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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 19:49

Papa Noël où es-tu?
Je t'ai écris et réécris et tu ne réponds toujours pas.
Peut-être que tu ne connais pas ce pays, peut-être ne le vois-tu pas, trop de sang le couvre.
Je veux retrouver mon père, le voir sans que des barrières nous séparent.
Je veux une jambe pour mon frère, pour qu'il puisse courir comme les autres enfants, qu'il puisse aller où il veut.
Je veux un sourire pour ma mère, je ne me rappelle plus de la dernière fois que je l'ai vu sourire.
Et pour moi, une maison et un pays, et si tu pouvais me rendre mon enfance, si je pouvais revoir tous ces amis partis là d'où personne ne revient.
J'en demande peut-être trop, je te jure j'ai été un bon garçon.
Vient cette année. On va passer encore un Noël seuls, tristes, bercés par la mort.
Ne nous oublie pas, on t'attendra cette année, comme toutes les années.
Je sais qu'on n'a pas de cheminée, ni même une vraie maison, pas d'adresse à laquelle tu puisses nous visiter, mais il faut que tu viennes, avant qu'il ne soit trop tard, avant que moi aussi je ne puisse pas t'attendre.
Tu viendras cette année? Réponds!
Maman m'a dit qu'ici Jésus est né, a Bethléem, qu'ici, après avoir été crucifié, il a ressuscité, elle m'a dit qu'ici c'est la terre des miracles, et pourtant Bethléem sera en deuil cette année, il y aura aussi peu d'étoiles sur les arbres que dans le ciel.
Je sais aujourd'hui qu'il n'y aura pas de miracle sans volonté, celle des hommes.
C'est une prière que je t'envoie mon dieu, comme tant d'autres, je l'envoie à toi et à tous les hommes et femmes dans le monde pour qu'ils ne nous oublient pas


Post-Scriptum :

Joyeuses fêtes à vous toutes et tous, joyeux Noël et bonne année. Cette lettre peut être celle de beaucoup d'enfants palestiniens.
Elle est en mémoire des centaines d'enfants palestiniens morts, et aux milliers morts avant eux.
Elle est aussi dédiée aux enfants palestiniens qui passeront Noël derrière les barreaux d'une prison israélienne et aux millions qui vivent sous l'occupation et en exil.

source : « Forum paix-socialisme-communisme »

Découvrez les blogs http://eldiablo.over-blog.org/
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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 18:37
AMIENS Dunlop : une fin d'année tendue 
La direction de Dunlop aurait-elle joué la montre pour en lâcher le moins possible ?

C'est le sentiment qui prédominait hier chez la CFTC, au sortir d'une 13 e réunion de renégociation de l'accord sur l'organisation du travail en 4 X8, dont le processus avait été gelé le 13 novembre par le groupe.

La fin d'année étant proche, « elle veut maintenant boucler l'affaire rapidement, alors que c'est elle qui a bloqué les négociations pendant un mois. »

Sur le fond, les organisations ont obtenu notamment 11 €/mois d'augmentation, « un léger mieux sur les jours de congés ».

Mais aussi une possibilité d'intéressement (100 €/trimestre en 2010) retient pour sa part l'UNSA. « Il restera soumise à des objectifs à réaliser », modère la CFTC, qui n'y croit guère en regard « du mauvais fonctionnement de l'usine lié à l'incompétence de la direction. »

Sur le calendrier de travail 2010, c'est aussi la soupe à la grimace. Similaire en gros à celui de cette année, il n'acte toujours pas de fermeture de l'usine entre Noël et le Nouvel an, comme le réclament les organisations.

Quant au point de blocage majeur sur les avenants individuels à proposer aux salariés qui souhaiteront quitter l'usine, là encore, aucune avancée.

Une 14 e réunion est prévue jeudi. Lèvera-t-elle cet obstacle ? L'UNSA (majoritaire) le redit en tout cas : elle ne signera rien sans un règlement de cette question.

