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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 18:44
AMIENS La lutte des Goodyear devient nationale
Mickael Wamen, ainsi que trois autres délégués CGT, risquent le licenciement (photo FRED DOUCHET)

Mickael Wamen, ainsi que trois autres délégués CGT, risquent le licenciement

 

Ce matin, ils étaient près de 300 salariés Goodyear, élus ou ouvriers de la région sur le parking de l'usine de pneus d'Amiens nord pour soutenir 4 délégués syndicaux CGT convoqués à des entretiens préalables en vue de sanctions par leur direction. La direction reproche à Mickael Wamen, Franck et Reynald Jurek et Sébastien Lupo des menaces envers d'autres syndicalistes. Ils risquent un licenciement.

 

 

Ce mardi, l'usine était en grève. L'ensemble de la production était interrompue entre lundi 22 heures et mardi 22 heures.

Plusieurs élus locaux était présents pour soutenir les syndicalistes, parmi lesquels la maire de Longueau Colette Finet, le maire-adjoint d'Amiens Lucien Fontaine, le conseiller municipal d'Amiens Métropole Cédric Maisse ou encore le conseiller régional Christophe Porquier.

Le porte-parole des ex-salariés Conti, Xavier Mathieu était également de la partie.

Plusieurs hommes politiques étaient attendus sur le parking du site d'Amiens-nord mais seuls l'ancien député de la Somme, Maxime Gremetz et le candidat à la primaire PS, Arnaud Montebourg.Celui-ci a d'ailleurs annoncé vouloir parler de l'exemple Goodyear lors de son prochain passage télévisé, "un exemple" selon lui.

A l'issue de leurs entretiens, les quatre élus CGT ont chacun estimé qu'une demande de licenciement allait leur être envoyé. «La direction nous demande des preuves de ce que l'on a pas fait. En revanche, elle, n'a aucun preuve que des menaces ont été proféré», a estimé Sébastien Lupo.

En fin de journée, la direction de Goodyear a fait savoir qu'une procédure de licenciement était engagée pour chacun des 4 syndicalistes.

ADELINE COLLET  Source courrier-picard.fr

 

 


 

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 18:37
La CGT fustige l'action en justice du préfet

Troyes- « On bafoue la démocratie d'expression en tapant sur ceux qui osent manifester. Dans un département sur deux, des manifestants ont été poursuivis par la préfecture », s'exclame Dominique Bridier. « On criminalise l'action syndicale », dénonce aussi Dominique Leguay. « Le préfet refuse de nous rencontrer. Pourtant, nous ne sommes pas des voyous, ni des criminels. Nous sommes là pour défendre l'intérêt des salariés et rien d'autre », s'emporte même Manuel Figueiredo.
Comme ses collègues du syndicat CGT d'EDF, Manuel Figueiredo ne décolère pas. Les raisons de cette poussée de fièvre ? Leur camarade Guillaume, également salarié EDF, se retrouvera ce jeudi matin sur le banc des accusés devant le tribunal de grande instance de Troyes.

 

« Ce que l'on veut, c'est la relaxe totale »


Suite à la plainte de l'ancien préfet Georges-François Leclerc, il devra répondre de « dégradation et détérioration des grilles de la préfecture de l'Aube ». On reproche au militant cégétiste d'avoir dégradé les dorures des grilles de la préfecture et d'avoir endommagé le digicode. Les faits remontent à la manifestation du 28 octobre dernier : 4 000 personnes défilaient alors contre la réforme des retraites. « C'était en fin de manifestation. On avait décidé, avec toutes les organisations syndicales, de lancer dans la cour de la préfecture des rognures de textile dont certaines se sont enflammées. J'ai vu des centaines de manifestants lancer des rognures. Mais il n'y a eu aucune interpellation ce jour-là », lâche David Morin. « Le fait de poursuivre un seul manifestant, un jeune qui est aussi responsable syndical à la CGT, n'est pas un geste anodin. Ce n'est pas acceptable. Ce que l'on veut, c'est la relaxe totale. Guillaume n'est pas coupable de quoi que ce soit. S'il y a un coupable, ce sont les 4 000 manifestants. Nous sommes tous des Guillaume », ajoute le secrétaire de l'Union départementale CGT, qui a déjà mobilisé ses troupes. Plusieurs dizaines de militants, et pas uniquement ceux de la CGT, devraient ainsi assister jeudi matin aux plaidoiries du tribunal.

