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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 18:54

Les "Conti" jugés en appel mercredi

Six salariés de Continental-Clairoix comparaîssent à Amiens pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne, en pleine lutte pour dénoncer la fermeture du site.

Plusieurs dirigeants de partis de gauche et d’associations viendront témoigner devant la cour d’appel d’Amiens. Entretien avec Matthieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la magistrature, qui dénonce un procès partisan.

- Vous témoignerez aujourd’hui devant la cour d’appel d’Amiens. Pourquoi votre syndicat soutient-il les « Conti » ?

Matthieu Bonduelle. Ce n’est pas un procès comme les autres, en particulier vu la manière dont l’État s’est constitué partie civile. Le gouvernement négociait depuis des mois avec les « Conti ». Après le débordement à la sous-préfecture, il a finalement décidé de traiter ce conflit par la voie pénale, en multipliant les déclarations appelant à la sévérité. Comme celle de François Fillon qui a parlé d’une « minorité violente », alors qu’il n’y a pas eu de violence. L’objectif est devenu de punir les « Conti » pour l’exemple et d’intimider l’ensemble du mouvement ouvrier. Or, le droit pénal est un outil de régulation de la société. Faut-il y recourir dans le cas présent ? Nous ne le croyons pas. Il faut aussi rappeler que les dégradations commises par les agriculteurs l’année dernière n’ont donné lieu à aucune poursuite pénale. Sans oublier ce cynisme terrible qui veut que les patrons voyous s’en sortent en général très bien.

- Les six salariés semblent porter le chapeau pour tous les autres. La décision du tribunal de Compiègne se situe sur le terrain d’une « responsabilité pénale collective ». En quoi est-ce inquiétant ?

Matthieu Bonduelle. Dans la forme, le tribunal de Compiègne s’est bien gardé d’utiliser, par exemple la notion de coaction. Les apparences sont sauves, mais dans le fond, c’est ce qu’il a fait. Je m’explique : le jugement distingue formellement chaque procédure et attribue à chaque personne des faits précis, qui sont d’ailleurs largement contestés par les employés de Continental. Mais cela reste très artificiel. D’autant plus que dans cette affaire, il est très difficile de dire qui a fait quoi. Sauf pour certains prévenus, comme Xavier Mathieu, qui étaient directement sous l’œil des caméras. On ne peut donc pas à proprement parler de « responsabilité pénale collective », mais il est évident que le tribunal fait jouer une logique d’amalgame.

- Le Syndicat de la magistrature estimait, en septembre, que le jugement du tribunal de Compiègne a comme anticipé la « loi anti-bandes », votée en première lecture en juin, et qui n’est pas encore adoptée…

Matthieu Bonduelle. Cette loi, votée à l’initiative de Christian Estrosi, se place, elle, clairement sur le terrain de la responsabilité pénale collective. Elle introduit même un nouveau délit, celui de « participer en connaissance de cause à un groupe que poursuit le but de commettre des dégradations ». Autrement dit, sur la base de la notion d’intentionnalité, cette loi permettra d’arrêter les gens sans qu’il n’y ait eu d’infractions commises. C’est le retour de la loi anti-casseurs abrogée en 1984, mais en pire, puisque la loi anti-casseurs se focalisait sur les leaders. La décision du Compiègne s’inscrit dans cette optique, elle ouvre la voie à la « loi anti-bandes ».

- Quels seront les enjeux du procès de mercredi ?

Matthieu Bonduelle. Il y a deux aspects. Tout d’abord, les faits sont-ils constitués ? Autrement dit, les six prévenus ont-ils bien fait ce qu’on leur reproche ? Étant donné la faiblesse des preuves, la cour d’appel ne sera pas forcément du même avis que le tribunal de première instance. Ensuite, il y a la question des peines. Trois à cinq mois de prison, même avec sursis, ce n’est pas rien. La cour d’appel pourrait estimer que ces condamnations sont trop lourdes.