Un ex-élu CGT licencié suite aux grèves

La CGT de son côté met en lumière un autre motif de tension dans cette dernière ligne droite de 2009. Son ex-délégué Serge Devaux a reçu vendredi dernier sa lettre de licenciement pour « faute grave ».

Cette décision fait suite aux grèves de fin octobre devant le site, au cours desquelles le salarié aurait, selon le responsable des ressources humaines, entravé le passage des camions et menacé un cadre, Serge Devaux ayant déjà été sanctionné en avril pour « agressivité excessive à l'égard de la hiérarchie. »

L'intéressé a déjà contesté ces faits et compte porter son licenciement le cas échéant devant les Prud'hommes. « La grève est un droit constitutionnel. D'autres salariés sont en attente de sanctions suite à cette grève », dénonce la CGT de l'usine voisine Goodyear.

Pour qui cette décision « provocatrice » n'est due qu'à l'opposition affichée de Serge Devaux « aux 4 X 8 inhumains et illégaux. »
Source courrier-picard.fr

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 18:31
UN ACCORD A ÉTÉ (ENFIN) TROUVÉ DANS L’HÔTELLERIE ET LA RESTAURATION
Les syndicats, dont FO, ont fait céder le patronat. Les 800.000 employés du secteur vont pouvoir bénéficier, chaque année, d’une prime équivalente à 2% du salaire brut, de disposer deux jours fériés supplémentaires et de la création d’une mutuelle.
Le 2 décembre dernier, et pour la deuxième fois en quatre mois, FO, la CGT et la CFTC de la branche des hôtels, cafés, restaurants avaient décidé de faire valoir leur droit d'opposition à l’accord salarial a minima prévu pour les 800.000 employés du secteur et que s’apprêtaient à une nouvelle fois à valider (sans rechigner) deux autres organisations de salariés (CFDT et la CGC). La ténacité des trois syndicats a fini par payer. Ils viennent d’obtenir les améliorations qu’ils revendiquaient en contrepartie de la baisse de la TVA de 19,6 à 5,5% effective depuis le 1er juillet 2009 (voir notre article du 2décembre 2006).

Après de longues tractations bilatérales durant tout le week-end et d’âpres négociations, FO, la CGT et la CFTC ont réussi à faire céder le patronat sur l’une de leurs principales exigences, à savoir la pérennité de la prime liée à la réduction de la TVA devant représenter 2% du salaire brute pour tous, y compris les saisonniers et les temps partiels. Le nouvel accord prévoit également une revalorisation moyenne de la grille des salaires de 6% (huit niveaux de qualification revalorisés) et que le premier niveau de cette grille sera toujours 1% au-dessus du SMIC. En outre, il permettra aux salariés de bénéficier de 10 jours fériés, dont 6 «sécurisés», soit l’équivalent d’une sixième semaine de congés payés, et de disposer d'une mutuelle de santé devant être mise en place au plus tard le 1er juillet 2010. Par ailleurs, il acte un calendrier de négociations sociales en 2010 qui porteront notamment sur la refonte des classifications, l’Égalité professionnelle, l’emploi des seniors et la Santé au travail.

Le texte a ainsi pu être validé hier soir à l’issue d’une commission mixte paritaire par toutes les organisations syndicales. FO, la CFTC et la CGT ont indiqué qu'elles le signeraient officiellement ce mercredi à 14 heures. Côté patronal, il a été approuvé par les organisations (SYNHORCAT, FAGIHT, CPIH) mais pas par l'UMIH, en proie à une guerre des chefs, ni par le GNC (chaînes hôtelières). Légalement, toutes les conditions sont néanmoins réunies pour que l'accord soit étendu à l'ensemble de la branche. Le gouvernement s’y est engagé.

