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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 19:33
Maison de Valérie : l'accord entériné hier

Prime de licenciement, durée du congé de reclassement : direction et syndicats ont signé hier en comité d'entreprise les avancées négociées vendredi.

C'est signé. Hier midi, à l'issue d'une journée et demie de discussions, la seconde réunion du comité d'entreprise au titre de la procédure d'information et de consultation sur le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), prévoyant 110 suppressions de poste sur 272, s'est achevée sur un accord en bonne et due forme.
Un accord réalisé sur les bases convenues vendredi dernier, après les 24 heures de « retenue » du directeur général dans les locaux par les salariés en grève (lire la NR des 26 et 27 février).
« Cet accord répond aux trois principales revendications du personnel, que nous avons relayées, et que les salariés ont adopté par vote vendredi en assemblée générale », explique Luc Ventoulou (FO), secrétaire du comité d'entreprise.
A savoir : une prime de 5.000 € en plus des indemnités légales et complémentaires de licenciement, au-delà de 28 ans d'ancienneté ; un congé de reclassement de 9 mois rémunéré à 70 % du salaire brut ; et l'assurance que les salariés restant après le PSE bénéficient des mêmes règles de calcul en cas de nouveaux licenciements, ceci jusqu'à fin 2011.
« Cette dernière mesure, les gens y tenaient également beaucoup, commente Luc Ventoulou, au vu de toutes les incertitudes qui planent sur l'avenir : on n'a toujours pas rencontré le directeur de Conforama notamment, qui est supposé nous racheter… »

Jean-Claude Villéger, le directeur général, ne souhaite pas s'exprimer tant que la procédure n'est pas totalement achevée. « Nous sommes plutôt satisfaits du dialogue, et des mesures adoptées, qui sont équilibrées et centrées vers un retour à l'emploi » commente cependant un porte-parole de la direction.
Ce dialogue renoué après la crise vendredi a pourtant failli se rompre de nouveau brutalement lundi matin. « La direction exigeait qu'on abandonne toute possibilité de recours juridique sur le PSE, c'était hors de question », raconte Luc Ventoulou qui a mis sa démission de secrétaire du CE dans la balance, avant qu'un compromis ne soit finalement trouvé.
« Le dialogue est plus ouvert, mais il faut rester prudent, conclut le syndicaliste, cependant cette crise a montré à la direction que les représentants du personnel sont soutenus par les salariés, et que la capacité de mobilisation est forte. »
Un rapport de force que chacun aura en tête pour la troisième et ultime phase d'examen du PSE, le 25 mars prochain.
Catherine Simon Source lanouvellerepublique.fr
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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 19:21
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Soutien total du Front Syndical de Classe
aux salariés de la raffinerie de Dunkerque

 

Pas question de laisser sacrifier les salariés de la raffinerie de Dunkerque au nom de la sacro-sainte rentabilité financière pour répondre aux exigences du capitalisme mondial entraînant des milliers de licenciements, délocalisations, restructurations, chômage dans le pays.

Les grèves et manifestations qui se développent et se durcissent en France, en Europe à l'image de la Grèce, sanctionnent sévèrement l’Europe du capital et sa politique de casse industrielle, sociale et économique. Cela est un signe de confiance pour les luttes à venir et les convergences d’actions rassemblant le plus grand nombre de travailleurs du public comme du privé.

La soumission des confédérations syndicales françaises aux injonctions  des directives Européennes au nom de la Confédération Européenne des Syndicats est insupportable pour un très grand nombre de salariés en lutte pour l'emploi, les salaires, les conditions de travail, la retraite....

Les profits, les dividendes, les stock-options, les parachutes dorés, les spéculations, les aides financières aux constructeurs automobiles et les garanties financières données aux banques confirment, s’il le fallait, que l'argent existe pour répondre aux revendications qui peuvent être imposées par la lutte unie allant à la grève générale.

