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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 06:10
Il est sans doute regrettable que le réveil syndical à Disneyland Paris n'ait lieu qu'à quelques jours du passage de la Loi sur le travail du dimanche, et de nombreux analystes de la situation que nous avons joints au téléphone ont tous interprétés ce message de la même manière.
Décryptage :
La revendication sur le travail du dimanche payé double, telle qu'elle se déroule à Disneyland Paris n'a aucune chance d'aboutir. Les experts ont en effet le sentiment que les syndicats de Disneyland Paris dont 5 n'ont pas communiqué sur le sujet, cherchent à se donner bonne conscience, mais en intervenant aussi tardivement, ils savent pertinemment que cela n'aura aucun impact, si ce n'est le fait de pouvoir dire : nous avons demandé que le dimanche soit payé double.
La campagne de sensibilisation et d'information des salariés sur le sujet aurait dû avoir lieu dès le mois de mars de manière récurrente, pour avoir une chance d'aboutir à un résultat concret ou pour influer sur le législateur. En ce sens, seul le syndicat des vieux cons a porté virtuellement cette revendication Travail dimanche Disneyland (13).
Les syndicats de Disneyland Paris n'ont pas tenu leur rôle, à hauteur des enjeux nationaux qui se dessinent derrière, perdant de la sorte un peu plus de leur crédibilité déjà tellement entachée.
Le partenariat fusionnel a encore de beaux jours devant lui à Disneyland Paris, et la Direction de Disney a toutes les raisons de s'en réjouir.

Sur les conditions de travail :
Après le rapport de la médecine du travail qui pointait du doigt les restrictions médicales de plus en plus nombreuses liées à la santé déclinante des salariés de Disneyland Paris, rien n'a bougé.
Au contraire, un Directeur confirmait vendredi que les cadres qui quittaient l'entreprise ne seraient remplacés qu'au compte goutte, dans le cadre de la maîtrise des coûts tels que définis par la politique de prudence mise en place par la Direction de l'Entreprise.
Le syndicat des vieux cons nous a fait savoir qu'une telle politique conduisait inévitablement à reporter le travail des absents non remplacés sur les présents, engendrant de la sorte de nouvelles surcharges de travail qui conduiront à de nouvelles dégradations des conditions de travail.
Le SDVC craint également que si le nombre de départ des cadres de l'entreprise n'est pas à la hauteur attendue par la Direction de Disneyland Paris, d'autres mesures plus radicales soient prises.
Le syndicat virtuel des vieux cons redoute que la Direction de Disneyland Paris ne cède également à l'envie "d'assainir" sa base opérationnelle en multipliant les mesures disciplinaires vis à vis des salariés concernés, en particulier envers ceux qui présentent une certaine ancienneté qui pourrait être jugée coûteuse (prime d'ancienneté, treizième mois) et à risque (restrictions médicales, inaptitudes).
Les récentes campagnes de recrutement laissent entrevoir davantage une volonté de brasser du personnel et d'augmenter un turn over déjà hors norme, plutôt que de sécuriser l'emploi des salariés présents dans l'entreprise et de développer l'amélioration des conditions de travail.
Il est évident qu'il est plus facile pour la Direction de Disneyland Paris de remplacer un salarié présentant des inaptitudes ou des réserves sur son lieu de travail plutôt que de travailler au reclassement ou à l'aménagement du poste de ce salarié.
Le SDVC considère qu'une telle attitude qui peut trouver une certaine logique dans une stratégie axée sur le rendement, est contraire à la valorisaton de l'individu et à son épanouissement sur son lieu de travail. Cela revient à sacrifier en faveur du  profit le peu d'humanité qu'il reste dans le monde du travail.
Le SDVC a également ajouté que si la réduction de l'encadrement devient une  priorité d'entreprise dans le cadre de la maîtrise des coûts da la masse salariale, il en est donc terminé des espoirs de promotions qui animent les milliers de salariés présents à Disneyland Paris.
Le SDVC a conclu en disant que nous assistons à un tassement du système pyramidal tel que nous le connaissons dans le monde du travail, système qui avait pour vocation de tirer la base vers le haut et qui aujourd'hui s'inverse.