«On voit enfin le bout du tunnel. C'est une vraie victoire syndicale acquise de haute lutte», s’est félicité Denis Raquet (FO). Néanmoins, ont rappelé les trois syndicats, la signature de cet accord ne doit pas masquer les autres problèmes soulevés par la réduction de la TVA, comme l’emploi et la baisse des prix des additions dont l’engagement na pas été tenu, malgré les tentatives de rappels à l'ordre du gouvernement.
Source force-ouvriere.fr
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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 18:25
Fin du conflit à SeaFrance : la CFDT accepte le plan de redressement
mercredi 16.12.2009
Fin du conflit à SeaFrance : la CFDT accepte le plan de redressement 
Fin du conflit à SeaFrance : la CFDT accepte le plan de redressement.

La CFDT, syndicat majoritaire de la compagnie de ferries SeaFrance, a accepté à contrecoeur de signer ce midi, après des mois de conflit, un plan de redressement négocié par un médiateur et qui prévoit 482 suppressions de postes.

 

Filiale de la SNCF, SeaFrance est confrontée à une chute du marché fret sur les liaisons transManche. « C'est un accord merdique. C'est une médiation qui a échoué. J'ai honte pour le médiateur. A mon avis, il n'était pas neutre », a déclaré Stéphane Hunetz, permanent syndical à Calais.

Il a justifié la signature du plan de redressement par le résultat d'une consultation des salariés mardi, favorable au projet à une très courte majorité (562 voix pour, 560 contre). « On respecte le référendum  », a déclaré M. Hunetz. La direction et les autres syndicats de l'entreprise avaient déjà approvué ce plan.

La direction avait annoncé fin mai un plan de redressement prévoyant la suppression de 543 postes sur 1 580 (dont 1 300 navigants) et le reclassement de 413 salariés au sein de la SNCF.

Face à l'impasse des négociations, des salariés de SeaFrance avaient bloqué le port de Calais le 15 octobre pour réclamer la nomination d'un médiateur. Ce dernier avait formulé début décembre des recommandations, aussitôt rejetées par la CFDT, malgré la réduction des suppressions de postes.

Le syndicat majoritaire a prévenu qu'il se battrait de nouveau dès le mois de janvier sur la question des salaires, laissant planer la menace d'une grève.

 

La Voix du Nord
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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 18:22
49e congrès de la CGT : des dérives et une forte résistance
10674.jpg

Bien que les délégués aient approuvé à une majorité, l’action de la Confédération, la contestation était bien présente au cours de ce congrès.
Etonnante semaine de congrès ! Pendant quatre jours, de nombreuses interventions dénonçant les dérives, échecs et renoncements de la direction confédérale : critiques de la tactique des grèves saute-moutons du début 2009, de l’insistance à privilégier les négociations plutôt que les luttes, exigence de repères revendicatifs précis sur les salaires, les retraites, le temps de travail.
Pour tenter de convaincre de la justesse de son orientation la direction en était réduite à appeler à la rescousse la (un peu lointaine) victoire contre le CPE (à mettre à l’actif, pour l’essentiel, de la mobilisation des jeunes), les résultats des élections prud’homales et la lutte des sans-papiers. Un peu maigre au regard de l’ampleur des attaques portées par le patronat et le gouvernement, surfant sur la crise pour justifier tous les reculs.
Les interventions de Jean-Pierre Delannoy de la métallurgie du Nord-Pas-de-Calais appelant à revoir la « stratégie confédérale d’accompagnement du capitalisme » et à revenir à la lutte de classe, celle d’Alexis Antoine de Molex mêlant dénonciation des
attaques du patronat et de l’État et appel à la lutte et à la solidarité de toute la CGT avec ceux qui se battent et notamment les Conti, ont recueilli un large soutien des congressistes.
De fait, les luttes étaient grandement absentes du congrès. La direction, sous la pression des interventions critiques, fut obligée d’accepter de nombreux amendements, tant sur le débat général que sur les revendications. Mais, sans revenir aux 37,5 annuités de cotisations sur les retraites ou à un chiffrage des augmentations de salaires comme point de départ des luttes futures.

