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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 17:11
Organisation du travail à Carrefour: la CGT déboutée en justice

La CGT, qui contestait un nouveau modèle d'organisation du travail en vigueur à titre expérimental depuis février dans quinze magasins de l'enseigne Carrefour, a été déboutée lundi par le TGI d'Evry, a indiqué Carrefour France.

Le syndicat avait déposé un référé alors que ce modèle opérationnel de gestion, testé par le groupe de distribution dont le siège se trouve dans l'Essonne, conduit à la modification d'horaires de plusieurs employés.

Dans le cadre de cette expérimentation, certains salariés commencent leur journée de travail à 2h du matin, au lieu de 3h ou 4h, et d'autres la terminent à 23h au lieu de 22h.

"C'est le cas dans le magasin de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), mais cela ne concerne que 5% des effectifs", a indiqué Stéphane Buron, directeur des relations sociales pour les hypermarchés Carrefour, assurant que le groupe allait "rester attentif aux conditions de travail des salariés".

Avec ce test, la direction de Carrefour France entend "améliorer le service clients, tout en garantissant la disponibilité des produits tout au long de la journée", a-t-il expliqué.

L'approvisionnement et la gestion des stocks sont les activités les plus concernées par cette expérimentation, avec des horaires de travail élargis. "Nous avons constitué dans chaque magasin quatre équipes sur la base du volontariat et ce test a fait l'objet d'échanges réguliers avec les partenaires sociaux", a précisé Carrefour.

Sur les six organisations syndicales, seule la CGT a décidé de déposer un référé auprès de la justice. Le syndicat, qui avait fait part au préalable de son inquiétude pour le rythme de vie ses salariés, n'a pas pu être joint après la décision du TGI d'Evry de le débouter.

Source paris.maville.com

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 10:40

Medef : La flexibilité « équitable » expliquée aux salariés

Savez-vous en quoi consiste la « compétitivité équitable » du Medef ? Réponse : supprimer l'horaire légal de travail, ne plus payer d'heures supplémentaires, conserver les allègements de charges et ne pas augmenter les salaires !
Medef : La flexibilité « équitable » expliquée aux salariés


Au Medef, on a le chic pour éviter les mots qui fâchent au profit d'expressions nébuleuses mais ... nettement plus élégantes. Ainsi, Laurence Parisot dans sa conférence de presse du 5 juillet ne parlait pas de « flexibilité accrue » mais « d'adaptabilité » et de « compétitivité équitable »

Et oui, le mot flexibilité c'est évocateur, mais laid ! Et pourtant, c'est bien ce qu'a décrit Laurence Parisot au cours de sa conférence de presse.

Il faut savoir que dans le raisonnement du Medef, le salarié est une sorte de « partenaire » qui a d'immenses devoirs, mais doit être conscient que ses droits doivent être minimes, sous peine de voir son entreprise pérécliter.

Donc, selon Laurence Parisot : « (...) Les 35 heures continuent à faire des dégâts, notamment parce que le dispositif 35 heures a créé dans les esprits l’idée que la base horaire était devenue une finalité dans le travail. Alors que cela doit être d’abord un moyen (...) »

En clair, salariés, la dolce vita est terminée. Oubliez vos RTT, investissez-vous, autant qu'il est nécessaire, mobilisez-vous, mais ... à titre quasi gracieux !

Car, dixit Laurence Parisot : « (...) un tel mouvement doit profiter à la fois à la question du coût du travail avec une baisse de la cotisation employeurs, mais aussi profiter au salaire net des salariés, avec une baisse de la cotisation des salariés (...) »

Profiter au salaire net des salariés, mais de combien ?