Lyric ORAZAL pour Rue Belle 77
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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 17:09
"Fini le dimanche assis sur un banc, pas avant 70 ans"

- Ras le bol du fouttage de gueule!
- Qu'est-ce qui t'arrive Manu?
- Les syndicats de Disneyland Paris n'ont rien à fouttre des salariés qui bossent le dimanche.
- Peut-être qu'eux ne travaillent pas ce jour là.
- Ouais, peut-être, mais il n'y a pas qu'eux.
- C'est vrai, et je crains que Disneyland Paris ne devienne un exemple national : travailler de force le dimanche sans être payé double.
- Mais c'est exactement le contraire de ce que prévoit la Loi...
- Oui, mais comme à Disney les syndicats semblent très satisfaits de la situation, je pense que le but est d'étendre demain ce modèle à toute la France.
- Mais c'est scandaleux! Ca veut dire qu'en ayant pas bougé, ils ont cautionné le projet de Loi.
- Oh non, c'est bien pire, ils ont montré au législateur comment tirer vers le bas tous les salariés de France.
- Tu te rends compte de leur responsabilité?
- Hélas oui. C'est pas bien glorieux, mais il faut croire que dans le cadre du partenariat fusionnel, Direction et syndicats y trouvent leur compte.
- Tu te rends compte si tous les syndicats avaient  revendiqué en même temps?
- Oh que oui, je m'en rends compte. La presse se serait faite l'écho de la revendication et le législateur aurait dû tenir compte de cet élément, à savoir qu'il y a des salariés qui travaillent déjà le dimanche et que ces salariés exigent des contreparties.
- On s'est fait bien baiser.
- Tu parles en langage d'amour courtois, tu veux dire embrasser sur la joue.
- Ouais c'est ça, et bien profond aussi!
- Là j'avoue que j'ai du mal à saisir ta pensée, à moins que le baiser ait dérapé dans le cou.
- On va le dire comme ça...
- Enfin, une fois encore, nous n'aurons rien à nous reprocher sur le sujet, nous aurons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour influer à notre modeste échelle.
- Ouais, Cyril. Au nom du syndicat des vieux cons, je te décerne une palme spéciale.
- C'est très gentil, et j'en suis très honoré. Je te décerne également une palme virtuelle. Et pour finir sur une note positive, je viens d'apprendre qu'une faculté de droit à distribuer certains de nos textes dans le cadre de leurs études.
- Oh putain, je sais pas ce qu'ils y ont trouvé, mais c'est sûr, le syndicalisme virtuel des vieuxxx cons va marquer son époque.
- Excuse moi Manu, mais il n'y a qu'un x à vieux et tu en as mis trois.
- Ah merde, encore une montée de viagra...

Les vieux cons


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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 17:14
""Nous on dit oui au dimanche payé double
à Disneyland Paris"