La direction s’est arc-boutée sur ce qui était, pour elle, les enjeux essentiels de ce congrès : validation de la sécurité sociale professionnelle et du nouveau statut du travail salarié comme réponses immédiates et horizon indépassable des luttes contre les licenciements ; refus de toute revendication chiffrée sur les salaires ou les retraites ; poursuite de la modification de l’organisation de la Confédération avec regroupement des fédérations, suppression des unions locales voire des unions départementales, structures géographiques appelées à être remplacées par des unions régionales plus dociles, concentration de la direction dans un comité exécutif et un bureau confédéral réduits et entièrement à la main du secrétaire général et d’une équipe de conseillers proches de la social-démocratie libéralisée.
Les votes semblent traduire un soutien massif à la direction. Le nombre significatif de « contre » le rapport d’activité (7,7 % d’abstention, 77,2 % pour, 22,7 % contre soit +6 % par rapport au 48e congrès) ne saurait masquer les 76 % (sur les structures) à 86 % (sur les jeunes) sur les différentes parties du document d’orientation. Sans parler du score quasi historique (90 %) pour la direction confédérale.

Tout se joue d’abord en amont (désignations téléguidées des délégués, votes « contre » devant seuls être recensés, toutes les autres voix étant considérées comme « pour » et les abstentions sorties des pourcentages), puis, pendant le congrès, pressions permanentes exercées sur les délégués exprimant des désaccords et dénonciations des « dissidents » avec une grossièreté et une violence toutes staliniennes.
Au total, malgré les résultats des votes, c’est plutôt un sentiment d’interrogation voire d’inquiétude qu’expriment les délégués : le mouvement syndical en général et la CGT en particulier seront-ils capables d’impulser les mobilisations nécessaires dans les mois qui viennent sur les retraites, les licenciements, les conditions de travail ou les salaires.

Ce n’est pas avec, comme seule échéance, la journée internationale de mobilisation du 24 mars ou l’alliance avec la CFDT d’un Chérèque que la direction confédérale n’a même pas osé faire entrer dans la salle du congrès, que les militants se sentent armés pour les batailles à venir.
Correspondant
Source npa2009.org

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 18:18

Caterpillar

Non au licenciement du délégué syndical
mercredi 16 décembre 2009

La direction de Caterpillar continue son acharnement envers Alexis MAZZA, délégué syndical central, en demandant au Ministre Xavier Darcos d’accepter la procédure de licenciement à son encontre.

Alors que, la totalité des organisations syndicales de l’entreprise s’oppose au licenciement d’Alexis, qu’à plusieurs reprises les tribunaux ont débouté Caterpillar dans la contestation de sa désignation comme délégué syndical central, il revient à Xavier Darcos de se positionner aujourd’hui.

La Cgt appelle le Ministre à refuser cette procédure de licenciement.

Le seul tort d’Alexis pour la direction de Caterpillar est d’être un militant disponible et à l’écoute de ses collègues, et de déployer une activité au service des salariés.

A Caterpillar on semble peu apprécier les lois françaises en matière de droits sociaux.

La Cgt n’acceptera pas que par le biais du ministre du travail, le gouvernement cautionne une pratique du dialogue social visant à contourner la représentation syndicale.

En conséquence, nous demandons au gouvernement de refuser l’autorisation de licenciement d’Alexis MAZZA.

Montreuil, le 16 décembre 2009
Source cgt.fr

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 17:53
Olivier Besancenot raconte son interpellation
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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 22:41

photo_1237296466641-6-0_w350.jpgBanderoles et drapeaux au vent, plus de 150 salariés de Philips EGP ont manifesté devant la sous-préfecture de Dreux pour protester contre la projet de fermeture et le licenciement des 212 derniers salariés. Ils ont été soutenus par des anciens de Continental.

