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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 11:19

02Avec l’arrivée du grand froid dans tout le pays, revient à la une des médias les questions de la grande pauvreté, des sans-abris et des associations caritatives qui essaient tant bien que mal de faire face.

Au delà des discours de posture des « nouveaux » ministres en charge de ces questions, c’est le bilan sans concession des politiques menées depuis de nombreuses années qui génèrent les situations d’exclusion dramatique que nous connaissons aujourd’hui.

La loi « DALO » » (Droit Au Logement Opposable) est un échec cuisant et annoncé, l’accès au logement social s’est réduit. La spéculation immobilière n’en a pas été affectée… La construction de nouveaux logements n’est pas à la hauteur, on fait du « saupoudrage », on ne répond pas aux besoins. Plus dramatiques encore, les budgets de l’aide sociale d’Etat qui permettent aux associations de mettre en place un accueil d’urgence des sans-abris ont été drastiquement réduits en 2010 et les perspectives 2011 sont encore plus inquiétantes.

Les structures d’accueil d’urgence sont saturées, les bénévoles et les professionnels des associations se substituent malgré eux aux politiques qui ne remplissent pas leurs missions d’aide et de cohésion sociale, baisse des dotations, des subventions, transferts de compétences vers les collectivités locales qui n’ont pas les moyens de les assumer.

Dans un contexte de chômage massif, de montée de la pauvreté, de réduction de toutes les aides sociales, d’augmentation du surendettement, il est mal venu d’avoir des postures d’apitoiement comme celle de ce gouvernement au moment même où des dizaine de milliards d’euros sont à nouveaux engloutis dans le système financier.

Pour la CGT c’est d'une véritable politique de justice sociale dont nous avons besoin !
Afin que chacun ait une vie décente, il faut une meilleure répartition des richesses qui réponde, enfin, aux inégalités grandissantes que connait notre pays et aux drames humains que cela engendre !

Source http://cgt-cg19.over-blog.com/

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 22:57
La France mal classée dans une étude sur les enfants pauvres des pays riches

Une étude menée pour l'Unicef sur les enfants pauvres dans les 24 pays de l'OCDE, et publiée vendredi, montre que "les pays riches laissent tomber les enfants les plus pauvres", notamment la France, mal classée.

Le centre de recherche Innocenti, basé à Florence (Italie), et travaillant pour l'Unicef (Fonds des Nations Unies pour l'enfance), classe les pays les plus riches en fonction du bien-être matériel, de la santé et de l'éducation des enfants les plus défavorisés vivant sur leur sol.

Si en matière de bien-être matériel, la France s'en sort honorablement (5e place sur 24), grâce aux prestations sociales et aux avantages fiscaux, elle n'arrive qu'en 15e position --sous la moyenne OCDE-- en matière de santé et se classe à l'avant-dernière place (23e) pour les résultats scolaires.

Les pays riches les mieux ou les plus mal classés varient en fonction des trois domaines étudiés: la Suisse est en tête pour le bien-être matériel, les Pays-Bas pour la santé et la Finlande pour l'éducation. La Slovaquie, la Hongrie et la Belgique arrivent au dernier rang respectivement dans ces trois secteurs.

"L'intention du rapport +les enfants laissés pour compte+ est de mesurer le fossé entre l'enfant moyen et l'enfant situé au bas de l'échelle", indique l'Unicef dans un communiqué.

L'étude a été menée avant la crise financière de 2008, ce qui signifie que la situation de ces enfants les plus défavorisés dans les pays riches s'est sans doute encore dégradée.

"Dans les périodes difficiles les enfants les plus pauvres devraient être les premiers à bénéficier d'une protection, non les derniers à être pris en considération", affirment les auteurs du rapport.

Prendre en compte les difficultés des enfants pauvres revêt aussi un intérêt économique, selon le rapport.

"Les inégalités qui frappent les enfants du bas de l'échelle se soldent à court terme par une facture supportée par les contribuables sous la forme d'une pression accrue sur les hôpitaux et services de santé, le rattrapage scolaire, l'aide sociale", argumente l'Unicef.

Dans le domaine du bien-être matériel l'étude prend en compte le revenu des ménages, l'accès aux ressources pédagogiques élémentaires, et les conditions de logement, principalement l'espace vital dont disposent les enfants.