Le Front syndical de Classe appelle l'ensemble des salariés actifs, retraités, privés d'emploi à bien mesurer les enjeux actuels et ceux de demain pour l'avenir de nos enfants. C’est de cette manière que nous serons aux côtés et avec les raffineurs de Dunkerque car leur combat doit être aussi le nôtre. Signez massivement l'appel national au comité de soutien des salariés de la raffinerie de Dunkerque.




La grève des salariés de TOTAL à Dunkerque a démarré le 12 janvier à l’appel des syndicats SUD, CGT et FO de la Raffinerie des Flandres. Cette grève ne doit pas, ne peut pas rester isolée. Le conflit TOTAL est devenu un conflit emblématique du combat contre le chômage et les licenciements.

Ce que les actionnaires de TOTAL veulent ; c’est la fermeture de cette raffinerie, c’est le chômage, la misère, pour les 380 salarié-e-s de l’usine pour les centaines de salariés travaillant pour la sous-traitance. Ils veulent préserver et accroitre les 20 milliards de bénéfice record, accumulés en 2008 et 2009, ils veulent préserver les dividendes des milliardaires qui sont propriétaires d’une des plus grandes multinationales du monde.

Depuis le 15 février la raffinerie TOTAL des Flandres est occupée suite à l’ultimatum de l’intersyndicale SUD, CGT, FO à la Direction, lui demandant de relancer l’activité de la raffinerie pour le 15 février : « passée cette date nous prendrons possession des lieux ».

La grève nationale du groupe TOTAL n’a pas permis d’apporter de réponse à la question posée depuis le 12 janvier : le redémarrage de l’entreprise pour permettre sur le site de Dunkerque la préservation de tous les emplois de la Raffinerie des Flandres mais aussi de toute la sous-traitance.

Dans l’unité à l’appel de SUD, CGT, FO le combat continue !

Nous salariés, employés, retraités, étudiants. Nous syndicalistes, militants associatifs, élus, membres d’un parti. Nous organisations signataires, appelons toute la population et l’ensemble du mouvement populaire à construire un mur de solidarité autour de ce conflit.

Les salariés de TOTAL Dunkerque montrent la voie.

Avec eux battons nous pour que les salariés ne paient pas la crise !

 

Chaque jour, un peu, chacun, à sa mesure nous pouvons aider à ce combat. Ensemble nous sommes plus forts.

Nous appelons dores et déjà à un grand rendez vous à Paris le 8 Mars 2010 jour du CCE TOTAL où doit être annoncée la décision des patrons de Total.

Texte adopté par l’intersyndicale TOTAL, le 25 février 2010.


PREMIERS SIGNATAIRES :

Intersyndicale Total raffinerie des Flandres : Wullens Philippe (SUD Chimie Total), Pigeon Marc (CGT Total), Leclaire Patrice (FO Total),

Organisations région Nord Pas de Calais signataires : Syndicats : Intersyndicale SUD-CGT-FO TOTAL RF Dunkerque, SUD Industrie 59/62, région métallurgie CGT, FSU 59/62, Syndicat de lutte des travailleurs Arcelor Mittal Dunkerque, Solidaires 59/62, SUD sante-sociaux 59/62, SUD Mairie Dunkerque, SUNDEP 59/62, SUD FPA 59/62, Ferc sup CGT Lille 3 - Associations : La ligue des Droits de l’Homme 59, Collectif des sans papiers CSP 59, Ligue des Droits de l’Homme Dunkerque, ATTAC Villeneuve d’Ascq, collectif Univers Cité Lille3, ATTAC Roubaix Tourcoing, Association franco chilienne CORDILLERA - Partis : Les Alternatifs 59, Parti de Gauche 62, NPA 59 62

Organisations nationales signataires : Alternative libertaire, AC (agir contre le chômage), APEI (Association Pour l’Emploi et l’Information), ATTAC (Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne), CGT Ferc secteur associatif, Fédération SUD PTT , Fédération SUD Collectivités Territoriales, FSE (fédération syndicale étudiante), Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Fédération SUD RAIL, Fédération SUD étudiant, Front syndical de classe, Les Alternatifs, Nouveau parti Anticapitaliste (NPA), Parti de Gauche, Respect conscience musulmane, Solidaires Industrie, SUD Chimie Pharma, SUD recherche EPST, Union syndicale Solidaires, Union Solidaires Transports.