- Tu as vu Manu, les syndicats nous font la gueule!
- Pour une fois qu'ils font quelque chose, c'est un progrès!
- Oui, mais ils ne devraient pas combattre plutôt la Direction de Disneyland Paris?
- Ne parle pas de ça, tu risquerais de remettre en cause le partenariat fusionnel qu'ils ont eu tant de mal à mettre en place.
- Oui, mais là, ça se voit trop!
- Ouais, mais c'est parce qu'il y a des vieux cons qui en parlent.
- Au fait, tu as vu le courrier de notre PDG Philippe Gas qu'on nous a remis avec les fiches de paye.
- Ouais, ça fait peur!
- Tu permets que je cite ses propos, c'est pas tous les jours qu'il aura droit à un tel honneur.
- Vas-y, les vieux cons sont des démocrates et laissent la parole à tout le monde.
- "Devant l'incertitude liée à cette crise et face aux changements de consommation de nos clients, la Direction Générale a décidé de mettre en place, à titre préventif, un plan de prudence afin de ne pas hypothéquer l'avenir et de préserver, autant que faire se peut, les emplois."
- Je vois que tu as noté le "autant que faire se peut".
- Oui, ce qui signifie que l'avenir est bien sombre pour les salariés.
- Ouais, les anciens et les gros salaires feront bien de raser les murs.
- Ca sert à rien, on les retrouvera sur les ordinateurs.
- C'est quand même inhumain, être trahis par un ordinateur, une machine sans coeur ni sentiment.
- Tu préfèrerais une jeune et jolie RH?
- Non, elles aussi n'ont pas de coeur, ou plutôt, à la vue du nombre de licenciements en 2008, elles y vont de bon coeur.
- Mais attends, que l'on est con, il nous reste les syndicats pour nous défendre.
- Si c'est comme pour le travail du dimanche, ils ne vont pas se battre au portillon.
- C'est clair que l'on n'a pas les mêmes syndicats que chez les Continental. Mais dis donc, si la Direction proposait des départs volontaires, à combien tu évaluerais le minimum d'indemnités pour une séparation à l'amiable.
- Actuellement, sur le marché des transferts, c'est 50000 pour un salarié non cadre et entre 100000 et 150000 pour un cadre.
- Finalement, il y aura peut-être des volontaires...
- Ouais, mais je ne suis pas sûr que Mickey soit sur cette gamme de prix.
- C'est pas grave, nous on aura fait notre job de syndicalistes virtuels en informant les salariés.

Les vieux cons

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 19:00

"Si tu revendiques, je te laisserai pas faire"

 

Alors que la CFDT a lancé la revendication du dimanche payé double à Disneyland Paris, tous les autres syndicats apparaissent frileux...

Lisez la suite sur http://syndicatsdvcdedisneylandparis.centerblog.net/

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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 19:52
"Jusqu'où n'irons nous pas?"

L'article du jour est là : http://syndicatsdvcdedisneylandparis.centerblog.net/
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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 17:44
"Maintenant il faut aller jusqu'au bout"

- Alors Manu, la CFDT revendique le dimanche payé double à Disneyland Paris, et ça ne ressemble pas à un feu de paille.
- Ouais, j'ai bien aimé leur communication aux salariés. C'est du bon boulot.
- Tu vois, finalement il reste un syndicat à Disneyland Paris...
- J'espère qu'il y en aura d'autres.
- A qui tu penses?
- A FO et à l'UNSA qui devraient suivre le plus rapidement possible pour garder un peu de crédibilité. La CFTC a aussi tout intérêt à se remettre en selle.
- Au delà de l'aspect politique ou représentatif, il ya tout de même les salariés.
- C'est vrai, et ils sont demandeurs. C'est donc l'occasion d'afficher un front syndical uni, tout au moins pour ceux qui font encore du syndicalisme.
- En tout cas, moi je n'ai aucun souci à distribuer l'information, car il s'agit d'une question de justice sociale sur lequel j'ai déjà suffisament écrit Travail dimanche Disneyland (11).
- Ouais, et la CFDT semble très bien partie. Cela met un peu de baume au coeur.
- Heureusement qu'il reste encore des syndicalistes proches des salariés et qui savent écouter leurs souffrances.
- Tu crois que la Direction va encore nous faire le coup de "c'est la crise"?
- Aussi sûr que 2 et 2 font 4.
- Alors ce n'est pas encore gagné...
- Je crois qu'il faut faire confiance aux salariés qui subissent cette contrainte depuis des années, et à tous ceux pour qui le travail du dimanche est devenu au fil du temps une sanction de la part du management qui au travers de changements de plannings volontaires obligeaient les salariés à venir le dimanche juste pour montrer qui était le chef.
- Ca c'est vrai... Pour les salariés, cela devient une grande lueur d'espoir, l'occasion de se débarasser de tout ce qu'ils ont eu à subir, sans aucune contrepartie.
- En tout cas, le syndicat virtuel des vieux cons salue le courage de la CFDT qui a décidé de monter au créneau au sein de l'entreprise comme le SDVC l'a déjà fait sur le plan virtuel.
- Ouais, et j'espère que toutes les organisations syndicales sauront s'unir autour de cette juste revendication. S'ils se préoccupent vraiment des salariés, ils ne peuvent pas faire autrement.