Propos recueillis par Mehdi Fikri

Matthieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la magistrature, qui viendra à la barre de la cour d’appel soutenir les salariés, dénonce un procès partisan, visant à intimider le mouvement ouvrier.
Source humanite.fr

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 18:24
Ce que sont devenus les Conti
 12/01/2010  

Ils ont été au coeur de l'actualité sociale en 2009. Et seront au centre des débats mercredi lors du jugement en appel des six salariés condamnés pour le saccage de la sous-préfecture de Compiègne. Entre temps, les 1120 Conti de Clairoix ont été licenciés. Que sont-ils devenus aujourd'hui? La réponse en vidéo.

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 18:13
Air France: réunion extraordinaire du CCE après la découverte d'un "trou" dans sa trésorerie

Le Comité central d'entreprise (CCE) d'Air France, un des plus puissants de France, est dans la tourmente pour sa gestion entre début 2007 et fin 2009 par la CFDT, après un audit de ses comptes qui fait apparaître, selon Le Figaro, un trou de 21 à 24 millions d'euros.

Une réunion extraordinaire du CCE doit avoir lieur aujourd'hui.

Ce trou "inexpliqué" relèverait pour 95% d'une mauvaise gestion et 5% d'un possible enrichissement personnel, d'après le Figaro. Les cinq anciens élus du bureau du CCE (trois CFDT, deux CFE-CGC) ont aussitôt dénoncé un "délit de mensonges" et annoncé une possible plainte en diffamation.

A l'issue d'une commission financière du CCE lundi, la CFTC a évoqué un trou "d'au moins 17 millions d'euros" dans la trésorerie, mais rejeté l'éventualité de détournements massifs de fonds. FO, dont un délégué est trésorier par intérim de l'instance, a démenti un déficit d'une vingtaine de millions mais a mentionné "des pratiques condamnables" de membres qui se faisaient par exemple rembourser intégralement les frais de garde de leurs enfants.

Le CCE, qui compte 300 salariés, gère notamment des centres de vacances et des sorties culturelles pour les 63.000 agents Air France. La compagnie verse pour cela l'équivalent de 3,11% de la masse salariale chaque année, soit quelque 87 M EUR en 2009, répartis entre le CCE (45 M EUR) et huit comités d'établissement (CE) couvrant l'ensemble des catégories de personnels (navigants, siège...).

L'audit a été demandé en septembre par plusieurs syndicats, dont la CFDT.

D'après les anciens élus, "il n'y a aucun trou dans le budget du CCE" car après un déficit de 8,8 millions en 2007, 3 millions en 2008, en 2009 il est à l'équilibre. Pour Air France toutefois, les comptes 2008, "visés par un commissaire aux comptes", étaient "positifs".

"Il reste un problème récurrent de décalage de trésorerie", pour lequel l'entreprise a versé une avance de 10 millions mi-décembre 2008 et de nouveau 10 millions fin 2009, a admis François Cabrera, ancien secrétaire général (CFDT) du CCE.

Ces avances sur les subventions 2009 et 2010 ont été confirmées par la direction d'Air France, qui affirme ne disposer "d'aucun pouvoir d'intervention" sur le CCE. Le gouvernement va "demander des explications" au président d'Air France.

Des syndicats de la compagnie sont prêts à porter plainte contre l'équipe du CCE entre mars 2007 et le 3 novembre 2009, date à laquelle un bureau provisoire en a pris les rênes pour "sauver" cette instance.

Un nouveau bureau doit être désigné le 21 janvier et "pour remettre de l'ordre, un directeur d'Air France pourrait être nommé pour gérer les activités sociales, ce qui s'est déjà fait dans le passé", d'après FO.

"Nous avons formulé des doutes à de nombreuses reprises sur les comptes et il ne faut pas oublier les gestions précédentes", a estimé un porte-parole du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), dont un représentant a pris provisoirement la tête du CCE.

Avant la CFDT, c'est la CGT qui menait le Comité. En 2005, il avait fait l'objet d'un audit après des soupçons de malversations. "Le cabinet avait souligné notre bonne gestion", s'est défendue la CGT. "Tout cela relève d'une cabale à un an et demi des élections professionnelles", a jugé Cyril Jouan (CFDT).

Le CCE d'Air France n'est pas le premier à être dans le collimateur ces dernières années, la Cour des comptes avait épinglé en 2005 et 2007 des irrégularités de gestion à l'ancien CCE d'EDF-GDF. A la SNCF, une information judiciaire pour "abus de confiance" avait été ouverte en 2006 sur le CE de Lyon. Chez Eurodisney, une enquête préliminaire a été lancée récemment après une plainte de FO pour "malversations" et "escroquerie".

