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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 19:41

 

Dans de nombreuses entreprises (Disneyland Paris y compris), les employeurs cherchent à négocier des accords sur le stress au travail dans l'entreprise.

Ne laissez plus votre employeur venir à la table de négociation avec un accord prédéfini où dans sa grande générosité, il vous laissera négocier les virgules.

A Disneyland Paris le mal est déjà fait et un accord a été signé, accord qui n'apportera rien de plus aux salariés.

Veuillez trouver ci dessous un document qui vous permettra de mieux comprendre les véritables enjeux de cette négociation et de véritablement négocier dans l'intérêt des salariés.

Ne l'oubliez jamais, les salariés comptent sur vous!

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

dossier stress au travail dossier stress au travail

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9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 19:54
La CGT et la CFDT divergent sur l'action syndicale

François Chérèque et Bernard Thibault ont rencontré Nicolas Sarkozy et François Fillon, lors du sommet social du 18 janvier, au palais de l'Elysée.

 

Il arrive que les syndicats aient plus de mal à trouver un compromis entre eux qu'avec le patronat. C'est le cas de figure auquel est confrontée l'intersyndicale CGT-CFDT-UNSA-FSU-Solidaires, qui se réunit, jeudi 9 février, pour préparer la journée d'action européenne de la Confédération européenne des syndicats (CES) le 29 février. FO, la CFTC et la CFE-CGC boycottent l'intersyndicale.

Au départ, la configuration était simple. La CES, dont sont membres la CGT, la CFDT, FO et la CFTC – l'UNSA est associée –, organise une journée européenne d'action le 29 février, pour s'opposer au nouveau traité qui sera signé le 1er mars.

Pour la CES, ce traité "réduira le soutien de la population pour l'intégration européenne, ralentira la croissance et augmentera le taux de chômage. Sans investissements durables pour la croissance, les mesures d'austérité ne résoudront pas la crise de l'euro et de l'emploi". La CES réclame "un protocole de progrès social" pour "garantir le respect des droits sociaux fondamentaux".

"VASTE CAMPAGNE DE CULPABILISATION"

Dès le 2 février, le comité confédéral national de la CGT – son parlement – appelait les salariés "à se mobiliser dans l'unité syndicale la plus large, à décider de la grève sur les lieux de travail". Dans son appel, la CGT dénonçait un nouveau traité qui "ne ferait qu'alimenter les rejets des solidarités, les replis nationaux, la montée des forces nationalistes et d'extrême droite".

Mais elle établissait aussi le lien avec les mesures annoncées le 29 janvier par Nicolas Sarkozy – la TVA sociale et les "accords compétitivité-emploi" – qui "à nouveau vont frapper durement les salariés, les retraités, les privés d'emploi". Elle dénonçait "une vaste campagne de culpabilisation": "partout les salariés s'entendent dire qu'ils coûtent trop cher".

Avant même le sommet social du 18 janvier, les divergences entre la CGT et la CFDT se sont accentuées. La CFDT est hostile à la TVA sociale mais souhaite une réforme du financement de la protection sociale. Sur les "accords compétitivité-emploi", elle récuse le délai de deux mois fixé aux négociations, qui démarrent le 17 février, et rejette toute remise en cause des 35 heures, mais elle accepte de discuter de la compétitivité.
 

"COUP DE FORCE"

La CGT, la CFDT et FO se sont insurgées contre une proposition de loi de Jean-Luc Warsmann, député UMP des Ardennes, votée en deuxième lecture le 31 janvier par l'Assemblée nationale qui, dans son article 40, dispose "que la mise en place d'une répartition des horaires sur une période supérieure à la semaine et au plus égale à l'année ne constitue pas une modification du contrat de travail". Un sujet au cœur de la négociation sur "les accords compétitivité-emploi".

La CGT dénonce un "coup de force". Jean-Claude Mailly (FO), fustigeant un "tour de passe passe", a demandé que le Parlement ne vote pas ce texte. François Chérèque a adressé la même requête à François Fillon jugeant "contradictoire que le Parlement légifère" sauf "à réduire l'utilité de cette négociation".

L'engagement électoral de Bernard Thibault, qui a souhaité ouvertement un "changement de président de la République", complique encore la donne. Jeudi 9 février sur France Info, M. Chérèque a affirmé qu'il n'est "pas question de participer à une journée d'action à caractère électoraliste ou politique".

