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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 13:37
Chaffoteaux : 2 500 € de plus si...

... 170 des 206 licenciés n'engagent aucune poursuiteaux prud'hommes. C'est la proposition de leur direction.

« La direction nous fait une nouvelle proposition hors procédure ». C'est l'annonce faite, hier matin, aux Chaffoteaux-et-Maury, par leurs délégués du personnel, Martial Collet (FO) et Chantal Jouan (CGT).

 

Un peu plus de deux semaines après avoir reçu leurs lettres de licenciement, les salariés du fabricant de chaudières et chauffe-eau de Ploufragan se voient proposer une nouvelle prime de 2 500 € par les patrons du groupe italien ATG (Ariston Thermo Group), propriétaire de leur marque.

Cette prime supplémentaire leur sera versée à une condition : que 85 % des 206 ouvriers licenciés s'engagent, par écrit, à ne pas poursuivre le groupe transalpin aux prud'hommes. Mardi et mercredi prochains, des représentants de la direction d'ATG seront donc à Ploufragan pour recueillir les signatures.

Réunis, hier, en assemblée générale, 120 de ces 206 licenciés semblaient favorables à cette prime. « Ce sera toujours ça de pris en plus ! », estime un ouvrier comptant trente ans de maison.

Pour le moment, ces ouvriers ont touché la moitié des 25 000 € primes extralégales qu'ils sont parvenus à négocier durant leur lutte. Prochainement, ils se partageront également les 47 800 € collectés grâce à la vente de leurs calendriers, de leur CD, des concerts de soutien et autres mouvements de solidarité amorcés pour tenter vainement de sauvegarder leurs emplois.

Et depuis lundi, leur cellule reclassement a ouvert. Cent vingt salariés s'y sont déjà renseignés.

 

 

Bruno ALVAREZ.
Ouest-France
Source saint-brieuc.maville.com
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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 12:01


DSC00365.JPG
147 salariés de l'entreprise Philips EGP de Dreux (Eure-et-Loir) ont "pris le contrôle de production" de leur usine afin de "dénoncer la fermeture programmée de site en janvier par la direction", a-t-on appris jeudi de sources syndicales. "Nous avons pris le contrôle de l'entreprise depuis deux jours sous forme de SCOP (Société Coopérative de Production) sous le contrôle des ouvriers. Nous voulons ainsi montrer que le site de Dreux est viable économiquement", a déclaré à l'AFP, Manuel Georget, délégué CGT. "Sur les 217 salariés restant, toujours en attente de leur lettre de licenciement, 147 ouvriers, cadres, ingénieurs etc. ont accepté de travailler en autogestion, lors d'une assemblée générale, et ainsi montrer que l'usine est rentable, si l'on n'engraisse pas financièrement les actionnaires", a indiqué M. Georget. Depuis la prise de contrôle en autogestion, les salariés ont repris des cadences plus importantes. "Chacun sait ce qu'il a à faire. On connaît notre métier. Nous venons de passer des commandes de matière première qui nous ont été livrées. Nous avons produit 300 téléviseurs hier alors que la direction ne nous en faisait produire qu'une dizaine par jour depuis quelques temps, en attendant la fermeture du site", selon M. Georget. Une rencontre concernant le PSE doit avoir lieu vendredi entre les membres du CE et la direction qui, contactée par l'AFP, n'a pas souhaité s'exprimer "pour le moment". La direction de Philips EGP avait confirmé en octobre la fermeture programmée du site de Dreux produisant des téléviseurs à écran plasma, expliquant que "ce site dédié à la fabrication de modèles à écran plat LCD de grande taille, affichait des résultats fortement négatifs. La direction estimait alors les pertes à "413 millions d'euros en 2008" et à 182 millions d'euros au premier semestre 2009.  Pourtant le groupe PHILIPS fait des bénéfices, à hauteur de 176 millions d'euros au 2e semestre 2009, ce qui ne l'empêche pas de mener depuis des années une politique de destruction systématique de l'emploi, générant chômage et misère pour les salariés licenciés et leurs familles. L'entreprise spécialisée dans la fabrication de téléviseurs à écran plasma avait déjà supprimé 350 emplois en 2005 et 279 l'an passé. Une autre filiale du groupe, Philips LG, spécialisée dans la fabrication de tubes cathodiques avait fermé ses portes en 2006 à Dreux. 1.300 emplois entre 2004 et 2006 avaient été supprimés.
Source http://cgt-egp-dreux.over-blog.com/

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 11:53
« La République sociale prend l'eau »

Syndicat. Jean-Claude Mailly, secrétaire général FO, en visite.

