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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 17:29

Entretien avec Philippe Gas, Président d'EuroDisney

Nous avons malgré tout connu un record de fréquentation de nos parcs, avec 15,45 millions de visiteurs

Boursier.com : Comment expliquez-vous la baisse de votre chiffre d'affaires, alors que les parcs Disney connaissent une fréquentation record ?

P.G. : La baisse du chiffre d'affaires s'explique par trois tendances, qui ont très rapidement émergé depuis le début de l'année fiscale 2009. D'abord, des réservations tardives, très proches de la date de départ des consommateurs. Ensuite, une clientèle beaucoup plus locale, avec des gens qui voyagent moins loin et moins longtemps. Enfin, une hypersensibilité aux prix, avec la recherche de la bonne affaire, et un nombre croissant de promotions qui ont poussé les acteurs du tourisme à s'aligner. Nous avons donc dû nous adapter, proposer davantage d'offres. Nous avons malgré tout connu un record de fréquentation de nos parcs, avec 15,45 millions de visiteurs et un taux d'occupation des hôtels à 87 %, ce qui est très fort dans ce contexte économique.

Boursier.com : Pouvez-vous dresser un classement des visiteurs les plus présents selon leur nationalité ?

P.G. : La France confirme sa première place avec près de 48 % de nos visteurs, devant la Grande-Bretagne et l'Espagne.

Boursier.com : Atteignez-vous une saturation du parc avec 40.000 visiteurs par jour en moyenne ?

P.G. : Les parcs ne termineront jamais de se développer et c'est notre clef pour traverser la crise. Nous lancerons à l'été 2010 trois nouvelles attractions sur le thème de Toy Story, un des films d'animation de Disney, pour accompagner notre popularité.

 

Boursier.com : Quelle est aujourd'hui la part des visiteurs du parc Disney Studio ?

P.G. : Nous vendons des forfaits globaux, qui permettent aux clients de passer d'un parc à l'autre et nous ne mesurons pas réellement la performance de chacun d'entre eux. En revanche notre stratégie depuis 2005 est de développer l'offre dans le parc Walt Disney Studio, avec de nouvelles attractions majeures, notamment les trois prochaines en 2010.

Boursier.com : Le résultat net est dans le rouge, est-ce lié à la baisse de chiffre d'affaires qui n'a pu être compensée par la réduction des coûts ?

P.G. : Nous observons en effet une baisse de la dépense moyenne par visiteur de 5 %, dans le parc comme dans les hôtels. C'est ce qui impacte notre résultat d'exploitation. En parallèle, nous avons mis en place des mesures de contrôle des coûts, avec l'impératif de ne pas compromettre la qualité. Avec des volumes en hausse, cela nécessite des moyens.

Boursier.com : Quelles seront vos prochaines mesures pour contrôler les coûts ?

P.G. : Il est toujours possible de jouer sur les horaires d'ouverture du parc, des boutiques, des restaurants, en fonction de l'occupation, ce qui permet de réguler le personnel. L'autre élément est le report d'investissement en réhabilitation des produits qui ne sont pas urgents. Nous travaillons aussi sur notre sourcing, qui peut apporter des éléments très positifs en 2010.

Boursier.com : Y a-t-il un gros potentiel de développement immobilier avec les hectares autour du parc?

P.G. : Il y a un gros potentiel avec 2000 hectares à développer dans le cadre de l'accord que nous avons signé avec l'Etat en 1987. Nous sommes en train de finaliser la troisième phase de notre plan et nous travaillons en phase avec le gouvernement et les partenaires locaux sur ce point. Les revenus liés au développement immobilier représentent environ 2 % du chiffre d'affaires de la société, mais nous y restons attentifs, surtout pour le développement de bureaux, puisque nos prix sont plus attractifs qu'à Paris ou à la Défense.

Boursier.com : Quels sont vos objectifs pour l'exercice qui démarre ?