Source http://cgt-egp-dreux.over-blog.com/
Vu sur le blog de Jacques Tourtaux
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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 19:47
Corenthin-2-mai--2009-008.jpg
                                                                   "On va demander des droits d'auteur.
                                        C'est nous qui avons inventé la grève virtuelle à Disneyland Paris"

- Alors Manu, tu as vu que l'actualité s'affole à Disneyland Paris.
- Tu as raison. Hier je me préparais à la grève et à sortir les drapeaux du SDVC et moins de 24 heures après, il n'y a plus de grève.
- Encore un méfait du partenariat fusionnel.
- Ouais. Hier l'intersyndicale CFDT, CFTC, UNSA appelaient à une grande journée de mobilisation et aujourd'hui, la journée de mobilisation s'est transformée en journée d'information (voir le tract du jour
http://www.cfdt-disney.org/images/Tract%20NAO.pdf).
- C'est la magie Disney.
- Mais que s'est-il passé entre hier et aujourd'hui?
- Il y a eu la rencontre avec la Direction qui s'est déroulée conformément aux prévisions des vieux cons (Le SDVC syndicat des vieux cons de Disney, n'assistera pas à la réunion sur l'alerte sociale à Disneyland Paris. ), en pire pour les salariés puisque la Direction a réussi le tour de force de ne rien offrir de plus que ce qu'elle avait annoncé il y a un mois, à savoir que la négociation reprendrait à la mi février.
- Ouais. Mais il y a eu une immense avancée. La Direction a écrit qu'elle ferait une proposition qui ne serait pas égale à 0 euro.
- C'est incroyable! Quelle avancée!!! Et ils ont gobé le truc?
- Ben ouais, puisqu'aujourd'hui ils appellent à un grand rassemblement d'information.
- Mais c'est quoi ce nouveau truc? On n'est pas dans la fonction publique. Comment les salariés peuvent-ils se rendre à un rassemblement d'information sans commettre un abandon de poste?
- C'est ça la magie. Ils ne peuvent pas.
- Et alors, il n'y aura personne.
- Si. Ceux qui ont un mandat syndical.
- Ah, je comprends mieux, c'est une réunion syndicale, pour les élus et les délégués syndicaux!
- C'est ça.
- Et quelle est l'information si importante qui mérite une telle distribution de tracts?
- Hé ben qu'ils n'ont rien obtenu de plus que ce qui était avant, mais qu'ils y sont parvenus grâce au rapport de force qu'ils ont établi avec la Direction.
- Ah! Un rapport de force virtuel qui a conduit à des avancées virtuelles et qui justifient une réunion virtuelle le jeudi 17 décembre 2009?
- T'es trop con! Le syndicalisme, c'est vachement sérieux surtout à Disneyland Paris.
- T'as raison, j'entends des rires qui viennent du bâtiment Baloo, le bâtiment qui abrite la Direction des affaires sociales de Disneyland Paris. Ils n'en peuvent plus de rigoler. Faut faire quelque chose où y en a un qui va crever tellement ils se marrent comme des baleines.
- T'es vraiment trop con. T'as rien compris. En réalité les syndicats ils font la grève en amont. Ils vont bloquer le RER A et comme ça, il n'y aura personne qui va pouvoir venir travailler à Disney.
- Alors là, Ok, respect. Mais je ne crois pas que les syndicats de Disneyland Paris y soient pour grand chose.
- Il y a peut-être une autre explication, la Direction les a marabouté!
- Ah je préfère ça, enfin une explication logique!!!

Les vieux cons
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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 17:48

 Sud-PTT porte plainte contre
la direction de France Télécom

Le syndicat Sud-PTT a déposé une plainte avec constitution de partie civile contre la direction de France Télécom, après " la vague des suicides et d'accidents psycho-sociaux dans le groupe".
Dans un communiqué diffusé jeudi 10 décembre, le syndicat considère que "l'organisation du travail et ses effets délétères sur la santé physique et mentale des salariés doit faire l'objet d'un jugement des responsabilités de France Télécom et de ses dirigeants".
Le 1er décembre dernier, la direction de France Télécom avait annoncé que 32 suicides avaient eu lieu en 2 ans parmi les salariés du groupe, contre 25 comptabilisée par les syndicats depuis février 2008.