Jean-Claude Mailly était hier dans le Lot. Photo, M. Salvet.

Les luttes sociales collent à la peau de Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, dont l'oncle et l'arrière-grand-père étaient déjà militants.

En campagne hier, dans le Lot, dans le cadre des élections MSA (Mutualité sociale agricole), il a rencontré les responsables de l'Union départementale FO avec lesquels il s'est rendu à la Capel la Quercynoise, à Gramat, puis à la Chambre d'agriculture, avant de conclure son parcours par un passage à la bourse du travail, à Cahors. Interview.

L'agroalimentaire est un secteur phare dans le Lot. FO a-t-elle les moyens de soutenir efficacement les salariés agricoles ?

La pénibilité du travail est un vrai souci dans les filières agricoles. Je veux insister sur la nécessité de mettre en place une vraie réglementation européenne. Lorsque des exploitations ferment, c'est la désertification de nos zones rurales qui s'accentue.

FO peut-elle jouer un rôle pour parvenir à une sortie de crise ?

Nous avons fait des propositions en matière de protection sociale. Nous avons obtenu des avancées significatives sur le chômage partiel, puis des fonds pour l'industrie. En revanche, je considère que la hausse du smic est ridicule. Là, on s'est moqué de nous.

Quelles sont les principales causes de l'affaiblissement du pouvoir des syndicats ?

Je rappelle que nous évoluons dans une situation particulièrement difficile. La crise ne nous permet guère d'obtenir ce que l'on voudrait, mais notre syndicat reste une force sûre dans ce pays, notamment en matière de défense des droits sociaux. Notre attachement historique à la sécurité sociale ne faiblit pas. C'est d'ailleurs tout l'enjeu des élections par correspondance pour la MSA.

Quels arguments employez-vous pour convaincre les futurs salariés à rejoindre les rangs de votre syndicat ?

Je dis régulièrement que FO a un rôle incontournable. Notre syndicat a une réelle liberté et une vraie indépendance. Ce sont pour moi les arguments les plus convaincants pour notre avenir.
Source ladepeche.fr

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 11:43
Communiqué du NPA. Entreprise sous contrôle ouvrier à Dreux.

Lundi 6 janvier, réunis en assemblée générale, 150 salariés de Philips ont décidé de faire redémarrer sous leur contrôle la production de télévisions.

Après de nombreuses luttes, grèves, manifestations, recours juridiques contre un groupe décidé à casser tous les emplois existants et à liquider l'entreprise, les salariés de Philips EGP, comme ceux de Lip dans les années 1970, en prenant le contrôle de leur entreprise, entame une nouvelle étape de leur lutte pour la défense de l'emploi à Dreux.

EGP Philips fait des bénéfices, à hauteur de 176 millions d'euros au 2e semestre 2009, ce qui ne l'empêche pas de mener depuis des années une politique de destruction systématique de l'emploi, générant chômage et misère pour les salariés licenciés et leurs familles.

Le NPA soutient totalement la décision des salariés de Philips EGP de remettre en marche leur entreprise sous leur contrôle.

Ils viennent de prendre une initiative précieuse dans le combat de tous les travailleurs contre les licenciements et pour la défense de l'emploi.

Il est urgent et indispensable que l'ensemble des organisations et associations, quel que soit leur nature, tisse un réseau de solidarité autour des salariés de Philips EGP.

