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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 17:44

Le comité d'entreprise d'Air France au bord de la faillite

Fabrice Amedeo

09/09/2009
INFO FIGARO - Alors que ses comptes sont dans le rouge, le comité d'entreprise de la compagnie aérienne est le théâtre d'un conflit entre syndicats. 

RIEN ne va plus au comité central d'entreprise (CCE) d'Air France. Selon nos informations, l'organisme, connu pour ses résidences luxueuses aux quatre coins de la planète, serait en situation de cessation de paiement avec une dette de 12 millions d'euros. «Nous ne sommes pas en mesure de boucler notre exercice 2009», affirme un porte-parole de la CFE-CGC. Pour ne rien arranger, il est aussi le théâtre d'un conflit entre syndicats. À la fin du mois d'août, la CFE-CGC et FO ont décidé de se retirer, laissant la CFDT seule aux commandes. 

Ces déboires rappellent ceux que le CCE a connu en 2005. Cette année-là, un audit commandé par la direction du groupe avait souligné des problèmes de gestion. Dans la foulée, la CGT alors aux commandes avait été débarquée. Il semblerait que la nouvelle équipe n'ait pas rétabli la situation. Les difficultés actuelles semblent liées aux relations tendues qu'entretient François Cabrera, élu CFDT et secrétaire général du CCE, avec le comité d'établissement (CE) des pilotes. Celui-ci, qui est le plus riche des huit comités d'établissements d'Air France, a décidé en 2007 de réduire son versement au CCE de 14 à 10 millions d'euros par an. Malgré ce manque à gagner de 4 millions d'euros par an, le CCE n'aurait pas réduit ses dépenses d'autant. Selon le CE des pilotes, les frais de personnel du CCE auraient même augmenté de plus de 7 millions d'euros en deux ans. 

En trois ans, le CCE a donc creusé une dette de 12 millions d'euros qu'il aurait dissimulée grâce aux avances de trésorerie demandées à la direction de l'entreprise. Air France a versé 10 millions d'euros fin 2008 pour l'exercice 2009. Cette fois-ci, ­François Cabrera, patron du CCE qui n'était pas joignable mercredi soir, a décidé de contracter un prêt de 17 millions d'euros auprès d'une banque pour renflouer les caisses. En cas de vote positif, 12 millions d'euros auraient été utilisés pour équilibrer les comptes et 5 millions pour construire un hôtel sur le site de Lassy dans le Val-d'Oise, où le CCE est déjà propriétaire d'une propriété de 27 hectares. 

« Payer les pots cassés» 

Le CCE réuni en session extraordinaire début août n'a donné son accord que pour un prêt hypothécaire de 6 millions, soit la moitié du déficit. Du coup, la CFDT a sollicité une nouvelle avance de 10 millions d'euros pour 2010 à la direction d'Air France. Elle a annoncé mardi avoir obtenu un accord de principe. Ce que dément la direction du groupe qui ne souhaite par ail­leurs faire aucun commentaire sur cette affaire. 

«L'entreprise n'a aucune obligation à l'égard de son CCE, rappelle un juriste. C'est une personne morale autonome qui peut être mise en liquidation judiciaire». De leur côté, les syndicats d'Air France ont décidé de nommer un cabinet indépendant pour auditer les comptes du CCE. En revanche, la destitution de son secrétaire général n'a pas été décidée. «Il paiera les pots cassés lors des élections en 2011», explique un proche du dossier.

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 17:36

CCE d'Air France : trop de frais de fonctionnement

 Fabrice Amedeo

11/01/2010
Les frais de fonctionnement engloutissent la quasi totalité des subventions allouées par la compagnie aérienne. En 2009, l'organisme a perçu 63 millions d'euros et en a dépensé 62,5 millions. 

C'est un peu une machine à deux vitesses. D'un côté, le comité central d'entreprise (CCE) d'Air France et sept comités d'établissements (CE) qui gaspillent la majeure partie de leurs subsides en frais de fonctionnement et, de l'autre, le CE opérations aériennes, du personnel navigant (pilotes, hôtesses et stewards), géré au centime près. «Tout le personnel nous envie notre cantine et nos événements, explique un navigant. Début décembre, nous avons privatisé Euro Disney pour une soirée. » 

Traditionnellement, le CCE d'Air France perçoit une subvention d'Air France représentant 3,1 % de la masse salariale de la compagnie et la redistribue aux différents CE en fonction de leur effectif. C'est une exception en France car ce sont normalement les CE qui perçoivent la subvention et en reversent une partie à leur CCE. «Le comité assure ou contrôle la gestion de toutes les activités sociales et culturelles», stipule ainsi le droit du travail (article L 2323-83). Ainsi, à la SNCF, la subvention de 93 millions d'euros est reversée aux 27 CE qui restituent ensuite 33% de leur dotation sociale au CCE. 