Source lest-eclair.fr

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 18:35
PARIS - Les militants FO dans la rue pour faire le procès de "l'austérité"

PARIS - Force ouvrière organise mardi une "journée de mobilisation", avec distributions massives de tracts, pour dire "Stop à l'austérité" en cette rentrée, se distinguant à nouveau des autres grandes confédérations qui ont prévu une journée d'action commune le 11 octobre.

Pour assurer la réussite de cette initiative, tout l'appareil de FO est sur le pont depuis la rentrée - d'autant que des élections cruciales auront lieu le 20 octobre dans la fonction publique -, le secrétaire général Jean-Claude Mailly multipliant les meetings et déplacements sur le terrain.

Mardi, le patron de FO sera à Lille pour une visite du CHR (Centre hospitalier régional), avant de tenir une réunion publique. En septembre, la confédération a programmé 26 meetings, dont 11 en présence de M. Mailly.

Mardi, sur la voie publique, dans et aux abords des entreprises, les militants FO distribueront massivement des tracts - un million ont été imprimés, selon la centrale syndicale - pour dire "Stop à l'austérité. Priorité aux salaires, à l'emploi et aux services publics". Délégations auprès des préfets et conférences de presse complèteront cette mobilisation, précédée de collages d'affiches.

Cette initiative avait été décidée le 30 juin par la Commission exécutive de FO, l'instance de direction élargie aux responsables des fédérations et unions départementales.

FO considère cette campagne d'information comme un passage obligé avant toute action d'envergure. Selon M. Mailly, "un rapport de force, ça se construit, ça ne s'improvise pas". "Il ne suffira pas d'appeler une manifestation tel ou tel jour pour changer les choses", estime-t-il, visant la journée d'action interprofessionnelle qu'organisent le 11 octobre les syndicats CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa.

M. Mailly a exprimé son soulagement après l'annonce fin août du plan gouvernemental, fondé sur une hausse des recettes, ce qui lui a valu une pique du leader cégétiste Bernard Thibault. "Ca aurait pu être pire", a-t-il dit, se félicitant de l'absence de "remise en cause des droits sociaux collectifs", alors que les autres centrales syndicales ont dénoncé le caractère "injuste" du train de mesures.

La journée du 20 septembre vise à convaincre les salariés qu'il n'y a pas de fatalité à l'austérité. "Depuis plus de vingt ans, les gouvernements, en déréglementant, ont laissé faire les marchés financiers", tombant "sous leur coupe" et "c'est la raison d'être des plans d'austérité", affirme un tract national. FO juge "impératif et urgent de renverser cette logique".

Cette campagne est aussi le moyen de donner le maximum d'audience au réquisitoire de la centrale syndicale contre la Révision générale des politiques publiques (RGPP), très mal vécue par les fonctionnaires selon tous les syndicats.

FO vient d'actualiser son "Livre noir" de la RGPP. Elle a calculé que 500.000 emplois publics auront été supprimés de 2007 à 2013.

Source 20minutes.fr

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 13:19

Suite à l'article Disneyland Paris : une CFDT qui m'amuse je me devais de revenir vers les lecteurs de ce modeste blog afin de leur ôter le doute insoutenable qui les tenaillait... la CFDT a-t-elle ou n'a-t-elle pas signé l'accord sur le stress à Disneyland Paris.

Je tiens donc à vous rassurer, la CFDT a bien signé cet accord que vous pourrez retrouver ci-dessous, ainsi que l'article des camarades de la CFDT qui annonce cette signature.

Et la CGT, me direz-vous? Là, pas de suspense, la signature coulait de source...

Encore un accord où l'on se demande quelles sont les avancées pour les salarié(e)s. Mais la Direction est contente, c'est sans doute là l'essentiel!

