences. Il s'agit en fait de leur communiquer le contenu d'un nouveau plan de rigueur, avec le projet, déjà annoncé, d'une TVA « sociale », ce qui signifie une hausse généralisée des prix qui touchera de plein fouet les classes populaires. Cette hausse de la TVA pourrait être accompagnée d'une baisse des charges, c'est-à-dire de nouveaux cadeaux au patronat.

Le tout est justifié par un « coût du travail » qu'il faudrait réduire. Mais c'est le travail qui produit la richesse : les travailleurs ne « coûtent » pas, ils rapportent. Il y a en revanche un « coût » qui mériterait d'être diminué, celui des dividendes distribués aux actionnaires : 37 milliards d'euros pour les seules entreprises du CAC 40, au titre des profits de 2011.

Il n'y a rien, rien de rien, à attendre de bon pour les classes populaires de cette rencontre désormais rituelle,sinon de nouvelles mesures dirigées contre elles, comme à chacun des sommets précédents. Et je souhaite que le monde du travail y réponde avec toute la colère et la détermination que mérite cette mascarade.

Nathalie Arthaud

Contact presse : Henriette MAUTHEY - 01 48 43 65 22 - mauthey.lo@wanadoo.fr - Plus d'informations : www.lutte-ouvriere.org 

Source newspress.fr

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 18:24
Transmanche: P&O Ferries se dit intéressé par les navires de SeaFrance

La compagnie P&O Ferries, présente sur la liaison Calais-Douvres, est intéressée par deux navires de sa concurrente SeaFrance, liquidée au début du mois, mais aucune offre n'a été déposée, a indiqué mardi une porte-parole de la société.

Confirmant des informations parues dans la presse locale, cette porte-parole a précisé que la direction de la communication de P&O basée en Angleterre avait fait part de son intérêt pour le Berlioz et le Rodin, deux navires SeaFrance.

P&O Ferries a récemment renforcé ses opérations sur la ligne Calais-Douvres, considérée comme "stratégique" par la compagnie, présente également en mer du Nord et en mer d'Irlande.

P&O, qui opère déjà six navires sur la ligne avec pour chacun jusqu'à dix traversées par jour, attend la livraison d'un nouveau bateau, le Spirit of France, qu'elle espère mettre en service vers la deuxième semaine de février.

A l'origine, ce navire conçu spécialement pour la ligne Calais-Douvres dans le chantier naval de Rauma en Finlande, devait venir remplacer un des bateaux en service, mais décision à été prise de l'ajouter à la flotte existante.

La compagnie a investi récemment 360 millions d'euros pour renforcer sa présence à Calais, avec outre le Spirit of France, un autre navire mis en service en janvier 2011.

Louis Dreyfus Armateurs est également en piste sur cette ligne convoitée, proposant de reprendre en priorité les anciens salariés de SeaFrance.

De son côté Eurotunnel, candidat à une reprise de la majorité des actifs de la compagnie liquidée, a affirmé son soutien au projet de coopérative ouvrière (Scop) porté par la CFDT Maritime Nord. Le groupe propose de racheter les navires afin de les louer aux salariés.

P&O Ferries a indiqué rester très vigilant sur les projets de reprise de la ligne, en particulier celui d'Eurotunnel et de la Scop. Le groupe a menacé d'une action auprès des autorités de la concurrence à Bruxelles si la législation européenne sur le monopole et les aides de l'Etat devait ne pas être respectée.

Source calais.maville.com

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 21:27
AAA, Sommet "Social", Présidentielle :
la Triple Arnaque

 

Du Triple A... … à un petit AA+

Ce qui veut dire, selon le ministre de l’Economie, que la note ne baisse que de 20 à 19 pour l’élève France. Donc pas de souci, mais attention, poursuit-il, les agences notent mais ne dictent pas la politique du gouvernement. C’est sûr que Sarkozy et Fillon n’ont pas besoin de courir après le triple A pour asséner la rigueur. C’est sans doute pourquoi ils avaient fait voter en urgence la loi sur les retraites d’octobre 2010 et qu’ils l’ont aggravée dernièrement. En tout cas, l’ordre du jour du sommet dit « social » de mercredi 18 janvier ressemble à s’y méprendre à ce que réclament les agences de notation ainsi que l’ensemble des milieux patronaux.

