Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 18:50
Le chômage baisse pour la première fois depuis 16 mois

lepoint.fr

Le chômage baisse pour la première fois depuis 16 mois

Sur le front de l'emploi, l'année 2009 se termine sur une belle éclaircie

Le nombre d'inscrits au chômage sans aucune activité a baissé en décembre en France métropolitaine de 18.700 sur un mois (soit une baisse de 0,7 %), pour s'établir à 2,61 millions d'inscrits fin 2009. En revanche, les personnes en activité réduite et inscrites au chômage ont augmenté de 8.600, à 3,82 millions, a annoncé mercredi le ministère de l'Emploi. Cette bonne nouvelle relative avait été anticipée mardi par Laurent Wauquiez . "Cette semaine, on aura vraisemblablement une tendance qui aura été bonne pour le mois de décembre", avait ainsi annoncé le secrétaire d'État à l'Emploi sur RMC, sans donner de chiffres.

"Cela prouve aussi que tous les efforts déployés par les conseillers de Pôle emploi servent à quelque chose", a réagi pour sa part la ministre de l'Économie Christine Lagarde. "On constate une diminution du chômage, cela n'était pas arrivé depuis très longtemps", a-t-elle dit. Selon elle, cette dernière baisse "concerne en particulier les jeunes (-1,6 % en catégorie A), ce qui est encourageant, car c'est une catégorie que l'on avait ciblée au niveau des politiques de l'emploi".

Pour 2010, Lagarde plus prudente que Sarkozy

Une bonne nouvelle en demi-teinte, car en incluant toutes les personnes ayant exercé une activité réduite (catégories A, B et C), le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi a en réalité progressé de 0,2 % sur un mois, atteignant 3.823.000 en métropole et 4,06 millions avec les Dom. En un an, il a augmenté de 587.800 (+18,2 %), proche de la prévision faite en mai par l'assurance chômage. Le nombre d'inscrits au chômage sans aucune activité a, lui aussi, progressé de 18,5 % sur l'ensemble de l'année 2009.

"On a redressé la situation, maintenant il va falloir sur 2010 inverser la courbe et faire reculer durablement le chômage", a prévenu Laurent Wauquiez mardi matin sur France Info. Le secrétaire d'État a ainsi averti que les chiffres d'un mois ne constituaient pas "
une tendance longue ". Un reflux du chômage en 2010 a pourtant été assuré par Nicolas Sarkozy lundi soir . "Dans les semaines et les mois qui viennent", les Français verront "reculer le chômage", a ainsi promis le chef de l'État. Le socialiste Vincent Peillon a immédiatement dénoncé une "prophétie" et Lutte ouvrière a considéré qu'il lisait "dans sa boule de cristal".

Pour 2010, Christine Lagarde s'est également montrée plus prudente que le chef de l'État, estimant "qu'on aura une poursuite de cette évolution en tôle ondulée, avec des bons mois et des mauvais mois, mais globalement mieux orientée".
Sourcelepoint.fr

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 18:20
Que faire pour les chômeurs en fin de droits?
Emilie Lévêque -  27/01/2010
 

Le nombre de chômeurs ayant épuisé leurs droits à l'assurance chômage devrait atteindre un million en 2010. Une situation face à laquelle les syndicats réclament des solutions d'urgence. Voici leurs propositions.

La hausse attendue - à un million cette année - du nombre de demandeurs d'emploi en fin de droits à une indemnisation chômage, au sujet de laquelle le gouvernement et les partenaires sociaux se renvoient la balle depuis des semaines, sera au menu de la réunion du 15 février à l'Elysée avec les partenaires sociaux. Quelles solutions seront évoquées ?

Prolonger l'indemnisation par l'assurance chômage

C'est l'une des propositions de la CGT. Depuis 2009, un jour travaillé équivaut à un jour indemnisé. Mais étendre la durée de l'indemnisation coûterait cher à l'assurance chômage, de l'ordre de 1,342 milliard d'euros pour trois mois dégressifs. Or le déficit cumulé de l'Unedic devrait ­déjà atteindre 10 milliards fin 2010. Une solution que refuse a priori le Medef. De même que la CFDT : "L'Unedic a déjà fait des efforts financiers en 2009 en prenant en élargissant le nombre de personnes éligibles à une indemnisation", explique son secrétaire national, Gaby Bonnand. La CFTC est pour sa part sceptique : "Augmenter la durée d'indemnisation, pourquoi pas, mais cela va-t-il vraiment aider ces chômeurs à retrouver un emploi?", s'interroge sa vice-présidente, Gabrielle Simon.