Refusant toute grève, le secrétaire général de la CFDT évoque une journée "d'information" pour exprimer "une forme de désaccord avec la façon dont les chefs d'Etat et de gouvernement font face aux dettes des Etats". Le compromis avec la CGT sur une position commune pour le 29 février sera difficile à trouver.

Michel Noblecourt Source lemonde.fr

 

Mobilisation syndicale le 29 février sur fond de divergence CGT/CFDT

L'intersyndicale a lancé jeudi un appel à une mobilisation contre l'austérité le 29 février, à moins de deux mois de la présidentielle, sans viser directement le gouvernement, sur fond de divergences entre la CGT, va-t-en guerre, qui propose la grève et la CFDT, prudente, qui refuse toute action à "caractère politique".

Après quatre heures de discussion au siège de la CGT à Montreuil, cinq confédérations - CGT, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires - ont signé une "déclaration commune" qui situe la mobilisation dans le cadre de la journée d'action du 29 février, appelée par la confédération européenne des syndicats (CES).

Il s'agit à la veille d'un sommet européen, qui doit signer le traité visant à renforcer la discipline budgétaire au sein de l'UE, de dénoncer ce texte qui "renforce l'austérité" et appeler à une "Europe sociale fondée sur la solidarité, la justice et la cohésion sociale".

Mais, la déclaration ne cible pas directement les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy comme la flexibilité du temps de travail ou la TVA sociale en voie d'adoption par le Parlement. Le texte se contente d'effleurer le sujet: "l'augmentation de la TVA ne fera qu'aggraver les inégalités".

Pour ce qui des modalités d'actions, la CGT et trois autres syndicats - FSU, Unsa et Solidaires - appellent "à faire du 29 février une puissante journée d'actions passant notamment par des rassemblements et des manifestations interprofessionnelles".

La CGT va plus loin: ses instances dirigeantes ont appelé dès la semaine dernière les salariés à "décider de la grève sur les lieux de travail le 29 février", a rappelé Nadine Prigent, secrétaire confédérale de la CGT, lors d'un point de presse. Malgré le contexte électoral, "le climat social n'est pas atone", affirme-t-elle.

La CFDT, en revanche, ne s'est pas solidarisée à cette forme d'action et a décidé de "déterminer les modalités de son engagement dans cette mobilisation" lors de son conseil national des 14 et 15 février.

Dès avant la réunion le numéro un de la CFDT, François Chérèque, avait prévenu que pour sa centrale il n'est "pas question de participer à une journée d'action à caractère électoraliste ou politique".

"Nous ne souhaitons pas une journée de grève qui aurait un caractère politique à quelques jours des élections", a-t-il insisté.

Derrière le débat sur les modalités d'action se profilent des divergences sur l'attitude devant la présidentielle: alors que la numéro un de la CGT Bernard Thibault a affiché son antisarkozysme annonçant qu'il voterait contre le président sortant, François Chérèque défend la position "non partisane" de son syndicat.

Toutefois, "la CFDT sera très engagée dans cette mobilisation" du 29 février et "on ne sera pas mièvre", a assuré Marcel Grignard, numéro deux de la centrale, tout en reprochant à la CGT d'avoir lancé des appels à la grève avant même tout débat au sein de l'intersyndicale.

Il a estimé plus utile de faire du 29 février une journée d'"information", via la diffusion massive de tracts, pour expliquer aux salariés l'importance d'une "plus forte intégration de l'Europe" et les dangers d'une "sortie de l'euro", prônée par certains partis, a-t-il dit, en allusion notamment à la candidate du Front National Marine Le Pen.

Trois autres syndicats, FO, CFTC, et CFE-CGE, ont refusé de participer à la la réunion, ce que "les organisations présentes ont regretté", a souligné Nadine Prigent.

Par Elahe MEREL Source courrier-picard.fr

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 20:46

Pas touche au droit de grève !

 

Pour une fois, il faut s’en féliciter, ce sont toutes les catégories de personnel du transport aérien – agents de sureté, d’accueil, mécaniciens au sol, personnel des innombrables sous-traitants… jusqu’aux hôtesses, stewards et pilotes –, qui se mobilisent ensemble. Ils protestent contre le projet de loi antigrève du gouvernement, adopté à l’Assemblée le 25 janvier et devant passer au Sénat le 15 février.