Par Anne-Pascale REBOUL PARIS (AFP)
Source courrier-picard.fr

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 17:17
  • Suite à l'article CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC : petite leçon de politique syndicale à l'usage des initiés.  nous avons reçu ce commentaire qui a le mérite de dire ce que pensent les premiers concernés, à savoir les utilisateurs de l'Unedic.
    Naturellement nous transmettons pour l'édification du plus grand nombre, et afin qu'avant toute tambouille syndicale, les confédérations se recentrent sur l'essentiel : ce que l'on attend d'elles.
    Les vieux cons


    La CGT, non signataire des accords Unedic, en viendrait à soutenir l'élection à la présidence du candidat de la CFDT ? Si tel était le cas, les chômeurs et les précaires sauraient à quoi s'en tenir sur l'ensemble des confédérations syndicales, si peu soucieuses du sort des salariés appelés à connaître le chômage (la majorité des chômeurs sont non indemnisés) quelles n'ont jamais proposé et agi pour faire droit aux précaires en tous genres.

    Le problème de l'Unedic n'est pas d'être paritaire ou non mais d'assumer son rôle de protection des salariés face aux aléas de la vie professionnelle. Pour cela il faut une réforme des cotisations assises sur le temps de travail (les salaires) ET une réforme fiscale qui permettent de ne pas dépendre d'une assiette de prélèvement qui ne peut répondre aux besoins, à un moment ou le travail de l'ensemble de la société excède le temps d'emploi.

    Ce n'est pas la richesse qui manque mais bien le minimum d'ambition politique nécessaire pour décider de son usage. On lira à ce propos l'article dont l'url clicable figure ci-dessous :
  • permanence précarité de la coordination des intermittents et précaires
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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 22:44

Action syndicale

La Cgt rejette toute forme de criminalisation
lundi 11 janvier 2010

La Cgt réaffirme son soutien aux 6 salariés de continental qui doivent passer en appel de leur jugement à Amiens le 13 janvier et demande que leur relaxe soit prononcée. C’est un véritable enjeu de justice sociale !

La crise pèse durement sur l’emploi, les plans de licenciements, les fermetures d’entreprises sont annoncés quotidiennement.

Si la crise est réelle, elle n’est pas due au hasard mais à des choix politiques et économiques qui visent à toujours augmenter les profits sans prendre en compte la justice sociale.

Les salariés premières victimes de cette crise ont leur mot à dire, c’est ce qu’ils tentent de faire.

Malheureusement trop d’employeurs refusent tout dialogue et portent la responsabilité des situations de blocage.

Aussi face à la désespérance, les salariés ne veulent pas « mourir en silence ». La crise est trop souvent le prétexte pour licencier, délocaliser ou fermer des entreprises. Ils sont souvent contraints face au mur patronal et des pouvoirs publics à exprimer fortement leur colère légitime.

D’où vient la violence : de ceux qui veulent discuter, faire des propositions alternatives aux licenciements ou de ceux qui refusent tout dialogue ?

Les exemples sont nombreux, ERDF, CARTERPILLAR, MOLEX, CONTINENTAL, la SNCF, BOUYGUES, et les salariés sans papiers menacés d’expulsion… tous luttent pour leur emploi, pour nos emplois. En réponse à leurs justes revendications on leur oppose de la répression, des condamnations. La solution n’est pas dans la criminalisation, mais dans de véritables négociations.

La Cgt continuera de combattre toutes les formes de discrimination et de criminalisation de l’action syndicale et appelle l’ensemble des salariés et tous les citoyens emprunts de justice sociale à s’y opposer massivement dans l’unité la plus large.

Montreuil le 11 janvier 2010
Source cgt.fr

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 20:06
Présidence Unedic: la CFDT peut-être pas seule en lice

AFP - La CFDT, qui présentera Gaby Bonnand fin janvier pour la présidence de l'assurance chômage (Unedic), risque de n'être pas seule en lice pour la direction de l'organisme géré par les syndicats et le patronat, FO et la CFE-CGC réfléchissant à présenter chacun une candidature.