En matière de santé, l'étude porte sur les habitudes alimentaires, la fréquence d'une activité physique intense (la France est bonne dernière en matière de sport pour les enfants les plus pauvres), et sur les problèmes de santé signalés par les enfants eux-mêmes.

Enfin, pour l'éducation, les indicateurs utilisés sont les compétences en lecture, en mathématiques et en sciences pour les adolescents scolarisés âgés de 15 ans.

Ce rapport étant surtout une "photographie", un autre rapport, l'an prochain "cherchera à comprendre les raisons pour lesquelles ces enfants pauvres sont laissés pour compte dans les pays riches", a indiqué à l'AFP Leonardo Menchini, chercheur du centre Innocenti.

Source lepoint.fr

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 18:02
La présidence au coeur du système
Caleb IRRI
Affaire Clearstream, affaire Karachi, affaire Woerth, affaire de l’Epad, les retraites, le juge d’instruction, les vols d’ordinateurs, le bouclier fiscal, l’immigration, le traité européen, la nomination des chefs du service public, la DCRI, l’identité nationale.. les casseroles qui trainent derrière le gouvernement tintent toutes dans la même gamme, celle du mensonge et de l’injustice. Et conduisent toutes, par un fil d’Ariane de plus en plus gros, vers une seule et même personne au centre de tout : le président de la république.

Peu à peu se dessine en trame de fond une formidable machine qui fonctionne dans l’ombre depuis longtemps déjà, à laquelle participent de nombreuses personnalités politiques de premier plan, et que l’on retrouve aujourd’hui encore à des postes importants.

  Bien sûr, pour l’instant toutes ces affaires ne sont qu’à l’état de suppositions, mais leur nombre et leurs liens sont déjà suffisants pour constituer une sorte de "faisceau de présomptions". De plus, à voir de quelle manière les enquêtes sont entravées, empêchées, dénoncées par ceux-là même qu’elles visent ajoutent à la suspicion : on voudrait cacher quelque chose qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Que nous faut-il de plus pour réclamer la vérité sur un système qui se protège lui-même des reproches qu’on lui adresse ?

  En effet, si l’on tire un peu sur le fil, ce n’est pas seulement la présidence qui est attaquée, mais belle et bien la classe politique dans son ensemble, et depuis un bon nombre d’années déjà . Si on poussait les investigations jusqu’à leur terme, les Français s’apercevraient certainement que les hommes pour qui ils votent sont des "vendus", et que c’est le système démocratique dans son ensemble qui se trouve corrompu.   Mais comment faire, puisqu’apparemment la séparation des pouvoirs, une des bases qui fondent une démocratie saine, a disparu ou est sur le point de le faire ? les enquêtes n’iront pas plus loin que ce que le gouvernement l’autorise, surtout si les "collaborateurs" du président sont aussi inattaquables que le président lui-même.   Heureusement il y a les journalistes. Quelques journalistes en fait, avec l’aide de quelques magistrats dont l’habit évoque encore quelques valeurs, mais qui sont les cibles permanentes des ennemis de la vérité. Mais comment peuvent-ils faire éclater la vérité s’ils sont censurés, volés, interdits de faire leur métier d’investigation, en n’ayant pas accès aux documents qu’ils demandent, en se voyant retirer une partie d’une affaire, ou ostracisés quand ils font leur travail ?

  Vous rendez-vous compte de ce que ces affaires pourraient signifier ? Un président élu par le financement d’un campagne illégale, qui a participé à financer celle de monsieur Balladur à travers des versements illicites de rétro-commissions sur des ventes d’armes à un pays que tous considèrent comme un berceau du terrorisme, le Pakistan. Avec ce genre de personnages à la tête de l’Etat, on comprendrait mieux les invectives qui ont couru lors de l’affaire Clearstraem à l’époque, et on pourrait rapidement soupçonner les quelques noms affichés sur les listings d’avoir été réels, pour servir de manière occulte les campagnes qu’ils finançaient, à travers des comptes dans des paradis fiscaux, à l’abri de tout enquêteur un peu trop soupçonneux.

  On comprendrait mieux aussi l’acharnement de la présidence à défaire les juges d’instruction, à modifier la Constitution, à ne pas fermer la porte aux paradis fiscaux. Voilà la clé de l’alliance entre le politique et le financier : englués dans des manoeuvres obscures pour des contrats juteux, les corrompus sont obligés d’une part de dénoncer les excès d’un système capitaliste auquel ils ont largement participé, et d’une autre d’en profiter encore pour éviter que ne soient rendus publics leurs agissements. Ils sont coincés. Par où croyez-vous que les "rétro-commissions transitaient ? Comme l’avait dit monsieur Denis Robert qui s’est fait "détruire" par le système, tout transite par les chambres de compensation : il suffit d’ouvrir ses lignes de compte pour connaître l’origine de toutes les corruptions, et les rendre impossibles.