Assouplir les condition d'accès aux minima sociaux

Certains chômeurs ayant épuisé leurs droits aux allocations chômage peuvent prétendre à l'Allocation de solidarité spécifique (ASS) ou au Revenu de solidarité active (RSA). Mais tous n'y ont pas droit, car ces minima sont accordés en fonction des ressources du ménage et selon le patrimoine du demandeur. Sur le million de chômeurs en fin de droits cette année, seuls 38% bénéficieront d'un revenu de remplacement. Environ 600.000 seront sans ressource. Face à cette situation, la plupart des syndicats (CGT, CFDT, CFTC, FO) demandent l'assouplissement des critères d'éligibilité à l'ASS. FO se prononce même pour la création d'une allocation spécifique pour cette population. Une solution qui ne recueille pas la faveur de l'exécutif. S'il assure que "personne ne sera abandonné", Nicolas Sarkozy souligne que "la France n'a pas besoin d'assistanat".

Renforcer l'accompagnement vers l'emploi

C'est une proposition de la CFTC : proposer un bilan de recherche d'emploi trois mois avant la fin de la période d'indemnisation du demandeur, lui trouver un emploi ou l'orienter vers une formation. Cette option semble plus correspondre à la vision du gouvernement. "Les contrats aidés, cela peut aider des chômeurs en fin de droits", estime Laurent Wauquiez. "Il faut qu'on puisse avoir des entretiens pour toutes les personnes qui arrivent en fin de droits, notamment les chômeurs de longue durée", ajoute le secrétaire d'Etat à l'Emploi.

Qui va payer?

Pour la CGT, il faut augmenter le taux de cotisation sur les contrats précaires (CDD et missions d'intérim), qui est aujourd'hui de 6,4% quelle que soit la nature du contrat de travail. La facture reviendrait donc aux salariés et employeurs. La CFDT propose de créer une tranche supplémentaire de l'impôt sur les revenus les plus élevés et d'affecter ses recettes à la prise en charge des chômeurs en fin de droits. Dans ce cas, ce serait les Français les plus riches qui prendraient en charge les Français les plus démunis. La CFTC et FO se prononcent en faveur d'un financement partagé entre l'Etat ou les collectivités locales et l'assurance chômage.
Source lexpansion.com

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 18:13
Perquisition dans les locaux du CCE d'Air France

Une perquisition a été menée mercredi matin dans les locaux du comité central d'entreprise (CCE) d'Air France à Roissy dans le cadre d'une enquête préliminaire dans l'affaire de la gestion contestée du CCE, a-t-on appris de source proche de l'enquête confirmant une information du Figaro.fr
.

Des policiers de la brigade financière se sont présentés peu avant 9 heures dans l'immeuble de Roissy qui abrite le CCE. Selon le site Web du quotidien, ils se sont rendus aux premier et deuxième étages de l'immeuble, où se trouvent notamment les services de la direction ainsi que celui du personnel. Les résultats de cette perquisition et les éventuels documents saisis n'étaient pas connus mercredi en milieu d'après-midi.

Des auditions en cours

Depuis lundi, la brigade financière a commencé à entendre les protagonistes de l'affaire, sans qu'aucun soit placé en garde à vue. Jean-Yves Quinquenel, du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), qui a été secrétaire du CCE par intérim entre début novembre 2009 et jeudi dernier, le temps qu'un audit du CCE soit mené, doit être entendu jeudi par la brigade financière.

L'audit, qui porte principalement sur la période mars 2007-novembre 2009, période pendant laquelle la CFDT en avait la responsabilité, a pointé "des dépenses à vocation personnelle prises en charge par le CCE", comme des frais de nourrice ou des contraventions. L'ensemble des élus du CCE, qui avaient examiné le rapport le 12 janvier, n'y avaient cependant trouvé "aucune preuve d'enrichissement personnel".