Le fonctionnement chez Air France, bien que faisant figure d'exception, a fait ses preuves pendant des années. Mais en 2002, las de voir les subventions d'Air France englouties en frais de fonctionnement, le CE des navigants a fait sécession. Cette opération a été baptisée «inversion des flux». Depuis, le CE des navigants perçoit sa part de la subvention directement de la part d'Air France. 

Ses effectifs ont progressé de 50% 

Ce changement de cap conforme au droit du travail ne dispense pas le CE des pilotes, plus riche du fait des rémunérations traditionnellement plus élevées de ses salariés, d'assurer un versement de solidarité au CCE. En 2009, le CE des navigants a ainsi rétrocédé 11,5 millions d'euros au CCE. 

Grâce à ce mécanisme, basé sur une péréquation, chaque salarié d'Air France a droit aux mêmes subventions quels que soient son salaire et son CE d'appartenance. 

Pourtant, les salariés des sept CE de la compagnie n'ont pas autant de vacances subventionnées et d'événements que les navigants. Une inégalité liée au mode de gestion du CCE. Entre 1995 et 2005, ses effectifs ont progressé de 50% pour atteindre environ 1.000 salariés. Dans un édito publié dans une revue interne d'Air France, Christophe Dropsy, secrétaire général du CE des navigants, explique que si son CE «voulait suivre les principes de gestion du CCE et des autres CE, il devrait embaucher plus de 500 personnes». Et de poursuivre : «Avec des ressources identiques, il y a des CE qui sont économes et des CE qui sont dépensiers. Tout le monde vit au quotidien ce constat : quand on dépense plus qu'on ne gagne, il y a un moment où le système s'arrête et où tout s'effondre.» 

De 2007 à 2009, les frais de personnel du CCE ont augmenté de 7 millions d'euros. En 2009, l'organisme a perçu une subvention de 63 millions d'euros de la compagnie et a dépensé 62,5 millions d'euros en frais de personnel, soit 99% de la subvention qui lui est allouée. Dans ce contexte, c'est un pilote qui a été appelé au chevet du CCE dont l'audit des comptes sera entièrement dévoilé ce lundi après-midi.
Source lefigaro.fr

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 17:26

CCE d'Air France : un trou de 20 millions d'euros

 Fabrice Amedeo

11/01/2010

INFO FIGARO - Un audit accablant des comptes du comité central d'entreprise de la compagnie doit être publié ce lundi. Il doit mettre en lumière un trou de plus de 20 millions d'euros dans les comptes, et des dépenses non justifiées. «Nous allons regarder ça de très près et demander des explications au président d'Air France», a réagi le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau. 

Des élus du CCE d'Air France ont eu l'ivresse des sommets. Selon nos informations, un audit des comptes doit être dévoilé ce lundi aux dirigeants de ce super-comité d'entreprise qui regroupe les huit comités d'établissement de la compagnie (voir ci-dessous). Il y aurait un trou inexpliqué de 21 à 24 millions dans les caisses imputable à l'équipe en place de mars 2007 jusqu'au 3 novembre dernier, ainsi que des dépenses fastueuses dont la justification n'a pas été prouvée.  

Dominique Bussereau a d'ores et déjà fait savoir lundi matin que le gouvernement allait demander des explications à la direction de la compagnie, dans le capital de laquelle, l'Etat n'est plus majoritaire. «C'est le moment où nous souhaitons que le transport aérien reparte et ce n'est pas le moment de mettre sur la place publique ce genre de choses. S'il y a un problème, il faut qu'il soit réglé rapidement», a ajouté le secrétaire d'Etat.  

Cinq ans après le scandale qui a éclaboussé le comité d'entreprise d'EDF, il semblerait que celui d'Air France s'apprête à vivre des heures difficiles. «Depuis plusieurs années, le million d'euros est l'unité de base, explique une source proche du dossier. Des millions ont été dépensés sans justification. Nous essayons de comprendre à quoi de telles sommes ont pu servir.»  

