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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 09:43
Disneyland: 1200 victimes d'un escroc

Un homme a été interpellé mercredi à Paris alors qu'il vendait des faux billets du parc d'attractions Disneyland Paris, selon la préfecture de police. On estime qu'il a fait plus de 1.200 victimes.

L'escroc a été interpellé place de la Nation par la brigade anti-criminalité du XIIe arrondissement alors qu'il avait rendez-vous avec une acheteuse. Celle-ci avait averti les policiers qu'elle avait acquis quelques jours plus tôt sur internet trois tickets pour la somme de 90 euros. Arrivée sur place, l'accès lui avait été refusé, les billets étant contrefaits. Elle avait donc décidé de tendre un piège au faussaire quelques jours plus tard.

La brigade de traitement judiciaire en temps réel (BJTR) du XIIe arrondissement a été chargée de l'enquête. "Il est apparu que plus de 1.200 personnes ont été victimes de l'escroquerie depuis le 20 décembre 2011, celle-ci répondant toujours au même mode opératoire: un vrai billet usagé est récupéré, plusieurs mentions sont falsifiées et les billets reproduits à de nombreux exemplaires", précise la préfecture dans son bulletin PPrama. Soit un bénéfice présumé de 36.000 euros.

Source lefigaro.fr

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 23:02
Euro Disney : le président du Conseil de surveillance démissionne

Le président du Conseil de surveillance d'Euro Disney, qui exploite le célèbre parc d'attraction de Marne-le-Vallée, est sur le départ.  Antoine Jeancourt-Galignani démissionnera «avant la fin de l'année» en raison d'un désaccord sur la stratégie de la maison-mère américaine The Walt Disney Company et avec la direction d'Euro Disney, selon des informations obtenues par l'AFP.

L'intéressé, qui a fait part de son intention de démissionner lors de la dernière réunion du conseil, estime qu'il est «temps de passer la main», «après 23 ans en tant que membre du conseil de surveillance et 17 ans en tant que président». Et ce «d'autant plus que j'avais déjà accepté il y a deux ans une prolongation exceptionnelle de mon mandat et que j'avais fait part de mon intention de partir avant la fin de celui-ci», a-t-il déclaré, en disant rester «très attaché» à Euro Disney et à son «succès».

Un désaccord avec la maison-mère

Le président du conseil de surveillance s'était inquiété lors d'une précédente réunion du conseil de surveillance le 10 juillet que la maison-mère américaine Walt Disney cherche à «succursaliser» Eurodisney, selon le procès-verbal de cette réunion. Antoine Jeancourt-Galignani avait estimé que Walt Disney a «sensiblement» changé de stratégie vis-à-vis de Disneyland Paris, que l'objectif n'est plus «le développement et la rentabilité de la joint venture de 1989» mais de «servir la stratégie globale du Groupe Walt Disney par la promotion la plus large de ses marques et de ses créations».

Il avait jugé «bien entendu permis» qu'un groupe change sa stratégie, mais estimé que dans un tel cas, «l'équité et la sagesse» devraient alors dicter à Walt Disney de proposer «les compensations adéquates» aux investisseurs minoritaires, «soit par une offre de rachat, soit par l'offre d'échanger leur investissement en un placement dans la société principale», donc une OPA ou une OPE sur la société cotée à Paris.

Un successeur bientôt nommé

Refusant tout commentaire sur «les informations confidentielles des débats au sein du conseil», la direction d'Euro Disney a indiqué qu'Antoine Jeancourt-Galignani avait «toujours été engagé» au sein du Conseil de surveillance et a salué «la qualité de son travail effectué dans l'intérêt d'Euro Disney et de ses actionnaires». Son successeur sera nommé «prochainement».

Les comptes toujours dans le rouge malgré une année record


Disneyland Paris, numéro un européen des parcs d'attraction, s'est offert pour ses 20 ans un nouveau record de fréquentation, accueillant 16 millions de visiteurs en 2012. Le royaume de Mickey et de Cendrillon, qui a soufflé ses 20 bougies en avril et est la première destination touristique européenne, a ainsi attiré 400.000 personnes de plus que les 15,6 millions de 2011 (exercices décalés du 30 septembre au 1er octobre). Mais les comptes de l'exploitant Euro Disney publiés jeudi restent dans le rouge, avec une perte nette alourdie.