  Mais revoilà aussi la crise, qui y trouve son explication : ne pouvant se permettre de mettre à mal le système qui les a financé de près ou de loin, mais ne pouvant pas non plus continuer de faire comme si ce système n’était pas responsable de la crise économique que nous traversons, les alliés du moment ne peuvent que se mettre d’accord pour la seule alternative qui leur reste : taper sur le peuple socialement, économiquement, légalement. Car ceci ne s’est pas produit qu’en France, ni qu’avec l’équipe en place actuellement : c’est partout sensiblement la même chose, et il suffirait qu’une barrière tombe pour que le château s’écroule.

  Que faire alors ? réclamer la démission du président français aurait à peu près autant de chance de réussite que de demander celle de Berlusconi en Italie, c’est à dire aucune. Elire une nouvelle classe politique dont on sait les accointances avec le pouvoir actuel (ce sont les mêmes personnes qui se connaissent depuis plus de vingt ou trente ans) ne servirait de rien, sans compter qu’à un niveau ou un autre ils doivent en être aussi.

  Et puis il y a nous, le peuple : ajouter une crise politique à la crise économique ne réglerait sans doute rien, au contraire... mais ne rien faire serait encore pire. Nous sommes aujourd’hui à un tournant historique. Les dénonciateurs de ce scandale institutionnel seront vite considérés comme des ennemis de la démocratie, et internet est bel et bien le seul danger qui effraie encore les corrompus : comme on le voit avec « wikileaks » actuellement, les « résistants » du net ont du soucis à se faire, et les lois Acta, Hadopi, et autres Loppsi sont destinées à les faire disparaître. Il n’y a pas d’autres alternatives pour le pouvoir.

Face aux géants qui menacent leur domination, le protectionnisme, le nationalisme, l’oppression et la répression seront leurs seules armes, et ce sont les peuples qui en feront les frais. Comme à chaque fois dans l’Histoire des hommes, nous aurons compris trop tard ce qui nous attendait. Nous le regretterons sûrement. Ce n’est pas les hommes qu’il nous faut changer, mais le système qui crée ces hommes.

Caleb Irri

http://calebirri.unblog.fr

URL de cet article 12085
http://www.legrandsoir.info/La-presidence-au-coeur-du-systeme.html
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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 21:03
Un PDG cesse sa grève de la faim après avoir obtenu le licenciement d'un salarié

Un PDG qui observait depuis le 8 novembre une grève de la faim à Pavilly, près de Rouen, pour obtenir le droit de licencier un salarié délégué du personnel soupçonné de vols de matériel a cessé son action après avoir obtenu satisfaction.
«J'ai reçu des coups de fil mercredi soir indiquant que le ministre du Travail autorisait ce licenciement», a précisé Jean-François Marteau, PDG de l'entreprise de charpente et de couverture Gautier qui emploie 200 salariés. Il précise avoir aussitôt cessé sa grève de la faim.
Dans un premier temps, l'inspection du travail avait refusé le licenciement de ce salarié âgé de 45 ans mis en examen pour le vol de 50.000 euros de matériel dans l'entreprise et qui était aussi délégué du personnel sans étiquette.
Le PDG avait alors saisi le ministère et avait reçu le soutien des autres salariés qui avaient débrayé et manifesté à plusieurs reprises pour appuyer sa demande.
Après seize jours de grève de la faim, M. Marteau a salué «la mobilisation» du personnel. «C'est un beau cadeau qu'ils m'ont fait car c'est grâce à eux si nous avons obtenu satisfaction», a-t-il indiqué en précisant que les jours de grève seraient payés.
De leur côté, les syndicats Sud et CGT de l'inspection du travail de Seine-Maritime ont dénoncé «le comportement» de cet employeur, en estimant qu'il avait exercé «un véritable chantage à l'égard de l'inspectrice du travail ayant refusé le licenciement d'un délégué du personnel».

