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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 14:52
VILLENEUVE-SAINT-GERMAIN (02) Les salariés de Cavatorta en grève

La moitié des salariés de l'entreprise ont fait grève hier.

Près de la moitié des 53 salariés de Cavatorta, usine italienne de grillage près de Soissons, a débrayé jeudi matin vers 7 heures Les grévistes dénoncent neuf licenciements, ainsi que les conditions dans lesquelles ils interviennent. « Tout part du comportement délictueux des chefs d'entreprises étrangères, s'indigne le responsable local de Force ouvrière Didier Aubossu, ceux qui s'implantent en France et ne veulent pas respecter le droit français. On licencie vite, sans discuter, et on se demande ce que cela veut dire, parce que les éléments communiqués pour expliquer ces licenciements sont quand même relativement vagues. »

Le motif invoqué par la direction est économique : l'entreprise travaillerait à perte à cause de la concurrence asiatique. Un responsable en grève indique que Cavatorta importe déjà beaucoup de grillages chinois car cela coûte moins cher que de le produire en France.

Les neuf salariés concernés par le licenciement, âgés de 30 à 50 ans, n'apprécient pas d'en avoir été informés à leur retour de vacances : « On a appris le jeudi 7 janvier qui allait être licencié, raconte Kerim Riahi, père de trois enfants. On veut partir dignement, avec des indemnités normales. »

« On est déboussolés »

Lucien Gillot, père de famille également, s'inquiète pour l'avenir : « On est déboussolés ; sur le Soissonnais, c'est catastrophique : les entreprises, les unes derrière les autres, font des plans de licenciements ou ferment. »

Le maire de Soissons Patrick Day et sa première adjointe Mireille Tiquet sont venus soutenir les salariés. Selon les délégués syndicaux, les négociations entamées mercredi sont rudes. « Les licenciements sont prévus le 25 janvier, indique la déléguée CFTC Karine Caron, il faut donc intervenir au plus vite pour négocier un maximum. S'il n'y a pas de négociation possible, nous manifesterons à nouveau. »

Et les futurs licenciés ne bénéficient pas d'un plan social ; il aurait fallu pour cela faire partir une personne de plus.

BLANDINE BOUILLON Source courrier-picard.fr

Neuf licenciements chez Dujardin au Moustoir
L'entreprise Dujardin, basée au Moustoir, près de Carhaix, a procédé mercredi à neuf licenciements économiques. Une situation justifiée par « l'impératif de diminuer la production, indique Marc André, le directeur industriel de cette usine de surgelés de légumes. À l'heure actuelle, le volume de nos stocks est trop important à la suite d'une baisse de nos ventes dans les pays européens, notamment à l'Est. » Les licenciements ne se cantonnent pas à la production : « Tous les services sont touchés », poursuit Marc André.

 

L'usine Dujardin du Moustoir, qui fait partie du groupe belge Dujardin Foods, l'un des leaders européens dans la production et la commercialisation de légumes surgelés, a eu jusqu'à une centaine d'employés. Aujourd'hui, elle compte 70 permanents.

« Désormais, nous allons faire le dos rond pour laisser passer l'année 2010. »

Ouest-France

Claas tractor : la CGT opposée au plan de départs

A l'annonce du plan de départs volontaires de 94 personnes, la CGT Claas tractor a débrayé hier une demi-heure.

Ils étaient 699 salariés fin décembre chez Claas tractor, le fabricant de tracteurs. Depuis le mois de septembre, le personnel subit la crise en travaillant en moyenne une semaine sur deux. Filiale du groupe allemand Claas, le site du Mans vient d'apprendre (lire notre édition de mardi) qu'il était en sureffectif : un plan de départs volontaires de 70 personnes a été annoncé par la direction, qui s'ouvre également aux 24 salariés du service après-vente rapatrié en Allemagne. Soit 94 personnes. La CGT a appelé à cesser l'activité une demi-heure hier après-midi, 180 salariés ont suivi. Le syndicat ne compte pas en rester là.