L'affaire a éclaté en interne cet été lorsque le secrétaire général du CCE, François Cabrera de la CFDT, décide de contracter un prêt hypothécaire de 17 millions d'euros pour finir l'année et payer les salaires des 1.000 salariés du CCE. Débouté par son conseil d'administration, il décide de se tourner vers la compagnie aérienne et sollicite une avance de trésorerie. Un procédé fréquent depuis plusieurs années. En décembre 2008, Air France a déjà consenti une avance de 10 millions d'euros. La compagnie accepte à nouveau de mettre au pot à hauteur de 10 millions en novembre dernier pour éviter à son CCE de se retrouver en cessation de paiement. 

«Des sommes fictives dans les comptes 2008» 

Alertés, les syndicats décident de désavouer le bureau du CCE. François Cabrera et son équipe sont démis de leur fonction le 3 novembre lors d'une session extraordinaire du conseil d'administration du CCE. Cabrera est remplacé par un pilote, Jean-Yves Quinquenel du Syndicat national des pilotes de ligne, réputé pour son honnêteté et sa fine connaissance des arcanes du CCE. 

Le nouveau bureau est également constitué d'élus de la CGT, de la CGC et de FO. «Jean-Yves Quinquenel a prévenu qu'il n'acceptait cette mission que de manière temporaire, afin de permettre à une société indépendante de réaliser un audit des comptes», explique un proche du dossier.  

La nouvelle équipe dirigeante découvre alors que la «comptabilité d'engagement» du CCE, qui comptabilise les recettes et les dépenses dès leur facturation, a été détruite. Elle reçoit également chaque jour de nouvelles factures qu'elle doit payer alors que celles-ci n'étaient ni prévues ni provisionnées. Quant aux factures des dépenses déjà réalisées, il en manque une bonne partie. «Nous avons même découvert que des sommes fictives avaient été injectées dans les comptes 2008 pour masquer un résultat négatif», explique un membre de la nouvelle équipe dirigeante du CCE. Pendant ce temps, un cabinet d'audit, la société INA, épluche les comptes et constate de nombreuses irrégularités. «Il y a un trou de 21 à 24 millions d'euros, avoue abasourdi un observateur. 95% proviennent d'une mauvaise gestion et 5% d'un possible enrichissement personnel.»  

Pour Noël 2008, le CCE a ainsi commandé treize représentations au cirque Pinder. Trois auraient été revendues à moindre prix pour les enfants des salariés d'Air France et dix auraient été revendues à des associations. Le problème, c'est que le produit de ces ventes n'est jamais arrivé au CCE. Plusieurs logements de fonction auraient également été loués par le CCE pour les élus syndicaux habitant en province. «Nous n'avons pas encore réussi à avoir les baux ou même l'adresse de certains appartements», admet un proche du dossier. L'audit n'a pas non plus réussi à clarifier la totalité des opérations des cartes de paiement mises à la disposition de membres du CCE. Certains comptes sont débités à hauteur de 3.000 euros par mois pour des achats de «draps de bain et d'écrans de télévision». De même, un voyage aux États-Unis à 28.000 euros aurait été financé par le CCE au frère de l'un des dirigeants du comité central d'entreprise. Des vœux auraient été organisés au Bourget et facturés 30.000 euros.

 «Plus de vacances pendant deux ans» 

L'ensemble de l'audit doit être remis cet après-midi à la commission économique du CCE et demain un CCE extraordinaire doit se tenir chez Air France pour informer l'ensemble des représentants syndicaux de la situation. Mais Dominique Bussereau a d'ores et déjà fait savoir lundi matin que le gouvernement allait demander des explications à la direction de la compagnie, dans le capital de laquelle, l'Etat n'est plus majoritaire. «C'est le moment où nous souhaitons que le transport aérien reparte et ce n'est pas le moment de mettre sur la place publique ce genre de choses. S'il y a un problème, il faut qu'il soit réglé rapidement», a ajouté le secrétaire d'Etat.  

Le 8 décembre dernier, l'équipe dirigeante de transition a demandé à être reçue par Jean-Cyril Spinetta, l'ancien patron d'Air France, président du conseil d'administration depuis deux ans. Ce dernier a remis la rencontre en janvier après la publication du rapport d'audit. «Il voulait des preuves», explique un membre de la nouvelle équipe dirigeante. Dans la foulée, les membres de l'ancienne direction du CCE ont été reçus un à un par le cabinet d'audit pour s'expliquer. François Cabrera s'est présenté mercredi dernier dans la matinée sans qu'aucune information ne filtre sur la nature des échanges. «Des divergences politiques sont apparues mais en aucun cas un scandale», explique un proche de François Cabrera.