...à la Quadruple Attaque.

Au menu : durée du CDD augmentée à 30 mois ; temps de travail allongé ; recours au chômage partiel simplifié afin de permettre aux patrons de l’utiliser systématiquement. Après la flexibilité des horaires, place à la flexibilité du salaire !

Cerise sur le gâteau, la TVA dite « sociale ». Traduisez : exonérations de cotisations sociales pour les patrons financées par une augmentation de la TVA, le plus injuste des impôts. Avec son taux unique, il pèse plus lourdement sur ceux qui dépensent l’intégralité de leurs revenus, à savoir les travailleurs et les classes populaires.

Objectif de toutes ces mesures : « Abaisser le coût du travail »

C’est l’expression la plus branchée du moment au sein de la classe dominante. Pour ces messieurs, le travail coûte. Ils oublient que c’est lui qui crée les richesses. Notamment celles qu’ils se mettent dans les poches : les grands actionnaires du CAC 40 viennent de se partager 37 milliards de dividendes qu’ils ont pompés directement de notre travail qu’ils jugent « coûteux ».

Depuis des années, les gouvernements s’emploient à exonérer de cotisations sociales et d’impôts le grand patronat. Le résultat est sans appel : cela ne permet en rien de faire reculer le chômage. Au contraire, les inégalités sociales explosent. Cette fable surannée du « coût du travail trop lourd » nous est resservie dés qu’il s’agit de faire cadeau au patronat de sommes vertigineuses : 27 milliards d’euros dilapidés en exonérations de cotisations sociales rien que pour 2010.

Pas de trêve électorale en période de guerre sociale

Une pluie d’attaques à trois mois des élections, c’est plutôt inhabituel. Les ministres ne chôment pas. Même en campagne, ils allongent les coups.

De son côté, loin d’organiser la riposte, le Parti Socialiste conforme son programme à la rigueur. François Hollande l’annonce : il faudra lui « donner du sens » ! Autant dire que le futur gouvernement, de droite ou de gauche, ne tiendra qu’une promesse : la cure d’austérité pour les classes populaires. Il suffit de se tourner vers les pays voisins pour voir de quoi il retourne. En Espagne et en Grèce, les gouvernements socialistes, avant de refiler le pouvoir à la droite, ont mené une politique antisociale assumée : baisses des salaires, licenciements massifs, vente des services publics...

Nous ne pouvons compter que sur nos luttes !

Au moment même où il est indispensable d’organiser la contre-offensive du monde du travail, les directions syndicales s’apprêtent à participer au sketch du « Sommet social pour l’emploi ». Mais les travailleurs n’ont pas dit leur dernier mot. Tous les jours, des luttes courageuses se déclenchent. Ici, les plans de licenciements sont combattus ; là, les bas salaires. Les salariés de SeaFrance et d’une raffinerie du groupe Petroplus se mobilisent depuis plusieurs semaines contre la fermeture de leur entreprise. La grève des agents de la sûreté aéroportuaire qui réclamaient 200 euros d’augmentation a marqué l’actualité pendant les fêtes.

C’est par la convergence des luttes et la construction d’un mouvement d’ensemble que l’on pourra imposer l’augmentation générale des salaires, l’interdiction des licenciements et le partage du travail entre tous sans diminution de la paie.

Source http://www.convergencesrevolutionnaires.org/

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 20:08
Syndicats en colère après le suicide d'une employée de Tati

Une employée de Tati s'est suicidée après avoir travaillé 24 ans pour l'enseigne. France Javelle, 53 ans, a laissé des lettres accusant la direction du magasin, situé dans le quartier de Barbès à Paris, de l'avoir humiliée.