Premiers signataires au niveau national : Antoine ALEXIS (CGT ex Mollex), Didier BERNARD (CGT et comité de lutte Continental Clairoix), Olivier BESANCENOT (NPA), Annick COUPE (Union syndicale Solidaires), Guillaume DAVRANCHE (Alternative libertaire), Jean-Pierre DELANNOY (métallurgie CGT), Marc DELEPOUVE (SNESUP FSU), Philippe ENCLOS (SNESUP FSU), Georges GASTEAUD (PRCF), Christian MAHIEUX (Union syndicale Solidaires), Xavier MATHIEU (CGT et comité de lutte Continental Clairoix), Jean-Luc MELENCHON (Parti de Gauche PG), Pierre PARESYS (union syndicale de la psychiatrie), Evelyne PERRIN (réseau stop précarité), François TEYSSIER (syndicat national SUD Chimie pharma), Aurélie TROUVE (coprésidente d’ATTAC)…

Premiers signataires région Nord Pas de Calais : Nieddu Vladimir (région SUD santé sociaux 59/62), Delannoy Jean-Pierre (région métallurgie CGT), Montel Pascale (NPA), Adams Raymond (FSU), Deswarte José (FSU), Gadéa JeanLouis (SUDCollectivitésTerritoriales 59), Massemi Gilbert ((SUDCollectivitésTerritoriales 59), Amichi Farid (SUD santé sociaux), Playe Bernard (NPA), Barbier Christophe (soustraitant Total Petroservices), Mercier Didier (soustraitant Total Petroservices), Mercier Dominique (soustraitant Total Petroservices), Raimbault Claire (FSU), Haucolas MariePaule (NPA), Lehaque Brigitte (SUD santé sociaux 59), Pouille Antoine (cinéma Le Varlin), Dubreuil Sylvain (SUDRAIL), Mounier Brigitte (Europe écologie), Deman Alain (SLT Arcelor Mittal), Jean-Marie Porquet (CGT UMV), Anne Wattel (SNES), Brigitte Feitz, Eric Dubois (CGT Education), Séverine Duval (SNES), Jacques Kleinpeter (CGT cheminot retraité), Cousien Didier (Solidaires Dunkerque), Vertain Stéphanie (SUDRAIL), Lefebvre Pascal (NPA Calais), Labbe Francis, Matorez Elisabeth (SUD Communauté Urbaine de Dunkerque), Lecoustre Christian (NPA Calais), Guilain Eddy (Alternative Libertaire), Dutilleux Anne (SUDCollectivitésterritoriales), Floury Philippe (SUDRAIL), Crottet Philippe (SUD PTT), Annick Batallan (ligue des droits de l’Homme), Fournier Simon (SUDétudiante), Scali Damien (UNEF), Philippe Dumon (CGT-USTM), Povera césar (Université Lille 2), Esquerre Laurent (Alternative libertaire), Danneberger Monique (retraités CGT Protection sociale), Albert MarieBernadette (SUD recherche EPST), Guilain Jérôme (UL CGT historique vivre libre et mourir Douai), Gasparec Patrick (SUD FPA), Rodrigue Gilbert (CGT Front syndical de classe), Fouchet Stéphane (DG INSEE), Huyghe William Parti de Gauche, Galliez JeanPierre (UL CGT historique Douai), Xavier Mathieu et Didier Bernard (CGT et comité de lutte Continental Clairoix), Farid Mania et Sandy Martin (CFDT et comité de lutte Continental Clairoix), Sébastien David , Christian lahargue et Franck Tourneur comité de lutte Continental Clairoix), Rimbert Annette (les Verts), Dussart Éric (CNT), Labre Didier (CGT OMS Marly), Sommé Pierre et Veron Jérôme (FO et comité de lutte Continental Clairoix), Wattel AnneSophie (FSU), Perrin Evelyne (réseau stop précarité), Aba Éric (FSU), Leveau Patrick (cheminot Belge), Lemonnier Claire (UNSA EPSMAL), Ludovic Bouvier (Secrétaire CGT Sevelnord)