Pour en connaître le montant, il est bon de se référer à une intervention du Medef, en mars 2011 : « (...) la contrepartie offerte aux salariés est expliquée par le chef de file de la délégation patronale, Patrick Bernasconi : (...) La réduction maximale de cotisation est fixée à 0,4 point. Le taux de cotisation est actuellement de 6,40% : 4% sur la part employeur et 2,4% sur la part salariale (...) La baisse prévue représente (...) 60 à 70 euros de pouvoir d’achat en plus pour un salarié (...) »

Au delà de ce pourboire, Laurence Parisot nous confie comment elle entend rénover les relations entre salariés et employeurs, dans le cadre de la « compétitivité équitable » : « (...) du point de vue de la durée du travail, cela veut dire que nous gagnerions en adaptabilité si la durée du travail devenait une durée conventionnelle. Une durée conventionnelle, cela veut dire une durée qui se négocie au niveau de l’entreprise, éventuellement au niveau de la branche. Cela, c’est un apport en souplesse qui nous rend plus compétitif ou plutôt également compétitif au sens de aussi compétitif et c’est bien de la compétitivité équitable car dans équitable, il y a le respect de chacun et notamment des salariés de nos entreprises (...) »

Revenons deux secondes à la définition de la « laide » flexibilité, proposée par la Banque de Ressources Interactives en Sciences Economiques et Sociales. Elle en définit plusieurs types, dont deux, sont bien connues des salariés

« (...) La flexibilité quantitative externe se réalise par le recours au marché du travail. Elle consiste à faire varier les effectifs de l'entreprise en fonction des besoins par le recours aux contrats de travail précaires et les licenciements. (Plus de 600 000 ruptures conventionnelles depuis sa création )

La flexibilité qualitative externe consiste à remplacer le contrat de travail par un contrat commercial plus facile à rompre. On peut citer le recours aux travailleurs intérimaires (...) » (Lire : les effectifs intérimaires sont en hausse de 17 % depuis le 1 er janvier )

Et une qui ressemble à s'y méprendre à « l'apport en souplesse » vantée par madame Parisot !

La flexibilité quantitative interne s'obtient par la variation de la durée de l'activité en fonction de la production : variation des horaires de travail, utilisation de temps partiels, annualisation de la durée du travail : les creux dans l'activité de l'entreprise sont compensés par les périodes de boom ce qui évite le recours aux heures supplémentaires plus onéreuses (...) »

Cette souplesse ne saurait bien entendu mettre fin aux allègements de charges qui : « (...) ne sont pas un cadeau. Les allégements de charges sont une nécessité. Sans ces allégements de charges, la situation de notre commerce extérieur serait bien pire encore (...) »

Résumons nous : Plus de flexibilité et de productivité des salariés cumulé au maintien des allègements de charges. Donc plus de profits à distribuer aux actionnaires ! Maintenant, pour ce qui concerne les dits salariés, ce serait à l'état de prendre en charge ou transférer sur le consommateur/salarié cette baisse de cotisation. CQFD !

On pourra regretter que Laurence Parisot n'ait pas eu le temps de de nous expliquer en quoi les 35H00 ont été si désastreuses pour les profits des entreprises du CAC 40 et ses actionnaires ?

2007 : « (...) près de 95 milliards d'euros (...) »
2008 : « (...) près de 85 milliards d'euros de bénéfices (...) »
2009 : « (...) 49,6 milliards d'euros de profits (...) »
2010 : « (...) Plus de 80 milliards d'euros de bénéfices (...) »

Entreprises qui, au demeurant, payent infiniment moins d'impôts, sur les sociétés que les PME, voir, pas du tout !

Quant aux rémunérations des dirigeants exécutifs des entreprises du SBF 120. Indice qui comprend les 120 principales sociétés cotées en France et donc celles du Cac 40, on pourra constater, que la vie n'a pas été trop dure en 2009 comme en 2010.