Le syndicat Unsa-aérien a déposé plainte contre X la semaine dernière auprès du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour abus de confiance et recel d'abus de confiance dans le cadre de cette affaire. Le syndicat CFTC Air France a annoncé qu'il allait également déposer une plainte auprès du tribunal de Bobigny. Le parquet de Bobigny a saisi pour les investigations la brigade financière, qui dépend de la police judiciaire parisienne, et qui est compétente sur Paris et sa petite couronne. Contactée mercredi sur la perquisition visant le CCE, la direction d'Air France s'est refusée à tout commentaire.
Source lepoint.fr

Perquisition au siège du CCE d'Air France

Fabrice Amedeo
27/01/2010

La brigade financière a mené ce matin une perquisition au siège du Comité central d’entreprise (CCE) d’Air France dans le cadre de son enquête préliminaire sur les comptes et la gestion de l’institution.

Selon nos informations, les fonctionnaires de police se sont rendus aux 1er et 2è étage de l’immeuble situé à Roissy où se trouvent notamment les services de la direction ainsi que du personnel. Le CCE d’Air France est au cœur d’un scandale financier depuis deux semaines.
Un audit dévoilé en interne le 12 janvier a mis en évidence des manipulations dans les comptes ainsi que des factures dont la nature semble éloigné de l’objet social d’un CCE. L’audit fait ainsi état « d’ajustements et de régularisations sur exercices antérieurs. Ces opérations étant de nature à s’interroger sur le principe de rattachement des charges et produits à la bonne période ».

Plusieurs personnes doivent être auditionnées cette semaine : l’auditeur de la société INA qui a révélé d’importants dysfonctionnements dans les comptes, le commissaire aux comptes ainsi que Jean-Yves Quinquenel, le patron de transition du CCE chargé de faciliter la conduite de l’audit.

De son côté, la CFDT-Air France et François Cabrera dont la gestion du CCE est incriminée, parlent, dans un tract du 25 janvier, d’une « cabale de déstabilisation » et indiquent qu’ « aucune des parties concernées, direction d’Air France, élus du CCE, expert de l’INA, commissaire aux comptes ne sont au courant » du lancement dès jeudi dernier de l’enquête préliminaire par la brigade financière.
Source lefigaro.fr
Partager cet article
Repost0
26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 22:56
Lien du texte de 2004 extrêmement intéressant
http://www.cgtedalkia.com/desaffiliation.htm

Le blog toujours en activité
http://www.cgtedalkia.com/
Partager cet article
Repost0
26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 20:51
Suite à l'article Des syndicats qui défendent Proglio et qui se disent neutres sur son double salaire... un lien d'article m'a été signalé que je reprends ici.
Cyril LAZARO

Christophe Montgermont : « Il existe des relations étroites entre élus et Véolia »


vendredi 26 janvier 2007
Christophe Montgermont est entré à la CGE en 1984. Syndicaliste, il se trouve vite confronté aux étranges agissements de ses employeurs. Mais, pas seulement : certains autres syndicaux et des élus politiques trouvent tout à fait à leur goût l’étrange copinage institué par la direction de la multinationale de l’eau. Pour le Clébard (journal rennais ndlr), il revient sur son expérience édifiante.

Ta position de délégué syndical au sein de la CGE t’a rapidement valu de te faire taper sur les doigts. Comment cela a-t-il commencé ?

A partir de 1998, je deviens délégué syndical à Rennes et secrétaire général de tous les syndicats Force Ouvrière de Véolia secteur Eau. Cela s’est gâté lorsque je me suis aperçu que Véolia avait mis en place un véritable régime de faveur à l’endroit des délégués syndicaux. Les frais de déplacement étaient payés en liquide et atteignaient la somme aberrante de 1560 francs par jour net d’impôt. La première fois, j’ai voulu donner mes justificatifs mais on m’a dit que ce n’était pas nécessaire. En 1999, lors des négociations salariales, certains se faisaient 5000 à 7000 francs en liquide. Lorsque j’ai commencé à dire que c’était anormal, les autres syndicats m’ont incendié de bêtises. Nous, on mettait le pognon sur un compte bloqué. Dans certaines réunions, il y avait au minimum vingt-quatre personnes qui recevaient de l’argent en liquide. Cet argent venait forcément de quelque part, peut-être bien d’une caisse noire. Mais encore actuellement Proglio (l’actuel président du groupe Véolia ndlr) ne veut toujours pas donner d’explications.