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO


La CFDT Eurodisney a signé l'accord relatif à la politique de Prévention, d’Évaluation et de Traitement du Stress au Travail et des Risques Psychosociaux dans l’Entreprise. Cet accord, très largement majoritaire ( outre la CFDT, la CGT, la CFTC et la CFE-CGC l’ont paraphé ), vise à la prévention des risques liés au travail en préservant la santé physique et psychique des salariés. Une démarche volontariste et responsable dont la CFDT Eurodisney se veut notamment la garante de sa bonne et intangible application. Ce sujet, particulièrement sensible et délicat, aurait dû faire l’unanimité des Organisations Syndicales.  Force est de constater que certaines d’entres elles, minoritaires, demeurent systématiquement dans l’incantation et la provocation stérile masquant ainsi des lacunes idéologiques et organisationnelles béantes préférant se préoccuper de leurs intérêts particuliers et individuels. La CFDT Eurodisney, c’est la défense du collectif et la revendication pour le plus grand nombre. A méditer...

Source cfdt-disney.org

 

accord sur le stress signé accord sur le stress signé

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 12:01
CNIL : Isabelle Falque-Pierrotin remplaçante d'Alex Türk ?

C'est Isabelle Falque Pierrotin qui devrait succéder à Alex Turk à la présidence de la CNIL. L'élection prévue en milieu de semaine prochaine, indique Philippe Bailly sur Twitter. Des rumeurs concordantes nous sont parvenues d'autres sources.

Membre de la CNIL, Isabelle Falque-Pierrotin a un CV chargé : présidente du Forum des Droits de l'Internet (FDI) Conseillère d'État, elle était au côté de Denis Olivennes pour mettre en place les fondations des accords de l'Elysée, socle d'Hadopi. Un passage qui n'est pas rappelé dans sa biographie sur le site de la CNIL, contrairement au site du ministère de la Culture.

"IFP" avait été nominée au Big Brother Awards en 2007 (voir article ci dessous) pour "sa collaboration déterminée à l'évitement de toute évaluation scientifique et contradictoire de l'utilisation du vote électronique en France, et notamment, courant 2007, des machines à voter".

Source actualite.portail.free.fr

 

Isabelle Falque-Pierrotin, présidente du Forum des droits sur l’internet
Pour sa collaboration déterminée à l’évitement de toute évaluation scientifique et contradictoire de l’utilisation du vote électronique en France, et notamment, courant 2007, des machines à voter

 

Début 2007, les citoyens, les médias et les partis politiques ont pris conscience des problèmes engendrés par les machines à voter. Les citoyens ont été près de 100 000 à signer la pétition d’Ordinateurs-de-Vote.org . Les médias ont pour la plupart évoqué le sujet (presse, radio et TV...). Les candidats à l’élection présidentielle se sont presque tous exprimés contre le vote électronique (à l’exception du candidat de l’UMP). Par la suite, le sénateur Dallier (UMP) a déposé une proposition de loi d’abolition des machines à voter, et l’ASTI, fédération de scientifiques, a appelé à "ne pas recourir au vote électronique anonyme au nom du principe de précaution".

En dépit de cette mobilisation, les pouvoirs publics se sont entêtés et ont maintenu en place les ordinateurs de vote lors des élections présidentielle et législatives. Une évaluation scientifique et contradictoire de leur mise en œuvre s’imposait donc, notamment avant leur réutilisation aux élections municipales : certains maires vont tenter de se faire réélire par des systèmes informatiques dont ils ont la maîtrise.

Isabelle Falque-Pierrotin, réélue récemment à la tête du Forum des Droits sur l’Internet (FDI), a demandé à cet organisme de s’emparer du sujet dès le mois de juin 2007, bien que les machines à voter - n’utilisant pas du tout Internet - échappent totalement à la mission du FDI comme le confirment ses statuts (article 3). Le rapport produit [1] ne pouvait être qu’inconsistant, faute de moyens et d’une méthodologie adéquate. [2]. Ce qui a conduit notamment l’April à se retirer du groupe de travail, car "le ministère de l’Intérieur ne semble pas vouloir travailler de manière constructive", "chacun ne semble s’intéresser qu’à sa problématique (...) plutôt qu’aux problèmes réels et fondamentaux de contrôle démocratique, de fiabilité, de transparence, etc."

Le rapport du FDI considère, malgré ce qui a été dit plus haut, que les ordinateurs de vote sont « un dispositif qui satisfait les municipalités mais qui doit être amélioré », et il cautionne la poursuite de leur déploiement.