Mais comme le dit Laurence Parisot : « (...) La France a changé. L’Europe a changé. Le monde a changé (...) » Et c'est pourquoi, elle affirme sans rire que : « (...) Dans une telle approche globale, sans limite dans le temps, sans contrainte, nous pouvons avoir l’espérance de remplir cet objectif d’une meilleure compétitivité au service de tous (...) »

Reste à savoir la définition exacte du : Tous ... de Laurence Parisot !
Mercredi 6 Juillet 2011
J-C Slovar Source marianne2.fr
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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 10:35

Disneyland Paris : la deuxième visite gratuite tout l'été

une visite offerte pour un billet d'été acheté
Disneyland Paris se met à l’heure d’été. A cette occasion, le Parc d’attractions met en place une offre spéciale : pour l’achat d’un billet été, la deuxième visite est gratuite.

Spectacle de Tarzan pendant le Festival des Moments Magiques de Disneyland Paris - DR Spectacle de Tarzan pendant le Festival des Moments Magiques de Disneyland Paris

 

Du 9 Juillet au 4 Septembre 2011 à Disneyland Paris, c’est le Festival des Moments Magiques Disney. Et pendant cette période, le parc d’attractions promet à ses visiteurs " de l’émotion, de la magie, des spectacles inédits, de l’interactivité mais aussi des rencontres incroyables. "

A cette occasion, le parc met en place une offre spéciale : pour l’achat d’un billet d’été, les visiteurs peuvent bénéficier d’une deuxième entrée totalement gratuite.

L’offre est d’ores et déjà disponible et concerne les premières visites effectuées entre le 4 juin et le 13 septembre 2011. La seconde entrée doit survenir au minimum sept jours après la première et au plus tard le 20 septembre 2011.

Vous pouvez réserver des billets d’été sur disneylandparis.com. Ils sont mis en vente à partir de 30 €.

Avec plus de 230 millions de visites depuis son ouverture en 1992, Disneyland Paris est la première destination touristique d’Europe (15 millions de visites en 2010).
Source tourmagazine.f
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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 10:13
"La grande comédie qui se joue actuellement en Grèce, c'est le malade imaginaire" Cyril LAZARO
Réunion d'urgence ce lundi à Bruxelles sur le dossier grec

Van Rompuy, Barroso et Trichet pressent Paris, Berlin et les capitales de l'euro de s'entendre. Les signes d'une contagion de la crise de la dette, notamment à l'Italie, se multiplient.

L'impatience n'est pas of­ficiellement exprimée, mais le signal est clair: les chefs de trois grandes institutions européennes - le Conseil, la Commission et la Banque centrale - se retrouvent ce lundi matin afin d'aiguillonner les dix-sept pays de l'euro, toujours impuissants à s'entendre sur le montage d'un second plan de sauvetage en faveur de la Grèce.

Trois semaines après qu'un sommet européen a explicitement fixé l'échéance «au début du mois de juillet», les dix-sept ministres de Finances doivent à nouveau débattre dans l'après-midi de la participation des créanciers privés (banques, assureurs et fonds de retraite) au financement des 110 milliards d'euros escomptés par Athènes. La précédente discussion, il y a neuf jours, n'avait débouché sur rien. Les derniers jours ont fait apparaître de nouvelles divergences, entre Paris et Berlin, notamment. Toute décision sur la Grèce s'annonce d'autant plus difficile à prendre.

De leur côté, Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso ont confirmé la tenue ce matin à 8 heures d'un rendez-vous rituel. Mais il est cette fois élargi aux responsables de l'euro: Jean-Claude Trichet, patron de la BCE, Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe, et Olli Rehn, commissaire aux Affaires économiques. C'est ainsi toute l'Europe «monétaire» qui entend harmoniser une position, avant que les dix-sept pays ne se remettent à la tâche à partir de 15 heures.

Une porte-parole du président Van Rompuy a diplomatiquement souligné qu'il ne s'agit «pas d'une réunion de crise». Mais il y a clairement urgence: selon un scénario éprouvé depuis la quasi-faillite de la Grèce en mai 2010, l'indécision des dix-sept pays coûte plus cher chaque jour qui passe, qu'il s'agisse du montant de l'aide à mobiliser ou du discrédit qui vient frapper l'euro sur les marchés.