P.G. : L'objectif est de faire une meilleure performance en termes de chiffre d'affaires, donc de tirer les enseignements de l'année passée. Nous avons été impactés par la crise dés le mois d'octobre et nous avons dû être réactifs. Nous avons aujourd'hui la capacité de mettre en place des produits et des offres avec un niveau de discount moins important, mais avec une valeur ajoutée pour les consommateurs. La Grande-Bretagne, par exemple, est impactée par la crise et par le taux de change entre l'euro et la livre. C'est un pays dans lequel les consommateurs veulent plus de prévisibilité sur ce qu'ils vont dépenser sur le site. Nous allons donc lancer dans quelques semaines un programme de pension complète pour leur permettre de connaître le prix des entrées, des restaurants, du transport, soit 95 % des dépenses, pour les rassurer.

Boursier.com : Ressentez-vous un frémissement depuis la rentrée ?

P.G. : Les tendances sont les mêmes, avec quelques frémissements sur le marché espagnol. Mais il est encore un peu tôt... Je pense que le premier semestre 2010 sera très proche de celui de 2009.

Christophe Voisin

Source:Boursier.com  23.11.2009

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 17:13
Ils auront beau faire, rien n'est comparable aux vieux cons et au seul et unique SDVC, syndicat des vieux cons, sans lesquels Disneyland Paris ne serait plus Disneyland Paris.
"Dis maman, tu m'emmènes sur le Parc à Disney?"
"Mais pour quoi faire, mon chéri?"
"Pour aller dire bonjour aux vieux cons pardi!!!"
Et oui, des choses comme ça, ça ne s'invente pas, et Disney aurait beau inviter Zola ou Hugo sur le Parc et dans les Hôtels, nul ne saurait remplacer ce qui est irremplaçable.

Les vieux cons.

9 écrivains pondent un "billet sponsorisé" pour Disneyland, dans un livre Flammarion
le 22/11/2009

 

Neuf auteurs au pays de Mickey
Neuf auteurs au pays de Mickey
montage Le Post

Merci à Wrath de m'avoir fait découvrir cette histoire.

Je me suis pincé et j'ai relu deux fois la nouvelle. Non, je ne rêvais pas: Ariel Kenig, Barbara Israël, David Abiker, Nicolas Bedos, Nicolas Rey, Pierre Stasse, Simonetta Gregio, Tania de Montaigne et Thomas Lélu ont accepté de partir tous frais payé un week-end à Disneyland et de commettre, au retour, un billet sponsorisé pour un livre (?) paru chez Flammarion nommé "Disneyland".

 

 

C'est ce qu'on appelle un billet sponsorisé ou, dans leur cas d'"écrivain" (je mets les guillemets, je vous explique pourquoi) une "nouvelle sponsorisée". Combien Flammarion a touché pour ce livre? Combien les "écrivains" ont-ils touché pour ce publi-reportage? Et qui va se faire berner, qui va payer 16 euros pour lire neuf nouvelles Nord-Coréennes sur un parc d'attraction de la région parisienne?

Oui, je mets "écrivain" entre guillemets. Car je serai curieux de connaître les termes du contrat (oral ou écrit) entre Disney qui paye pour se faire un peu de pub et Flammarion qui reçoit de l'argent pour éditer ce publi-reportage. Je mets "écrivain" entre guillemets car je doute que ces messieurs-dames aient eu une totale liberté sur leur texte (comme c'est pudiquement esquissé ici). On ne lira pas de scène impliquant un coït anal dans les coulisses de space Mountain entre Minnie et Donald, je présume. Car, oui, un écrivain (sans guillemets) peut se permettre de raconter ce genre de scène. Un tâcheron qui bosse pour de la thune doit respecter un minimum son cahier des charges.

Et quand on commet une nouvelle pour Disney... Le cahier des charges, j'ose à peine imaginer...