Tu es en train de dire que la plupart des délégués syndicaux se faisaient acheter par la direction ?

Je le dis et je peux le prouver. Mais on a aussi découvert des choses encore plus dingues : certains délégués syndicaux se faisaient facturer des heures supplémentaires bidons. C’étaient, au bas mot, 500 ou 600 heures sup par an. Il y avait des délégations syndicales fictives pour les "bons syndicalistes". C’est pour ça que pendant la période Messier (Jean-Marie Messier, ancien président de Véolia, alors nommée Vivendi ndlr) tous les syndicats, sauf FO, ont cautionné les restructurations. L’objectif de Messier était de supprimer les instances représentatives du personnel et les délégués syndicaux de proximité pour créer des partenaires privilégiés, des "délégués à vie" en somme. Il a réussi son coup d’ailleurs. Et puis il a précarisé tous les contrats : les 6000 embauches dont Véolia se félicite dans tous les journaux, ce sont pour la plupart des apprentissages ou des CDD qui ne seront pas pérennisés par la suite. Mais comme nous, on ne voulait pas céder, ils ont commencé à nous faire des pressions.

Des pressions physiques ?

A partir de 2001, ils m’ont fait des propositions financières. Je me foutais ouvertement de leur gueule en les refusant. Alors, ils ont commencé à ne plus nous laisser dans les réunions syndicats/direction. En un an, ils nous ont foutu quarante procès au cul et ils se sont plantés quarante fois. Mais la justice n’impressionne pas Véolia. Le 7 mai 2002, la Cour de Cassation a affirmé que ces restructurations ne pouvaient aboutir et que les nouvelles instances représentatives devaient être annulées. Les syndicats ont été immédiatement convoqués pour signer un copié-collé des accords qui avaient été déclarés nuls en cassation. Et ils ont tous signé. A partir de 2003, Véolia a attaqué devant les prud’hommes tous les responsables FO au niveau national. Ils disaient que nos mandats n’existaient pas dans le cadre des restructurations. En janvier 2004, la Cour d’Appel les a condamnés pour discrimination syndicale à mon égard parce qu’ils ne me payaient plus mes heures syndicales et mes heures de présence au Comité d’Entreprise. J’ai alors attaqué aux prud’hommes et j’ai gagné mais parallèlement, Véolia a saisi l’inspection de travail en arguant que j’étais en "absence injustifiée". Et puis j’ai aussi été agressé deux fois, la première fois à la sortie du boulot et la deuxième lorsque je sortais de la gare et tout tend à prouver que les types qui m’en voulaient n’étaient pas là par hasard. La deuxième fois, la police a attrapé les deux types et ils n’en voulaient pas à ma voiture, c’était moi qui les intéressait. Mais on n’a jamais rien prouvé.

Et malgré les décisions de justice qui disent qu’il n’y a aucun motif de licenciement, aujourd’hui, tu te retrouves licencié ?

L’inspection du travail a dit que mon licenciement était illégal mais Véolia a fait un recours devant le ministère du travail et de la cohésion sociale et fin 2004 mon licenciement a été prononcé. C’est-à-dire que le ministère (de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement, auquel est rattachée l’Inspection du travail ndlr) est passé au dessus de ses services. Là encore, j’ai saisi le tribunal administratif et on attend la décision.

On s’aperçoit que Véolia et ses filiales, apparaissent un peu partout à Rennes. Qu’est-ce qui est en train de se tramer à ton avis ? La politique de Véolia sur Rennes, et ailleurs, c’est d’avoir tout ce qui a un lien avec la délégation de service public. Dans le cas du contrat de gestion de l’eau, l’avantage pour eux, c’est que les infrastructures appartiennent aux municipalités. Ils étendent leur emprise car, en grande partie, il existe des relations très étroites entre les élus et Véolia. Le jour où, sous la pression de citoyens, les politiques prendront leur responsabilités, ce sera différents.