 Une certaine gêne est perceptible au siège de la compagnie. «La direction ne pouvait pas ne pas savoir», assure un proche du dossier. Contactée par Le Figaro, la direction d'Air France indique de son côté que «les comptes du CCE ont été certifiés et qu'elle n'est pas au courant d'un quelconque déficit». 

Selon nos informations, les responsables de la nouvelle direction du CCE attendent la réunion d'aujourd'hui pour porter plainte. Ils chercheraient toutefois à éviter de laver leur linge sale en famille. «C'est au commissaire aux comptes qui a certifié les exercices précédents de porter plainte s'il veut se couvrir, explique un observateur. Nous attendons qu'il prenne position sur le sujet pour prendre une décision.» 

Les élus ont également un autre dossier épineux à régler rapidement : trouver un nouveau secrétaire général. Jean-Yves Quinquenel a fait savoir qu'il quittait ses fonctions le 20 janvier, sa mission d'encadrement de l'audit ayant été réalisée. «Personne ne convoite le poste, expliquait mardi dernier un responsable syndical à l'issue d'une réunion qui s'est tenue sur le sujet. À un an des prochaines élections, personne ne veut annoncer aux salariés qu'il n'y aura plus, pendant deux ans, de vacances et d'activités subventionnées par le CE.»
Source lefigaro.fr

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 23:51
Le CCE de la SNCF (dirigé par la CGT) condamné à 133 000 € pour harcèlement moral !


A nouveau, un article dans la grande presse. Mediapart vient de publier un article révélant que trois salariées du CCE SNCF viennent d'obtenir 133 000 euros pour harcèlement moral. Après l'enquête approfondie de Capital, c'est une nouvelle pierre dans la dénonciation de la cogestion capitaliste dans l'économie dite "sociale"...
Nous nous excusons auprès de
Mediapart (site payant)

de publier ainsi cet article, mais il nous semble essentiel que les syndiqués CGT aient accès à ces informations...

Les hasards du calendrier offrent parfois des surprises désagréables. Le 22 décembre dernier, la CGT
publiait sur son site un communiqué qui mettait en cause un Medef «en roue libre» sur le thème de la «violence» et du «harcèlement au travail», réclamant une batterie de mesures parmi lesquelles: «la nullité de toute rupture de contrat résultant d'un harcèlement». Le lendemain, le 23 décembre, le tribunal des prud'hommes de Paris a notifié au comité central d'entreprise (CCE) de la SNCF trois condamnations pour harcèlement moral.

Et qui dirige le CCE de la SNCF, un mastodonte au budget annuel de près de 50 millions d'euros? La CGT.

Au total, la direction du CCE a été condamnée à verser 133.000 euros à trois anciennes salariées reconnues victimes de harcèlement moral, comme l'attestent les jugements dont Mediapart a obtenu copie.

L'histoire de ces trois femmes, toutes d'anciennes comptables de la direction financière du CCE, ne laisse pas d'interroger.

lire la suite sur
http://ouvalacgt.over-blog.com/

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 19:12
Les licenciés de « St-Jean Industries » épinglés pour leur « cupidité » !

le 09.01.2010
"Les représentants du personnel et les salariés ont, par leur attitude dictée par la cupidité, précipité la liquidation judiciaire de la société VMT (ex-Saint-Jean Industries Lyon)." La phrase est extraite d'un rapport de la Direction régionale du travail adressé au Tribunal administratif suite à un recours de Laurette Joulié, ancienne secrétaire du CE. Laquelle, à l'instar de la centaine de salariés de la fonderie de Vénissieux, a été licenciée début 2009 pour motif économique et conteste le feu vert donné alors par l'Inspection du travail.

La CGT dénonce bien sûr « ce rapport choquant qui exonère totalement un patron ayant fait le choix de délocaliser et se veut à charge contre un personnel en plein désarroi recherchant des solutions. » En l'occurrence, les salariés avaient, fin 2008, bloqué les commandes de Renault Trucks, principal client (55 % de l'activité), qui avait annoncé sa décision de faire fabriquer désormais ses pièces à l'étranger.