Le projet de loi en question consiste à exiger individuellement des salariés qu’ils se déclarent grévistes 48 heures à l’avance, sous peine de sanction. Ce n’est pas tout : un amendement a été ajouté voulant que les grévistes, toujours individuellement, déclarent 24 heures à l’avance leur jour de reprise du travail ! Bref, une façon de tenter de saboter toute décision collective des travailleurs, en particulier en assemblée générale. Entre autres.

Après le transport aérien, à qui le tour ?

A noter que cette loi qui s’inspire de celle votée en 2007 pour les transports publics terrestres, vise autant le secteur privé que le secteur public du transport aérien. Autant dire qu’il s’agit d’une nouvelle brèche au droit de grève. Après la SNCF, la RATP… et l’aérien, à quand des lois antigrève pour l’automobile, le commerce, le BTP, les banques … sous prétexte que les grévistes prendraient « en otage » la clientèle ?

La « prise d’otages » ! La sempiternelle formule magique contre les grévistes ! Comme si ce n’était pas les patrons et le gouvernement qui prenaient en otage l’ensemble des salariés (et finalement les usagers) en réduisant les effectifs, en programmant les licenciements, en aggravant les conditions de travail, en faisant travailler plus et gagner moins ceux qui ne vont pas encore pointer à Pôle emploi ! D’ailleurs, pour ce qui est du transport aérien, ledit projet de loi n’a rien à voir avec l’intérêt des passagers, mais tout à voir avec les intérêts patronaux. A commencer par Air France qui, à la mi-janvier, vient d’annoncer un plan d’économies de 2 milliards d’euros sur trois ans. Ce qui va signifier des suppressions de postes, moins de salaires, la dégradation de l’entretien, de la sécurité… Au point que la direction d’Air France a même déclaré que la proposition de loi, « cela nous arrange » !

La voilà, la vraie raison de ce projet antigrève : le patronat du transport aérien, celui des grandes compagnies comme celui des innombrables sous-traitants, s’apprête à de nouveaux plans de compressions d’effectifs et de remises en cause de tous les acquis. Il s’agit donc d’obtenir du gouvernement des mesures préventives, gravées dans la loi, contre les réactions prévisibles des salariés.

C’est qu’ils ont peur des travailleurs, de nous tous, en fait ! Donc ils y vont de l’intimidation. Et ce n’est pas sans raison qu’ils nous craignent. Car l’exemple de la combattivité est venu des plus vulnérables d’entre nous. Ce projet antigrève arrive à l’Assemblée juste après la longue grève courageuse de décembre dernier pour l’augmentation des salaires, de la catégorie la plus mal payée et la plus précaire des travailleurs des aéroports : les agents de sureté en butte aux multiples mafias patronales se disputant les contrats véreux des donneurs d’ordre. Leur détermination et leur courage a donné le coup de pouce aux autres catégories, lesquelles, aujourd’hui toutes solidaires, réagissent contre la dernière provocation du gouvernement.

Ce qui se passe aujourd’hui dans le transport aérien concerne l’ensemble des salariés. En ces temps de crise, on voudrait nous faire croire que la classe ouvrière est tétanisée et sans réaction. Mais c’est faux. Partout la colère est la même, même si, pour l’heure, elle s’exprime de façon très dispersée et localisée. Ce n’est pas la combattivité qui manque, mais la fusion de toutes les combattivités. Dans le transport aérien, les petites barrières catégorielles viennent d’être franchies. Que les salariés de tous les secteurs, de tout le pays, franchissent les autres barrières professionnelles ou régionales, et le patronat comme le gouvernement présent ou à venir, auront du souci à se faire !

Source http://www.convergencesrevolutionnaires.org/

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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 17:15
Un des principaux débiteurs de l'Etat grec serait un berger de 65 ans

Un des mécanismes mis en place par le gouvernement grec pour récupérer l'argent que lui doivent certains citoyens a été de publier, au mois de janvier, une liste nominative de plus de 4 000 personnes. Réunies, ces personnes devraient à l'Etat près de 30 milliards d'euros.

Depuis la publication de cette liste, la plupart de personnes arrêtées pour ce motif ont été libérées sous caution ou condamnées à de faibles peines. Près de 500 font encore l'objet d'un mandat d'arrêt.