Le 7 janvier 2010.
Source npa2009.org


Dreux: L'usine Philips redémarre

Cent cinquante salariés de Philips EGP, à Dreux (Eure-et-Loir) ont décidé mercredi de faire redémarrer la production de télévisions de leur usine, sous leur contrôle. "Après de nombreuses luttes, grèves, manifestations, recours juridiques contre un groupe décidé à casser tous les emplois existants et à liquider l'entreprise, les salariés de Philips EGP, en prenant le contrôle de leur entreprise, entament une nouvelle étape de leur lutte pour la défense de l'emploi", annonce le Nouveau parti anticapitaliste dans un communiqué, jeudi.
Source lejdd.fr

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 11:35
20 000 euros pour les « Pimkie »

Les« Pimkie » avaient lancé leur mouvement de grève le 19 décembre.
Les« Pimkie » avaient lancé leur mouvement de grève le 19 décembre./ E. DELPIERRE / 20 MINUTES

Bras de fer gagnant pour les « Pimkies ». Hier, les salariés de l'enseigne de prêt-à-porter, en grève depuis le 19 décembre, ont voté aux deux tiers la reprise du travail. Dans la nuit, les syndicats, CFDT en tête, avaient négocié un accord qui prévoit une indemnité supra légale de 20 000 euros par salarié et 1 000 euros par année d'ancienneté. Le plan social, qui devait se solder par 190 suppressions d'emploi, a été revu à la baisse de quinze postes. Et le paiement des deux tiers des jours de grève a été obtenu.

« L'objectif pour nous, c'est d'obtenir le moins de licenciements », a rappelé hier soir le maire de Tourcoing, Michel Delannoy (PS), lors d'une conférence de presse commune avec Pierre de Saintignon (PS), élu à la région. Selon eux, la maire de Lille, Martine Aubry (PS), serait intervenue dans les négociations. Une réunion entre politiques et direction était prévue mercredi soir, pour négocier la mobilité des salariés au sein de l'empire Mulliez.
Source 20minutes.fr


Les salariés de Pimkie ont voté hier la fin de trois semaines de conflit

jeudi 07.01.2010, [AUDIO] Les salariés de Pimkie ont voté hier la fin de trois semaines de conflit
La majorité des salariés s'est ralliée au consensus accepté par la CFDT et FO devant la direction. PHOTO PATRICK JAMES.

Les nerfs qui lâchent. Hier, peu après 13 h, sur les marches de l'hôtel de ville de Wasquehal, des salariés de Pimkie avaient du mal à ravaler leurs larmes mais ils l'ont voté : ce matin, le travail reprend, après trois semaines d'une grève édifiante dans cette entreprise de la galaxie Mulliez.

 

>> [AUDIO] Pimkie : salariés et syndicalistes réagissent

Menée à huis clos, l'assemblée générale a été l'expression visible d'une unité qui a volé en éclats. Dans la nuit de mardi à mercredi, quatre syndicats dont FO et CDFT ont approuvé les dernières propositions de la direction, sans attendre de consulter la base le lendemain. « Nous savions que les salariés attendaient 20 000 E plus une prime de 1 000 E par année d'ancienneté, nous l'avons obtenue, insiste Maley Upravan, déléguée FO. Ces conditions semblent acceptables », mais revues à la baisse par rapport à ce qui était réclamé lundi par l'ensemble des grévistes. « On a trouvé une ouverture. On savait bien qu'après les soldes, c'était fini pour les salariés », assure pour sa part Nabyl Denfer, délégué CFDT. Éric Vandendriessche, le directeur général de Pimkie, se dit « heureux que ce conflit, dont nous mesurons ce qu'il a représenté pour les salariés concernés, puisse prendre fin grâce à un accord aussi largement partagé ».

Faisait débat, le paiement des jours de grève la solution négociée n'était pas du goût de la CGT qui croyait à une poursuite du conflit.

Au terme d'un vote à bulletins secrets, sur 109 suffrages, 71 étaient pour la reprise du travail. « Si on avait dit non, on repartait à zéro ; c'était repasser des nuits dehors. Il y aura toujours des insatisfaits. C'est malheureux d'en arriver là car au début c'était tous ensemble », résume, amère, une salariée.