 

 

Source bfmtv.com

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 12:58
Sarkozy : le BB à 600 milliards pour nos pommes

Bonne idée de Marianne et du Point : soutenir le livre de leurs journalistes, Mélanie Delattre et Emmanuel Lévy, Un quinquennat à 500 milliards (Mille et une nuits éd.). Sauf que le livre, dès parution, date. Sarkozy nous aura sans doute coûté (aux classes moyennes et inférieures) plus de 600 milliards d'euros, qui vont s'alourdir du fait que ce n'est plus triple AAA, mais de fait BBB que la France est notée. S&P a dévalué à AA, Moody's suivra, Fitch sans doute aussi. Mais comme le dit Mélenchon, Sarkozy a bon dos : il n'est que le Papillon, l'ordonnateur des « menus » plaisirs d'un système, dont il profite bien sûr personnellement, mais uniquement dans la mesure où il sert ses « amis » qui sauront l'oublier vite…

 

Cinq cent milliards d'euros, c'est la facture du bilan Sarkozy. Emmanuel Lévy et Mélanie Delattre, respectivement journalistes à Marianne et au Point, ont évalué dans leur livre « Un quinquennat à 500 milliards » le vrai coût du quinquennat sarkozyste. En distinguant ce qui relève de la crise économique des tribulations du président ? Extraits.

Pour mesurer quelle est la responsabilité de Nicolas Sarkozy dans la dégradation de la situation financière de la France, il faut regarder d’un peu plus près les composantes du déficit. Il est en effet nécessaire, comme pour le bon et le mauvais cholestérol, de distinguer le déficit conjoncturel, passager, du déficit structurel, difficile à éradiquer.

En période de crise, les entreprises, comme les ménages, voient leurs rentrées d’argent baisser, ce qui a pour conséquence de réduire le montant de leurs revenus et donc de priver l’État d’une partie des recettes attendues. Le déficit plonge, mais ce n’est que transitoire.

À l’inverse, le déficit structurel est, lui, récurrent. Indépendamment de la situation économique, les dépenses sont supérieures aux recettes, mécanique infernale creusant chaque année un peu plus le trou à combler dans les comptes du pays.


Interview : la crise n’a coûté que 109 milliards

Qu’en est-il pour la France ? Fin 2006, le déficit structurel était estimé par la Cour des comptes à 3,2 % (1). Depuis, il n’a cessé de s’accroître pour culminer à 5,8 % en 2009. La couche de mauvaise graisse accumulée au fil des décennies passées, loin de s’être affinée sous le quinquennat Sarkozy, s’est au contraire considérablement épaissie… Explication de François Écalle, professeur à l’université Paris-I et spécialiste des finances publiques (2) :

« Pour réduire le déficit structurel, il faut soit réduire les dépenses, comme le prône en général la droite, soit augmenter les impôts, comme tend à le faire la gauche. Le problème, c’est que Sarkozy n’a fait ni l’un ni l’autre jusqu’en 2010, aggravant le problème. Car l’impact de ce mauvais déficit sur la dette est immédiat : le budget dont a hérité Nicolas Sarkozy, à l’instar d’une voiture mal réglée qui consommerait 3,2 litres de trop aux100 kilomètres, grille 3,2 points de PIB (3) par an, qui s’ajoutent à la dette existante. Or, comme l’a montré François Écalle, le chef de l’État n’a pas soulevé le capot pour régler la machine : au bout de cinq ans, ce sont donc 370 milliards de dettes nouvelles qui se sont accumulées. Et en plus de n’avoir pas réglé le carburateur, le nouveau président a appuyé sur le champignon. Des choix politiques qui ont creusé le trou laissé par ses prédécesseurs de 153 milliards d’euros. Avec la crise de 2008, l’automobile, déjà fortement lestée, a dû affronter une terrible montée, elle aussi gourmande en carburant : encore 109 milliards de dette supplémentaire, à mettre cette fois sur le compte de la conjoncture. On le voit, sur les 632 milliards d’accroissement total de la dette – passée en cinq ans de 1 150 milliards d’euros à 1 780 –, la crise n’a compté que pour 109 milliards. Le reste est le fruit d’une mauvaise gestion du passé qui n’a pas été corrigée (370 milliards d’euros) et de décisions prises pendant le quinquennat qui ont considérablement puisé dans les ressources de l’État (153 milliards d’euros), soit au total un peu plus de 520 milliards d’euros. Le prix du mandat Sarkozy. »
 
 
(1) 3,2 % pour la Cour des comptes et la Commission européenne.
(2) Rapport de la Cour des comptes, « Situation et perspectives des finances publiques », juin 2011.
(3) Chiffre : Commission européenne et Cour des comptes, quand Bercy retient seulement 2,4 %.

par Jef Tombeur Source marianne2.fr

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