Élus : Carême Damien (Maire de Grande-Synthe), Cheriet Ahmed (adjoint au maire de Grande-Synthe), Caron Jean-François (Maire de Loos-en-Gohelle, conseiller régional Europe écologie), Vanbeughen Pierre (Adjoint au Maire d’Anstaing),

Pour signer l’appel : Philippe Floury : pfloury@laposte.net , 06 89 65 21 86 et pour participer à la manifestation à Paris le 8 mars 2010 (bus au départ de Dunkerque, Lille , Maubeuge et Valenciennes).

Participons à toutes les initiatives, popularisons leur lutte, soutenons les financièrement ! Chèques à l’ordre de : Intersyndicale RF TOTAL Adressé à : Intersyndicale TOTAL SUD – CGT – FO Raffinerie des Flandres. Route du Fortelet Mardyck 59279 BP 26.

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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 19:04

Le témoignage accablant d’un salarié de

Disneyland

Alors qu’un employé du parc de loisirs s’est donné la mort le 21 février, l’un de ses collègues avait fait une tentative de suicide la veille.

Sur son buffet trônent encore deux figurines de Mickey Mouse. Pourtant, entre Pierre et la souris, le divorce est consommé. Samedi 20 février, le jeune homme de 22 ans a tenté de se suicider, après l’annonce de son licenciement. « Quand je suis arrivé au travail, un collègue m’a dit de partir, que je venais d’être licencié et que je n’avais plus rien à faire ici », raconte-t-il.

Désespéré, il appelle une responsable syndicale. « Je lui ai dit que j’allais me foutre en l’air depuis la tour de la Terreur », se souvient-il. Il se retranche dans un local syndical, où il menace de s’« ouvrir les veines ». Il faudra l’intervention de plusieurs responsables pour l’en dissuader.

« Mes problèmes à Disneyland ont vraiment commencé en octobre 2007. J’avais soutenu une collègue insultée par un client. Mon manageur me l’a reproché. Il ne m’a pas lâché depuis… » Et d’évoquer « les convocations à répétition, les menaces, les remarques vexantes… », entre autres « pressions » exercées par son supérieur direct.

Pompier volontaire, Pierre subit des changements d’emploi du temps qui le gênent pour ses gardes. Quand il s’y rend tout de même, il est sanctionné pour ses absences. « Un jour, j’ai éclaté en sanglots dans le bureau du manageur en chef. Il m’a dit de prendre sur moi… » Au printemps 2009, à la demande du médecin du travail, il est transféré en urgence sur la tour de la Terreur. Son ancien manageur le convoque quand même pour un entretien disciplinaire…

Depuis, le salarié fait « dépression sur dépression. » Fin 2009, il s’investit dans un mouvement de grève. Quelques jours plus tard, il reçoit sa convocation à un entretien préalable à licenciement. Accusé d’absences injustifiées, le jeune homme dément, feuilles d’arrêt et attestations médicales à l’appui. Sans succès. Aujourd’hui au chômage, il compte porter plainte contre Disneyland pour harcèlement moral et discrimination syndicale.

Aurélien Pérol Source le parisien.fr

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 20:10
Corenthin-2-mai--2009-008-copie-1
                                                    "On va leur montrer ce qu'est un véritable syndicat revendicatif!"