Félicitations aux heureux "écrivains" qui ont touché leur chèque, à la maison d'édition qui s'est fait un peu de blé (les temps sont rudes) et à Disney qui aura de quoi donner à ses DRH, cadres et autres employés modèles un petit cadeau culturel (??) à la fin de l'année.

Pas de jugement de ma part. J'aime simplement quand les choses sont transparentes. Quand on vante un produit et qu'on est payé pour, on l'indique clairement. C'est un publi-reportage. J'ai, pour ma part, ici même, reçu des vêtements gratuits (mais pas d'argent) de la part d'une marque de sport en échange d'un logo sur chaque billet. Le deal était limpide.

Notez bien qu'aucun des "écrivains" ne parle de la sortie du livre sur la page Wikipedia consacrée à leur carrière !

Allez, va, il faut bien manger, hein, c'est ce que j'en retiens.
Source lepost.fr

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 22:14
Ecoles: 30 à 40 % de grévistes mardi

Les syndicats SNUipp et FSU prévoient que 30 à 40% des enseignants des écoles seront en grève mardi, selon les premières estimations établies sur un tiers des départements. "Il s'agit d'une première mobilisation significative qui porte une triple exigence: celle d'un tout autre budget comprenant l'annulation des suppressions de 16 000 postes (...), celle d'une reconnaissance et d'une véritable revalorisation de la profession enseignante et celle d'une formation professionnelle qui ne se limite pas à la seule maîtrise des
contenus disciplinaires", écrivent les syndicats dans un communiqué.
Source lejdd.fr



Éducation 

Les syndicats se mobilisent cette semaine

La semaine à venir sera à nouveau placée sous le signe du mécontentement des personnels de l’Éducation nationale, particulièrement mardi 24 novembre, où sont prévues diverses actions.

Seules la Fédération syndicale unitaire et la CGT appellent à la grève « de la maternelle à l’université ». La plate-forme revendicative de la FSU s’en prend ainsi aux suppressions d’emplois prévues au budget 2010, à la « réforme Chatel » du lycée, à la précarisation des emplois, au démantèlement des organismes de recherche, etc. Dans le Haut-Rhin, la FSU réunit mardi ses adhérents en assemblée générale dans une salle de la faculté des sciences de l’UHA, à 9 h 30, et appelle ensuite à un rassemblement à 11 h 15, devant la sous-préfecture de Mulhouse.

Le SGEN-CFDT, qui n’appelle pas à la grève, s’inscrit dans le cadre de la semaine d’actions contre les suppressions de postes, décidée par le collectif « Un pays, une école, un avenir », qui, outre des syndicats d’enseignants, regroupe aussi des parents d’élèves. En guise d’action, le Sgen 68 organise, vers midi, devant l’école du Drouot, à Mulhouse, une action symbolique avec l’ensemble de ses élus académiques, enseignants et non-enseignants. Il s’agira, pour eux, de réaliser une « performance scénique » illustrant ce constat : « Le ministère fait le vide, le Sgen veut le plein. » Dans le cadre de la semaine d’actions, le syndicat demande également aux enseignants de remplir des « cartes de doléances », recensant tous les problèmes que posent les suppressions de postes.

« Fin de la parité étudiant-État »

Autre aspect de la mobilisation : la CGT du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires appelle mardi à la grève et à une « action symbolique pour les funérailles » du Crous à 11 h, au 1 quai Dietrich, devant les portes du Crous de Strasbourg. La CGT met notamment en cause la politique d’embauche ou de non-embauche au Crous (quelque 290 personnes en Alsace), et le « malaise » au sein des personnels, qui se traduirait « par des dépressions ».

Tonio Gomez, l’un de ses responsables, cite « l’exemple du restaurant universitaire de l’Esplanade où il y a plus de CDD que d’employés ». M. Gomez estime également que « le Crous remplit de moins en moins son rôle social » et cite, à titre d’exemple, « la fin de la parité étudiant-Etat » dans le financement du ticket de Resto U, où, aujourd’hui, « 70 % sont à la charge de l’étudiant ».