Source leparisien.fr

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 22:59

Euro Disney promet de devenir enfin rentable

(Easybourse.com) Le premier parc d'attractions d'Europe, qui a fêté ses vingt ans cette année, est resté nettement déficitaire sur l'exercice écoulé. Cependant, plusieurs éléments plaident pour de meilleurs résultats ces prochaines années.

Euro Disney S.c.a, l'exploitant de Disneyland Paris, a publié jeudi des résultats mitigés pour son exercice 2011/2012 clos fin septembre. Côté bonnes nouvelles, le chiffre d’affaires du premier parc d’attractions européen a augmenté de 2% à 1,3 milliard d’euros, grâce à une fréquentation record et une augmentation de la dépense par visiteur. Le site de Marne-la-Vallée a ainsi accueilli 16 millions de visiteurs sur l’exercice écoulé, deux fois plus que le Louvre et près de trois fois plus que la Tour Eiffel. « Les festivités de notre 20ème anniversaire nous ont donné une visibilité sans précédent dans toute l’Europe, ce qui a contribué à notre bonne performance au second semestre », commente le président du groupe, Philippe Gas.

Mais les charges d’exploitation ont-elles aussi augmenté, de 3%, si bien que la marge du groupe s’est contractée à 13,4% contre 14,3% en 2011. L’exercice se solde par une perte nette de 100 millions d’euros, contre 64 millions un an plus tôt. Cette perte est due principalement aux charges exceptionnelles liées au refinancement de la dette du groupe par sa maison-mère, The Walt Disney Company, affirme le groupe.

"Nous sommes confiants"


Le géant américain a accordé à l’exploitant parisien un prêt de 1,3 milliard d’euros en septembre, une opération qui a plongé les comptes d’Euro Disney dans le rouge pour cette année mais devrait être bénéfique à moyen terme. Grâce à des taux d’intérêts en baisse, Euro Disney table sur un impact positif de plus de 50 millions d'euros sur cinq ans dans ses comptes, dont 17 millions dès 2013.

« On repart sur une base extrêmement saine et solide », souligne M. Gas. «L’exercice 2012 a été une année charnière pour Disneyland Paris (..) Nous sommes confiants dans notre capacité à nous appuyer sur les succès récents pour poursuivre le développement de la destination et la croissance de nos activités pour atteindre une rentabilité durable dans les années à venir », ajoute-t-il.

Même si le dernier bénéfice net remonte à 2008 (13 des 21 exercices du groupe ont été déficitaires), « Euro Disney n'est pas une entreprise en difficulté », a assuré le directeur financier, Mark Stead. Si la fréquentation est toujours au rendez-vous en 2013, le groupe pourrait bien trouver la formule magique de la rentabilité. Après vingt ans de recherches, il serait temps.

Vers 16h40, le titre cède 3,6% à la Bourse de Paris après avoir enregistré une hausse de 47% depuis le début de l’année.

François Schott Source easybourse.com

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 22:09

 

Malgré un record d'affluence en 2012, Euro Disney reste dans le rouge

Pour ses 20 ans, Disneyland Paris a battu un nouveau record d'affluence, avec 16 millions de visiteurs en 2012. Mais malgré ce succès, l'exploitant Euro Disney ne parvient toujours pas à renouer avec la rentabilité.

Mickey and Minnie are pictured at the 20th anniversary celebrations of Disneyland Resort in Marne-la-Vallee, outside Paris, March 31, 2012. REUTERS (FRANCE - Tags: ENTERTAINMENT TRAVEL)

 

Disneyland Paris, numéro un européen des parcs d'attraction, s'est offert pour ses 20 ans un nouveau record de fréquentation, accueillant 16 millions de visiteurs en 2012, mais les comptes de l'exploitant Euro Disney publiés jeudi restent dans le rouge, avec une perte nette alourdie.

Le royaume de Mickey et de Cendrillon, qui a soufflé 20 bougies en avril et est la première destination touristique européenne, a attiré 400.000 personnes de plus que les 15,6 millions de 2011 (exercices décalés du 30 septembre au 1er octobre). "L'équivalent d'une ville de la taille de Lyon", s'est félicité le directeur financier d'Euro Disney, Mark Stead.

Euro Disney y voit le succès malgré "un contexte économique difficile" de son programme "20e anniversaire". Il en veut pour preuve que la fréquentation a "rapidement augmenté" dès le lancement de cet anniversaire, pour lequel des attractions nouvelles et des rénovations d'envergure ont été conçues dans les deux parcs à thème et les hôtels. "On a travaillé à offrir une expérience unique aux visiteurs", a expliqué le président d'Euro Disney, Philippe Gas.