La présidence de l'Unedic, actuellement assurée par Geoffroy Roux de Bézieux (Medef), revient alternativement tous les deux ans à un représentant syndical ou patronal.

Le prochain président de l'organisme paritaire sera élu le 29 janvier lors d'un conseil d'administration comptant 25 représentants patronaux (17 Medef, 5 CGPME, 3 UPA) et 25 syndicaux (5 par syndicats, CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC).

Interrogé sur la possibilité évoquée lundi par Les Echos d'être opposé à un candidat de FO voire de la CFE-CGC, M. Bonnand (CFDT) a déclaré à l'AFP: "On verra, il n'y a pas d'autre candidat officiellement déclaré".

"La CFDT ne remet pas en cause la candidature d'autres syndicats, mais nous sommes les seuls signataires d'un accord d'assurance chômage non contesté, donc il est légitime qu'on se présente à la tête de l'organisme qui le met en oeuvre", a-t-il fait valoir.

De la création de l'Unedic en 1959 à 1990, FO assurait la présidence du côté syndical. Depuis 1993, c'est la CFDT qui alterne avec le patronat.

A FO, "on s'interroge sur une candidature, on prendra position très vite", a assuré à l'AFP le possible candidat, Stéphane Lardy, qui juge nécessaire "un débat de fond sur l'avenir de l'Unedic, après la fusion ANPE-Assedic qui a dépouillé cet organisme paritaire d'une bonne part de ses attributions".

"FO a une certaine légitimité, pas plus mais pas moins que les autres, à défendre l'Unedic puisque nous avons été à sa création", a ajouté M. Lardy.

A la centrale des cadres, Alain Lecanu a indiqué que sa candidature n'était "pas exclue", car il "paraît difficile pour l'instant à la CFE-CGC de voter CFDT en raison de la position commune sur la représentativité ou FO qui nous attaque régulièrement sur la question catégorielle" des cadres.

La CFTC, qui pense que la CFE-CGC ne présentera finalement pas de candidature, "soutiendra une candidature de FO s'il y en a une, notamment par attachement au paritarisme, critiqué à plusieurs reprises par François Chérèque".

Dans cette élection, les enjeux extérieurs à l'assurance chômage sont déterminants "pour tout le monde, car le contexte syndical a beaucoup évolué" avec la réforme de la représentativité qui rebat les cartes, selon la CFE-CGC.

Cette recomposition du paysage syndical explique que la CGT puisse éventuellement apporter un soutien, inédit, à la CFDT.

La CGT "n'a pas encore décidé comment elle va se positionner" mais trouve "l'argument de la CFDT recevable: on voit mal un président de l'Unedic mettre en oeuvre une convention qu'il n'a pas signée", a expliqué Eric Aubin (CGT), selon lequel la CGT pourrait "soit s'abstenir, soit voter pour".
Source france24.fr

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 18:53
Disneyland. La justice ordonne une expertise des comptes du CE


L’opération mains propres est déclenchée à Disneyland. Vendredi dernier, le tribunal de grande instance de Meaux a ordonné une expertise judiciaire des comptes du comité d’entreprise (CE) du géant des loisirs. La procédure, réalisée à la demande de la direction de Disney, portera en premier lieu sur les trois dernières années. 
 

Une période correspondant à la durée exacte du mandat d’Amadou N’Diaye (CGT) comme secrétaire du comité d’entreprise.

Pour la direction — qui n’a toujours pas souhaité réagir officiellement à cette affaire — il s’agit d’afficher une volonté de transparence à la suite des accusations de malversations financières qui visent Amadou N’Diaye. 

Soupçons de détournement de fonds 

Le secrétaire du CE est accusé par son ancien employé, Raymond Myon, d’avoir détourné plusieurs centaines de milliers d’euros des caisses du CE ces dernières années, dont au moins 230 000 € en 2009.

De son côté, Amadou N’Diaye renvoie la responsabilité des détournements à son ancien subordonné. Il a demandé, via l’avocat du CE, que l’expertise judiciaire soit poussée jusqu’à l’année 2001. Une requête qui n’a été que partiellement entendue par le tribunal vendredi.