- Bon Manu, suite à cette assemblée générale solennelle, nous allons faire parvenir nos revendications à la Direction de Disneyland Paris sur le découpage de l'entreprise en Comités d'Etablissements.
- Ouais Cyril. Y en a marre de la discrimination des vieux cons.
- Je viens de lire que Disneyland Paris s'associe à la découverte de "jeunes talents".
- Y en a plus que pour les jeunes. Mais les vieux existent aussi!!!
- Alors allons-y. Voilà ce que l'on veut...
- On veut un Etablissement spécial pour les vieux consl
- Oui, avec les heures de délégations qui vont bien avec et le pognon aussi!
- Ouais, une petite caisse noire "spéciale vieux cons"
- On a le droit de préparer nous aussi notre retraite!
- Ouais, et en plus on s'engage à dire tous les mois combien d'argent on pique.
- C'est sûr, les autres salariés qui ne bénéficient de rien ont le droit de savoir.
- Ouais, on fera ça dans un souci de transparence!
- On veut aussi un local.
- Ouais avec deux hamacs, pour qu'on puisse se déstresser.
- C'est un minimum. On parle de la télé?
- Bien sûr, on veut aussi une télé pour voir la coupe du monde!
- Et un réveil...
- Un réveil? Pour quoi faire?
- Hé ben si on s'endort pendant nos heures de délégation, il faudrait pas en plus qu'on fasse des heures sups.
- Ah bon? Pourquoi, les autres ils le font pas?
- Oui, mais nous, on a une déontologie.
- C'est vrai. Bon, on oublie les heures sups. On veut donc un réveil!
- Et pour les salariés qu'est-ce qu'on va faire?
- On veut un site intranet.
- Ouais un site sur lequel on écrira rien, comme les autres.
- T'as raison, quand on a autant de bons exemples, il faut les imiter!
- Mais imagine s'il y a un syndicat qui se mettait à bosser. Tu crois qu'on devra l'imiter?
- T'es con ou quoi? On demandera à la Direction de nous écrire un beau communiqué que l'on signera avec tous les autres syndicats pour condamner le syndicat qui bosse!
- Ouais. Faut pas abuser! C'est quand même pas aux syndicats de montrer le mauvais exemple en se mettant à bosser. Si on faisait ça, les salariés n'auraient plus d'espoir!
- Tu as raison, ils ont le droit d'espérer devenir syndicalistes un jour à leur tour et de profiter eux aussi du partenariat fusionnel avec la Direction.
- Y a pas à dire, c'est dur la vie de syndicalistes à Disney.
- On a beau l'expliquer en long en large et en travers, personne ne veut le croire.
- C'est parce qu'il faut le voir pour le croire!
- Mais nous on l'a vu! Et on n'y croit toujours pas...
- C'est parce que c'est la réalité et que nous, nous sommes virtuels!

Les vieux cons
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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 19:53
Finance : les avantages conventionnels des salariés

La chronique des experts comptables de Toulouse Midi-Pyrénées.

Il est fréquent que les conventions collectives prévoient que telle catégorie de salariés (les cadres par exemple) bénéficie d'avantages particuliers. Ainsi, l'indemnité de licenciement des cadres peut être supérieure à celle des non cadres, il en va de même des conditions de maintien du salaire en cas de maladie ou maternité, etc. Depuis un arrêt de la Cour de cassation, on peut légitimement s'interroger sur la licéité de cette pratique.

La nouvelle jurisprudence

Dans un arrêt du 1er juillet 2009, (n° 07-42.675), la Cour de cassation a considéré qu'un accord collectif ne pouvait octroyer un nombre de jours de congé plus important pour les cadres que pour les non cadres. Ceci n'est possible, pour la Cour, que si l'employeur justifie de raisons objectives, contrôlables par le juge. En l'occurrence, les contraintes spécifiques imposées aux cadres (responsabilité, etc.), invoquées par l'employeur, n'ont pas été jugées suffisantes.

Portée de la jurisprudence

La portée de cette jurisprudence est importante, notamment au regard des conventions collectives prévoyant des avantages particuliers pour les cadres : indemnité de licenciement, nombre de jours de congé ou de jours de maintien de salaire pour maladie, etc. Elle emporte également des contraintes non négligeables pour les entreprises souhaitant négocier un accord d'entreprise. Ou encore dans le cas où l'entreprise n'aurait mis en place un régime de complémentaire santé que pour les cadres.