Les vieux cons
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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 20:08
"Je t'aime toujours plus fort! Moi non plus aussi!"

- Alors mon Manu, où en sont nos partenaires sociaux?
- He ben ils ont écrit cette semaine.
- Ah bon! C'est sans doute le dernier tract avant les vacances?
- Ouais c'est un peu ça. Là, normalement, il n'y aura plus d'infos avant fin septembre. C'était en quelque sorte le dernier coup de collier avant les vacances d'été.
- OK! Et il y avait quelque chose d'intéressant?
- Ouais, la CFDT a fait mieux que FO.
- Comment ça?
- FO demandait que le dimanche soit payé à 150%, c'est à dire moins que ce que prévoit la nouvelle loi, et la CFDT vient de demander comme nous, le payement à 200%.
-Voilà une avancée intéressante. C'est dommage que ça arrive à 5 jours des vacances et à 10 jours du passage de la loi à l'assemblée, passage prévu le 06 juillet si je ne m'abuse.
- C'est exactement ça!
- Et qu'est-ce que tu en penses?
- Que la Direction va répondre d'attendre de voir le texte de loi et comme on sera au mois de juillet, c'est mort pour les salariés.
- Oui, mais dans le cadre d'une politique de partenariat fusionnel, on peut comprendre.
- C'est vrai que les échanges de petits cadeaux entre la Direction et les syndicats vont bon train.
- Oui, et ce n'est pas unilatéral. La Direction a fait un grand geste vis à vis du Comité d'Entreprise en offrant 500000 euros, ce qui n'est pas rien en ces temps de crise.
- Ouais, et les syndicats ont fait trembler l'agrément de la médecine du travail siégeant à Disneyland Paris.
- Il faut dire que la médecine du travail n'avait pas été gentille.
- Tout à fait! Tu imagines, la médecine du travail a osé dire qu'il existait une problématique entre les conditions de travail et la santé des salariés de Disney.
- N'importe quoi! Tout le monde sait que les salariés vont très très bien. On les voit régulièrement faire des pirouettes et des sauts de joie sur leurs lieux de travail.
- C'est vrai! C'est même comme ça qu'ils se blessent et ont des accidents de travail que Disney s'empresse de contester.
- C'est normal, ils exagèrent les salariés. Toujours absents, et toujours à se plaindre.
- Ouais c'est incroyable après tout ce qu'Oncle Picsou fait pour eux!!!
.............................................................
- Bon, trêve de conneries, tu trouves que l'on a été assez fusionnel avec la Direction comme ça?
- Ouais, là c'est bien. Je pense que l'on est prêt à reprendre une place autour de la table de négociation.

Les vieux cons

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 17:40
"Les vieux cons pratiqueront la technique du banc vide"