Une étape

Après trois semaines de lutte, « la priorité était de mettre fin au conflit et de reprendre les négociations sur l'ensemble du plan.

Nous n'avons passé qu'une étape », rappelle la responsable de FO. « Il reste la grande bataille du nombre d'emplois à préserver. »

Une réunion du comité central d'entreprise doit justement avoir lieu aujourd'hui, en prélude à trois jours de négociations des mesures d'accompagnement, du 12 au 14 janvier. L'examen des différents volets du plan de sauvegarde de l'emploi ne sera pas achevé avant la fin février. Ce « projet de rénovation », présenté en mai, est « déterminant pour l'avenir et la pérennité de Pimkie ». Mais il pourrait se solder par la perte de 175 emplois. •
PAR MARC GROSCLAUDE
Source lavoixeco.com


Pimkie fait le piquet

Social . Près de Tourcoing, les salariées font grève depuis dix-huit jours contre les 175 licenciements prévus par la direction.

Par HAYDÉE SABERAN Envoyée spéciale Neuville-en-Ferrain

«Regardez-nous, on dirait des bohémiennes.» Elles ont des moonboots et des couvertures, autour du feu de palettes. Une vingtaine de femmes, alignées sur des chaises, Sylvie, Akassi, Roselyne, Isolina, et deux ou trois hommes, mari et collègues. Sur le piquet de grève des Pimkie (Mulliez), à Neuville-en-Ferrain (Nord), elles se battent depuis dix-huit jours. Le «plan de sauvegarde de l’emploi» prévoit 175 licenciements, sur 2 088 postes en France, mais dans le Nord, c’est «environ un salarié sur deux», estime une gréviste. Elles bloquent l’entrée des entrepôts, sur le site de Wasquehal, d’où sortent«120 à 130 000 pièces par jour», estime Isolina. Des robes, des pantalons, des bijoux, du maquillage. «En période de soldes, ça fait mal.» Les négociations ont repris hier.

Il faisait - 7 degrés la nuit précédente. «Le matin, les boissons et le lait sont gelés.» Sylvie distribue des gaufres, «un cadeau. Un monsieur qui est passé avec un thermos de thé au citron». Des gens déposent des cartons à brûler. Quand ils les ont vues à la télé, le soir du réveillon, des habitants sont venus avec du champagne. Les grévistes sont contentes de passer à la télé : «On veut que Mulliez en ait marre de nous voir, qu’il nous donne ce qu’on demande, et qu’on rentre chez nous», rigole Sylvie Dhellemmes, déléguée CGT. L’intersyndicale demande 35 000 euros d’indemnités, 2 400 par année d’ancienneté, et le paiement des jours de grève. C’est «inacceptable, ne serait-ce que pour les gens qui restent», indique dans un communiqué le patron de Pimkie, Eric Vandendriessche, qui a calculé que cela équivalait à plus de cinq ans de salaire d’un employé d’entrepôt. Selon un porte-parole, Pimkie était «tout juste à l’équilibre» en 2008, et le bénéfice en 2009 est estimé à 3 millions d’euros pour la France et 10 à l’international.

Ça n’émeut pas Sylvie, vingt ans d’ancienneté. «On connaît la fortune de la famille Mulliez, on sait qu’ils n’ont aucun souci pour financer ce qu’on demande.» Payée 1 200 euros, elle s’est déjà vu retirer 200 euros sur la paie de décembre : «On est deux à la maison à travailler chez Pimkie, ça fait 400 euros en moins.» Sa mère et sa tante font grève aussi.

Toutes ne savent pas si elles ont encore envie de travailler chez Pimkie. «Ça pourrait être l’occasion de me former, de démarrer autre chose», rêve Isolina. Elle en a marre qu’on la traite «comme à la maternelle. Et depuis l’annonce du plan social, comme tout le monde a peur d’être sur la liste, la productivité a augmenté, la sale ambiance aussi». Akassi : «Ce matin j’ai eu le coup de blues. Tu te lèves, tu viens sur le piquet. C’est pas évident.» Les négociations continuent.
Source liberation.fr

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 11:23

Relaxe pour les 6 condamnés de Continental

Mobilisation pour la défense des droits ouvriers et des libertés publiques


APPEL A LA POPULATION

Cet appel lancé à l’initiative des travailleurs de Continental-Clairoix réunis en assemblée générale a déjà été relayée partout par de très nombreuses organisations syndicales et associations. En particulier sur Amiens, les Unions locales CGT Amiens zone industrielle et Amiens Ville, CGT Valéo, CGT Good-Year, CGT Véolia, CGT Norbert Dentressangle et la FSU de la Somme.