Les avertissements s'accélèrent. Les premiers signes d'une contagion de la crise de la dette à l'Italie sont apparus vendredi, avec une envolée des taux sur une dette mastodonte de 1500 milliards d'euros. Les marchés redoutent la mise à l'écart du ministre des Finances, Giulio Tremonti, garant de l'austérité budgétaire face à Silvio Berlusconi. Autre facteur de vulnérabilité: la Belgique. L'effondrement des tractations gouvernementales renvoie depuis jeudi la Belgique à la mise en garde lancée par Standard&Poor's sur la poursuite de son endettement.

Point de blocage

De son côté, Moody's a indiqué mercredi que la zone euro n'est pas au bout de ses maillons faibles. Alors que tous les regards étaient braqués sur la Grèce, l'agence a dégradé la dette du Portugal, la plaçant en catégorie «spéculative» (junk). L'Irlande, troisième pays de l'euro à avoir bénéficié d'un plan de sauvetage, s'inquiète de son côté du relèvement des taux engagé jeudi par la BCE.

Point de blocage sur le dossier grec, le rôle à confier aux créanciers privés dans le second renflouement devient de son côté inextricable. Français et Allemands, premiers créanciers d'Athènes, défendent des projets concurrents. Mais toutes les formules jusqu'ici à l'étude reviennent à un défaut de paiement pour une ou plusieurs agences de notation. Dans cette hypothèse la BCE menace de ne plus accepter les obligations d'Athènes en garantie, ce qui mettrait les banques grecques en faillite sur-le-champ. Et pourrait déclencher une onde de choc incontrôlable.

Source lefigaro.fr

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 09:20
La course pour la succession de Bernard Thibault à la tête de la CGT est lancée

La CGT a dressé la semaine dernière son bilan à mi-chemin du quatrième mandat de Bernard Thibault. Officiellement, le débat sur le choix du futur secrétaire général ne sera ouvert qu'en novembre. En coulisses, il est déjà bien engagé.

Un an et demi après la réélection de Bernard Thibault, en décembre 2009, la commission exécutive de la CGT s'est réunie la semaine dernière pour dresser un bilan de mi-mandat mitigé. Secouée par l'échec du conflit sur les retraites, la CGT, qui a durci son discours et pris ses distances avec la CFDT en réaction, peine à trouver un second souffle. Elle reste dynamique dans les entreprises mais peu audible au niveau confédéral, qu'une partie croissante du mouvement juge trop replié sur lui-même, comme un navire encalminé.

Dans ce contexte délicat, en dépit d'une légère hausse des adhésions, une question n'est pas encore ouvertement débattue dans les instances de la centrale mais trotte dans toutes les têtes : qui choisir pour donner une nouvelle impulsion en succédant à Bernard Thibault au prochain congrès, à Toulouse, au printemps 2013 ? Officiellement, le débat sur le profil idéal du futur secrétaire général ne sera lancé qu'au Comité confédéral (le parlement de la CGT) de novembre. En coulisses, il est déjà bien lancé. « Il ne faut pas donner l'impression de pousser Thibault dehors, ce qui n'est pas le but. Mais ça s'agite. Certains placent leurs pions », confie une figure de la CGT. « Beaucoup rêvent en se rasant », abonde une autre. La rumeur, fin janvier, d'un départ anticipé de Bernard Thibault, en poste depuis 1999, avait donné le coup d'envoi officieux de la course. Depuis, cette hypothèse s'est dégonflée et Bernard Thibault rappelle qu'il n'a jamais dit qu'il ne briguerait pas un cinquième mandat. Mais, à la CGT, plus personne n'en doute : le numéro un est las et il est temps pour l'organisation de se projeter dans l'après.