Ces relations entre élus et Véolia, on peut les qualifier de contre-nature ?

Elles sont légales bien entendu mais toujours à la limite de la légalité. Lors du Conseil Municipal du 19 janvier à Rennes, Loïc Lebrun a mené une violente charge contre le contrat Véolia. C’était un excellent discours. Il était très bien informé, et pour cause : son père, Jacques Lebrun est ancien directeur de Véolia à Rennes. Un autre cas intéressant est celui de Pierre Victoria qui a eu des mandats politiques à Lorient sous les couleurs du parti socialiste et qui, dans le même temps, travaillait pour le groupe Véolia. C’est un type très sympa au demeurant. Lorsque je lui ai demandé où est la frontière entre être VRP chez Véolia et être élu, il m’a dit qu’il n’était pas élu dans le département où il travaillait pour Véolia. Oui, d’accord mais moi j’ai surtout l’impression qu’il trahissait ses électeurs.

On peut prendre aussi le cas de Marcel Rogemont qui, lorsqu’il a perdu son siège de député, s’est retrouvé vite recasé dans une filiale de Véolia. Maintenant il est élu du Conseil Général d’Ille et Vilaine où Véolia assure une partie des transports après son rachat des TIV (les transports d’Ille et Vilaine ndlr). Bizarre non ?

Bizarre aussi Jean-Michel Herry, conseiller municipal PC de Rennes en charge de l’eau qui a voté des deux pieds et des deux mains la reconduite du contrat à Véolia. D’autant plus que sa fille bosse chez Véolia. Il n’y a peut-être aucun lien de cause à effet mais quand même...

Lorsque j’ai demandé à Edmond Hervé de prendre position lors de mes problèmes avec Véolia, il m’a dit que c’était un truc interne à l’entreprise. Par contre, Jean-Louis Tourenne, le président du Conseil général, m’a toujours soutenu ouvertement contre Véolia.

Un retour à la gestion publique est-il possible ?

Bien entendu. Mais à Rennes, il n’y a pas de vrai débat même si le contrat de délégation de service public n’est pas respecté par Véolia. Par exemple, le renouvellement des branchements au plomb devait être réalisé à raison de 1000 nouveaux branchements par an, soit 10 000 branchements sur dix ans. Cela n’a pas été fait parce que les normes européennes ont été abaissées. On peut imaginer que cette norme existe car il y avait un risque de saturnisme peut-être. En fait, il faudrait faire un bilan réel de l’état du réseau. On aurait des surprises.

Propos recueillis par Frédéric Paulin. Source http://seaus.free.fr/

Partager cet article
Repost0
26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 20:39
Malversations au centre de soins marvejolais