Il a de plus permis à Isabelle Falque-Pierrotin, alors qu’elle est conseillère d’Etat et donc représentante de ce dernier, d’ensuite accaparer la place destinée à la société civile dans le groupe de travail qu’a formé le ministère de l’Intérieur à l’automne 2007. Ce groupe de travail confirme la poursuite du vote électronique, une fois effectué un nettoyage de la réglementation [3].

Déjà pourvue de multiples fromages (Conseillère d’Etat, CNIL, FDI - bien que son troisième mandat ait été contesté -, CSPLA, mission Olivennes...), elle n’en est pas moins déterminée à s’en créer de nouveaux, par exemple sous la forme d’un "observatoire du vote électronique". Enarque et haute fonctionnaire, elle semble considérer que c’est son rôle de peser sur les décisions, en se substituant aux citoyens et aux élus.

Antécédents. Isabelle Falque-Pierrotin a derrière elle un lourd passé : elle a depuis des années favorisé le développement du vote électronique, par Internet comme par machines à voter (cf la recommandation du FDI du 26/09/2003). Elle a édulcoré l’action de la CNIL : depuis qu’elle en est membre en 2004 (secteur des Libertés publiques), c’est elle qui signe les rapports basant les délibérations de la CNIL concernant le vote électronique. Son (in)action la plus notable concerne l’élection de l’Assemblée des Français de l’Étranger (nominée Orwell Etat & Elus en 2006) : la CNIL s’est contentée d’exprimer des « regrets ». Cela en dépit d’une parole plus sincère de fonctionnaires de la CNIL. Enfin, elle n’hésite pas à étaler publiquement sa méconnaissance du sujet.




[1] FDI, 18/12/2007 : Le Forum des droits sur l’internet fait le point sur le vote électronique.

[2] Ordinateurs-de-vote.org, 27/12/2007 : Le FDI surpris en plein hors-piste.

[3] Annonce de la formation de ce groupe de travail « regroupant des représentants de l’administration, des collectivités locales et de la société civile » afin de faire « toutes propositions utiles quant à une éventuelle refonte du règlement technique et quant à d’éventuelles modifications du code électoral » dans le but de « renforcer la confiance des citoyens dans le recours aux nouvelles technologies » Résultat du travail, nulle remise en question de l’opportunité du vote électronique :
- dans l’immédiat : "permettre aux communes qui sont aujourd’hui équipées de machines à voter de continuer à les utiliser et de ne pas en interdire l’usage à l’occasion des élections municipales et cantonales de 2008. Diverses mesures organisationnelles propres à renforcer la confiance des électeurs seront mises en place immédiatement, conformément aux préconisations formulées par le groupe de travail."
- par la suite : "À l’issue des scrutins de mars 2008, une réévaluation globale du système sera mise en oeuvre, et ce, avant les élections européennes de 2009. Cette démarche portera sur l’ensemble des aspects liés à l’utilisation des machines à voter avec une révision exhaustive des dispositions du code électoral ainsi qu’une refonte complète du règlement technique."

Source bigbrotherawards.eu.org

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 09:03

Intervention datée du 14 septembre 2011 de Nigel Farage au Parlement Européen sur la dictature à laquelle est soumise la Grèce de la part de la Commission Européenne, de la BCE et du FMI.  

 

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 20:35

  Rien à céder, tout à gagner

 

Retenus vendredi 16 septembre par les salariés en colère contre un plan de suppression de 127 emplois sur 200, les cadres dirigeants de Constellium dans la Somme se sont enfuis comme des voleurs par un trou percé dans le grillage avec l’aide de la gendarmerie. Tout un symbole.

Déjà une nouvelle vague de licenciements

Depuis quelques mois les attaques sur l’emploi reprennent de plus belle. Dans une interview au Figaro, le PDG du groupe Peugeot Citroën, Philippe Varin, a non seulement confirmé à demi-mots la fermeture prochaine des usines d’Aulnay-Sous-Bois en Seine-Saint-Denis et Sevelnord dans le Nord, mais annoncé un nouveau plan d’économies par le renvoi des intérimaires et une pression accrue sur les sous-traitants. La liste des sites menacés s’allonge dans tous les secteurs : Goodyear à Amiens, Arcelor à Florange, Fralib près de Marseille, etc.