Seul et unique syndicat virtuel de Disneyland Paris, les vieux cons ne sont naturellement pas conviés (sans doute trop revendicatifs au goût de tous) à assister à la réunion entre les partenaires sociaux de Disneyland Paris.
Le SDVC, syndicat des vieux cons, a déclaré qu'il était déçu d'une telle attitude ostensiblement et virtuellement discriminatoire à son égard. Le SDVC ne pourra donc pas prendre la parole pour ne rien dire, et par conséquent d'autres auront la lourde responsabilité de le faire à sa place.
A ce jeu là, les prétendants ne manquent pas, a précisé le SDVC, si ce n'est que nous l'aurions fait mieux que les autres.
Cependant le SDVC ne perd pas espoir et attend avec impatience les remontées des non revendications qui seront peut-être communiquées par les partenaires sociaux présents lors de cette réunion qui devrait briller par le silence des uns, répondant au soupir des autres, et vice versa, car les rôles sont souvent réversibles dans ce type de réunion, ce qui conduit l'ensemble à un sentiment de torpeur somnolente extrêment épuisante pour les vieux cons qui s'endorment déjà naturellement devant la télé.
"Nous n'aurons pas à affronter cette atmosphère violemment silencieuse, et les sussurements hors micros des uns répondant aux murmures des autres, ce qui à notre âge est difficilement supportable" ont confirmé les vieux cons.
Nos revendications qui ne seront naturellement pas reprises autour de la table peuvent se retrouver dans l'article
Le SDVC fait plier la Direction et les syndicats de Disneyland Paris.
"Nous avons obtenu une réunion à laquelle nous ne sommes pas conviés, et cela est déjà une immense avancée" n'ont cessé de marteler les vieux cons. "Nous espérons qu'un réel travail va être accompli par les partenaires sociaux dans le sens d'un meilleur partenariat fusionnel, qui pourrait transformer le royaume enchanté en royaume de la tentation".
Nous vous laissons naturellement apprécié l'allusion hautement culturelle à la célèbre île de la tentation, seule émission télévisuelle qui arrive à maintenir éveillés les vieux cons.
"La seule question qui reste en suspens, est de savoir qui tiendra le rôle des tentateurs" a été la dernière phrase énigmatique prononcée par les vieux cons qui ont ensuite symboliquement quitté le banc qui les accueille traditionnellement, marquant ainsi leur profond désaccord avec tout ce qui pourrait être décidé au détriment de tous les salariés de Disneyland Paris qu'ils affirment être les seuls capables de représenter dignement.
Le moment était solennel, et l'ensemble des participants convié à cette mini conférence de presse improvisée, a connu un de ces rares moments qui conduisent les auditeurs hors du temps, dans un état trouble où l'on sait pertinemment que quelque chose de terrible vient de se produire, sans que l'on puisse véritablement en apprécier l'ampleur.
C'est cela la force des vieux cons. En dire beaucoup plus par leurs silences que par leurs paroles. Ce niveau là, aucun des partenaires sociaux présents à Disneyland Paris n'a encore réussi à l'atteindre. Certes, les partenaires sociaux sont passés maîtres dans l'art de garder le silence, mais c'est un silence qui en dit beaucoup moins que celui des vieux cons, que je continue à considérer comme les seuls véritables syndicalistes virtuels de Disneyland Paris.

Lyric ORAZAL pour Rue Belle 77
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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 17:40
cadre.gif
"Départ d'un cadre, combien ça coûte?"