Luc Marck Source lalsace.fr
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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 15:22
Travail illégal : Xavier Darcos annonce des "fermetures administratives" d'entreprises
Pour le ministre du Travail Xavier Darcos, les préfets pourront prononcer la "fermeture administrative" des entreprises employant des travailleurs sans papiers. Les syndicats réclament pour leur part la régularisation des travailleurs sans-papiers, alors que depuis le 12 octobre, près de 5.000 d'entre eux sont en grève pour obtenir satisfaction.

Le ministre du Travail Xavier Darcos a annoncé ce dimanche dans Le Parisien-Aujourd'hui en France que les préfets pourront prononcer la "fermeture administrative" des entreprises employant des travailleurs sans papiers.

"Les employeurs d'étrangers en situation irrégulière seront dans le collimateur des inspecteurs du travail" et "nous allons renforcer les contrôles et recourir à des sanctions qui touchent au porte-monnaie et à l'image de l'entreprise afin d'avoir un effet dissuasif", a-t-il expliqué.

Le ministre a rappelé le coût du travail illégal "est estimé à 4 % du PIB, soit 60 milliards d'euros, l'équivalent du budget de l'Education nationale".

"S'il est avéré que l'activité de l'entreprise est construite autour du travail illégal ou de l'emploi de travailleurs étrangers sans titre de travail, on pourra fermer administrativement cette entreprise", précise le ministre qui confiera ce "nouveau pouvoir" aux préfets. Concernant les salariés, "en cas de perte de leur emploi du fait de son caractère irrégulier, les indemnités dues seront néanmoins versées", ajoute-t-il, et "considérées comme des créances privilégiées".

Les "donneurs d'ordre" s'exposeront également à des sanctions : "le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2010 prévoit une extension de la suppression des exonérations de charges sociales aux donneurs d'ordre complices de sous-traitants qui n'ont pas déclaré leur activité ou qui ont eu recours à du travail dissimulé", a-t-il déclaré.

5.000 travailleurs sans-papiers en grève depuis un mois

La veille de ces déclarations, la CGT avait rappelé que près de 5.000 travailleurs sans-papiers en France et surtout en région parisienne sont en grève depuis le 12 octobre pour réclamer leur régularisation. Le mouvement "doit tenir bon pour obliger le gouvernement à revenir à la table des négociations", avait déclaré le délégué CGT, Raymond Chauveau.

Pour Jérôme Martinez, délégué régional de la Cimade Île-de-France, "il faut faire plier le ministre de l'Immigration, Eric Besson, pour aboutir à la rédaction d'un vrai texte, d'une mesure de justice et d'égalité pour que tous les sans-papiers qui travaillent obtiennent leur régularisation". "On travaille ici alors on veut rester ici", confiait à l'AFP un travailleur sans papier sénégalais installé depuis six ans en France. "On paie des impôts, on a des fiches de paie comme n'importe quel travailleur, il n'y a pas de raison qu'on n'ait pas les mêmes droits."

"Je tiens à l'immigration légale", a affirmé pour sa part, samedi, le ministre de l'Immigration Eric Besson, qui a conseillé à "ceux qui font profession de défendre les sans-papiers de s'intéresser aussi aux étrangers en situation régulière, touchés à hauteur de 26 % par le chômage".

Les organisations syndicales engagées dans le mouvement de grève des sans-papiers doivent rencontrer Xavier darcos le 26 novembre.
Source latribune.fr

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 14:57

Tract FSC 24 novembre

Tract FSC 24 novembre en PDF 




 

Travailleurs du public et du privé :

- pour la défense des services publics et de la   protection sociale

- pour la défense de l'emploi et le « Produire en France »

- pour l'augmentation des salaires

Tous ensemble en même temps !