La volonté d'envoyer un signal

L'exercice est délicat. « Personne ne s'impose comme une évidence », constate-t-on dans le mouvement. Mais un profil type commence à se dessiner. Avec la volonté générale d'envoyer un signal : dans une centrale qui s'effrite dans ses bastions du public (SNCF, EDF, etc.) et veut s'implanter dans de nouvelles entreprises, l'idée d'un numéro un issu du privé fait son chemin. On prête aussi à Bernard Thibault le souhait de voir une femme lui succéder, ce qui serait une première. La centrale étant également soucieuse de rajeunir son image et ses cadres, l'âge sera pris en compte. Surtout, « après les tensions postretraites, le critère numéro un sera la capacité à rassembler », résume un patron de fédération du public.

Une poignée de noms se dégage. Sans qu'un seul ne se soit ouvertement déclaré. « Surtout pas ! A la CGT, il faut laisser le mouvement venir à soi », confie un responsable de fédération du privé. On évoque Nadine Prigent, que Bernard Thibault met beaucoup en avant et qui est soutenue par une partie du bureau. Mais cette ancienne leader de la fédération santé sociaux est un pur produit du service public et son caractère jugé peu amène lui vaut de farouches détracteurs. « Si c'est elle, il y aura de sérieux clivages », préviennent déjà des hauts gradés. Cela pourrait faire le jeu d'Agnès Naton, également membre du bureau confédéral : elle est issue de France Télécom et a bonne presse dans l'organisation. Certains doutent toutefois qu'elle ait les épaules et la poigne requises.

Et les hommes n'ont pas dit leur dernier mot. Eric Aubin, patron de la construction et monsieur Retraites de la CGT, s'est fait un nom durant le conflit de 2010 et compte de solides partisans. Au point d'en faire un favori ? Le nom de Philippe Martinez, leader de la métallurgie, revient aussi souvent. Celui de Frédéric Imbrecht (énergie) est moins évoqué que par le passé, mais il reste une figure importante. La cote de Thierry Le Paon, à la tête du groupe CGT au Conseil économique, social et environnemental, est en recul.

Source lesechos.fr

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 18:29

Le bœuf de Fukushima présente de forts taux de césium

 

Pour la première fois une très forte contamination au césium a été décelée dans de la viande de bœuf qui viendrait de la préfecture de Fukushima au Japon. Une alerte qui confirme que les zones les plus polluées ne sont pas nécessairement dans la zone interdite des 20 km autour de la centrale accidentée.

Selon un communiqué officiel publié samedi 9 juillet, de la viande de bœuf destinée à la consommation, a été enlevée du marché après que l'on se soit rendu compte, qu'elle était fortement contaminée au césium, avec des niveaux de radioactivité plus de six fois supérieur aux normes autorisés au Japon.

Cette viande qui avait des valeurs de 1 530 à 3 200 becquerels par kilo alors que la norme limite est de 500 becquerels, fait partie d'un lot de 11 animaux livrés dans le courant du mois à Tokyo en provenance d'une ferme située à proximité de la ville de Minamisoma dans la préfecture de Fukushima.

Cette nouvelle affaire sur des cas de contamination dans l'alimentation révèle que la préfecture de Fukushima qui effectue des tests sur tout le bétail n'avait pas décelé ces niveaux de radioactivité, et que 5 bœufs de la même provenance ont déjà été mis en vente sur le marché de la capitale.

Mais au-delà, cette affaire démontre également que la contamination des territoires par les rejets de la centrale ne se limite pas à la zone interdite des 20 km mais peut sous l'effet de la pluie et des vents pollués des secteurs plus éloignés de manière aléatoires.

Source rfi.fr

 

TOKYO - Fukushima: la décontamination prendra des décennies

TOKYO - Le Premier ministre japonais Naoto Kan a déclaré samedi que la décontamination du site de la centrale nucléaire de Fukushima prendrait plusieurs dizaines d'années, en présentant pour la première fois un programme de très long terme pour cette opération.