Comme lors de la précédente vague de licenciements de 2009, les patrons profitent de l’inquiétude suscitée chez les salariés pour exercer des chantages. A l’usine Still, qui fabrique des chariots élévateurs dans l’Oise, la direction avait imposé une augmentation du temps de travail de 10 % sans compensation de salaires. Fin juillet, les 255 salariés apprenaient pourtant la fermeture de leur site.

Le chantage des patrons voyous

Aux Fonderies du Poitou, dans la Vienne, c’est une baisse de salaire de 25 % qui est programmée au nom de la sauvegarde de l’emploi. Mais les 400 salariés ne l’entendent pas de cette oreille : en grève depuis début septembre, ils refusent ce chantage qui ne vise qu’à faire des économies pour payer un futur plan de licenciements.

Mensonges, chantage et méthodes de voyous ne sont pas l’apanage des spéculateurs et des banquiers. Comme leurs compères de la finance, les barons de l’industrie usent de tous les moyens pour faire payer les frais de leur crise aux travailleurs. Pendant que les uns spéculent sur la dette des Etats et imposent de dramatiques mesures d’austérité dans le monde entier, les autres produisent en masse… du chômage et des bas salaires. Avec l’aide et la bénédiction de gouvernements, qu’ils soient de droite comme ici ou de gauche comme en Espagne et en Grèce.

En France aussi, la gauche ne manque pas de candidats pour diriger le prochain gouvernement de combat contre les travailleurs. Ils étaient six à se presser jeudi dernier sur les ondes, pour tenter de gagner les votes des salariés grâce à leur programme dérisoire. « Emplois d’avenir » pour Martine Aubry, « contrats de génération » pour François Hollande, les mesures proposées ont de quoi rassurer le patronat, pas de le faire trembler : elles se résument à de nouveaux allègements de charges. Pour le Parti Socialiste, pas question d’évoquer une quelconque contrainte sur les licencieurs, il faudrait au contraire leur faire de nouveaux cadeaux !

Coordonnons nos luttes pour contraindre le patronat

Les travailleurs n’ont rien à attendre de l’élection présidentielle de 2012. Qui paiera la crise ? Le Medef réussira-t-il à racketter les travailleurs ? Ou les travailleurs sauront-ils acculer et contraindre les patrons et le gouvernement à leur botte ? Ces questions urgentes n’attendront pas l’an prochain.

Les batailles à venir ne suivront pas non plus le calendrier de l’intersyndicale. Avec la journée d’action annoncée pour le 11 octobre, sans appel à la grève et sans même pour l’instant de rendez-vous pour des manifestations de rue, les confédérations ne proposent même pas le minimum syndical. Et le programme qu’elles avancent est aussi timoré que les moyens qu’elles se donnent.

Il faudra pourtant saisir toutes les occasions – le 11 octobre et d’autres – pour se manifester, discuter et convaincre de la nécessité d’un plan de lutte coordonné des travailleurs pour contraindre le patronat, en commençant par interdire les licenciements et augmenter tous les salaires d’au moins 300 euros. C’est la seule voie : il faudra de véritables luttes, pas seulement des mobilisations dispersées et isolées, mais tous ensemble, de celles où l’on va jusqu’au bout.

Source http://www.convergencesrevolutionnaires.org/

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 19:38
Grèce: l'austérité jusqu'au bout

L'avenir du pays apparaît de plus en plus incertain, mais ses créanciers refusent d'envisager un défaut de paiement. Et exhortent Athènes à poursuivre la réforme radicale de son économie.

Par DOMINIQUE ALBERTINI


Le ministre des Finances grec Evangélos Vénizélos le 19 septembre 2011 à un colloque économique près d'Athènes

 

Dans sa course contre la montre pour éviter la faillite, la Grèce va devoir allonger la foulée. Aujourd'hui encore, les créanciers du pays — FMI et Europe en tête — ont pressé Athènes de ne rien lâcher sur son plan de rigueur, voire de le renforcer. Et ce alors qu'une tranche d'aide européenne vitale pour le pays est toujours suspendue à l'approbation des parlements nationaux de l'UE, alimentant les pires scénarios quant à la solvabilité grecque.