 


La situation est grave pour les travailleurs qui souffrent tous ensemble de la casse anti-sociale orchestrée par le MEDEF, le gouvernement et l'UE : délocalisations industrielles, licenciements et chômage de masse, intensification et pénibilité du travail, casse des services publics désossés et privatisés, remise en cause de la protection sociale et du salaire socialisé (sécu, retraites)…

 

Dans ce contexte, la question des services publics est particulièrement importante. La défense des emplois et du statut de la fonction publique (attaqué de multiples manières, RGPP, loi mobilité, nouveau régime indemnitaire, etc.) intéresse tous les citoyens et l’avenir de la démocratie. En effet, en période de crise notamment, le secteur public est un des modes de redistribution des richesses les plus efficaces. Or, le MEDEF et le gouvernement, arc-boutés sur les directives européennes de « libéralisation », veulent :

 réduire la fonction publique autour de quelques fonctions régaliennes de décision et de contrôle,

 démanteler les services publics, en les confiant à des agences ou au secteur privé,

 instaurer dans les services publics une logique marchande, concurrentielle, rompant avec les grands principes d’égalité, de continuité et de neutralité.

 

Pour cela, la casse du statut de la fonction publique de 1946 (précisé en 1983) est nécessaire afin de supprimer les principes qui gouvernent l’emploi du fonctionnaire, comme par exemple la séparation du grade et de l’emploi et la logique de carrière, garantes de l’indépendance et de la neutralité des fonctionnaires. Des services publics livrés au privé ou à la logique marchande, des administrations réduites à de petits états-majors obéissants, tout cela suppose d’en finir avec le statut général des fonctionnaires élaboré par les résistants à la Libération, afin de substituer au fonctionnaire impliqué dans le développement du service public un employé contraint par les ordres de son employeur.

 

Défendre les services publics n'est pas du corporatisme mais une position de sauvegarde des intérêts des personnels comme de l’immense majorité de la population ; c’est une position de classe contre l’exploitation capitaliste. Public/privé, les travailleurs sont affrontés au même pouvoir du capital et c’est tous ensemble en même temps à partir des luttes à la base qu’ils pourront vraiment le faire reculer et imposer la satisfaction de leurs revendications.

 

Pendant ce temps, Chérèque, qui donne le tempo du syndicalisme rassemblé au sommet et travaille ouvertement pour le Medef et le gouvernement, se demande : « Une grève générale ... contre quoi ? On ne va pas faire grève contre la crise. Qu'est-ce qui va unir tous les salariés ? ».

 

Il faut remettre en cause les directions syndicales qui ont déserté le combat de classe et sont devenues des « partenaires sociaux » du capital. Il faut dans le même temps mettre toutes nos forces dans la construction, à partir des luttes à la base, de l'unité dans l'action. Cela suppose d'élaborer une plateforme fédératrice reprenant les revendications qui s'expriment dans les luttes depuis des mois : pour la défense de l'emploi et le « Produire en France », pour la défense des services publics et de la protection sociale, pour l'augmentation des salaires.

 

Cela s’appelle la lutte de classe et c’est en la menant sans illusion sur le « dialogue entre partenaires sociaux » que les travailleurs de France guidés notamment par une CGT de classe et de masse ont su remporter d’importantes victoires. En 1936, en 1945 ou en 1968.

 

Prochaines réunions FSC  (crise, lutte des classes, congrès syndicaux CGT et FSU) :

A Bagneux (92) le 28 novembre, à Nantes (44) le 3 décembre, à Marseille (13) le 5 décembre


Source http://www.frontsyndical-classe.org/
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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 11:46
UNE FEMME ENCEINTE PERD SON BÉBÉ : À CAUSE DU VACCIN CONTRE LA GRIPPE A ? 