Le journal grec Ethnos a annoncé, dimanche 5 février, avoir retrouvé l'un des principaux débiteurs de l'Etat grec, un homme qui devrait à lui seul, selon les calculs du ministère des finances, pas moins de 10,8 millions d'euros.

Il s'agit de Stelios Parasyris, un berger crétois de 65 ans, qui possède une cinquantaine de moutons et, assure-t-il, pas beaucoup d'argent.

L'Etat grec affirme que Parasyris a frauduleusement empoché 30 millions de drachmes, soit près de 88 000 euros, en 1995. La somme qu'il doit est obtenue en y ajoutant les amendes, pénalités et autres intérêts. Le berger assure avoir déjà remboursé l'équivalent de trois fois ce qu'il avait détourné. "Si tous les gens sur la liste sont aussi pauvres que moi, je ne vois guère d'avenir pour ce pays", a-t-il déclaré au quotidien.

Source lemonde.fr

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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 21:18
Hôtellerie: le mouvement contre les conditions de travail "détestables" gagne du terrain

La protestation contre les "conditions de travail détestable" dans l'hôtellerie de luxe parisienne a gagné le Concorde Montparnasse et l'hôtel Bristol, après les mouvements qui ont touché le Concorde La Fayette et le Novotel des Halles, a-t-on appris vendredi de sources syndicales.

"C'est le onzième jour de grève au Concorde Montparnasse pour dénoncer le statut et les conditions de travail détestables et nettement inférieures à celles des hôtels parisiens de luxe", a affirmé Claude Levy, délégué CGT de l'hotellerie de luxe à Paris.

L'hôtel quatre étoiles compte 70 salarié en CDI et 50 personnes étaient en grève vendredi à l'appel d'une intersyndicale CGT, CFDT et FO, selon lui.

"Il y a une attaque en règle dans l'hôtellerie de luxe parisienne et nous avons de grosses inquiétudes pour des établissements comme le Ritz et le Crillon, où il y a plusieurs centaines d'emplois en jeu", a ajouté le syndicaliste.

L'hôtel de prestige Le Ritz, place Vendôme, va fermer en juin pour 27 mois de travaux. Pour Didier Del Rey de la CGT, la direction "veut profiter de la situation pour dénoncer tous les accords d'entreprise et se séparer de la plupart de ses 481 salariés".

L'hôtel de Crillon, qui emploie environ 360 personnes, doit également fermer cet été pour travaux. "La direction refuse un accord sur le maintien de l'emploi", affirme un communiqué d'une intersyndicale CGT-CFDT et FO.

"Au Bristol nous avons manifesté parce que la direction veut dénoncer des accords d'entreprise. Il y a également une dégradation des conditions de travail", a assuré Costel Papescu, du syndicat CGT. Le palace parisien compte près de 500 salariés.

"Au Concorde La Fayette, ils nous ont annoncé qu'ils voulaient annualiser le temps de travail, même chose pour le Louvre-Hôtel", a déploré le syndicaliste.

Fin 2011, les femmes de chambres et gouvernantes du Novotel Les Halles ont fait grève pendant plus d'un mois. "Nous avons obtenu des avancées importantes avec une augmentation d'environ 200 euros par mois, la requalification de CDD en CDI ainsi que du temps partiel en temps complet".

L'hôtellerie-restauration française compte 800.000 salariés qui bénéficient d'une prime dite TVA, de 2% du salaire brut annuel plafonné à 500 euros pour la restauration et à 250 euros pour l'hôtellerie. Cette prime devrait être supprimée au moment du passage de la TVA de 5,5% à 7%, selon Claude Levy.

Source courrier-picard.fr

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 22:38
Syndicats: pourquoi les sympathisants votent de plus en plus Le Pen

Syndicats: pourquoi les sympathisants votent de plus en plus Le Pen

Percée de Marine Le Pen dans le monde du travail et sympathisants de syndicats

Selon un sondage réalisé par l'Ifop, 25% des sympathisants de FO et 22% de ceux de la CGT veulent voter Le Pen à l'élection présidentielle. Comment expliquer ces scores aussi élevés? 

Encore un sondage qui ne laissera pas indifférent. Selon une étude de l'Ifop, parue dans L'Humanité de ce vendredi matin, 19% des actifs proches d'un syndicat souhaitent voter Marine Le Pen.  