L'affaire remonte déjà à plusieurs mois : des infirmières du centre de soins géré par l'Association lozérienne d'aide à domicile (Alad) à Marvejols dénoncent des actes délictueux commis dans leur établissement. Avec l'aide du syndicat CGT, un dossier est constitué pour mettre en lumière des surcotations d'actes et fausses factures... Quelques semaines après, la Caisse primaire d'assurance maladie de la Lozère (CPAM) porte plainte. La facture pour elle s'élèverait à plus de 25 000 €, sans compter les sommes pouvant concerner la Mutualité sociale agricole, les régimes spéciaux ou mutuelles.
En avril 2009, les salariés du centre de soins sont entendus par les gendarmes. L'enquête aboutit à la mise en examen de trois personnes : l'infirmière coordinatrice et deux autres soignantes. Cette
décision est assortie de l'interdiction d'exercer au centre de soins. Du coup, brutalement, l'effectif passe de dix à sept personnes sans qu'il ne soit procédé à un quelconque remplacement.
Neuf mois après, la situation n'a guère évolué et les responsables de l'union locale CGT de Marvejols dénoncent des conditions de travail difficiles. « Pour celles qui restent en poste, c'est la galère avec une pression constante de leur direction et un travail énorme. On va vers un clash. » Le centre de soins de l'Alad à Marvejols gère 120 à 130 patients, des personnes âgées qui grâce à l'intervention de ce personnel peuvent continuer à vivre chez elles.
Une tentative de conciliation a eu lieu mi-janvier avec la direction départementale du travail, sans résultat. La CGT a également rencontré la directrice de cabinet de la préfecture, demandant à l'État de prendre ses responsabilités. « Nous, nous prenons les nôtres, précisent encore les responsables CGT de Marvejols. Si rien n'avance, la semaine prochaine, les infirmières du centre pourraient entamer une grève. Elles en ont vraiment marre. » La CGT souhaite une mise sous tutelle du centre et une table ronde réunissant tous les partenaires concernés pour un retour à la normale de son fonctionnement... Et une pérennisation de l'activité pour le bienfait des personnes âgées du bassin marvejolais.
Il faut se souvenir que le centre de soins avait déjà été dans la tourmente en 2005, alors que la justice découvrait que la directrice d'alors avait détourné quelque 400 000 €. C'est à la suite de cette affaire que l'Alad avait repris la structure. « Le comble, c'est qu'à l'époque nous avions soutenu la candidature de l'Alad, ajoute la CGT. C'était le seul repreneur qui conservait tous les acquis ! » Caroline GAILLARD

Joints par téléphone hier, la directrice de l'Alad comme la CPAM n'ont pas souhaité faire de commentaire.
Source midilibre.com
Partager cet article
Repost0
26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 20:29
Total décide de fermer sa raffinerie de Dunkerque et relance l'inquiétude sur l'emploi

Total annoncera le 1er février la fermeture de sa raffinerie des Flandres près de Dunkerque, où travaillent 780 personnes dont 400 sous-traitants, en grève depuis le 12 janvier.

Selon nos informations, Total annoncera le 1er février la fermeture de sa raffinerie des Flandres, à Mardyck, près de Dunkerque, où travaillent 780 personnes dont 400 sous-traitants, en grève depuis le 12 janvier. Selon des sources concordantes, le pétrolier, qui refuse tout commentaire, va convertir le site en dépôt de carburant, qui emploierait entre 30 et 50 personnes. Cette annonce, qui devrait intervenir dix jours avant la publication des bénéfices 2009 de Total , attendus autour de 8 milliards d'euros, ne va pas manquer de susciter une nouvelle fois la polémique.


Conscient du risque politique en pleine campagne électorale des régionales, Christophe de Margerie, le patron de Total , a tenté de déminer le terrain. Il a rencontré en début de semaine dernière François Fillon en tête à tête pour lui expliquer ses arguments « industriels ». Il n'est pas sûr que cela suffise juste après l'affaire de la Clio 4 à Flins, qui a conduit Nicolas Sarkozy à recevoir très médiatiquement le patron de Renault, Carlos Ghosn, un samedi après-midi à l'Élysée, pour obtenir des éclaircissements sur l'avenir de l'usine automobile.


D'autant que la région Nord-Pas-de‑Calais, fief historique du Parti socialiste, est particulièrement touchée par la désindustrialisation. Fin décembre, l'usine d'emballage aluminium Rexam, à Gravelines, qui emploie 140 personnes a fermé ses portes. Le haut-fourneau d'ArcelorMittal à Dunkerque tourne à régime réduit. Les élus sont sur le pont. L'intersyndicale de la raffinerie a contacté tous les députés, sénateurs et maires des deux départements pour qu'ils appuient leur demande de moratoire. Même les élus UMP s'en mêlent. Jean-Pierre Decool, conseiller général du Nord, a écrit au ministre de l'Industrie, Christian Estrosi.


« Le business avant l'image »


Le calendrier choisi pour cette annonce semble, une fois encore, provocateur. D'autant que l'an dernier, à la même époque, Total avait déjà provoqué l'indignation et s'était attiré les foudres du gouvernement en lançant un plan de restructuration de son raffinage, avec 550 suppressions de postes en France, quelques jours après avoir annoncé des bénéfices record de 14 milliards d'euros. Une décision jugée alors « scandaleuse » par Laurent Wauquiez, secrétaire d'État à l'Emploi.