Bilan: +2% de visiteurs dans les parcs en avril-juin, puis 9% supplémentaires sur l'été (juillet-septembre), des dépenses en hausse sur l'année dans les boutiques, les restaurants et les hôtels, des promotions qui ont séduit, et au final un chiffre d'affaires en hausse de 2,3% à 1,324 milliard d'euros.

Euro Disney n'est plus rentable depuis 4 ans

Euro Disney veut croire que "l'effet 20e anniversaire" va se prolonger en 2013. Premier signe positif pour l'exercice 2012/2013 entamé le 1er octobre: en réservations de nuitées hôtelières, "92% de l'objectif" du trimestre octobre-décembre est déjà atteint, a dit Philippe Gas.

Une grosse ombre au tableau persiste toutefois, puisque la perte nette s'est encore alourdie, de 54% à 85,6 millions d'euros. Mais Euro Disney relativise: elle est due à des transactions immobilières minimes et, surtout, aux coûts exceptionnels du refinancement de la dette du groupe, auquel la maison mère américaine Walt Disney a accordé un prêt de 1,3 milliard d'euros en septembre.

Cette dette colossale est désormais ramenée à 1,71 milliard d'euros et payable à un taux d'intérêts de 4%, au lieu des 5,2% qu'appliquaient les banques.

Le nouveau dispositif a fait fondre la trésorerie cette année mais induit une baisse des charges d'intérêts pour la suite. Et Euro Disney table sur un impact positif de plus de 50 millions d'euros sur cinq ans dans ses comptes, dont 17 millions dès 2013. "On repart sur une base extrêmement saine et solide", a estimé M. Gas. "Euro Disney n'est pas une entreprise en difficulté", rassure Mark Stead.

Le dernier bénéfice net remonte certes à 2008 (13 des 21 exercices du groupe ont été déficitaires), mais Euro Disney se dit confiant pour l'avenir. Grâce à "l'attractivité du produit Disney", le groupe souhaite "atteindre une rentabilité durable dans les années à venir". Il continuera d'investir massivement, 150 millions en 2012, autant l'an prochain, soit un demi-milliard déjà depuis le début de la crise, rappelle Philippe Gas, qui a annoncé pour mi-2014 "une nouvelle attraction de grosse capacité" sur le thème de Ratatouille.

En 2012, les deux parcs de Disneyland Paris ont gagné des clients français (8,2 millions soit 52% du public, contre 49% l'an dernier), clientèle de proximité. Mais crise oblige, ils ont perdu des visiteurs espagnols et italiens, ainsi que néerlandais. Les Britanniques, "qui sont bien revenus", restent le deuxième marché (13%, plus de 2 millions de visiteurs), devant les Espagnols (9%) et les Belges (6%), tandis que "les clientèles BRICS (Brésil, Russie...) commencent à monter en puissance".

Disneyland Paris a attiré depuis 1992 plus de 265 millions de visiteurs. La "famille Disney typique" reste un couple de cadres à "hauts ou moyens revenus", avec des enfants de 6 à 9 ans, habitués à consommer du produit Disney.

Source http://lexpansion.lexpress.fr

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 19:51
Le président du Conseil de surveillance d'Eurodisney démissionne

Le président du Conseil de surveillance d'Eurodisney, Antoine Jeancourt-Galignani, a annoncé mercredi sa démission, a appris l'AFP jeudi auprès de l'intéressé et de la direction de l'exploitant du parc de loisirs parisien.

La cause est un désaccord sur la stratégie de la maison-mère américaine The Walt Disney Company et avec la direction d'Eurodisney, selon des informations obtenues par l'AFP. La direction d'Euro Disney a refusé tout commentaire sur "les informations confidentielles des débats au sein du conseil".

Source 20minutes.fr

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 16:38

http://img44.imageshack.us/img44/3708/rapetou.jpg

"Franchement, on savait même pas qu'on pouvait aller en prison pour des idées!"

"Au fait, c'est quoi une idée?"

 

- Alors là, on en tombe sur le cul!

- Ca c'est sûr, c'est la première fois que je vois ça.

- Ca existe vraiment des militants qui vont en prison pour des idées?

- Et en plus des militants qui ne ramassent pas du pognon au passage...

- C'est totalement incompréhensible.

- C'est vrai, prenons notre exemple...

- Nous on pique le pognon au Comité d'Entreprise, on trahit tous nos engagements syndicaux, on trahit les salariés, on ment à tout le monde, même à la justice...