Par ailleurs la Ligue des droits de l’homme et le Syndicat de la magistrature soutiennent cette manifestation. Jean Pierre Dubois Président de la LDH et Mathieu Bonduelle, secrétaire général du SM, viendront témoigner devant la Cour d’Appel aux côtés des six travailleurs condamnés. De la même façon viendront témoigner au procès les porte-parole nationaux de la FNIC-CGT : Jean Michel Petit, de Solidaires : Christian Mahieux, de Lutte Ouvrière : Nathalie Arthaud, du NPA : Olivier Besancenot, du Parti Communiste : Marie Georges Buffet, du Parti de Gauche : Jean Luc Mélenchon, du Parti Socialiste : Benoit Hamon, des Verts : Cécile Duflot.



Les organisations soussignées considèrent comme totalement injustes les condamnations prononcées par le tribunal de Compiègne le 1
er septembre 2009 à l’encontre de 6 salariés de l’usine Continental de Clairoix. Conscientes des menaces que ce jugement fait planer sur les droits des travailleurs et des libertés publiques, elles demandent la relaxe des 6 condamnés de Continental par la Cour d’Appel d’Amiens dans son jugement qui suivra l’audience du 13 janvier 2010.

C’est pourquoi, solidaires des travailleurs de Continental, de leur lutte, de leurs représentants, et conscientes de l’importance de ce combat pour les libertés publiques, elles appellent à se joindre le plus nombreux possible à la


Manifestation mercredi 13 janvier à 11h00

de la gare d’Amiens au Palais de Justice pour exiger la relaxe des 6 condamnés
de Continental.


Les signataires: l’intersyndicale CGT-CFDT-FO-CFTC-CFE/CGC et le Comité de
Lutte de Continental Clairoix, la fédération nationale des industries chimique FNICCGT, Sud-Solidaires, FSU, et : Alternative Libertaire, la Confédération Paysanne, CNT, Lutte Ouvrière, NPA, Parti Communiste, Parti de Gauche, POI, Parti Socialiste, les Verts, .


Tous à Amiens le mercredi 13 janvier à 11 heures devant la Gare


GRAND BARBECUE DE LUTTES
 DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE A PARTIR DE 12H

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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 20:55


logo-CGT-PHILIPS.jpg
Pour le maintien de production de télévision de Philips EGP DREUX, les salariés du site depuis des années ont organisé, grèves, mobilisations régionales, batailles juridiques... tout a été tenté pour bloquer la machine destructrice de l'emploi. La CGT Philips EGP DREUX s’est battue sans relâche pour la mobilisation massive des salariés de Philips. Car comme partout, derrière ces emplois directs supprimés, ce sont des milliers d’autres qui ont été liquidés avec l’installation dans le chômage et la misère de milliers de familles.

Le groupe Philips annonce un bénéfice record au 3e trimestre 2009 de 176 millions d’euros soit trois fois celui du 3e trimestre 2008. Quant au bénéfice d’exploitation, ce dernier a été multiplié par six et s’élève à 344 millions d’euros.

Aujourd'hui depuis 9H00, les travailleurs du site de Dreux ont pris le contrôle de l'usine et de l'organisation des productions afin de dénoncer la fermeture de celui-ci et de démontrer que l'activité TV est toujours possible à DREUX.
Source
http://cgt-egp-dreux.over-blog.com/

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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 20:52

Pour 2010, prenons de bonnes révolutions !