Risques

Par application de cette nouvelle jurisprudence, de nombreux litiges pourraient voir le jour. Il faut donc s'interroger sur les précautions à prendre si l'entreprise est confrontée à ce cas, en particulier quand la convention collective prévoit des avantages différents pour les cadres et les non cadres. Compte tenu des évolutions jurisprudentielles en matière de différence de traitement, il est impératif de prendre en considération cet élément dans la gestion de votre entreprise.

Source ladepeche.fr

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 19:40

Y'a-t-il trop de fonctionnaires en France ?

La rédaction, avec Yannick Olland - Bourdin & Co - RMC, le 02/03/2010
L'Etat fait le ménage dans la Fonction publique. Depuis 2007, un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, n'est pas remplacé. Faut-il continuer ? Politiques, fonctionnaires et syndicats débattent, chiffres à l'appui.

Nicolas Sarkozy est à Laon dans l'Aisne ce mardi matin, pour défendre sa réforme de l'Etat et donc évoquer l'avenir de la fonction publique. Depuis 2007, plus de 100 000 postes de fonctionnaires ont été supprimés en France. L'Etat applique la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Une règle qui fait débat.

« Moins de fonctionnaires, mieux payés, plus motivés »

Convaincu que ces suppressions de postes sont la solution pour « un Etat plus efficace, des fonctionnaires moins nombreux, mieux payés, plus motivés », le député UMP Gilles Carrez, rapporteur du budget à l'Assemblée nationale, s'exclame : « On avait 1,5 million de fonctionnaires d'Etat en 1981 ; on en a plus de 2 millions aujourd'hui ! » Mais s'il reconnaît que les différents secteurs de la fonction publique sont « inégaux » sur ce sujet, il reste vague sur ceux « où il faut recruter »...

« Il faudrait aller beaucoup plus vite »

Favorable à une diminution du nombre de fonctionnaires pour réduire les déficits, Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation pour la Recherche sur les Administrations et sur les Politiques Publiques (IFRAP), estime néanmoins que la politique actuelle ne va pas assez loin : « on a jamais eu autant de fonctionnaires en France depuis 30 ans ; on est à 5,3 millions de fonctionnaires en tout. Or, le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux ne s'applique que sur la fonction publique d'Etat, et à ce rythme, c'est beaucoup trop lent ; il faudrait aller beaucoup plus vite. La difficulté, c'est aussi qu'on embauche en moyenne 40 000 nouveaux fonctionnaires tous les ans, dans les collectivités locales. »

« Un coût global qui peut même augmenter »

Opposé au non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux, Luc Rouban, directeur de recherche au CNRS (Centre National de Recherche Scientifique) et au CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po), spécialiste de la fonction publique, démonte l'argument de l'Etat, qui affirme qu'en supprimant ces postes, il fait des économies : « cela fait grosso modo économiser 1 milliard d'euros. Mais, comme il y a en réalité des transferts de missions et des créations d'emplois, notamment dans les collectivités locales, on a un coût global qui peut même augmenter. Surtout si vous avez des transferts vers le secteur privé, par exemple des entreprises de gardiennage privé qui vont prendre le relais de la police, pour assurer la sécurité dans un certain nombre de lieux publics. Cette forme de transferts sur des entreprises privées peut s'avérer très onéreuse. »

« L'efficacité des services publics en danger »

De son côté, le député socialiste des Landes Alain Vidalies, secrétaire national du PS au Travail et à l'Emploi, met en doute la « crédibilité » de l'Etat qui, « avec 100 000 suppressions d'emplois ces dernières années, a réalisé le plus grand plan social de France ». Rappelant que les enseignants, la police et l'armée représentent environ 80% des fonctionnaires d'Etat, il souligne que, vu le contexte actuel, continuer à diminuer le nombre d'agents, notamment dans l'Education nationale et la police, représente un réel danger : « On a déjà supprimé 5% ; on arrive maintenant dans une situation extrêmement dangereuse pour l'efficacité des services publics. »