C'est l'organisation Force ouvrière qui est la plus touchée par la percée du Front national dans le monde des salariés. Selon l'Ifop, 25% de leurs sympathisants voudraient glisser un bulletin Front national dans l'urne. Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, interrogé par L'Express, ne se montre "pas vraiment surpris". "Dans un contexte de crise, c'est normal qu'il y ait un vote contestataire de la part de gens dans la difficulté."  

"Il y a, à FO, une diversité d'opinions, confirme Jérôme Fourquet, auteur de l'étude. Et dans les années 1970 et 1980, une part importante d'ouvriers proches du RPR et du gaullisme se tournait vers FO." Et non vers la CGT et la CFDT, historiquement liés au PCF et au PS.  

"Petit à petit, cet électorat de la droite ouvrière a lentement glissé vers l'extrême droite, comme on l'a vu à l'occasion des élections cantonales de mars 2011 au cours desquelles les partis de droite ont souvent été battus dans les cantons populaires au profit de la gauche et du FN. La droite 'populaire' a abandonné Sarkozy", analyse Fourquet.  

Une part non négligeable des salariés de gauche a aussi rejoint le parti de Marine Le Pen. Ce que le sondage démontre. 22%, 17% et 13% des sympathisants, respectivement, de la CGT, de la CFDT et de Sud pensent voter pour la présidente du Front national. "Certains ouvriers, politiquement de gauche, n'y voient pas d'incompatibilité", estime Jérôme Fourquet.  

"Un rejet du système"

La preuve: la moitié des sympathisants de la CGT, proches du FN, préfèreraient voter Hollande à Sarkozy au deuxième tour de la présidentielle de mai 2012.  

Ces derniers sont "touchés par les délocalisations, par la concurrence des produits fabriqués à l'étranger, et sensibles aux questions européennes", selon Fourquet, c'est-à-dire les thèmes de campagne du FN. Ce dernier "a capté les colères, les craintes et la demande de protection de cette classe populaire". 

"Ce n'est donc pas un vote d'adhésion, avance Joseph Thouvenel, vice-président de la CFTC -dont 21% des sympathisants penchent pour un vote FN-, mais un rejet du système et des hommes politiques, qui selon les salariés, ne représentent plus le pays." Le syndicaliste songe à toutes "ces promesses non tenues". 

"Consigne de vote"

Son homologue de FO, Jean-Claude Mailly pointe aussi du doigt "nos élites politiques" qui "devraient se poser quelques questions."  

Pas la faute des syndicats, donc? "Tous les acteurs, syndicats et partis politiques, ont leur part de responsabilité, reconnaît Laurence Laigo, secrétaire nationale de la CFDT, chargée de la relation avec le monde politique. Il faut aller à la rencontre des salariés et leur donner des réponses face aux manques de repères."  

Selon elle, "les propositions de Marine Le Pen ne sont pas porteuses d'avenir". Les syndicats luttent donc contre les idées du FN. Sans grand succès, pour l'instant. Que faire de plus? "Pas grand-chose, répond Mailly, le syndicat ne doit pas non plus donner de consigne de vote."

Source lexpress.fr

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 17:16
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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 07:17

La CGT veut discuter de la retraite à 60 ans

 

Dans une déclaration publiée, hier, la Confédération générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Cgt) émet des réserves sur le passage de l’âge de la retraite à 60 ans. Pour cette organisation, l’augmentation des cotisations sociales, entraînée par cette décision, vient alourdir les charges des travailleurs qui, estime-t-elle, subissent une baisse de leurs salaires nets. « Ces nouvelles mesures entraînent donc une paupérisation accrue des travailleurs », poursuit la Cgt qui réclame de nouvelles négociations sur la question.

Source news.abidjan.net

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 18:58
Tout le monde avait bien compris l'affiche de Stéphane Guillon dont le titre voulait dire : "En mai 2012 Stéphane Guillon s'en va aussi ..." venez voir son spectacle avant qu'il soit trop tard!
Mais la langue française a de telles subtilités que lorsque vous ne finissez pas une phrase, on suppute, et au jeu de la supputation la censure est impitoyable!
Amitiés à tous et à toutes
Cyril LAZARO

 

Censure : la RATP répond à Guillon

L'affiche du nouveau spectacle de Stéphane Guillon n'est pas resté très longtemps dans les couloirs du métro parisien...