Négociation sur le stress et gel de la mobilité


Pour faire face à cette vague de suicide qui a ému la France et le gouvernement, la direction de l'opérateur de télécoms a ouvert au début de l'automne une série de négociations sur le stress et les conditions de travail dans l'entreprise. Le gel des mesures de mobilité a ainsi été annoncé jusqu'à la fin de l'année et leur restriction en 2010, ainsi que la suspension de toutes les réorganisations internes à l'entreprise jusqu'au 31 décembre.
Près de 75% des 102.000 salariés du groupe ont d'autre part répondu au questionnaire sur le stress et les conditions de travail dans l'entreprise, adressé par mail le 19 octobre. Le cabinet d'audit indépendant Technologia, à l'origine de cette enquête, doit présenter mi-décembre une première analyse des résultats.

Infractions au code du Travail

Dans un courrier adressé au syndicat, l'inspection du travail indique les premiers éléments de l'enquête en cours. "Il ressort (...) que l'organisation du travail mise en oeuvre durant la période 2006-2009 a été de nature à générer de la souffrance au travail et donc des risques pour la santé des travailleurs de France Télécom". L'inspectrice du travail chargée du dossier dit avoir également constaté que la direction du groupe "a été alertée à de nombreuses reprises", par les CHSCT (comité hygiène, sécurité et conditions de travail, ndlr), l'inspection du travail, les caisses régionales d'assurance maladie, et les rapports de médecins du travail, "sur l'existence de risques psycho-sociaux au sein de l'entreprise". Elle souligne aussi que "les conséquences sur la santé des travailleurs des restructurations, réorganisations, fermetures, ouvertures de site, avec les mobilités tant fonctionnelles que géographiques qui les accompagnent, n'étaient soit pas abordées, soit pas évaluées, soit manifestement sous évaluées". "Les méthodes de management" et "les politiques de rémunération, en particulier des vendeurs", "n'ont fait l'objet d'aucune analyse en terme d'effets sur la santé mentale des travailleurs", ajoute-t-elle. Pour l'inspection du travail, "ces faits constituent des infractions" aux articles du code du travail prévoyant "que l'employeur doit mettre en place une organisation et des moyens adaptés pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs et planifier la prévention".
Source challenges.fr


Suicides à France Télécom : Sud-PTT porte plainte contre la direction

France Info

Ce sera fait officiellement demain. Une plainte contre la direction de France Télécom, après "la vague de suicides et d’accidents psycho-sociaux dans le groupe".
Le syndicat estime que l’entreprise porte une responsabilité pénale dans cette série, à cause de son "organisation du travail" et de "ses effets délétères sur la santé de ses salariés".

Sud-PTT s’appuie sur un courrier de l’inspection du travail qui estime que de "multiples alertes avaient été lancées".
Pour le syndicat donc, "l’organisation du travail et ses effets délétères sur la santé physique et mentale des salariés doit faire l’objet d’un jugement des responsabilités de France Télécom et de ses dirigeants".


Le syndicat annonce donc le dépôt d’"une plainte avec constitution de partie civile" et appelle les autres syndicats et les "familles de victimes" à s’associer à cette procédure.


Le 1er décembre, la direction de France Télécom a annoncé que 32 suicides avaient eu lieu en deux ans parmi les salariés du groupe, contre les 25 comptabilisés par les syndicats depuis février 2008.
France Télécom qui a ouvert au début de l’automne une série de négociations sur le stress et les conditions de travail dans l’entreprise, et annoncé, dans ce cadre, le gel des mesures de mobilité jusqu’à la fin de l’année, leur restriction en 2010 et la suspension de toutes les réorganisations internes à l’entreprise jusqu’au 31 décembre.

Enfin, l’entreprise avait le 19 octobre adressé par mail à tous ses salariés un questionnaire sur le stress et les conditions de travail, avec possibilité d’y répondre anonymement jusqu’au 16 novembre : plus de 76.000 salariés du groupe, soit près de 75% des 102.000 employés de l’opérateur, y ont répondu. Le cabinet d’audit indépendant Technologia, qui a réalisé cette enquête, doit présenter mi-décembre une première analyse des résultats.

Cécile Quéguiner avec agences
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