En guise de vœux de nouvel an, le gouvernement nous présente plutôt l’addition. Après une année 2009 « difficile pour tous », il faudrait poursuivre les « efforts » a déclaré Sarkozy. Difficile pour tous ! C’est vite dit, même s’il a peut-être eu personnelle¬ment ses petits déboires, comme avec sa taxe carbone, annulée par le Conseil constitutionnel qui voyait mal comment justifier un impôt prétendument destiné à lutter contre la pollution mais épargnant les principaux pollueurs, les industriels. Ses amis patrons, banquiers et actionnaires, en tout cas, ont eu avec la crise plus de peur que de mal. Le cours de leurs actions en bourse termine 2009 en forte hausse, grâce aux milliards d’aides de l’Etat. Quant aux efforts, ils ne seront pas non plus pour les patrons qui vont bénéficier de la suppression de la taxe professionnelle : un cadeau de 5 milliards d’euros par an.

Mais pour nous les annonces pleuvent. Santé : le forfait hospitalier passe de 16 à 18 € ; nouvelles réductions ou suppressions de remboursements de médicaments ; augmentation de 5 % en moyenne des tarifs des mutuelles. Voyages : tarifs à la hausse de +1,9 % pour les TGV dès ce mois-ci. Retraites : nouvel allongement de la durée de cotisations, voire recul de l’âge de départ. Et côté « prospérité » : l’augmentation annuelle obligatoire du Smic se limite au 1er janvier à 0,5 %, à peine 6 € par mois, tandis que les indemnités journalières pour les accidents du travail deviennent en partie imposables, ce qui revient à les réduire.

Mais l’année 2009 ne se résume pas à l’avalanche d’attaques contre nous, dont on nous promet la suite. Elle a commencé par la grève générale en Guadeloupe et Martinique. Pendant un mois et demi, les travailleurs des Antilles avaient paralysé l’économie. Gouvernement et patronat ont dû céder sur les augmentations de salaires, 200 € pour tous, et autres revendications des grévistes.

De ce côté-ci de l’Atlantique, on a vu quelques patrons licencieurs accueillis sous des jets d’œufs ou contraints à leur tour à des heures sups non payées dans leur bureau, sous surveillance ouvrière ! Ce qui nous laisse quelques bons souvenirs. La lutte des Continental, qui ont rappelé leur patron à l’ordre en semant un peu de désordre dans les autres usines du groupe ou à la sous-préfecture de Compiègne, et ont imposé de substantielles indemnités. Les New Fabris, qui ont un temps réchauffé le climat social avec leurs bonbonnes de gaz. Et bien d’autres luttes bien réelles même si elles n’ont pas eu la faveur des médias. Sans compter les manifestations qui ont rassemblé en février et mars quelques millions de travailleurs et qui auraient dû avoir une suite, si les dirigeants des confédérations syndicales n’avaient pas tout fait pour les enterrer.

L’année s’est terminée par la grève courageuse des plus exploités d’entre nous, les travailleurs sans-papiers, laquelle dure toujours, depuis plus de deux mois. Ils sont 6 000 à occuper leurs lieux de travail ou agences d’intérim pour en finir avec les menaces permanentes d’une rafle, d’un contrôle d’identité ou d’une expulsion, pour exiger d’avoir enfin les mêmes droits que tous.

Ce qui a manqué en 2009, c’est surtout que toutes ces luttes se rejoignent, au lieu de rester isolées ou échelonnées dans le temps au fur et à mesure des attaques patronales, entreprise par entreprise, secteur après secteur.

C’est là que nous pouvons nous promettre de faire mieux en 2010. Car avec toutes les mesures qu’on nous annonce, les luttes ne vont pas manquer dans les mois qui viennent. Pas plus que ne manquent les raisons d’une colère générale : contre les dizaines de milliers de suppressions d’emplois encore programmées dans le public comme dans le privé ; contre le blocage des salaires depuis des années, amputés par la multiplication du chômage partiel et la précarité, face aux hausses des prix et des tarifs publics.