Il en faudrait davantage pour impressionner Christophe de Margerie. S'il affirme dorénavant haut et fort que « l'image fait partie des axes stratégiques du groupe », il ajoute qu'il n'est pas question « de sacrifier le business à l'image ». La poursuite de l'activité de la raffinerie des Flandres, en arrêt « conjoncturel » depuis la mi-septembre, exigerait un investissement de 60 à 120 millions d'euros pour la maintenance quinquennale, prévue de longue date en mars 2010. Élections régionales ou pas, Total tient à prendre sa décision avant cette échéance. Et l'annoncer avant ses résultats annuels lui permettra de rassurer la communauté financière, soucieuse de voir le pétrolier résoudre son problème de surcapacité de production d'essence en France.

 

Marie-Caroline Lopez Source latribune.fr

Partager cet article
Repost0
26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 20:20
« Sarko est tellement con » : Augustin Legrand poursuivi ?
Partager cet article
Repost0
25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 18:14
Val d’Europe annonce une offre tertiaire de 34.000 mètres carré
M. Kindermans | 25/01/2010 | Publié dans : Régions

Le Syndicat d’agglomération Nouvelle, qui s’appuie sur le développement de Disneyland Paris (Seine-et-Marne), veut attirer des entreprises. La dernière étude montre la croissance du pôle.

La société Euro Disney, développeur de Val d’Europe dans le cadre d’un partenariat public-privé inédit en France noué en 1987, lance trois programmes immobiliers de 33.850 mètres carré situés en pied du RER. Val d’Europe comptera ainsi 145.000 mètres carré de bureaux réalisés depuis 2001, ou en cours de développement, dont 84.000 en centre-ville et 61.000 sur le Parc d’entreprises Paris-Val d’Europe.

Dopé par Disneyland Paris

Dopé par le succès touristique du parc de loisirs Disneyland Paris, le territoire de Val d’Europe veut désormais devenir un site tertiaire majeur de l’est francilien. «Grâce à nos infrastructures (gare TGV, RER, ..), nous pouvons devenir un pôle économique majeur de l’est parisien et pas seulement la première destination touristique d’Europe», explique Jean-Paul Balcou, président du SAN Val d’Europe (Bailly-Romainvilliers, Chessy, Coupvray, Magny-le-Hongre et Serris). «Les entreprises qui pourront venir s’implanter (….) contribueront au maintien d’un taux d’activité de deux emplois par actif à Val d’Europe», déclare pour sa part Francis Borezée, vice-président Développement Immobilier et touristique d’Euro Disney.

Parc d’activités de 180 hectares

Le parc d’activités de 180 hectares, aménagé au tiers, accueillera bientôt le siège de la CCI de Seine-et-Marne. Outre un centre de congrès, le parc abritera aussi une pépinière et un hôtel d’entreprises. La dernière «étude d’impact économique et social 2008» du pôle Disneyland Paris, rendue publique le 16 décembre 2009, et menée à la demande de la Délégation interministérielle au projet Euro Disney et co-financée par l’Etablissement Public d’Aménagement du Secteur IV de Marne-la-Vallée (Epafrance), a confirmé la croissance du pôle.

Le site, ouvert en 1992, est aujourd’hui le 5è pôle hôtelier de France et représente plus de 10% des nuitées de la région Ile-de-France, ainsi que 6,43% des recettes touristiques de la France. Les retombées économiques directes et indirectes s’élèvent à 6,514 milliards d’euros (et une « valeur ajoutée directe, induite et indirecte de 3,086 milliards d’euros »). En terme d’emploi, l’impact est aussi conséquent. Le site a généré près de 56.000 emplois. C’est le premier employeur mono-site de l’Ile-de-France. La dernière étude réalisée remontait à 2005.
Source lagazettedescommunes.com

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 17:59
Licenciements : les salariés veulent des primes supra légales

le 25.01.2010

Chez Akers à Fraisses, les primes supra légales sont passées de 6 000 euros à 28 000 euros. Les salariés ont séquestré leurs patrons durant 36 heures mercredi et jeudi / Celik Erkul

 

Chez Akers à Fraisses, les primes supra légales sont passées de 6 000 euros à 28 000 euros. Les salariés ont séquestré leurs patrons durant 36 heures mercredi et jeudi.