C’est une information à prendre avec des pincettes. Mais il semblerait qu’une femme enceinte ait perdu son bébé, deux jours après avoir été vaccinée contre la grippe A (H1N1), a indiqué l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. La femme, enceinte de huit mois et demi, a reçu une dose du vaccin « Pandemrix » contenant des adjuvants, du laboratoire GlaxoSmithKline. Pour l’instant, le lien de causalité n’a pas encore été établi. Selon Jean Marimbert, directeur général de l’Afssaps, « deux jours après la vaccination, elle a eu de fortes contractions ». C’est à ce moment que les médecins se sont aperçus que le cœur du fœtus ne battait plus, ajoute « 20 minutes.fr ». Le directeur général a également indiqué qu’il y avait « chaque année plus de 3 000 morts in utero avec de nombreuses causes possibles comme l’hypertension artérielle, le diabète… L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé poursuit son enquête. K.M.
Source elle.fr

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 10:38
Yonnel Dervin : «J'étais devenu un numéro à France Telecom»

le 21.11.2009
Il a tenté de se suicider devant ses collègues de France Telecom : Yonnel Dervin témoigne dans un livre pour ceux qui ne le peuvent pas ou ceux qui ne le peuvent plus.
Yonnel Dervin ne pensait pas qu'il écrirait un jour un livre (1) et qu'il passerait à la télé pour parler de sa souffrance. Pourtant, c'est actuellement son quotidien. Le 9 septembre dernier, il s'est poignardé devant ses collègues de France Telecom et son chef de service qui venait de le rétrograder. Il a survécu. Il le regrette. « Ce n'est pas facile à comprendre, mais c'est comme ça. J'avais vraiment envie de mourir et je me suis loupé. Je continue à broyer du noir ».
Installé dans un canapé d'un établissement huppé du 16e arrondissement de Paris, Yonnel Dervin explique qui il est. A 49 ans, il n'est ni faible ni timide. N'a aucun problème dans sa vie privée. Il a toujours aimé son métier. Les PTT dans sa famille, c'était quelque chose. Il a voulu y rentrer et a gravi un à un les échelons. C'est aujourd'hui un technicien hautement qualifié qui intervient dans les entreprises. On voulait le « déplacer » au dépannage des particuliers. C'est comparable dit-il, à un chirurgien qui devient brancardier.
Les techniques de management à France Telecom l'ont détruit : « Même avec une grande force de caractère, on descend aux enfers. Le but des managers était de faire partir les gens comme moi, qui ont de l'ancienneté et qui sont fonctionnaires. Il faut nous faire craquer par tous les moyens. Mon chef ne me lâchait pas, venait me harceler jusque sur les chantiers ».

Yonnel Dervin parle, parle encore. Lui qui était devenu un numéro, retrouve le sentiment d'être humain en parlant. C'est une thérapie : « A un moment, le boulot prend une telle place que tu ne penses qu'à ça. Quand j'ai pris la décision de mettre fin à mes jours, cela m'a soulagé. Mon scénario était précis. J'ai agi comme un automate, avec une facilité déconcertante. J'ai planté le couteau dans mon ventre à deux mains. Personne n'a eu le temps de réagir ».

Il n'a pas perdu connaissance et a vu ses collègues se précipiter sur lui. « A ce moment là, la solidarité perdue est revenue », sourit-il. Une solidarité qui ne suffit pas à faire fuir les idées noires. Il est suivi par un psychiatre et un psychologue. Sa femme ne le lâche pas d'une semelle. Pour elle, qui n'a rien vu venir, la souffrance est aiguë, d'autant que leur fils de 23 ans, militaire, ne comprend pas le geste de son père.