Un « blocus » destiné à obtenir (en vain) le versement d'une prime extra-légale par la filiale de Volvo.
Source leprogres.fr

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 18:54
Transports routiers : l'accord sur les salaires poursuit son chemin

Dans un avis paru dimanche au journal officiel, le gouvernement indique vouloir rendre obligatoire à tous les employeurs et salariés du transport routier, via un arrêté, l'accord salarial conclu en décembre entre les syndicats du secteur et une seule organisation patronale.

Il y a un mois, le 11 décembre, tous les syndicats du secteur routier (CGT, FO, CFDT, CFE-CGC, CFTC) et une seule organisation patronale, TLF, étaient parvenus à un accord sur les salaires évitant au passage une grève qui menaçait les approvisionnements de Noël. Les trois autres organisations patronales (FNTR, Unostra, OTRE) avaient claqué la porte des négociations.

Il est question dans cet accord d'augmenter de 4% les salaires les plus bas  (dans les transports routiers locaux et régionaux), et de 2,9% pour les plus hauts (transports internationaux), ainsi que la revalorisation des frais de déplacements de 3%. Ces deux points (salaires et frais de déplacements) ont fait l'objet d'avenants à la convention collective nationale des transports routiers et des activités auxiliaires des transports, que le gouvernement veut donc désormais "rendre obligatoire, pour tous les employeurs et les salariés entrant dans son champ d'application", précise l'avis du journal officiel paru ce dimanche.

Un délai de 15 jours s'ouvre alors pendant lequel les organisations professionnelles "et toutes personnes intéressées" peuvent faire connaître, auprès du ministère du Travail, "leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée", ajoute l'avis. Le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau avait affirmé dès la signature de l'accord qu'il s'appliquerait "dès le début 2010" à toute la profession. La Fédération nationale des transports routiers (FNTR) a déjà indiqué qu'elle s'opposerait à l'extension de l'accord.

latribune.fr

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 15:22

Philips EGP DREUX :Manifestation le 14 janvier 2010 à Chartres à10h00

 

Pour le maintien et de tous les emplois

et le retrait du plan de licenciements

Manifestation à la Préfecture

jeudi 14 janvier 2010

Départ collectif parking PHILIPS à 9H00


Appel de l’assemblée générale des salariés de PHILIPS –EGP Dreux

réunie le 8 janvier 2010 avec les syndicats FO, CGT et CGC de Philips EGP Dreux

En présence de l’Union Locale FO de Dreux

 

 

La direction du Travail a analysé le plan de fermeture du site. Elle a rendu son appréciation écrite.

L’ETAT confirme l’analyse de nos élus et de nos syndicats : la fameuse «BU-Télévision » n’existe pas comme entité économique !

Toute la consultation repose sur un faux prémédité pour organiser la vraie destruction de plus de 200 emplois, de 200 familles.

Rassemblons-nous tous, devant la Préfecture, jeudi 14, pour demander à l’Etat de faire annuler la procédure en cours, garantissant la préservation de nos emplois.

 

Ce qui est illégal doit être annulé !

RETRAIT SANS CONDITION DU PSE !

 

Il ne peut pas y avoir une loi pour les citoyens et une autre pour les actionnaires !

Respect du code du travail !

 

Mesdames et messieurs les élus, Répondez nous !

 

Faites voter aux conseils municipaux et au conseil régional une motion appuyant cette exigence démocratique.

 

« Respect du code du travail. Retrait du plan de licenciements ! »

 

Qui pourrait cautionner un viol du code du travail reconnu par l’Etat lui même? 

Source http://cgt-egp-dreux.over-blog.com/
Vu sur le blog http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com/

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 11:34
S'il est urgent que les travailleurs s'unissent et se battent pour défendre leurs emplois, c'est bien parce que les confédérations syndicales ne le font pas pour des questions de luttes de pouvoir et de suprématie, que le gouvernement est plus occupé à chercher de l'argent pour pouvoir le dépenser à son profit qu'à le redistribuer dans l'intérêt du peuple, et que le patronat pense à ses profits avant de penser aux êtres humains qu'il exploite.
Contre toute idée reçue, 30% des SDF travaillent (voir la video à la 7éme minute).
Autre réalité : les SDF ont une espérance de vie de 30 ans de moins que la moyénne (lire l'article).
Demain, si nous ne réagissons pas, c'est l'ensemble du monde du travail qui sera concerné, sans parler des retraités condamnés à la pauvreté éternelle et des jeunes qui ne sauront peut-être jamais ce qu'est un emploi.
Que les travailleurs puissent vivre dignement, c'est le fondement nécessaire d'une société qui veut pouvoir se tourner vers plus de solidarité et d'entraide entre les citoyens qui la composent.
Cyril LAZARO


SDF, c’est trente ans de vie en moins

éRIC FAVEREAU ET Tonino Serafini
SOCIAL. Un rapport pointe l’espérance de vie très réduite des sans-abri à cause du manque de soins.