 Le Dauphiné le 25/11/2010

Vu sur le blog http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 20:33
Affaires Woerth-Karachi - Corinne Lepage estime que la "justice est en train de se ressaisir"

L’eurodéputée Corinne Lepage qui avait saisi le procureur général près la Cour de cassation de l’affaire de l’hippodrome de Compiègne estime ce matin sur France Info que "la justice est en train de se ressaisir". Et pour sa "crédibilité", elle demande au Conseil constitutionnel de publier les procès verbaux des débats validant les comptes de campagne d’Edouard Balladur en 1995.

En ce qui concerne les affaires autour des présumées rétro-commissions et de l’attentat de Karachi, Corinne Lepage parle d’affaire d’Etat : “C’est une affaire d’Etat extrêmement grave qui remet sur le devant de la scène la question du financement des partis politiques, le financement des campagnes électorales…Tout cela n’est absolument pas acceptable mais ce qui me parait important c’est que la justice est en train de se ressaisir.

Corinne Lepage regrette le refus de l’actuel président du Conseil constitutionnel de publier les procès-verbaux des débats ayant conduit à la validation des comptes de campagne présidentielle d’Edouard Balladur en 1995. “Il doit y avoir une confiance absolue dans les décisions qui sont rendues par le Conseil constitutionnel, et là il y a une flou, un doute... Je pense que pour la crédibilité du Conseil, il faudrait que la vérité sorte

Ce matin l’ex-président du Conseil constitutionnel Roland Dumas s’est prononcé pour cette publication.

Espoirs à Cancun

“Je suis très heureuse que le parlement européen ait voté pour une réduction unilatérale de 30% des émissions de gaz à effet de serre en Europe” a noté Corinne Lepage qui fera partie de la délégation européenne. “Peut-être qu’à Cancun nous allons réussir à trouver un accord sur la forêt...sur un fond vert pour aider les pays du sud à changer... ?” grâce à une taxe sur les transaction financières...

Source france-info.com

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 12:17

Prenons l'exemple de Marseille

 

Marseille et sa région sont confrontées depuis plusieurs mois à une longue série de règlements de comptes ou d'assassinats commis régulièrement avec des armes de guerre comme le fusil d'assaut kalachnikov. Le maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a quant à lui exigé "les renforts de police nécessaires pour enrayer cette dérive: l'Etat doit désormais nous entendre pour doter la cité phocéenne des effectifs de police nationale adaptés, et répondre ainsi efficacement à ces violences inacceptables", a dit l'élu dans un communiqué. Une demande émise également par Patrick Mennucci, élu (PS) marseillais et président du groupe d'opposition au conseil municipal, qui appelle à l'organisation par le maire d'un débat sur ces violences lors du prochain conseil municipal le 6 décembre.

 

Voici les principales dates de ces agressions souvent mortelles :
 

- 20 novembre 2010: Un adolescent de 16 ans est tué et un garçon de 11 ans grièvement blessé par balles au dos, au bras et à la jambe, dans une fusillade à la kalachnikov à la cité Le Clos La Rose (13e arrondissement, nord)  

- 14 novembre 2010: Un homme grièvement blessé par balles alors qu'il se trouvait sur la commune des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), par des individus à bord de deux voitures et armés notamment de kalachnikov.  

- 12 novembre 2010: Un jeune homme tué devant plusieurs témoins d'une rafale de kalachnikov dans une zone pavillonnaire de la Rose.  

- 20 septembre 2010: Une fusillade fait 2 morts dans une pizzeria de Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône) dans le cadre d'un différend local.  

- 30 août 2010: un jeune homme originaire de la cité des Néréides (11e arr.) et connu pour des délits liés aux stupéfiants est retrouvé mort dans un véhicule en flammes, son crâne portant la trace d'impacts de balles de gros calibre  

- 27 mai 2010: Un homme retrouvé mort, touché par plusieurs balles, au volant de son véhicule stationné sur une bretelle de sortie de l'autoroute A7 à Marseille dans le quartier des Arnavaux (nord)  

- 18 mai 2010: Un homme décède et un autre est grièvement blessé dans une fusillade survenue dans un bar situé dans le 5e arrondissement  

- 19 mars 2010: Un homme de 37 ans, de nationalité tchèque, décède à l'hôpital de La Timone, à la suite de plusieurs coups de feu  

- 22 février 2010: Un homme tué par balles dans une cité de Port-de-Bouc par deux hommes cagoulés et armés  

- 16 février 2010: Un homme armé et équipé d'un gilet pare-balles est tué par des coups de feu de gros calibre dans le hall d'un immeuble d'une cité du 15e arrondissement (nord)  

- 27 janvier 2010: Un homme est tué d'une balle de 22 long rifle tirée par un individu casqué dans le 14e arrondissement (nord)  

-  21 novembre 2009: Un homme est tué par balle dans le McDonald's de la zone commerciale de la Valentine, dans le sud-est de la ville, par trois hommes cagoulés  

- 19 septembre 2009: Un homme connu pour des délits liés à la législation sur les stupéfiants est tué par balles en plein centre de la cité des Micocouliers (14ème arr.)  