- Et bien malgré tout ça, on est toujours là!

- Ouais, on ne bosse pas, on est payé, on est soutenu par tout le monde, surtout par nos organisations syndicales...

- En bref, on est des héros!

- C'est quand même un pays bizarre la France...

- C'est sûr, plus tu es malhonnête, et plus tu es respecté!

- Bon c'est pas tout ça, mais on doit choisir les costumes pour la conférence sociale à Disneyland Paris...

- Hé ouais, même Philippe Gas, le PDG de la boîte, il veut nous voir.

- Encore des félicitations à venir...

- Franchement, c'est trop dur la vie qu'on mène, les salariés ils peuvent même pas l'imaginer!

 

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 17:20

http://img44.imageshack.us/img44/3708/rapetou.jpg

"Si seulement on pouvait faire arrêter cette saleté de blog..."

 

Mort de rire.

A en juger par les commentaires de menaces et d'insultes que je reçois (que je ne peux malheureusement pas publier par égard pour les enfants qui pourraient tomber par hasard sur leur contenu), nul doute, le bateau coule!

Nos syndicalistes anonymes, anonymes aussi bien dans leur non travail quotidien à Disneyland Paris qu'anonymes dans leur commentaires sur ce blog, ont chaud aux fesses.

Certes nos syndicalistes anonymes sont coupables et leurs turpitudes seront bientôt étalées dans tous les journaux de France et de Navarre, mais aujourd'hui ce qui focalise l'attention (au delà des sommes détournées au Comité d'Entreprise), ce sont les responsabilités qui entourent ce banal dossier.

Et ils sont nombreux les responsables non coupables, et ils ont été alertés à maintes reprises, et ils ont continué de laisser faire, et demain ils s'écrieront au scandale pour faire oublier leur rôle plus que trouble dans ce dossier.

Inutile de tirer sur l'ambulance, le patient est bien malade et il ne se relèvera pas.

Disneyland Paris veut organiser une conférence sociale, mais est-il possible de continuer comme si rien ne s'était passé? Est-il possible de continuer à duper les salariés qui trinquent déjà depuis des années des méfaits de cette comédie où les arrangements sont scellés sur l'argent du Comité d'Entreprise, l'argent des salariés!

Je pourrais étaler des noms, des documents et des images pour parachever cette débâcle tant de fois annoncée.

Mais continuons à faire semblant de jouer à ce jeu absurde que l'on nomme le jeu social, où les dindons de la farce sont toujours connus à l'avance, j'ai nommé les salariés.

Direction et organisations syndicales ont participé à cette duperie, et pourquoi continuer à vouloir faire croire que les tous petits syndicats de Disney ont un rôle interne à jouer quand tout est décidé à l'extérieur de l'entreprise.

La face obscure de Disneyland Paris est en train de se révéler et la seule question qui vaille la peine est de savoir si c'est ainsi que Disneyland Paris entend continuer son développement à venir.

En toute franchise, si tel était le cas, je tiens à dire que les acteurs sociaux sont mauvais dans leurs rôles et  que le scénario de ce fiasco social est nul et indigne de la Walt Disney Company.

Sur ces bonnes paroles, je vais me faire un petit café et vous souhaiter à tous et à toutes une bonne soirée.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

PS : à l'attention des syndicalistes anonymes, si vous voulez dégager les camarades de Melun comme vous l'écrivez si bien dans vos messages anonymes, adressez-vous directement à eux, ils apprécieront!

 

 

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 19:52

http://img44.imageshack.us/img44/3708/rapetou.jpg

"Grâce à nous dans les accords tripartites, il y a au moins du gagnant gagnant!"

 

- Hey, j'ai une nouvelle idée!

- Ah bon, ça t'arrive?

- Ouais. Avant qu'on quitte la boîte avec un gros chèque pour qu'on ferme notre gueule, il faudrait qu'on frappe un grand coup!

- Un grand coup, tu veux dire pire que ce que l'on a fait au Comité d'Entreprise?

- Ouais, j'ai en tête un truc énorme basé sur le gagnant gagnant!

- Tu veux parler d'un accord d'entreprise?

- Ouais. Un truc méga géant que même l'employeur il a pas pu l'imaginer...

- Tu veux dire un truc pire que lorsque l'on avait supprimé le droit de retrait des salariés dans le cadre de la grippe A H1N1.

- Tout à fait! Mais là, en plus, on va s'en foutre plein les fouilles.