Avec l'accroissement de la crise et les fermetures de sites, les salariés veulent plus que ce que prévoit la loi pour compenser la perte d'un emploi, et les perspectives minces d'en trouver un autre
.
Après 36 heures de séquestration des dirigeants de leur entreprise mercredi et jeudi, les salariés d'Akers à Fraisses ont obtenu une prime supra légale d'environ 28 000 euros.

Les primes de licenciement supra légales sont un phénomène relativement récent, mais de plus en plus fréquent dans les conflits sociaux, et échappent totalement au code du travail. « Les directions départementales du travail sont avisées, explique Jean-Claude Verstraet, directeur adjoint pour la Loire, puisque ces primes sont inscrites dans les protocoles d'accord déposés auprès de nos services, mais nous n'avons aucun regard là-dessus. Nous souhaitons favoriser le reclassement des salariés ». Ce qui explique le manque de statistiques dans ce domaine. Le droit du travail prévoit, en matière de licenciement économique, le versement d'indemnités. A ces indemnités légales, établies sur un barème au prorata de l'ancienneté dans l'entreprise, peuvent se substituer les indemnités prévues par la convention collective, s'il y en a une, et si elles sont plus intéressantes pour le salarié que les indemnités légales. Ce qui, selon Me Michel Béal, avocat au barreau de Saint-Etienne, spécialiste en droit du travail, n'est bien souvent plus le cas, faute de non-renégociation récente de ces conventions. « Il est très fréquent que nous soyons amenés à plaider devant les prud'hommes le versement des indemnités légales plutôt que les indemnités conventionnelles ». Mais de plus en plus, a-t-il pu constater, face à des situations croissantes de précarité, face à la hausse des licenciements économiques collectifs, et à la fermeture de sites, les salariés ont tendance à réclamer des primes supra légales pour compenser le préjudice subi, et les perspectives toujours plus difficiles de retrouver un emploi.

Ces primes sont négociées entre les salariés, ou les syndicats, et l'employeur, avec parfois l'intervention de médiateurs comme le préfet, un inspecteur du travail, ou un tiers. En cas de non-aboutissement, on en arrive à des situations extrêmes de séquestration, ou encore de menaces de destruction de sites, comme on a pu le voir dans d'autres départements. « Il n'existe aucune règle en matière de primes supra légales, poursuit Me Béal, tout est permis ».

L'origine de ces primes viendrait des pratiques anglo-saxonnes, où les entreprises préfèrent payer plutôt que d'avoir à gérer un conflit. Et le phénomène a gagné la France, via les unités locales de ces entreprises étrangères. Il y a quelques mois, les salariés licenciés de Rencast (Thonon les-Bains) avaient pu obtenir une prime supra légale de 30 000 euros. Dans la Loire, les salariés de Jean Caby à Saint-Priest-en-Jarez (groupe Aoste) ont obtenu aussi une prime supra-légale englobant à la fois une prime de reclassement de six mois de salaire, dégressive, et une prime d'ancienneté.

Christine Colomb Source leprogres.fr

33 plans de sauvegarde de l'emploi dans la Loire

À la fin novembre 2009, trente plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) ont été mis en place dans la Loire. Deux étaient en cours de négociation (Samro à Balbigny et Setforge à L'Horme). Depuis début décembre, trois annonces ont été faites par ZF Mécacentre à Saint-Etienne, Borg Warner (ex-Béru) à Chazelles-sur-Lyon, et plus récemment Sullair à Montbrison. L'ensemble concerne près de 1900 salariés. Sur l'année 2008, quatorze plans de sauvegarde de l'emploi ont été déclenchés. Ils concernent 647 salariés. Dans la Loire, entre le 1er décembre 2008 et le 30 novembre 2009, il y a eu 3 818 licenciements économiques.
Source leprogres.fr

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Cyril LAZARO
  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
  • Contact

Carte visiteurs blog

Recherche

Nombre de visiteurs

Nombre de pages vues