Yonnel Dervin ne sait pas quand il retravaillera. Certains de ses collègues sont arrêtés pour dépression. « Nous étions un service d'excellence. Ils ont fait de nous des maçons sans sable ni plans ».
A Paris, Nathalie Mauret  Source leprogres.fr

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 10:30
Darcos face à la mobilisation des travailleurs sans-papiers

Plus de 5 000 salariés en grève dans tout le pays. Leur point commun : ils sont tous sans papiers. Ce mouvement, soutenu par cinq syndicats et six associations, grossit de jour en jour. Ces employés occupent actuellement 40 sites, des chantiers ou des entreprises. Ils réclament une régularisation. Le ministre du Travail Xavier Darcos réplique en menaçant de sanctions les entreprises qui recourent à l’emploi de travailleurs étrangers sans titre de travail.
Source france-info.com
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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 19:45
NAO 17/11/09 dernière réunion ! PAS DE PLAN SALAIRE !!!

 

Les réunions pour la Négociation Annuelle Obligatoire des salaires qui se sont tenues les :

-16 sept 09
-12 oct 09
- et aujourd'hui 17 nov 09

se sont soldées par un magistral :

et 1 et 2 et 3 zéro !!!!! d'augmentation salariale!

rappel des faits :

*** 16 Septembre 2009 ***: ET 1

D'entrée de jeu la direction fait savoir que la négociation sera reportée à "Janvier 2010" en raison de :
-la grippe H1N1 (sic!la société est enrhumée...surtout l'oncle Picsou!),
-de la crise ! (évidement! de toute façon ,cela fait 17 ans que Disney est "en crise" dès qu'il s'agit d'augmentations salariales!non?)
-de la situation financière de l'entreprise.
La direction indique également que sa priorité est le maintient des emplois durant cette période de crise.Puis précise que les emplois seront maintenus le plus longtemps possible.....car de plan de prudence la société est passée en plan de rigueur ! ce qui signifie (entre autre!) que pour chaque départ ,il n'y aura pas de remplacement automatique mais une situation étudiée au cas par cas ! Que pour palier "en partie" à ce manque de personnel, la direction aura recourt aux différents dispositifs de l'avenant numéro 6 de l'accord sur les 35h (afin de s'adapter ...aux variations de l'activité!)
Conclusion : à bon entendeur salut ! Ou comment travailler plus et gagner encore moins !


*** 12 octobre 2009 ***: ET 2

La direction indique que de 2007 à 2009 le nombre de CDD a été divisé par 2 et que les contrats CDI sont en augmentation.Ceci est dû à la fois :à une meilleure planification tout dépend pour qui !), une gestion des congés payés plus rigoureuse (on avait remarqué!), une flexibilité plus importante (parlons-en !!!) , au recours des heures supplémentaires, du 6ième jour de travail ainsi qu'au recours à l'intérim .Rappelons tout de même que la plupart de "ces recours" ont généré un stress supplémentaire pour les salariés,des situations de pénibilités plus importantes! L'effort a bien été fourni mais non récompensé ni reconnu à ce jour!!!


*** 17 Novembre 2009 ***: ET 3 !!!.........................."ZERO" !!!!!!!!!!!!!!!!

Comme la CFTC l'avait déjà fait remarquer en séance du 16 Septembre 09:
Il y a une augmentation du nombre de visiteurs en 2009!
Une augmentation du chiffre d'affaire par rapport à... 2007 !(2008 étant volontairement non référencé dans la mesure où ce fut une année "exceptionnelle").Ceci est bien confirmé dans le rapport des résultats de l'exercice 2009 de la société!

En réunion de ce jour , la direction indique qu'elle n'est pas d'accord sur notre lecture des chiffres!

Ceci est exacte et n'ai ...pas prêt de changer puisque dans l'étude des comptes et chiffres ,le rôle de la CFTC est de veiller à ce que les salariés y trouvent leur "compte" également .Notre rôle auprès des salariés est de faire en sorte que la répartition des bénéfices , et l'augmentation des salaires soit juste!Rappelons que notre société a 17 d'âge et ceci grâce à TOUS les salariés SANS EXCEPTION !