Ce lundi, près d'Athènes, un sommet entre représentants du gouvernement et du FMI a abouti à un sombre diagnostic sur la situation du pays. Le représentant du Fonds Monétaire en Grèce, Bob Traa, a pronostiqué une croissance négative pour 2012, et la reprise en 2013 seulement. Dans ce contexte, selon le FMI, seules des «mesures supplémentaires» permettront au pays de résorber son énorme déficit, et notamment une réforme de l'administration fiscale pour augmenter ses recettes. Selon le plan de route du gouvernement Papandréou, le déficit doit passer de 24 milliards d'euros en 2009 à 1,8 milliards en 2011, avant d'atteindre l'excédent budgétaire l'année suivante.

La semaine à venir «très difficile»

En réponse, le ministre des Finances grec a annoncé de prochaines «décisions de caractère historique». Jugeant que la semaine à venir sera «très difficile pour le pays, pour la zone euro», ainsi que pour lui «personnellement», Evangélos Vénizélos a déclaré qu'il y avait du «personnel en excédent» dans le secteur public. A ses côtés, le ministre du Développement Michalis Chryssohoïdes a annoncé «un plan ambitieux visant à lever les entraves pour les entrepreneurs», afin de «passer d'une économie d'Etat et d'importations à une économie de compétitivité». D'après les médias grecs, le montant total de ce nouvel effort pourrait se monter à 4 milliards d'euros pour 2011 et 2012.

La Commission Européenne a elle aussi augmenté la pression sur la Grèce. A la différence du FMI, elle n'a pas réclamé d'efforts supplémentaires, mais attend «le plein respect des objectifs [déjà] fixés», alors que le pays a pris du retard sur ceux-ci. Lundi après-midi, une téléconférence devait permettre à la troïka FMI-BCE-Commission européenne de s'assurer de la bonne volonté grecque. Seul un avis positif permettrait le déblocage de la prochaine tranche d'aide européenne, de 8 milliards d'euros. Encore faudra-t-il que les Etats membres, qui ont affiché leur division à ce sujet le week-end dernier, achèvent d'accorder leurs violons.

Vers un défaut?

Ces atermoiements ont donné plus de poids à l'hypothèse d'un défaut grec. Pour un certain nombre d'observateurs, la barre de la dette est désormais trop haute pour le pays. Dimanche soir, Dominique Strauss-Kahn a renfilé un instant son costume de directeur du FMI, pour encourager les créanciers de la Grèce, «Etats et banques» à «prendre leur perte». C'est-à-dire rayer la dette du pays? «C'est un peu l'idée», a lâché DSK. Et la chute des bourses, ce lundi, témoigne du peu de confiance des marchés dans la solidité de la zone euro.

Mais la perspective d'une restructuration ne trouve guère de soutien parmi les décideurs publics. Ce lundi, François Fillon a qualifié d'"irresponsable" la proposition de DSK. De son côté, le ministre des Finances François Baroin a fermement répété qu'un défaut n'était «pas une hypothèse de travail»: «la Grèce sait ce qu'elle a à faire, le gouvernement grec sait quelles sont ses obligations, ses devoirs, ses responsabilités vis-à-vis de ses créanciers

Même son de cloche du côté de la BCE, où l'on exhorte Athènes à compter sur ses propres forces, plutôt que sur la mansuétudes des prêteurs. La Grèce ne peut désormais qu'attendre la mi-octobre, et le résultat des délibérations européennes sur la prochaine tranche d'aide. Sauf accident.

Source liberation.fr

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 19:34
Préavis de grève CGT pour le 11 octobre pour la fonction publique territoriale

La CGT a annoncé lundi 19 septembre 2011 avoir déposé un préavis de grève à l'adresse des quelque 1,8 million d'agents de la fonction publique territoriale, dans le cadre de la journée nationale d'action interprofessionnelle du 11 octobre.

Dans une lettre adressée au ministre de la Fonction publique François Sauvadet, le syndicat rappelle que l’intersyndicale (CGT, CFDT, FSU, Unsa et Solidaires) s’est accordée pour organiser cette journée commune le 11 octobre, destinée notamment à mobiliser contre le plan d’austérité du gouvernement.
Les organisations n’ont toutefois pu s’accorder pour en fixer les modalités, qui doivent donc être définies aux niveau local et des entreprises.

En ce qui concerne la fonction publique territoriale (collectivités locales), la CGT indique avoir déposé « un préavis de grève de 0 h à 24 h pour l’ensemble des agents des services publics territoriaux ».