L’ordonnance de référé mandate l’expert pour « se faire communiquer tous documents et toutes pièces comptables retraçant la gestion financière » du CE sur les trois dernières années. Mais aussi « au cours des années précédentes jusqu’à 2001, dans la mesure de la nécessité des investigations sur la sincérité de ces comptes ». En clair, si l’analyse des comptes depuis 2007 révèle des malversations, l’expertise pourrait bien remonter au-delà de ce que réclamait la direction de Disneyland.

A la publication de l’ordonnance, le syndicat FO-Disney a réagi pour dénoncer un « double jeu de la direction ». « Je ne m’explique pas pourquoi la représentante d’Eurodisney au CE n’a rien trouvé à redire aux comptes du comité pendant trois ans et qu’elle se réveille aujourd’hui pour réclamer une expertise remontant à 2007 », s’exclame le délégué syndical FO, Guy Bruno M’Boé, résumant le malaise général que suscite cette affaire.
Aurélien Pérol Source leparisien.fr

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 18:17

DSC00899.JPG
Ce matin lors de l’AG des travailleurs de PHILIPS EGP Dreux, les salariés ont reçu la visite de la direction du site, qui condamne l’irrégularité du fonctionnent de production mis en place pas les travailleurs.

Toutes leurs tentatives à vouloir s’opposer au mouvement des travailleurs, ont échoué. Les salaries sont déterminés a maintenir le contrôle de la production et du stockage de celle-ci, malgré la présence d’un huissier de justice mandaté par cette même direction.

Que reproche-t-on réellement à ces femmes et à ces hommes qui maintiennent une activité sur leur site pour préserver leur dignité de travailleur ?

Qui sont réellement les voyous ? Sûrement pas les travailleurs mais ces patrons qui licencient a tour de bras, sans aucune impunité. Ces mêmes patrons qui ne respectent même pas le code du travail, la loi et qui voudraient donner des leçons de régularité aux Philips. C’est plutôt à nous, de leur donner une leçon de courage….Des travailleurs qui démontrent que si on s’en donne les moyens on peut maintenir une activité sur le site et un revenu convenable. Aujourd’hui ces patrons nous offrent pour demain en nous licenciant que la misère et la précarité…

Pour info, après 5 jours de sommeil, la direction vient de se rendre compte que les salariés avaient géré leurs achats, leur organisation de travail pour maintenir une activité sur un mois.

Il est vrai que dans la tête de « nos patrons voyous », ils avaient sûrement l’intention de transférer ce stock de production vers le site Hongrois au dépend du site de Dreux.
Source http://cgt-egp-dreux.over-blog.com/
Vu sur le blog de http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com/ 

 

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 17:54
«Nous allons demander des explications à Air France»
Isabelle de Foucaud (lefigaro.fr)
11/01/2010

REACTIONS - Alors qu'un audit des comptes doit être remis ce lundi après-midi à la commission économique du CCE d'Air France, l'information du Figaro selon laquelle il existerait «un trou inexpliqué de 21 à 24 millions d'euros dans les caisses» suscite de vives réactions. 

•Dominique Bussereau : le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau veut la vérité. Il compte «demander des explications» au président d'Air France, Pierre-Henri Gourgeon, a-t-il déclaré sur France Info. «La justice sera saisie», selon Dominique Bussereau. Le secrétaire d'Etat ajoute qu'Air France-KLM n'a pas besoin d'une affaire comme celle-là, à un moment où «nous souhaitons que le transport aérien reparte». Il rappelle qu'Air France «est une entreprise qui a beaucoup souffert de la crise». Dominique Bussereau fait toutefois confiance à Pierre-Henri Gourgeon pour «faire bon ordre dans tout ça». 

•Air France : la direction de la compagnie aérienne n'a fait aucun commentaire, mais a confirmé deux chiffres, à savoir l'avance de 10 millions d'euros consentie au Comité central d'entreprise (CCE) mi-décembre 2008 et une autre de 10 millions fin 2009. Il s'agissait d'avances sur les subventions 2009 et 2010.