 

« On va faire du bruit, promet Johnny Launay, délégué syndical. Un plan de départs volontaires, c'est moins médiatique qu'un plan de sauvegarde de l'emploi. Nous, ce qu'on veut, c'est le maintien de l'emploi. » Pour le syndicat, le plan de départs volontaires ne tient pas : « La direction se dit obligée à cause de la crise. Elle nous parle aussi de la qualité du produit, du coût trop élevé de la qualité. Enfin elle considère qu'on n'est pas assez compétitif. Peut-être, mais avant, on usinait des pièces qu'on montait. Aujourd'hui, on ne fait qu'assembler des pièces qui nous arrivent de l'extérieur. »

La CGT craint surtout qu'un plan en appelle un autre. Et que d'ici deux à trois ans, les mêmes inquiétudes pèsent sur le personnel.

 

• Des études sont menées pour transférer au Mans le centre d'essais de Claas tractor, qui emploie une quinzaine de personnes à Us, dans le Val d'Oise. La direction estime que ce projet n'entre pas dans les priorités de l'entreprise. Tandis que la CGT pense qu'un tel projet devrait associer le bureau d'étude de Vélizy, qui là, compte environ 250 personnes.

Ouest-France

Hymer France : 20 000 euros de prime pour des salariés licenciés

le 17.01.2010
Un accord sur le versement d'une prime extra-légale de 20 000 euros à chaque salarié en cas de licenciement a été trouvé vendredi avec la maison mère allemande du fabricant de caravanes Hymer France (180 salariés), en dépôt de bilan à Cernay (Haut-Rhin).

Polyfilms ferme, 89 employés licenciés

La sentence vient de tomber : la société Polyfilms, installée à Mantes-la-Ville, a été placée en liquidation judiciaire le 7 janvier.
Source leparisien.fr

Rassemblement de soutien aux licenciés de Pérouse Plastie

Emotion et colère hier matin chez Pérouse Plastie à Bornel. Une centaine de personnes s’est rassemblée devant l’entreprise pour soutenir les 106 salariés licenciés.
Source leparisien.fr
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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 12:15
Carcassonne. FO : du « tamilutte » contre la pandémie sociale

Social. B. Devy, secrétaire général de l'Union confédérale des retraites

Marc Adivèze, secrétaire départemental, présente l'antidote de ce début d'année. Photo DDM, Jean-Luc Bibal

L'Union départementale des retraités de Force ouvrière (FO) a remis, hier, à chacun de ses adhérents un cadeau original : une boîte de FO rtifiant du nom de « tamilutte », un remède particulièrement adapté à la pandémie sociale, clin d'œil à une grippe A dont le virus s'éloigne lentement. Plus sérieusement, l'Union départementale FO recevait hier Bernard Devy, en provenance de Paris, en tant que secrétaire général de l'Union confédérale des retraites. L'homme, qui ne manque pas d'opiniâtreté ni de connaissances poussées sur le dossier des retraites, appelle à la vigilance de tous à l'aube d'une année décisive en la matière. « Nous nous battrons sur les deux problématiques que constituent le pouvoir d'achat des retraités, qui restent de véritables agents de l'économie, puis la défense des régimes par répartition. »

Bernard Devy et ses amis ne refusent pas de s'engager dans les réformes prévues par le Gouvernement, mais ils prônent des solutions alternatives, notamment face à l'allongement prévisible des durées de cotisations (41 annuités en fin d'année 2010 ?). Même si le grand débat sur les retraites ne se fera pas avant la grand-messe des Régionales, et sans doute pas avant le congrès de la CFDT prévu en juin prochain…
Source ladepeche.fr

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 12:08
La Poste : La CFTC dénonce un projet de décret permettant de déléguer le pouvoir de révoquer
Avec l'AFP | 15/01/2010

Un projet de décret sur La Poste risque de permettre à des "petits chefs" de révoquer des fonctionnaires, par le jeu de délégations de pouvoir, a estimé jeudi la CFTC, la Poste précisant de son côté qu'elle demandera une "évolution" de ce projet.

Les cinq syndicats représentés au comité technique paritaire national (CTP) ont tous voté contre ce projet de décret », lors du CTP de La Poste le 14 janvier 2010, a déclaré Jean-Luc Jacques, président de la CFTC-Poste.