- Je reconnais bien là ton esprit machiavélique, mais pour avoir pensé un truc que même la Direction n'a pas envisagé, j'ai du mal à le croire.

- Je propose la suppression du treizième mois! Tout bénef pour le patron, et en contrepartie il nous reverse 20% du montant de la somme dans le cadre d'une subvention exceptionnelle pour le développement du paritarisme!

- Whaou! Tout à fait génial! Enfin un accord gagnant gagnant comme on les aime. Gagnant pour le patronat, gagnant pour les syndicats!

- Hey, je veux pas jouer les rabat joie, mais vous avez pensé aux salariés?

- Quel rapport avec les salariés?

- C'est vrai quoi... c'est quand même nous qui signons l'accord!

- S'ils sont pas contents, ils n'avaient qu'à pas voter pour nous.

- C'est vrai ça, on est des élus!

- Depuis quand un accord gagnant gagnant a un rapport avec les salariés?

- Tu imagines si à chaque fois qu'on signe un accord il fallait leur demander leur avis?

- Ca veut dire qu'il faudrait faire des tracts, les informer, faire des assemblées...

- Mais c'est que pour un peu il nous ferait bosser!

- En tout cas, je retiens ton idée, on en parlera à la conférence sociale.

- Tu vas voir qu'avec des idées comme ça, le patron il va pas nous lâcher.

- Il fera peut-être même campagne pour nous pour qu'on soit réélu au Comité d'Entreprise!

- Heureusement que les salariés ne peuvent pas entendre tout ce que l'on se dit en secret...

- Tu m'étonnes, tu imagines un peu le bordel!

- Bof, il suffira de leur dire que c'est pour conserver l'emploi, ça se fait beaucoup ces derniers temps...

- Et les salariés ils le gobent?

- En général oui, sauf s'il y a des connards de syndicalistes qui leur disent a vérité!

- Et ça existe encore ce genre de syndicalistes?

 

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 18:34

http://img44.imageshack.us/img44/3708/rapetou.jpg

"Encore un progrès social! Et grâce à qui?"

 

- Nous savons que cela peut vous surprendre.

- Mais comme on dit, il faut appeler un chat un chat!

- Et un chien un chien!

- Grâce à nous, chers salariés qui nous avez élus, nous allons pouvoir pousser le progrès social à son paroxysme...

- Ne nous remerciez pas, c'est une simple question de bon sens.

- Vous savez tous qu'en tant que syndicalistes anonymes, nous faisons comme vous une semaine de 35 heures où nous ne travaillons pas, mais tout comme vous, nous sommes payés.

- Heureusement, pour ne pas perdre notre pouvoir d'achat, grâce au cumul des heures de délégation, nous pouvons poser des heures supplémentaires le week end et les jours fériés, journées pendant lesquelles, naturellement nous ne bossons pas, mais il faut tout de même bien arrondir les fins de mois.

- Or nous vous faisons remarquer qu'une semaine est composée de 168 heures...

- Inutile de vérifier, on l'a calculé avec une machine à calculer.

- Hé bien figurez-vous, que contrairement à vous, nous ne bossons aucune des 168 heures, et comble de l'exploitation capitaliste, nous ne sommes payés que pour 35 heures!

- Il y a là, vous l'avouerez, une véritable discrimination.

- Nous revendiquons donc dès aujourd'hui la semaine à 168 heures!

- Vous vous rendez compte le manque à gagner que nous subissons?

- Il n'y a que cet imbécile de Cyril LAZARO pour ne pas comprendre que nous n'avons pas d'autres solutions que de piquer dans les caisses du Comité d'Entreprise pour compenser notre perte de pouvoir d'achat.

- Nous demandons donc à la justice de bien vouloir faire le nécessaire et de retirer sur les sommes détournées au Comité d'Entreprise, les avances sur un salaire calculé sur 168 heures que nous ne percevons pas, afin de rééquilibrer les comptes qui, soyons honnêtes, ne plaident pas en notre faveur.

- Vous verrez bien qu'au final, une fois déduites toutes les sommes que nous pourrions éventuellement toucher si nous n'étions pas des victimes de l'exploitation capitaliste, nous n'avons en fait pas truandé beaucoup.

- Beaucoup moins en tout cas que ce que certains voudraient vous faire croire!

- Comme vous l'avez tous compris, nous sommes les victimes!

- Tout à fait! Les victimes d'un vaste complot qui vise à nous salir dans notre honneur!

- Heureusement que nos instances syndicales nous couvrent!