- 9 août 2009: Deux hommes connus des services de police sont tués à la kalachnikov lors d'une fusillade survenue dans un local associatif dans le 11e arrondissement (sud-est)  

- 27 janvier 2009: Trois hommes tués et deux autres blessés, dont l'un grièvement, dans une fusillade orchestrée par plusieurs personnes armées d'une kalachnikov et de pistolets automatiques, dans le quartier Sainte-Marthe (14e arr.)

 

Source rtl.fr

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 22:43

21

 

Source cgt cg19

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 20:22
Bilan qualitatif "mitigé" pour les accords emploi seniors

Si le nombre d'accords ou plans d'action sur l'emploi des seniors conclus par les branches et entreprises apparaît satisfaisant, "leur bilan qualitatif est un peu plus mitigé", a indiqué jeudi 18 novembre la Direction générale du travail (DGT).

Depuis le 1er janvier 2010, les entreprises d'au moins 50 salariés doivent être couvertes par un accord ou un plan d'action de trois ans permettant de favoriser l'emploi des seniors, sous peine d'être redevables d'une pénalité égale à 1 % de leur masse salariale. Le gouvernement avait accordé un délai supplémentaire de trois mois aux PME de 50 à 300 salariés non couvertes par un accord de branche.

"POUSSER LES ACTEURS À AGIR"

88 accords de branche et 33 000 accords et plans d'action d'entreprises ont été recensés par la DGT, selon les derniers chiffres, en septembre. Et au 30 juin, "pas plus de 200 entreprises" avaient dû régler la pénalité de 1 %, a précisé jeudi la chef de service Valérie Delahaye-Guillocheau, lors de rencontres organisées par le groupe Liaisons sociales sur la réforme des retraites. L'objectif était de "pousser les acteurs à agir" et "non de faire rentrer de l'argent", a-t-elle rappelé, se félicitant du bilan quantitatif.

Dans la loi sur les retraites du 9 novembre, la même logique de sanction financière en l'absence d'accord ou de plan est prévue concernant l'égalité hommes-femmes et la pénibilité. Mais pour les seniors, sur les 33 000 textes d'entreprises, deux tiers sont des plans d'action, c'est-à-dire des "actes unilatéraux des employeurs", et non un dispositif négocié avec les syndicats, a souligné la représentante de la DGT.

PASSER DES "BONNES INTENTIONS" À "L'ACTION"

Sur le contenu des accords ou plans d'action, qui devaient aborder au moins trois domaines parmi six énoncés par la loi (recrutement des salariés âgés, conditions de travail, tutorat...), le thème de "l'anticipation de l'évolution des carrières professionnelles" était "assez généralement repris", à l'inverse de celui des recrutements, "plus compliqués" à mettre en œuvre, selon elle.

Dans les textes sont souvent annoncés "de bonnes intentions, des axes de travail". Mais "va-t-on passer à l'acte, à des actions concrètes ?", s'est interrogée Mme Delahaye-Guillocheau. Les branches ou entreprises ont l'obligation de se fixer des objectifs et de prévoir des actions, mais pas de parvenir à des résultats.

Source lemonde.fr

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 10:24

Hier soir, comme beaucoup de français, j'ai écouté le plaidoyer du président des riches. La réforme des retraites va faire économiser 40 milliards d'euros par an, sur le dos des travailleurs en leur volant 2 années de vie. Quand on voit que les seuls traders de Wall Street vont empocher 140 milliards de bonus pour cette année 2010, je me dis que non seulement de l'argent il y en a à revendre, mais qu'il serait bon de le prendre là où il est.

Les pauvres et honnêtes gens n'ont que leur vie à vendre, et c'est cette vie qu'on leur vole avec cette réforme injuste. Et croyez moi ils ne s'arrêteront pas là! Maintenant qu'il parait qu'un jeune sur deux va être centenaire, ils vont se régaler...