Le projet de décret mentionne à l’article 4 que le « PDG peut déléguer tout ou partie de son autorité en matière de recrutement, de nomination et de gestion des personnels fonctionnaires de La Poste à des responsables de cette société placés sous son autorité, à l’exception des décisions de révocation, pour lesquelles seule une délégation de signature est possible ».  »Ces délégations peuvent constituer en des délégations de pouvoir ou de signature », ajoute le projet de décret.

La CFTC signale dans un communiqué « ses grandes inquiétudes au regard de cette privatisation rampante. De nombreuses révocations ou de licenciements déguisés sont à craindre, qui pourraient s’opérer au regard des délégations de pouvoirs et de signatures qui pourront elles-mêmes se subdéléguer ».

Jusqu’alors seul le ministre a le pouvoir légal de révoquer un agent

« En filigrane un petit chef pourra détenir le pouvoir de révocation », ajoute le communiqué, qui déplore aussi que le projet de décret ait été présenté en CTP « seulement deux jours après la décision politique gouvernementale, en excluant toute forme de délai dans les convocations et de dialogue social ».

Jusqu’à présent, seul le ministre de la Fonction publique avait le pouvoir légal de révoquer un agent, désormais, via une cascade de délégations, un simple chef direct pourra le faire, a souligné Jean-Luc Jacques. J’ai appelé mon homologue de France Télécom, qui m’a indiqué que lors de la privatisation de 1997 les syndicats avaient obtenu que ce genre de disposition ne figure pas dans les textes, a ajouté la même source.

La Poste a cependant précisé qu’elle demandera une évolution de ce projet de décret. En Commission technique paritaire, la direction de La Poste et les syndicats ont convenu ensemble que la décision en matière de révocation ne doit pouvoir se déléguer qu’une seule fois, a précisé un porte-parole de La Poste.
Source lagazettedescommunes.com

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 12:02
Thibault (CGT) : "chantages" de Renault
AFP
16/01/2010 |

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a estimé que Renault, dont le Pdg Carlos Ghosn est reçu aujourd'hui à l'Elysée au sujet de la production de la future Clio IV, multipliait "les positions de chantage" à l'égard de l'Etat et des salariés.

"Des entreprises continuent de peu se soucier de l'avenir industriel de notre pays, des conséquences sur l'emploi et surtout multiplient les positions de chantage, c'est surtout comme cela que j'interprète la position de Renault", a déclaré sur Europe 1 Bernard Thibault.
 

Renault envisage de produire la future Clio IV en Turquie dans son usine de Bursa, mais cette possibilité provoque la polémique quelques mois après l'octroi d'aides financières du gouvernement au secteur automobile. Pour M. Thibault, il y a "une firme internationale (...) qui exerce une forme de chantage pour tenter d'obtenir de nouveaux subsides, de nouvelles aides publiques, mais (un chantage) aussi à l'égard des salariés". "Si vous n'acceptez pas de travailler plus en gagnant moins, plus de flexibilité avec des cadences modifiées, nous menaçons que de nouvelles productions aillent dans des pays à moindres coûts", a résumé le responsable syndical.
 

"J'aurais bien aimé que le représentant de l'Etat au conseil d'administration de Renault intervienne, puisque l'Etat détient 15% du capital", a ajouté Bernard Thibault.

Sur le différentiel de coûts de production de la Clio entre la Turquie et la France, estimé à 10% par le constructeur, M. Thibault a souhaité que "quelques semaines après le sommet de Copenhague", on prenne aussi en compte "les coûts environnementaux lorsqu'on accepte d'augmenter les distances entre les lieux de production et de consommation".
 

Enfin, sur les garanties données par Renault sur l'emploi à l'usine de Flins (Yvelines), qui produit actuellement des Clio, M. Thibault pense que "ça ne suffit pas".