- Ca c'est sûr. Il y a des organisations syndicales qui pour de pareils faits, n'auraient pas hésité à dissoudre nos syndicats.

- Mais à Disneyland Paris, c'est le contraire. Nos organisations syndicales font tout pour qu'on reste en place.

- Même l'employeur qui s'est au fil du temps habitué à notre présence et à nos façons d'agir fait des pieds et des mains pour nous couvrir.

- Faut pas croire, le syndicalisme à Disneyland Paris, c'est vachement dur, mais heureusement, c'est bien payé!

 

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 17:53

http://img44.imageshack.us/img44/3708/rapetou.jpg

"Eh ouais, Philippe Gas c'est notre pote, ça vous en bouche un coin?"

 

Dans l'incroyable tragi-comédie que connaît Disneyland Paris avec ses organisations syndicales, il en est une qui est sans doute pire que tout le reste, à savoir les rapports privilégiés avec l'employeur.

Naturellement, la Direction de l'Entreprise jure par tous les dieux qu'ils n'ont jamais été au courant des disparitions d'argent au Comité d'Entreprise, que tout cela est absurde, qu'avec les employés modèles de l'entreprise (c'est quand même la Direction qui assure le recrutement) jamais au grand jamais il n'était envisageable que les organisations syndicales qui signent depuis des années des accords dans l'intérêt des salariés, puissent dériver dans la recherche d'intérêts individuels.

Je vous assure que c'est très beau à voir, on a presque envie de sortir son portefeuille et de faire un don pour ces syndicalistes anonymes qui se dévouent tellement pour nous, en nous supprimant la prime de fin d'année par exemple... oui, ils ont signé un accord pour ça! Et la CGT? Oui, la CGT a bien signé cet accord aussi.

Revenons à nos moutons et écoutons quelques conversations virtuelles de la part de nos syndicalistes anonymes, au sujet de la future conférence sociale...

- J'espère qu'il va y avoir des petits fours.

- Et des fruits frais. Comme j'ai attaqué un régime, il faut que je fasse gaffe à ma ligne.

- Moi c'est les brownies que je préfère.

- De quoi il va parler à ton avis?

- On s'en fout, l'essentiel c'est qu'il nous donne le papier à signer, comme d'hab quoi.

- Tu crois qu'il y aura un plateau de billets?

- Faut pas déconner, on a la justice sur le dos, ils vont tout de même pas nous servir un plateau de billets...

- C'est dommage, moi j'étais un spécialiste de la billetterie au Comité d'Entreprise.

- Ah ouais? Et comment tu comptais?

- Oh c'est facile, un billet pour les salariés, un billet pour moi.

- Ah ouais, c'est pas mal. Mais le problème c'est que ça se voit quand tu fais comme ça.

- Pourquoi, tu as un autre moyen?

- Bien sûr. Ca s"appelle la rétrocommission. Tu achètes 300 billets et le fournisseur t'en donne 60 gratuitement, un peu comme une remise. Tu vends ces 60 billets gratuits et tu te mets dans la poche les espèces encaissées. Ni vu ni connu.

- Mais la comptabilité doit enregistrer ces transactions?

- T'es con toi. Comme si on y avait pas pensé. Quand tu perds ta place au CE, tu emportes les disques durs avec toi, ou bien tu effaces les données.

- Whaou. Moi je m'emmerdais pas autant. Je faisais bosser les salariés du CE pour vendre tout ce qu'ils pouvaient, ensuite je ramassais le pognon en disant que j'allais le déposer à la banque, et puis hop, un coup de baguette magique, et le pognon il finissait dans ma poche.

 

Arrêtons là ces élucubrations. Tout le monde a bien conscience que ce que j'écris n'est pas possible. La Direction, les experts comptables du CE, les élus du CE, tout ce petit monde aurait inévitablement remarqué quelque chose d'anormal...

 

Tout ça pour dire que si ce que j'écris était malgré tout vrai, en dépit des folles invraisemblances, à la place de la Direction, j'annulerai immédiatement la conférence sociale et j'éviterai de m'afficher avec les syndicalistes anonymes...

Une Entreprise modèle et citoyenne comme Disneyland Paris n'oserait pas se compromettre aussi stupidement avec des individus peu recommandables... soyons un peu sérieux... pensons aux salariés pour une fois et à ce qu'ils en déduiraient ou à ce qu'ils en déduiront lorsque la réalité apparaitra au grand jour.

Alors, conférence sociale ou pas conférence sociale, telle est la question!

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

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  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
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