- Alors Manu, tu as entendu les rumeurs persistantes qu'il y aurait trop de cadres à Disney?
- Ouais, c'est même plutôt mauvais signe...
- Oui, mais nous n'en sommes qu'aux rumeurs.
- Moi j'ai même entendu des rumeurs chiffrées...
- Alors là, c'est plus inquiétant. Mais, à Disney, il y a tous les ans des rumeurs... Et de toutes les façons, le syndicat virtuel des vieux cons sera là pour défendre virtuellement les cadres.
- Ouais, mais moi je m'en fous, je ne suis pas cadre.
- Arrête toi, je sais très bien que tu défendais tous les salariés quel que soient leurs statuts lorsque tu étais syndicaliste.
- Ouais, mais maintenant avec la rupture amiable, ils n'ont qu'à négocier leur départ!.
- Tu crois que c'est jouable?
- Tout à fait. Il vaut souvent mieux négocier un départ plutôt que de devenir mauvais en tout du jour au lendemain.
- C'est vrai que c'est une méthode managériale courante par les temps qui courrent, et ce, dans toutes les entreprises.
- Ouais, c'est pourri parce que ça dégoute le salarié, qu'il soit cadre ou non cadre.
- C'est tout à fait exact. Ca a même un côté lâche je trouve.
- Ouais, c'est la forme de harcèlement la plus courante, et le pire c'est que pour un cadre, ses collègues d'hier deviennent ses ennemis du jour au lendemain sans qu'il sache pourquoi.
- Bon, alors si j'ai bien compris, dans ces cas là, il vaut mieux négocier.
- Ouais, tout à fait.
- Et à ton avis, dans ce genre de négociaton combien vaut un cadre?
- Je dirai entre 100 et 150 mille euros. En dessous, c'est que ce n'était pas un cadre.
- T'es dur là, imagine qu'il y en ait qui partent ou soient partis avec moins d'argent.
- C'est qu'ils n'ont pas bien su  vendre tout ce qu'ils savent sur l'entreprise.
- Je te remercie pour cet avis Manu, et je dois reconnaître que je suis assez d'accord avec toi.
- Ho là, ce n'est que l'avis d'un vieux con.
- Je l'ai bien compris comme ça, et de toute façon, nous savons tous les deux que les cadres ne lisent pas ce petit blog, malheureusement pour eux...

Les vieux cons
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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 08:56
Comme me le faisait remarquer fort justement Manu, Disneyland Paris est sans doute l'un des rares endroits où des élus du Comité d'Entreprise continuent à voter oui, pour le licenciement de salariés protégés. Le SDVC rappelle qu'il est possible de s'abstenir ou même mieux, de voter contre. Mais non, Disneyland Paris reste un lieu spécifique aux pratiques étranges et surnaturelles.
Salariés qui lisez ce petit texte, ne souriez pas, c'est vous qui les avez élus... je ne parle pas des adhérents virtuels du SDVC qui eux savent à quoi s'en tenir et qui sont quotidiennement de plus en plus nombreux à soutenir virtuellement le syndicat virtuel des vieux cons.
Cyril LAZARO

Mobilisation Les syndicats en soutien d'un salarié licencié "pour insuffisance professionnelle"
Mobilisation
Les syndicats en soutien d'un salarié licencié "pour insuffisance professionnelle" "Il est de notre devoir de se mobiliser pour refuser ce principe inacceptable de premier licenciement pour "insuffisance professionnelle", porte ouverte à toutes les dérives ; interpeller la Direction générale en appelant à la grève ce vendredi 19 juin 2009 et défendre notre statut et notre métier en montrant à l'opinion publique la réalité de notre situation". Résultat de cet appel lancé par 3 syndicats (CFDT, FO et UNSA) : plus de 300 salariés (du Crédit Agricole Sud Méditerranée) sont venus, vendredi matin, soutenir leur collègue licencié, et protester contre ce type de licenciement. Suite à la concertation, le 2 juin dernier, entre les délégués du personnel du collège concernés avec les élus du Comité d'Entreprise, cette action avait permis de suspendre la procédure en cours, mais jeudi 11 juin, la Direction a réactivé la procédure de licenciement en sollicitant l'avis des Délégués du personnel. Bien évidemment, les délégués ont émis un avis défavorable à l'unanimité. "La Direction a argué du fait que ce jeune salarié qui avait remporté haut la main un challenge commercial, n'avait pas atteint l'objectif demandé et avait pris du retard dans ses quotas de vente de placements etc." nous a confié le délégué FO, Philippe Taba. "La lettre de son licenciement est hélas partie, mais nous avons demandé un éclairage plus humain sur la suite à donner à cette affaire. Par ailleurs, la Direction s'est engagée à signer avec les syndicats un accord pour "éviter la casse", dans les mois à venir. Pour trouver des solutions humaines et sociales".

Ph. F.V. Source midilibre.com
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  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
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