 •François Cabrera : l'ancien secrétaire général (CFDT) du Comité central d'entreprise déclare dans un communiqué que les élus ont «redressé le CCE», qui compte 300 salariés. Avec les autres anciens élus du bureau du CCE (trois CFDT, deux CFE-CGC) mis en cause, il dénonce un «délit de mensonges» et évoque une possible plainte en diffamation, affirmant qu'«il n'y a aucun trou dans le budget du CCE.» Après un déficit de 8,8 millions d'euros en 2007, 3 millions d'euros en 2008, le budget 2009 est à l'équilibre, assure le communiqué. «Il subsiste un problème de trésorerie qu'un prêt hypothécaire devait définitivement régler», selon les élus. Ils expliquent qu'aucune somme n'est dépensée au CCE «sans justification» et «toutes les dépenses sont validées par le Bureau (CFDT, CFE-CGC, FO)». 

•CFTC : Alex Pesic, le délégué CFTC, reste vigilant. «Si l'ancien bureau a dilapidé l'argent, nous irons jusqu'au bout. Il n'est pas question que les salariés en pâtissent pendant au moins deux ans», a commenté Alex Pesic. Certains syndicats de la compagnie sont prêts à porter plainte contre l'équipe qui a dirigé le CCE entre mars 2007 et le 3 novembre 2009, date à laquelle un bureau provisoire en a pris les rênes pour «sauver» cette instance.  

•SNPL : «Nous avons formulé des doutes à de nombreuses reprises sur les comptes et il ne faut pas oublier les gestions précédentes», a estimé Erick Derivry, porte-parole du Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), dont un représentant a pris la tête du CCE. 

•CGT : En réponse, Miguel Fortea (CGT) a rappelé qu'un audit s'était penché sur la gestion du CCE par la CGT en 2005. Le CCE était en effet mené par la CGT avant la CFDT. «Le cabinet avait souligné notre bonne gestion», s'est-il défendu.  

•CFDT : «Tout cela relève d'une cabale à un an et demi des élections professionnelles, pour montrer du doigt notre syndicat et ses alliés», a jugé Cyril Jouan (CFDT). L'enjeu est aussi, selon lui, le rôle du CCE ou des CE dans la gestion des oeuvres sociales, le premier assurant «une égalité des prestations entre les salariés», à l'inverse des seconds.
Source lefigaro.fr


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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 17:50

Trou dans les caisses du CCE Air France : "délit de mensonges" selon les élus en cause

Cinq anciens élus du bureau du comité central d’entreprise (CCE) d’Air France, dont la gestion entre début 2007 et novembre 2009 est selon Le Figaro mise en cause dans un audit, ont dénoncé lundi un "délit de mensonges".

Selon Le Figaro de lundi, un trou "inexpliqué" de 21 à 24 millions d’euros a été constaté dans les caisses du CCE, dont 95% s’expliquerait par une mauvaise gestion et 5% par un possible enrichissement personnel, d’après un observateur sollicité par le quotidien.

Dans un communiqué, les cinq élus (trois CFDT, deux CFE-CGC) démentent "des faits totalement inventés" et disent étudier "avec leur avocat le dépôt d’une plainte en diffamation".

"Il n’y a aucun trou dans le budget du CCE" car après un déficit de 8,8 millions d’euros en 2007, 3 millions d’euros en 2008, le budget 2009 est à l’équilibre, d’après eux.

"Il subsiste un problème de trésorerie qu’un prêt hypothécaire devait définitivement régler", précisent les élus.

"Nous avons redressé le CCE. Il reste un problème récurrent de décalage de trésorerie", pour lequel l’entreprise a versé une avance de 10 millions d’euros fin 2008 et de nouveau 10 millions fin 2009, a déclaré à l’AFP François Cabrera, ancien secrétaire général du CCE.

Les élus soulignent aussi dans leur texte qu’"aucune somme n’est dépensée au CCE sans justifications" et "toutes les dépenses sont validées par le Bureau (CFDT, CFE-CGC, FO)".

De plus, "les comptes sont validés par un expert comptable, certifiés par un commissaire aux comptes et épluchés par une commission de contrôle financier dirigée par la CGT".

Ils récusent qu’il y ait eu des spectacles vendus aux salariés au lieu d’être offerts, des logements de fonction pour les élus payés par le CCE, ou encore un voyage aux Etats-Unis pour la famille d’un élu et des achats de draps de bain qu’évoque Le Figaro.
Source humanite.fr


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