Constat terrible. Dans un rapport remis vendredi à Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, sur «la santé des personnes sans chez-soi», le psychiatre Vincent Girard dresse un état des lieux inquiétant : «L’état de santé des personnes sans abri est catastrophique. Avec une espérance de vie estimée de trente à trente-cinq ans inférieure à celle de la population générale.» Il ajoute : «Avec une qualité de vie dégradée, ils font l’objet de violences psychosociales, physiques et sexuelles avec des fréquences incomparablement élevées. Les personnes sans abri ont beaucoup de mal à accéder à des soins effectifs. Ils peuvent être soumis à des discriminations allant même jusqu’à des refus de soins.»

«Urgences». Comme le rappelle cet expert, le plus grave est que rien ne semble vraiment bouger :«Cela fait près de quinze ans que ce constat est fait.» De fait, l’organisation des soins n’est pas adaptée aux réalités de la vie dans la rue des SDF. «Les personnes sans chez-soi vont avoir recours aux soins hospitaliers essentiellement via le service des urgences lors d’épisodes aigus sur la voie publique.» Elles n’ont pas d’accès à la médecine libérale la plupart du temps. Dans ses recommandations, l’auteur insiste sur la notion de «housing first», venue d’expériences étrangères, c’est-à-dire le«logement d’abord». Roselyne Bachelot a annoncé «le financement de l’expérimentation de cette méthode». «Disposer d’un logement est une condition première pour l’intégration des personnes dans le droit commun de la prise en charge», a-t-elle noté. La ministre a aussi fait part de la nomination d’un référent «lutte contre l’exclusion» dans chaque agence régionale de santé. Et d’un référent «santé, fragilité sociale, et précarité» au sein même de son ministère.

Epuisement. Voilà pour les annonces, dont il conviendra de vérifier leur mise en œuvre et leur impact sur le terrain. S’agissant des SDF, les périodes de météo glaciale sont propices à des initiatives ministérielles tous azimuts parce que l’opinion publique se préoccupe davantage du sort des sans-abri. «Le froid met la pression sur les politiques», soulignait lors de la dernière vague de froid, Didier Cusserne, délégué général de l’association Emmaüs (Libération du 15 décembre). Mais d’année en année, peu de choses changent. Le Collectif des morts de la rue, qui recense les SDF décédés, souligne qu’il n’y a pas plus de morts en hiver qu’en été. Les sans-abri, qui ont une espérance de vie de 47,6 ans, meurent en toute saison à cause de leur vie à la rue : errance, épuisement, malnutrition, absence de soins, sommeil en pointillé.
Source liberation.fr



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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 18:54
Le TGI de Meaux a rendu son jugement hier, et a demandé une expertise des comptes du Comité d'Entreprise remontant jusqu'en 2001.
Si le SDVC, syndicat des vieux cons, a tout bien compris, nous allons assister à une grande partie de patate chaude qui consistera à renvoyer la balle à la gestion précédente pour expliquer les manquements qui pourraient apparaitre.
Le SDVC trouve cependant cette stratégie très risquée car les chiffres sont têtus et il ne sera pas facile de se dédouaner des possibles erreurs ou manquements qui se seraient produits sous la gestion des uns ou des autres.
Le SDVC s'interroge également sur le fait que seul le syndicat FO Disney soit partie intervenante dans le dossier, et que les 6 autres syndicats représentatifs à Disneyland Paris gardent leurs distances vis à vis de la procédure.
Etonnant, d'autant plus que nombre d'éléments intéressants devraient être échangés entre les parties dans le cadre du respect du contradictoire.

Le syndicat FO Disney pour sa part ironise sur son blog
http://www.fodisney.com/ quant à la position de la Direction sur la situation en écrivant :
"Cocasse : la Direction a dit durant l'audience avoir eu, dès 2007, des doutes sur la présentation des comptes du Comité d'Entreprise et de son Bureau de majorité CGT-CGC-Sipe...
mais elle n'a rien entrepris...
sauf une rallonge budgétaire de 500.000 euros...
curieux non ?"