A nous de faire qu’en 2010 les luttes deviennent contagieuses, se coordonnent et se rassemblent. Elles pourraient alors devenir cette lame de fond face à laquelle patronat et gouvernement seront contraints de céder. Une simple révolte ? Non, une bonne Révolution à prendre.
Source
http://www.convergencesrevolutionnaires.org/

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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 19:46

Soutien aux salariés et au syndicat CGT de Philips Dreux

logo-FSC.jpgLe Front Syndical de Classe soutient et salue chaleureusement les salariés et le syndicat CGT de Philips Dreux en lutte contre le groupe Philips qui casse méthodiquement l'emploi et qui veut fermer définitivement l'usine.

 

Ces salariés qui depuis des années ont organisé grèves, mobilisations régionales, batailles juridiques... pour bloquer la machine destructrice de l'emploi, ont cette fois pris le contrôle de l'usine et de l'organisation des productions afin de dénoncer la fermeture et de démontrer que l'activité TV est toujours possible à DREUX

 

Il s'agit là d'un enjeu central pour la classe ouvrière et pour toute la population de notre pays car l'industrie est à la base de la création de richesse et donc des emplois et des salaires ouvriers mais aussi des services publics ou de la protection sociale.

 

En effet, les délocalisations dans notre pays suppriment des emplois là où l’exploitation capitaliste est encore limitée (par des conventions collectives, un code du travail, un SMIC, une Sécu avec ses caisses de congé maladie, ses retraites par répartition...). En contrepartie, elles créent des emplois dans des pays où les salaires sont encore plus scandaleusement bas qu’ici, les horaires de travail encore plus durs, les possibilités de lutter encore plus faibles etc. Les délocalisations mettent donc au chômage des travailleurs exploités pour les remplacer par des travailleurs surexploités : elles constituent une aggravation de l’exploitation capitaliste dont le pouvoir se sert en suite pour faire pression pour baisser les salaires et aligner par le bas le pouvoir d'achat et la protection sociale.

 

Défendre la production nationale n’est donc pas du nationalisme : c’est une position de classe contre l’exploitation capitaliste. C'est d'ailleurs la justesse de cette position exprimée dans tant de régions industrielles sacrifiées sur l'autel du profit maximum qui explique l'intensité du rejet populaire d'une Europe organisée de A à Z afin de favoriser les délocalisations et d'aligner sur la Roumanie la condition des travailleurs de France (la voilà, leur Europe sociale !). Cela permet aussi de saisir le danger que représente la Confédération Européenne des Syndicats, véritable bras armé de l'Europe du capital au niveau "syndical".

 

Le combat des Philips est exemplaire de courage et de dignité ; il s'inscrit dans le cadre des nombreuses luttes de 2009 contre les délocalisations et pour le maintien de l'emploi et de la production dans notre pays qui ont débouché sur des manifestations nationales les 17 septembre et 22 octobre 2009 à Paris.

 

Tous ensemble, soutenons les Philips Dreux, soutenons les efforts des bases en lutte pour construire, par l’unité dans l’action, un rapport de force permettant de mettre sur la défensive le patronat, son gouvernement et son Union européenne.

 

Public/privé, les travailleurs sont affrontés au même pouvoir du capital et c’est tous ensemble en en même temps qu’ils pourront vraiment imposer la satisfaction de leurs revendications.


Le Front Syndical de Classe soutient et salue chaleureusement les salariés et le syndicat CGT de Philips Dreux en lutte contre le groupe Philips qui casse méthodiquement l'emploi et qui veut fermer définitivement l'usine.

 

Ces salariés qui depuis des années ont organisé grèves, mobilisations régionales, batailles juridiques... pour bloquer la machine destructrice de l'emploi, ont cette fois pris le contrôle de l'usine et de l'organisation des productions afin de dénoncer la fermeture et de démontrer que l'activité TV est toujours possible à DREUX

 

Il s'agit là d'un enjeu central pour la classe ouvrière et pour toute la population de notre pays car l'industrie est à la base de la création de richesse et donc des emplois et des salaires ouvriers mais aussi des services publics ou de la protection sociale.