Une sonnette d'alarme que tire aussi Brigitte Jumel, secrétaire générale de la CFDT Fonction Publique : « la compensation se fait à coups d'heures supplémentaires ; ça se passe aussi par le biais de la difficulté que l'on a à répondre au public dans les préfectures (cartes grises, papiers...) Le malaise des fonctionnaires est aussi traduit par un vrai malaise chez les usagers, qui ne trouvent plus le service public qu'ils attendaient. »
Source rmc.fr
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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 19:35
Merkel met son gouvernement au pas

Par Philippe Lesaffre, publié le 02/03/2010


 
Angela Merkel en février 2010.

Angela Merkel en février 2010.


Les propos du vice-chancelier allemand, Guido Westerwelle et du ministre des Affaires étrangères ont fait bondir politiques et syndicats.

Angela Merkel rappelle son gouvernement à l'ordre. La chancelière allemande a qualifié certaines discussions au sein de son gouvernement de "pas utiles", dimanche 28 février sur le plateau d'ARD. Elle critique les "échanges de coups", nombreux en ce moment, entre membres de sa coalition.

Point de discorde majeure, les prestations sociales. Le vice-chancelier et chef de file des libéraux (FDP), Guido Westerwelle dénonce depuis longtemps le système allemand d'aides sociales, dit Hartz IV, mis en place par Gerhard Schröder en 2003. 6.7 millions d'Allemands bénéficient en effet d'une indemnité de 359 euros, un forfait résultant d'une fusion entre aides sociales et allocation chômage de longue durée.

Selon Westerwelle, ce système serait entré dans une ère "de décadence digne du Bas Empire romain". Des propos qui provoquent une polémique.

Ce système d'aides sociales serait entré dans une ère "de décadence digne du Bas Empire romain."

L'opposition socialiste s'insurge, invitant le président allemand Horst Köhler (CDU) à intervenir. La confédération allemande des syndicats (DGB) crie au scandale et la chancelière se distancie clairement de ces propos: "Ce ne sont pas mes mots", glisse-t-elle le 17 février, gênée. Une semaine plus tard, elle déclare vouloir "éviter certaines formulations"au Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Westerwelle réagissait à un arrêt de la Cour constitutionnelle de Kalsruhe, favorable à une hausse des allocations familiales pour les mineurs. Le vice-chancelier prone l'annulation du système Hartz IV. Et propose à la place un "revenu citoyen", moins coûteux, plus simple.

Durcir le régime d'indemnisation des chômeurs

Mais le samedi 27 février, c'est au ministre des Affaires étrangères de déclarer dans le quotidien berlinois, le TagesSpiegel: "Celui qui travaille plus doit gagner plus que celui qui ne travaille pas." Ses voeux: durcir le régime d'indemnisation des chômeurs de longue durée, lutter contre les fraudes fiscales et contre les abus liés à l'aide sociale. 

Une profession de foi qui sonne comme des promesses de campagne, au moment même où on vote en Rhénanie du Nord-Westphalie. Le FDP dirige justement ce Land au côté de la CDU, comme au niveau national. Et si la coalition ne gagne pas les élections, elle perdra sa majorité au Bundesrat.

Or, les derniers sondages indiquent une impopularité croissante. Selon le baromètre Politbarometer, publié le 26 février, 73% des Allemands jugent mauvaises les relations au sein du gouvernement Merkel, perçu comme une "coalition de la discorde".

Pour ne rien arranger, la branche locale du FDP en Rhénanie du Nord-Westphalie discuterait dans la plus grande discrétion avec les Verts et le SPD en vue d'une éventuelle coalition entre ses trois formations politiques. Et donc d'un renversement d'alliance, au lendemain du scrutin.