"Ce n'est pas la première fois que des industriels assument la main sur le coeur que pour l'instant l'emploi n'est pas menacé et que six, huit, douze mois après, on a la confirmation que ce n'est pas le cas", a avancé le leader de la CGT.
Source lefigaro.fr

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 11:50
Grève du 21 janvier : lycéens et parents d'élèves se joignent à l'appel à manifester

Dans un communiqué commun, la FCPE et l’UNL font part de leur soutien au mouvement.
Rédigé par Victor de Sepausy, le dimanche 17 janvier 2010
Le 21 janvier prochain, plusieurs syndicats enseignants ont appelé à manifester. Cette journée de mobilisation est avant tout présentée comme une réaction pour défendre la fonction publique et les services qu’elle propose à chaque citoyen.

C’est dans ce cadre que la première fédération de parents d’élèves, la FCPE, ainsi que deux organisations lycéennes, l’UNL et la FIDL, appellent parents et lycéens à se joindre au mouvement de jeudi prochain.

Dans un communiqué commun, ces différentes organisations ont fait savoir qu’elles dénoncent « la politique dogmatique du gouvernement qui casse l'ensemble des services publics et en particulier le service public d'éducation », rapporte l’AFP.

L’ensemble des réformes engagées par le gouvernement dans l’Education nationale ne semble avoir qu’un seul but : faire moins bien avec des effectifs d’encadrement réduits et, de ce fait, on arriverait à un coût par élève moins élevé pour l’Etat.

Insistant sur quelques points particuliers, les organisations de parents d’élèves et de lycéens demandent :
« - La mise en place d’un plan pluriannuel de recrutement et de formation de personnels enseignants et non enseignants dans les établissements publics.
- La mise en place d’un chantier pour rétablir une cohérence avec une véritable sectorisation et une offre de formation correspondante.
- L’abrogation des décrets dits de masterisation et une augmentation des temps de formation pédagogique et psychologique théorique et pratique pour tous au sein d’une nouvelle réforme de la formation des enseignants. »
Source actualitte.com


La FCPE, l’UNL et la FIDL appellent les parents et les lycéens à se mobiliser le 21 janvier 2010 !
 

Le 21 janvier, journée de mobilisation dans la Fonction publique, sera le moment pour la FCPE, l’UNL et la FIDL  de rappeler une fois de plus leur attachement à des services publics laïques, gratuits et efficaces.

 

Le gouvernement va droit dans le mur !

La politique dogmatique du gouvernement casse l’ensemble des services publics et en particulier le service public d’éducation. Cette liquidation n’est pas une « réforme » ou une « révision générale » mais un véritable bond en arrière!

Les attaques portées au service public d’éducation en matière de budget sont un danger sans précédent pour l’avenir des jeunes de notre pays. Les 50 000 postes d’enseignants supprimés depuis 2007 ont des conséquences très lourdes : classes de plus en plus chargées, options supprimées, remplacements non assurés, dégradation croissante des conditions de vie et de travail des élèves.

La suppression de la sectorisation, vecteur d’inégalités sociales et scolaires accrues au sein des établissements vient aggraver la situation déjà délicate pour nombre d’établissements scolaires.

La réforme de la formation des enseignants voulue par le gouvernement relève d’un recul sans précédent pour ceux qui aspirent à cette carrière comme pour les élèves des générations futures. En effet, il n’est pas possible d’enseigner sans véritable formation professionnelle, pédagogique et psychologique basée sur des heures d’enseignement, des stages obligatoires et des épreuves au concours.

La FCPE, l’UNL et la FIDL dénoncent les conséquences d’une réforme qui n’atteindra qu’un seul objectif en 2010 : la suppression de 18 000 postes dans l’Education nationale.

Elles tiennent à rappeler au ministre de l’Éducation nationale ainsi qu’au président de la République qu’aucune réforme du Lycée ne peut être applicable et efficace dans un tel contexte.

Une autre politique est nécessaire pour la cohésion de notre modèle de société !

Alors que la crise économique et sociale que nous subissons exige des réponses claires, la politique gouvernementale va à contresens des besoins et des attentes des citoyens.

Croire en l’avenir impose d’investir massivement dans l’éducation afin de donner un véritable droit à l’avenir aux jeunes plutôt que privilégier la réussite de quelques-uns au détriment  d’une formation de qualité pour tous les jeunes de notre pays.


C’est pourquoi la FCPE, la FIDL et l’UNL demandent :

- La mise en place d’un plan pluriannuel de recrutement et de formation de personnels enseignants et non enseignants dans les établissements publics.