C'est tout l'art de tondre le peuple sur des allégations utopistes.

Moi je vous dis : vu la dégradation du système de santé en France, les riches vivront plus vieux, les pauvres mourront plus jeunes. Mais naturellement, ce ne sont pas les riches qui vont payer!

Cyril LAZARO

Retraites : un oubli qui en dit long…

Dans son article « Financement des retraites : l’enjeu des cotisations patronales », Bernard FRIOT, professeur d’économie et sociologie à l’université Paris X, écrivait : « On oublie toujours, quand on raisonne sur l’avenir des retraites, que le PIB progresse d’environ 1,6 % par an, en volume, et donc qu’il double, à monnaie constante, en 40 ans. C’est pourquoi nous avons pu multiplier par 4,5 les dépenses de pension depuis 1960 ».
Pourquoi une information aussi déterminante est-elle censurée ? Parce que tout simplement un petit calcul facile, montrerait que ceux qui nous gouvernent, nous prennent pour des demeurés.

- En effet : si aujourd’hui 10 actifs produisent un gâteau de 100 et qu’ils ont à charge 4 retraités. C’est 14 personnes qui se partagent un gâteau de 100. Ainsi la part de chaque personne est de (100 : 14) soit 7,14.
- Si dans quarante ans, 10 actifs produisent un gâteau de 200 et qu’ils ont à charge 8 retraités. Ce seront 18 personnes qui se partageront un gâteau de 200. Ainsi la part de chaque personne sera de (200 : 18) soit 11,1.

C’est limpide ! Il sera donc possible de financer des retraites au même niveau qu’avant leurs réformes à remonter le temps. De plus, la part de gâteau restante pour l’investissement et l’élévation du niveau de vie sera bien plus importante en 2040 (en monnaie constante).
Alors, où est donc le problème ?

Pourquoi cet acharnement à détruire un système qui fonctionne bien ? Parce que le système social français, mis en place par le Conseil national de la résistance (CNR) en 1945, met en rage les hommes d’affaires et les financiers pour des raisons évidentes.
Par exemple, il leur est impossible de réaliser des plus values « boursières » sur 40% de notre part salariale (les fameuses cotisations sociales patronales) qui payent notre retraite et notre santé, en toute dignité et responsabilité. N’oublions pas que ces cotisations sociales représentent notre salaire différé qui est le fruit de notre travail. Il ne s’agit ni d’assistanat ni de charité patronale comme le laisse entendre une mauvaise propagande.
Et c’est bien là que se situe tout l’enjeu de leurs réformes : les classes dirigeantes rêvent de faire main basse sur notre salaire différé. Pour s’emparer de cette « galette », leur stratégie consiste à réduire nos droits pour nous contraindre, de plus en plus, à financer notre santé et notre retraite par des assurances privées.
Ils ont d’ailleurs déjà commencé : les réductions de cotisations patronales se multiplient depuis 2002 et atteignent déjà près de 30 milliards chaque année. Combien de ces 30 milliards sont allés aux investissements productifs ? Combien d’emplois créés ? Quelle efficacité au regard des sommes englouties ? Quelle évaluation ? De plus, le fait que notre système fonctionne bien sans aller faire un tour sur les tapis verts des casinos boursiers met en évidence l’inutilité et le rôle prédateur des acteurs de la sphère financière.
 


Ceci est confirmé de façon magistrale dans le Monde Diplomatique de Février2010 sous le titre :« Faut-il fermer la bourse? »

Source eldiablo.over-blog.org


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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 11:57
Retraites : la débâcle en chantant victoire

Par PIERRE MARCELLE 12/11/2010

Il faut n’avoir jamais marché deux heures durant sous des trombes persistantes, par un froid samedi d’automne, pour imaginer que 375 000 manifestants, selon les contes des compteurs policiers, c’est peu. Des syndicalistes résignés, des socialistes frileux et des commentateurs suivistes, la pluie fit des carpettes. Plusieurs centaines de milliers de manifestants dans plus de deux cents cortèges, le 6 novembre, c’était pourtant encore énorme. Enorme de frustration impuissante d’avoir huit fois en vain arpenté le pavé.