Source lexpress.fr

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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 21:31

Les vieux cons de Disney s'excusent de vous déranger en ce début du mois de mars, préfigurateur du printemps et des beaux jours qui se rallongent.
Un homme de son côté, voit ses jours diminuer faute de trouver des solutions dans un dossier très compliqué, trop compliqué pour les vieux cons de Disney qui n'ont pas tous les éléments.
Nous vous demandons donc de suppléer à notre incompétence.
Recevez nos sincères salutations

Désolés du procédé mais un homme se meurt,

il s'appelle Rodrigue Deschamps.

Les vieux cons
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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 21:24
Commentaire de Madame Deschamps reçu ce jour suite à l'article

EDF-RTE : soutien à Rodrigue Deschamps, agent à Béthune, en grève de la faim depuis 1 mois.

.

J'ai vu le médecin ce matin pour moi car je n'en peux plus.
mon mari a maigri mais c'est terminé le poids est stable, il a perdu beaucoup de masse graisseuse de 25kg il est passé à 13,6.
il est complètement en cétose.
maintenant il tape dans le muscle.
Le médecin me dit que d'ici 15 jours il peux y avoir des défaillances cardiaque car le coeur est un muscle.
Il est très creusé autour des yeux et devient noir.
De toute façon il aura droit à la sonde gastrique.
Je suis arrivée au bout de mes forces mais je vais continuer à me battre.
La CGT sur Marcq en Baroeul me dit toujours la même chose.
La seule chose qui pourrait nous sauver c'est que les gens écrivent au cabinet directoire et à la directrice qui l'a mis à la porte et que les lecteurs manifestent leur mécontentement.
Nous sommes complètement démunis et dans peu de temps faute d'argent nous n'aurions plus rien à manger.
Plus d'argent pour les factures, le loyer etc.
Il nous faudrait l'appuis de politiques, journalistes, médias.
Nous n'avons pas le temps que le dossier passe en requête en national cela va prendre trop de temps!
C'est le choix de mon mari et pas le nôtre, mais je pense que je vais devoir l'accompagner dans ce combat, car nous sommes face à une direction qui s'en fou!
Je ne suis pas d'un tempérament à me laisser faire, ils vont le payer, la justice c'est bien et encore quand il y en a une , même elle est trop longue!
Pourquoi ils ne répondent pas !
Ils ont peur !
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1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 21:09

La Poste : la CFTC quitte le comité contre la privatisation à cause de Besancenot

La CFTC a annoncé lundi avoir quitté le Comité national contre la privatisation de La Poste (CNPP), jour de la transformation de l'entreprise en société anonyme, en raison de son désaccord avec le porte-parole de NPA, Olivier Besancenot.

Le comité, qui regroupe syndicats, partis de gauche dont le NPA ainsi que des associations, avait organisé à l'automne un référendum contre le changement de statut de la Poste, revendiquant 2,3 millions de votes.

Un rassemblement du comité est prévu en fin de matinée devant l'Elysée, où doivent être remis les procès-verbaux de la "votation citoyenne", qui n'avait aucune valeur légale .

Selon la centrale chrétienne, les déclarations à la presse d'Olivier Besancenot "font penser qu'il pourrait être un porte-parole du CNPP et donc par ricochet

celui de la CFTC", qui "ne peut l'accepter".

Le syndicat dénonce notamment l'attitude du leader de NPA, lors d'une manifestation le 15 décembre dernier devant l'assemblée nationale, dont il avait tenté d'escalader les grilles. M. Besancenot, "aidé de quelques amis, a décidé de faire un happening, escaladant les grilles de l'Assemblée Nationale, pour capter la presse dans un but uniquement politicien", dit la CTFC, qui reste cependant dans l'intersyndicale des postiers.

La CFTC souligne par ailleurs que "la mission essentielle du CNPP devait rester le combat contre de la privatisation de La Poste et non être amalgamée avec d'autre sujets, comme le souhaitent d'autres membres" du CNPP.

"En effet la défense des services publics est un autre débat, tout aussi important, mais hors de la "compétence du Comité national contre la privatisation de La Poste" qui sera "pris en main par les structures interprofessionnelles de la CFTC".

Source midilibre.com

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