 

La régie pub du métro parisien se défend d'avoir arraché les affiches du spectacle de l'humoriste.

Les affiches de Stéphane Guillon ne seront pas restées longtemps en place dans les couloirs du métro parisien. L'humoriste, qui prétend en avoir distribué environ 300, a eu la mauvaise surprise de les voir toutes déchirées quelques minutes seulement après leur affichage.

Sur le site de micro-blogging Twitter, Stéphane Guillon s'est plaint jeudi après-midi de "censure sans explication" avant de réitérer ses propos dans la soirée au Petit journal de Canal +. Il a profité de la tribune qui lui était accordée pour demander à Metrobus, la régie publicitaire de la RATP de recoller au plus vite les affiches.

"Une affiche extrêmement douce", selon l'humoriste :

"En mai 2012, Stéphane Guillon s'en va aussi", annonce cette affiche qui fait tant parler. Par ce message "subliminal", elle ne serait pas conforme, selon Metrobus. "Toutes les affiches qui nous sont fournies doivent être examinées et nos conditions générales de vente prévoient que l'on reçoive une maquette quinze jours à l'avance", a expliqué vendredi midi sur Europe 1 Gérard Unger, le président de Métrobus.

"Les affiches doivent être examinées" :

 

"Nous sommes en période électoral, et la RATP est un service public et comme tous les services publics, elle est soumise à la règle de la neutralité politique", a-t-il ajouté, précisant qu'en "période électorale, cela ne poserait aucun problème".

"Où est le nom du président ?"

Stéphane Guillon a juré qu'il ne voyait pas en quoi elle posait problème. "On parle de connotation politique, ça dépend. 'Stéphane Guillon s'en va aussi'… en vacances, en week-end, à la piscine", s'est défendu l'humoriste sur le plateau du Petit journal.

"Et encore une fois, où est le nom du président ? Moi je trouve que c'est une affiche qui est extrêmement douce", a-t-il ajouté, avant de préciser qu'il se réservait le droit de porter plainte "contre celui qui a fait ça, car c'est très violent", d'autant plus "dans une démocratie". Ce qui n'effraie pas Gérard Unger. "J'avais déjà eu le problème avec un théâtre de chansonnier, il nous avait attaqué en justice et on avait gagné".

En tout cas, la promotion de ce spectacle que l'ancien chroniqueur de France Inter jouera à l'Olympia du 1er au 6 mai commence très bien.

 

Source europe1.fr


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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 18:30
«Les comités d'entreprises doivent se conformer à leur mission»

Alors que la gestion des comités de la RATP ou de SeaFrance a fait scandale, le député (NC) Nicolas Perruchot a fait adopter, ce jeudi, une loi renforçant l'encadrement des comptes de ces instances.

Quel est le contenu de cette loi ?

Cette loi comporte deux mesures. L'une impose aux comités d'entreprise de faire certifier leurs comptes par un commissaire aux comptes indépendant et de les faire publier, au-delà d'un seuil qui sera fixé par décret. L'autre encadre plus strictement la politique d'achat des comités d'entreprises, car un certain nombre de dérives ont été constatées en la matière. Je prônais l'obligation de procéder à des appels d'offres, mais on m'a opposé un certain nombres d'arguments juridiques. Je considère néanmoins qu'il ne s'agit-là que d'une première étape, et que l'on pourra aller plus loin à l'avenir.

A quel type de dérives s'oppose le texte ?

Les plus gros comités d'entreprise gèrent des dizaines, voire des centaines de millions d'euros de budget. Pourtant, certains se retrouvent en cessation de paiement – comme celui d'Air France – ou avec des pertes abyssalles. L'expert comptable pourra orienter les choix de gestion, et prendre des mesures pour redresser les comptes.

Il s'agit également de s'assurer que les comités d'entreprise se conforment à leur mission, ce que la loi réaffirme. Certains comités ont financé l'opération «Un bateau pour Gaza», ou des campagnes publicitaires à connotations politiques. Ces initiatives débordent complètement du rôle de ces instances, censées animer l'action sociale et culturelle de l'entreprise.