- La mise en place d’un chantier pour rétablir une cohérence avec une véritable  sectorisation et une offre de formation correspondante.

- L’abrogation des décrets dits de masterisation et une augmentation des temps de formation pédagogique et psychologique théorique et pratique pour tous au sein d’une nouvelle réforme de la formation des enseignants.

 


Afin de défendre l’ensemble des services publics pour une éducation et une formation de qualité, la FCPE, la FIDL et l’UNL appellent tous les lycéens et les parents d’élèves à rejoindre sur cette plateforme les manifestations le 21 janvier 2010 et à organiser des assemblées générales communes au sein des établissements scolaires.
Source unl-fr.org
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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 11:47
FO NE BATTRA PAS EN RETRAITE
Vendredi, lors de ses vœux aux patronat et syndicats, le Président de la République a évoqué à demi-mot un nouvel allongement de la durée de cotisation. Pour Jean-Claude Mailly (FO), ce serait là une option inacceptable.
Que retenir des vœux de Nicolas Sarkozy aux interlocuteurs sociaux, vendredi? Un discours policé qui s’est soldé par l’annonce – la seule – d’une «réunion d'agenda social» le 15 février pour dresser une «liste des sujets», définir une «méthode de travail» et fixer un calendrier de discussion, notamment sur la future réforme des retraites. «Dans ces sujets, on aura le problème immense de notre protection sociale face au défi du vieillissement», a déclaré le Chef de l’Etat. Selon lui, «ça fait cinquante ans que nous gagnons un trimestre d'espérance de vie par an» et, pour lui, c’est là une «bonne nouvelle» qui doit conduire à se pencher sur le système de retraite. Le président n’a pas souhaité entrer plus avant dans les détails de cette réforme qui «inclura naturellement la question de la pénibilité». Mais, nul ne peut être dupe. Lorsque l’on met ainsi en avant la hausse de l’espérance de vie ou le défi du vieillissement, surgit derrière l’allongement de la durée de cotisation et le report du départ à la retraite.

Au Sénat, mardi dernier, le ministre du Travail, Xavier Darcos, lui, avait annoncé la couleur: «je le dis donc sans ambages, dans un pays dont l'espérance de vie s'accroît d'un trimestre chaque année, nous n'avons d'autre solution que de travailler plus longtemps». «Eh bien, si c’est ça, c’est niet, c’est clair nos n’accepterons pas un nouvel allongement de la durée de cotisation», a averti Jean-Claude Mailly (FO). Au nom de quoi, a demandé le leader de FO, «le fait de vivre plus longtemps devrait-il nous amener à travailler plus longtemps?». Les salariés le veulent d’autant moins qu’ils demandent aujourd’hui à partir le plus tôt possible, a-t-il relevé. Le dernier sondage du Journal du dimanche publié le 10 janvier est à cet égard instructif. Contrairement à la présentation biaisée qu’il a pu susciter dans certains médias ou ailleurs, il montre que 64% des actifs préfèrent « partir le plus tôt possible », quitte à cotiser plus (41%), contre seulement 34% qui souhaitent « travailler le plus longtemps possible pour se garantir une retraite satisfaisante».

Pour FO, la question des sources du financement des retraites (augmentation des cotisations, recherche de nouveaux financements, réforme fiscale) doit être posée. Et Jean-Claude Mailly de mettre en garde: «si le gouvernement était tenté par une opération blitzkrieg, ça ne passera pas».
Source force-ouvriere.fr
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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 19:23
Commentaire reçu suite à l'article Les mauvaises raisons du silence syndical sur le dossier des Conti.