Résultat : la direction indique qu'elle ira "droit au but" :
-"PAS DE PROPOSITIONS SALARIALES en 2009!"(les raisons sont celles énoncées en réunions du 16/09/09), ce sera à revoir au 1ier trimestre 2010.(tiens, on passe de "janvier 2010" en réunion du 16 septembre au 1ier trimestre 2010 aujourd'hui!)
- "Prime de fin d'année de 100 euros brut octroyée" (quelle reconnaissance!)
- "Bonus distribués: oui mais réduit de moitié" (tiens, il y a tout de même des bonus quand la société est en plan de rigueur"? )

FIN DE LA REUNION SUR CES GRATIFIANTES PAROLES DE NOTRE DIRECTION !

CONCLUSION !!! ...VOIR LA CONCLUSION DE LA REUNION DE SEPTEMBRE CITEE EN HAUT DE CE DOCUMENT !!!!

ps: "salarié de Disneyland Paris merci pour tes efforts en temps de crise, ta flexibilité, tes congés refusés , ton 6ième jour travaillé, ton stress maitrisé (ou non!), ta fidélité au poste et j'en passe!.......La direction valorise et reconnait ton travail...par une prime de
100 euros brut" ! Heureusement que ,pour notre société "l'humain est au coeur de l'entreprise" !Je crois bien que si ce n'était pas le cas...eh bien...ce serait au salarié de verser une prime de 100 euros brut à la direction !

 

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 10:10
Une fois de plus, les vieux cons de Disney assurent la publicité pour leur employeur.
"Ce n'est pas tant pour la Direction de Disneyland Paris qui de toutes les façons touche de gros salaires et des bonus, que pour les salariés qui eux auront 0 euro d'augmentation cette année que nous le faisons" ont affirmé les vieux cons.
"Nous démontrons par ce nouvel exemple que les salariés sont souvent plus préoccupés de la bonne santé de leur entreprise que les cadres dirigeants, et que les plans de licenciements devraient souvent se faire à l'envers, en virant ceux qui sont à la tête des entreprises et qui ne sont là que pour s'en mettre plein les poches, au détriment des conditions de travail des salariés et des résultats de l'entreprise. Lisez ce modeste blog, les exemples ne manquent pas."

Les vieux cons 

C'est déjà Noël à Disneyland Paris
C'est déjà Noël à Disneyland Paris

Jusqu'au 6 janvier, Disneyland Paris refait tomber en enfance ses nombreux visiteurs, parents et enfants réunis dans la même fascination béate. Que vous adoriez ou pas l'univers des dessins animés de tonton Walt, vous succomberez à ce monde irréel, forcément magique, voire effrayant quand vous embarquez dans certaines attractions décoiffantes.

Quand l'esprit de Noël se répand sur Disneyland Paris, le Château de la Belle au Bois Dormant se transforme en merveilleux Palais de Cristal, Mickey et ses Amis se parent de leurs plus beaux costumes d'hiver, les visiteurs vont à la rencontre de la Belle ou la Bête dans le Village de Noël de Belle… Les flocons de neige tombent par milliers sur Main Street U.S.A jusqu'au pied du majestueux sapin de Noël qui domine Town Square… Les décors dignes des plus beaux contes de fées plongent les visiteurs dans une ambiance unique.

La féerie est au rendez-vous et pour ce merveilleux Noël Disney, les enfants peuvent déposer leurs vœux dans la boîte aux lettres du Père Noël qui installe son village au cœur du Parc Disneyland et prend part à la Parade des Rêves Disney.

Rayon nouveautés : de belles surprises avec une rencontre inoubliable en compagnie de Blanche Neige et son Prince Charmant à Castle Stage et la Cérémonie d'Illumination du Sapin de Noël orchestrée par Mickey et Minnie à Town Square.

Nombreux forfaits avion +hôtel +entrée dans les deux parcs. Plus de renseignements sur www.disneylandparis.fr
Source ladepeche.fr

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  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
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