Enfin, sur la politique d'achat, on a vu beaucoup de choses étranges : à la RATP, par exemple, des gobelets en plastique à 20 euros la pièce. Le contrôle du commissaire aux comptes permettra de mieux repérer ces anomalies.

Parle-t-on d'erreurs de gestion, ou de véritables malversations ?

Dans le cadre d'Air France, il s'agit de mauvaise gestion. On a cherché à faire rentrer beaucoup de gens à l'intérieur du comité, peut-être par copinage, avec pour résultat d'énormes déficits. Pour la RATP, on parle là de dérapages financiers graves, de fuites de fonds. Même s'il n'est pas encore possible de parler d'enrichissement personnel, ou de financement d'un syndicat quelconque.

Vous dites que le problème se présente surtout dans les grandes entreprises publiques, ou anciennement publiques. Pourquoi ?

Parce que c'est sur celles-là que nous avons des informations. Et parce que c'est là que les comités d'entreprise gèrent les plus gros budgets.

Le patronat ne fait-il pas preuve de négligence par rapport à ces dérives ?

On n'en parle pas assez, mais il est vrai que le président d'entreprise est, de droit, le président du comité. Est-ce que, par cette négligence, il s'agit d'acheter la paix sociale ? Souvent, c'est le DRH ou un cadre qui est délégué au comité, avec peu d'intérêt pour ce qu'il s'y passe. Alors que le rôle de cette institution est important : les activités sociales et culturelles peuvent représenter l'équivalent d'un 13e ou un 14e mois pour les salariés.

Restez-vous amer après l'enterrement de votre rapport sur le financement des syndicats, en décembre dernier ?

Oui, cela continue à m'indigner. J'ai tenté d'ouvrir des portes, mais je me les suis prises sur les doigts. Je vais d'ailleurs interpeller par courrier les candidats à la presidentielle à ce propos. L'étonnant, c'est de croire qu'on allait réussir à étouffer le sujet de cette manière. Au contraire, cette chape de plomb n'a réussi qu'à le faire rebondir plus haut, grâce aux médias. Peut-être y a-t-il matière à réflexion sur le fonctionnement des commissions d'enquêtes. Beaucoup d'autres sujets «tabous» pourraient connaître le même sort que mon rapport.

Depuis, l'actualité vous a bien servi, du scandale de la RATP à celui du comité d'entreprise de Sea France...

C'est sûr, sans compter l'annonce des non-représentations de Bernard Thibault et Jean-François Chérèque à la tête de la CGT et de la CFDT. Ou la rupture entre ce dernier syndicat et sa branche Sea France, ainsi que la réforme de la représentativité qui va modifier le paysage syndical. Le démocratie sociale est en train de bouger.

Quelles autres mesures contenues dans votre rapport avez-vous dû renoncer à intégrer dans votre loi ?

Mon rapport contenait 29 propositions, mais j'ai craint que l'Assemblée ne dispose pas d'assez de temps pour les examiner chacune. Je me suis donc concentré sur les deux sujets sur lesquels un consensus assez large pouvait se dessiner. Beaucoup de questions restent devant nous, notamment la gestion de la médecine du travail par le patronat, ou la formation professionnelle : dans ce domaine, si on rapporte les moyens mis, la gestion et les résultats obtenus, il y a manifestement un problème.

Le climat était-il aussi tendu autour de ce projet de loi qu'autour de votre rapport ?

La différence avec cette loi, c'est qu'il fallait aller vite – ce que les partenaires sociaux ont d'ailleurs dénoncé. Tout le monde s'est exprimé dans les trois tables rondes qui se sont tenues en 15 jours, et tous étaient d'accord pour plus de transparence dans les grands comités d'entreprise. Ils auraient préfére passer par la négociation sociale plutôt que par la loi. Mais les partenaires sociaux, qui se rencontrent souvent, n'ont jamais jugé utile de se réveiller sur le sujet. Ils le font maintenant, mais un peu tard...

La «chasse aux profiteurs» est un thème récurrent de l'UMP. Avez-vous été sollicité pour le développer pendant la campagne ?

Au contraire, l'UMP était presque indifférent à mon enquête sur le financement syndical, avant de décider d'enterrer mon rapport. J'ai ensuite été reçu par Nicolas Sarkozy, qui a dit regretter la façon dont cela s'est passé.

Source liberation.fr

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