Les troublantes rodomontades de Thibault («On ira jusqu’au bout», qu’est-ce que ça veut dire ?) nous laissent sceptiques, et le tour de passe-passe prétendant rhabiller cette raclée en promesse de lendemains triomphants («victoire à la Pyrrhus pour le gouvernement») aussi. On entend trop bien, hélas, que le leader de la CGT s’applique à bordurer une base qui, ça et là et désespérément, refuse l’humiliation sèche et brutale qui enterre, outre la revendication conjoncturelle du droit à partir vivant à la retraite, tout ce qui remettait en cause l’essentiel : la nature même des rapports sociaux de production, à l’heure où le travail n’épanouit plus nulle part, mais partout casse les corps et détruit les cerveaux. On perçoit de même trop bien la prudence extrême d’une opposition socialiste qui, ostensiblement claironnant qu’elle se rangerait derrière l’intersyndicale, refusa de prendre ses responsabilités. Ainsi, de même que dans l’affaire Woerth, où il se défaussa derrière «la justice», le PS s’est-il refusé à relayer autrement que par des confuses promesses ce que portait le mouvement social de refus d’une injustice inhérente au système. Il y avait pourtant, dans les cortèges, du Woerth et des affaires, de la crise et du chômage, de l’arrogance patronale et banquière, des Himalaya d’injustice, et, à travers la revendication du respect de l’Etat de droit et du refus de cent bidouillages du droit et de la loi (1), énormément de politique.

Tandis que, avant même que soit promulguée mercredi la loi inique qu’une doxa avait d’avance entérinée, un consensuel «circulez, il n’y a plus rien à faire», plus ou moins chantourné, confirme de partout, dans les appareils, une tacite approbation. A l’heure du bilan, au-delà des considérations stratégiques et tactiques consistant à se demander si un seul appel à «Rêve générale», fût-ce d’une seule journée, n’eût pas fait mieux que huit ou neuf «journées d’action», il faut ne pas se leurrer. Et reconnaître que si cette défaite bien organisée fut longue à se dessiner, c’en est une, d’importance et qui portera à conséquence. Sur ce coup, c’est Besancenot qui avait raison, lorsqu’il affirmait en septembre que l’affaire des retraites se réglerait cet automne, dans l’actualité de la mobilisation qu’elle suscita, et non pas lors de certain scrutin du printemps de 2012, comme il est de bon ton de le faire accroire en invoquant une hypothétique revanche «dans les urnes».

Qui n’avance pas recule. Aujourd’hui, Le chantier présidentiel socialiste ressemble à un champ de ruines ou de masques tombés. Inaudible dans le mouvement social à force de n’oser pas dire qu’il était pour la réforme, le PS se révèle au grand jour sans autre perspective que celle de ses déchirements encore à (re)venir dès avant ses primaires, et sans autre sauveur à quoi rêver, pour boucler la boucle de son renoncement, que l’actuel directeur du FMI. Ainsi voit-on se forger déjà, et inéluctablement, les deux mâchoires du toujours semblable «pièges à cons» : voter Strauss-Kahn et mourir ou voter Sarkozy et périr. Il va sans dire que qui ne votera pas sera populiste.

Dans le terrifiant silence accompagnant les barbouzeries de l’exécutif contre des journalistes («fascistes») dont Eric Woerth prétend désormais passer pour la victime, le misérable feuilleton dit «du remaniement» (2) ne saurait pourtant censurer éternellement la question : à l’occasion de la mobilisation contre la réforme des retraites, pouvait-on, à gauche, gagner ? On peut aussi la formuler dans ces termes : voulait-on, à gauche, gagner ? Plus que jamais, elle reste ouverte.

(1) On évoquait ici même, le 29 octobre, la multiplicité de violences, insidieuses ou brutales, dont les manifestants ont fait l’objet. Il convient d’y ajouter cette autre, attestée samedi dernier encore place de la Nation : celle de CRS encerclant l’endroit et prétendant illégalement interdire aux manifestants de quitter les lieux, lors de la dispersion, sans avoir préalablement retiré leurs brassards, slogans autocollés et autre signes distinctifs de leurs revendications. Où il est établi que les provocateurs policiers ne sont pas tous déguisés en syndicalistes ou «casseurs».

(2) Pour en prendre toute la mesure, se demander ce que pouvait bien signifier l’extravagante proposition rapportée la semaine dernière : «Nicolas Sarkozy a demandé à François Fillon de manifester son désir de rester à Matignon.»

Source liberation.fr

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  • : Le blog de Cyril LAZARO
  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
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