Quoiqu'il en soit, le seul et unique SDVC, syndicat des vieux cons de Disney vous tiendra informés des suites du dossier qui vient de véritablement débuter et qui devrait permettre aux bouches de s'ouvrir.
Nous risquons d'assister, suivant l'ampleur des manquements, à un véritable chamboulement syndical au sein de l'entreprise, et peut-être à la naissance d'un renouveau en termes d'élus pour les élections professionnelles à venir.
Quant à la Direction de Disneyland Paris, ce sont des années de travail consacrées à la construction d'un partenariat fusionnel avec les organisations syndicales de l'entreprise qui volent en éclat. Changera-t-elle d'approche dans le cadre du dialogue social ou cherchera-t-elle à reconstruire ce modèle sera la question qu'elle va devoir résoudre dans les mois à venir.

Les vieux cons

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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 18:53
COUP DE FROID SUR LES SALAIRES
Selon l’INSEE, ce n’était pas vraiment terrible en 2009 mais ça pourrait être pire encore en 2010. FO pointe du doigt la politique du gouvernement qui, avec son plan de relance, a privilégié les entreprises, au détriment des salariés.
«En 2009, le pouvoir d'achat a continué à progresser. Ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les statistiques. C’est pas rien!», a lancé mercredi le Chef de l’État, lors de ses vœux aux «forces économiques». Le président faisait ici allusion sans doute à une note de conjoncture de l’INSEE publiée le 17 décembre dernier. Mais l’institut n’est pas aussi affirmatif.

Que dit cette étude? Que le pouvoir d’achat des ménages a «été dynamique au premier semestre 2009. C’est dû notamment «au mouvement de désinflation et à la hausse des prestations sociales», explique l’INSEE. Mais, ajoute-t-il «au second semestre […] l’inflation repartirait à la hausse et les prestations sociales ralentiraient». Sur l'ensemble de l'année, la hausse du pouvoir d'achat ou «revenu disponible brut des ménages» atteindrait alors +2,2%, après +0,7% en 2008. Son «dynamisme» est donc relatif puisqu’il doit beaucoup au repli de l'inflation (+0,6 au 30/11/2009, contre +1,2% au 30/11/2008). D’ailleurs, le pouvoir d’achat a commencé à stagner dès que l’inflation est repartie à la hausse au 4e trimestre. D’où un certain pessimisme de l’INSEE pour 2010. Cette année, «au premier semestre, il ralentirait sensiblement (+05% en moyenne)», prédit l’institut.

Le pouvoir d’achat pâtit surtout de la modération des augmentations, voire d’un gel des salaires, selon deux autres indices de référence. Là où l'inflation proche de zéro aurait dû en principe favoriser les salariés, l’INSEE s'attend ainsi à un ralentissement du salaire mensuel de base (hors prime, heures sup’, qualification…). Comme du salaire moyen par tête, (+1,7% en 2009, contre 3% en 2008). Et le pire est devant. «Début 2010, les salaires réels ralentiraient fortement du fait de la reprise de l’inflation à la fin 2009», estime l’INSEE, pour qui, les «acquis de croissance seraient quasi nul (-0,1%)» pour le SMB comme pour le SMPT. La limitation de hausse du SMIC y est aussi pour quelque chose (1,3% en 2009 et 0,5% en 2010).

C’est pourquoi, quand Pascal Pavageau (secrétaire confédéral FO chargé de l’Économie) a entendu le «président se vanter d’une progression du pouvoir d’achat», ses oreilles ont sifflé. «Le gouvernement n’a eu de cesse de donner le mauvais exemple en la matière. Il a envoyé un très mauvais signal aux patrons en refusant tout coup de pouce au SMIC et en octroyant une revalorisation aux fonctionnaires inférieure du coût réel de la vie», rappelle-t-il. Pour FO, aider les entreprises et pas les salariés qui alimentent la consommation (principal moteur de la croissance), c’est le plus mauvais service rendu à la croissance. «En favorisant l’investissement et non la consommation, le plan de relance n’a fait que conforter le patronat dans son refus d’augmenter les salaires!».
Source force-ouvriere.fr
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  • : Le blog de Cyril LAZARO
  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
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