 

En effet, les délocalisations dans notre pays suppriment des emplois là où l’exploitation capitaliste est encore limitée (par des conventions collectives, un code du travail, un SMIC, une Sécu avec ses caisses de congé maladie, ses retraites par répartition...). En contrepartie, elles créent des emplois dans des pays où les salaires sont encore plus scandaleusement bas qu’ici, les horaires de travail encore plus durs, les possibilités de lutter encore plus faibles etc. Les délocalisations mettent donc au chômage des travailleurs exploités pour les remplacer par des travailleurs surexploités : elles constituent une aggravation de l’exploitation capitaliste dont le pouvoir se sert en suite pour faire pression pour baisser les salaires et aligner par le bas le pouvoir d'achat et la protection sociale.

 

Défendre la production nationale n’est donc pas du nationalisme : c’est une position de classe contre l’exploitation capitaliste. C'est d'ailleurs la justesse de cette position exprimée dans tant de régions industrielles sacrifiées sur l'autel du profit maximum qui explique l'intensité du rejet populaire d'une Europe organisée de A à Z afin de favoriser les délocalisations et d'aligner sur la Roumanie la condition des travailleurs de France (la voilà, leur Europe sociale !). Cela permet aussi de saisir le danger que représente la Confédération Européenne des Syndicats, véritable bras armé de l'Europe du capital au niveau "syndical".

 

Le combat des Philips est exemplaire de courage et de dignité ; il s'inscrit dans le cadre des nombreuses luttes de 2009 contre les délocalisations et pour le maintien de l'emploi et de la production dans notre pays qui ont débouché sur des manifestations nationales les 17 septembre et 22 octobre 2009 à Paris.

 

Tous ensemble, soutenons les Philips Dreux, soutenons les efforts des bases en lutte pour construire, par l’unité dans l’action, un rapport de force permettant de mettre sur la défensive le patronat, son gouvernement et son Union européenne.

 

Public/privé, les travailleurs sont affrontés au même pouvoir du capital et c’est tous ensemble en en même temps qu’ils pourront vraiment imposer la satisfaction de leurs revendications.
Source
http://www.frontsyndical-classe.org/

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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 19:38
SeaFrance : la CFDT accepte la totalité du plan de redressement

Après un bras de fer de huit jours, la centrale signera jeudi tous les textes du plan de redressement de la compagnie de ferries, qui prévoit 482 suppressions d'emplois.   


La CFDT, syndicat majoritaire de la compagnie de ferries SeaFrance, a annoncé mercredi qu'elle allait finalement signer l'ensemble des textes du plan de redressement de l'entreprise, prévoyant 482 suppressions d'emplois, qu'elle refusait de parapher depuis huit jours. "Nous avons eu de la part de la direction de SeaFrance toutes les assurances nécessaires sur ce que nous réclamions. Il n'y a donc plus aucune raison pour que l'on ne signe pas", a expliqué à l'AFP, Didier Cappelle, le secrétaire CFDT Maritime Nord. La signature du syndicat devrait intervenir jeudi matin au plus tard, a-t-il ajouté.

Après des mois de conflit, la CFDT avait accepté à contrecoeur de signer le 16 décembre le plan de redressement de la compagnie négocié par un médiateur et qui prévoit 482 suppressions de postes, arguant que, même s'il trouvait cet accord mauvais, il souhaitait respecter le vote des salariés. Ceux-ci s'étaient déclarés favorables au projet à une très courte majorité (562 voix pour, 560 contre).

Mais le 29 décembre, la CFDT avait annoncé qu'elle refusait de signer certains accords annexes du plan, estimant qu'ils présentaient "de nombreux ajouts ou oublis par rapport au texte de la médiation". La direction avait alors assuré que "il n'y avait aucun doute, ni contestation sur le fait que les documents de la médiation et les textes présentés aux syndicats étaient strictement identiques". Elle avait donné aux syndicats jusqu'au 6 janvier pour consentir à signer.

Confrontée à une chute du marché fret sur les liaisons transmanches, la direction de la filiale de la SNCF a annoncé fin mai un plan de redressement qui prévoyait initialement 543 suppressions de postes sur un total de 1.580 (dont 1.300 navigants).
Source lesechos.fr

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