Je suis un des contis,
Si lutte ouvrière n'avait pas été avec nous, nous n'aurions pas réussi à déccroché ce que nous avons eu.
La position des confédérations syndicales ne m'étonne pas du tout étant toutes réformistes. Elles ont laissé de côté, l'intérêt des salariés. C'est dommage pour nous mais aussi pour les salarié(e)s du pays. Nous verrons, quelle attitude ces messieurs des confédérations syndicales auront lors des négociations sur les retraites.
A voir de quelles façons celles-ci ont été remerciées lors de la cérémonie des voeux de la présidence de la république, je me pose des questions et je pense qu'il faudra un jour où l'autre que nous prenions notre sort en main.
Guy Vitoux
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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 11:46
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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 10:47
L'embarras du monde syndical

La CGT est tiraillée. Fidèle à la discrétion qui a été la sienne depuis le début sur Continental, son patron, Bernard Thibault, est « trop occupé pour répondre » aux interviews ; son service de presse renvoie au communiqué de la CGT. L'union départementale Oise soutient « l'ensemble des militants, dont les six Conti (...) » et s'oppose à « la discrimination et à la criminalisation de l'action syndicale ». Mais elle avoue son désaccord sur la « priorité donnée aux politiques, dont le champ d'intervention n'est pas le même que celui du syndicalisme ». Seule, la fédération nationale des industries chimiques CGT appelle à la relaxe.
« L'emprise politique de LO gêne »

C'est dire si la proximité de Lutte ouvrière avec le syndicat CGT de Continental aura divisé le monde syndical depuis le début du conflit.
Comment soutenir les Conti sans cautionner la casse de lieux publics, une méthode utilisée dans les années 1990 (notamment contre un centre des impôts), par les Chausson, déjà cornaqués par le même Roland Szpirko, aujourd'hui aux côtés des Conti ? Les grandes fédérations syndicales CFTC, FO, CGC et CFDT, pourtant membres de l'intersyndicale qui a mené le conflit, ont tranché. Elles restent silencieuses. Et si les responsables CGC et CFDT de l'usine, Stéphane Bacquet et Philippe Biernacki, prennent position en ce sens, c'est en leur nom personnel. « C'est l'emprise politique de LO qui gêne. Aucune fédération ne nous a suivis depuis le début ; on s'est bagarré seuls, » reconnaît Stéphane Bacquet qui demande « la relaxe sans aucune hésitation parce qu'on a voulu faire un exemple et qu'on en a pris six ».
« La fédération de la CFDT n'admet pas qu'on casse. Et puis, il y a LO derrière, indique Philippe Biernacki qui réclame la relaxe au nom du « désespoir complet des salariés, à ce moment-là ».
Source courrier-picard.fr
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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 10:42
Course à la présidence d'un Medef en crise
NOUVELOBS.COM | 15.01.2010
Laurence Parisot, Thibault Lanxade et l'actuel président de l'Unedic sont en lice pour les prochaines élections.

Laurence Parisot, présidente du Medef (Sipa)

Laurence Parisot, présidente du Medef (Sipa)

La présidence du Medef, remise en jeu en juin ou juillet prochain, enregistre déjà des candidatures, à l'instar du président de l'Unedic, qui l'a confié à capital.fr, jeudi 14 janvier. "Il s'agit de savoir si je peux être utile, si je peux permettre au Medef de retrouver une certaine sérénité et donc de peser de tout son poids dans les futures négociations", a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux. "Si tel est le cas alors je pourrais me présenter, en 2010 ou en 2013", a-t-il ajouté.

Denis Kessler et Thibault Lanxade candidats

Dans la course à la tête du Medef, le seul candidat déclaré est Thibault Lanxade. À 38 ans, ce petit patron (Aqoba) veut mettre en place un processus de modernisation permanent au sein de l'organisation patronale. En interne circule le nom de Denis Kessler, l'ex-numéro 2 du Medef sous la présidence d'Ernest-Antoine Seillière et actuel patron du groupe Scor. En pleine tempête, l'actuelle présidente Laurence Parisot, soutenue par Martin Bouygues, François-Henri Pinot et Pierre Bellon (fondateur de Sodexo), pourrait briguer un deuxième mandat.

Modernisation difficile

Laurence Parisot est en effet chahutée par certains ténors du CAC 40 tels Denis Kessler ou Alain Minc, qui lui reprochent une modernisation difficile de l'organisation et une mauvaise gestion de crise. Outre l'affaire de l'UIMM en 2007, l'organisation patronale a essuyé la sécession des industries agroalimentaires en décembre et la démission de son directeur général délégué Jean-Charles Simon, la semaine dernière.
 
(Nouvelobs.com)
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