Elle revendique « des services publics forts » et réclame :

  • « l’augmentation du point d’indice », qui sert de base au calcul des salaires et a été gelé pour 2011 et 2012,
  • « la fin des inégalités salariales hommes-femmes »
  • ou encore « l’arrêt des politiques d’individualisation des rémunérations ».

Dans le cadre de l’intersyndicale, la CGT, tout comme Solidaires (syndicats SUD et autres), avaient plaidé pour que la journée du 11 octobre se traduise par des « arrêts de travail, grèves, manifestations ».

Force ouvrière organise de son côté mardi 20 septembre une « journée de mobilisation », avec distributions massives de tracts, pour dire « Stop à l’austérité ».

Source lagazettedescommunes.com

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 19:24

Intersyndicale : La CFDT saborde la journée d'action du 11 octobre !

Les négociations de l'intersyndicale, en vue d'une journée d'action interprofessionnelle, le 11 octobre contre le plan antidéficit du gouvernement, sont un échec. La CFDT et l'UNSA s'opposant à toute action nationale concertée !
Intersyndicale : La CFDT saborde la journée d'action du 11 octobre !

« Qui ne dit mot consent » dit le proverbe. En clair qui reste silencieux ou peu revendicatif face à une situation ne pourra en aucun cas nier par la suite son adhésion à celle-ci !

C'est ce que le gouvernement pourrait arguer aux syndicats de salariés qui ont décidé à l'issue de la dernière réunion de l'intersyndicale de ne lancer : « Aucun appel à la grève ou à des arrêts de travail pour manifester contre le plan antidéficit du gouvernement »

En effet, selon Les Echos, la CFDT soutenue par l'UNSA a réitéré : « (...) son opposition à un appel à des manifestations et des grèves, jugeant que « ce n'est pas la réponse adaptée à la situation et à l'attente des salariés » Conclusion : « Il reviendra donc aux troupes de décider au cas par cas des actions »

Car selon la CFDT : « le principal souci des salariés est actuellement le risque d'éclatement de la zone euro, pas le plan Fillon »

Donc, exit la mobilisation nationale portant sur des revendications pourtant approuvées le 1er septembre 2011, par la CFDT et l'UNSA. Et qui devait être défendue lors de la journée du 11 octobre prochain :

« (...) Abandonner la taxation des complémentaires santé ; supprimer les exonérations et la défiscalisation des heures supplémentaires ; conditionner toute aide publique à son efficacité sociale et économique, aux politiques sociales dans les entreprises.
• Mettre en œuvre la taxe sur les transactions financières.
• Faire de l’emploi, en particulier celui des jeunes, une priorité. Stopper les suppressions d’emplois dans la Fonction publique.
• Soutenir le pouvoir d’achat notamment des plus bas revenus et réouvrir les négociations salariales dans les entreprises et la Fonction publique pour réduire les inégalités notamment entre les femmes et les hommes (...) »

Ce qui n'empêche pas Marcel Grignard, secrétaire général adjoint, et négociateur de la CFDT, de souhaiter que la journée du 11 octobre soit réussie, tout en proposant comme moyen d'action : « D'aller à la rencontre des salariés pour leur expliquer la position de la CFDT » !
Aller à la rencontre des salariés pour leur dire quoi ?

Que le gouvernement et le Medef n'ont pas cédé un pouce de terrain aux demandes de la CFDT ?

Car, que reste t-il de la main tendue de François Chérèque à Laurence Parisot lors des grèves et manifestations sur les retraites ? ou de la réunion ( qui a remplacé le « sommet social » réclamé par la CFDT) avec François Fillon ?

Ou tout simplement leur expliquer à la façon Coluche, que la CFDT : « C'est celui qui fait le moins grève ... donc, on gagne plus »

Ou plus plus prosaïquement, que la CFDT, dont le réformisme n'a pas fait ses preuves ces quatre dernières années, préfère ne pas mettre la pression de la rue sur le gouvernement, dans l'attente du résultat incertain des élections de 2012 ?

Et pour finir, leur expliquer, le plus sérieusement du monde, qu'en fin de compte, leur principal souci est : « le risque d'éclatement de la zone euro, pas le plan Fillon » ?

Succès assuré !
Slovar Source marianne2.fr
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  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
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