Les systèmes de refroidissement de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, située à 220 km au nord-est de Tokyo, ont été endommagés entraînant une fusion au sein de trois réacteurs après le tsunami ayant suivi le séisme du 11 mars, provoquant l'une des pires catastrophes du nucléaire civil.

"Un grand nombre d'habitants ont été contraints d'évacuer" la zone, a déploré M. Kan au cours d'un meeting du Parti Démocratique au pouvoir au Japon.

"Il faudra trois, cinq, voire 10 ans pour parvenir à en reprendre le contrôle, et même plusieurs décennies pour remédier aux conséquences de l'accident", a-t-il ajouté.

La Commission japonaise à l'énergie atomique et l'exploitant de la centrale de Fukushima, Tokyo Electric Power (Tepco), sont convenus dans un premier temps de commencer à retirer le combustible nucléaire fondu vers 2021, selon la chaîne de télévision publique NHK.

La chaîne de télévision a rapporté que les autorités, l'opérateur et les fabricants d'équipements estimaient qu'il faudrait "plusieurs décennies" avant de pouvoir démanteler les réacteurs de la centrale, citant un programme de long terme pour reprendre le contrôle de la centrale.

Le Japon a annoncé un programme de court terme pour stabiliser la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, responsable d'émissions radioactives de très haut niveau après la panne de ses systèmes de refroidissement.

Mais avant samedi, le gouvernement n'avait encore présenté aucune estimation de la durée du programme de décontamination nécessaire pour mettre fin à la crise.

Le projet, que s'est procuré NHK, s'inspire d'une étude des données sur la manière dont les Etats Unis ont procédé lors de l'accident nucléaire de la centrale de Three Mile en 1979, a précisé la chaîne.

Tepco espère réduire les fuites radioactives d'ici à fin juillet et parvenir à refroidir les réacteurs pour les arrêter au plus tard d'ici à janvier prochain.

Goshi Hosono, le ministre chargé de gérer les conséquences de l'accident nucléaire, a déclaré à Jiji Press que le gouvernement annoncerait le 19 juillet un nouveau programme de décontamination du site et sa vision à long terme de la gestion de l'accident.

Source 20minutes.fr

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 16:20
Des enfants de chômeurs privés de cantine à Thonon-les-Bains

Le maire (UMP) de cette commune de Haute-Savoie a décidé de «restreindre», à la rentrée, l'accès des enfants de chômeurs en raison «du manque de place».

Le maire (UMP) de Thonon-les-Bains, en Haute-Savoie, a décidé de «restreindre» à la rentrée prochaine l'accès des enfants de chômeurs aux cantines scolaires en raison «du manque de place», a dénoncé vendredi un parent d'élève.

«Lorsque j'ai voulu inscrire mon fils de 10 ans à la cantine pour la rentrée, comme je le fais depuis quatre ans, on m'a rétorqué que quatre jours par semaine ce n'était pas possible car j'étais au chômage», a raconté Christophe, demandeur d'emploi depuis le mi-mai, confirmant une information du Dauphiné Libéré. «Il est difficile d'expliquer à un enfant que d'un seul coup, parce que son père est au chômage, il n'a plus le droit d'aller à la cantine. C'est une affaire d'adulte qui ne le regarde pas», a souligné le père de famille.

Le règlement intérieur, voté par le conseil municipal de Thonon-les-Bains en avril dernier, exige des demandeurs d'emploi de fournir à la ville, à partir de septembre 2011, un justificatif de présence à un entretien d'embauche ou à une formation pour que leur enfant déjeune à la cantine dans la limite des places disponibles. «On n'a jamais voulu stigmatiser les chômeurs, mais face à des problèmes de places, nous avons dû établir un critère, qui nous semble juste, celui de la disponibilité des parents», se défend Jean Denais (UMP), maire de Thonon-les-Bains.

Selon lui, les effectifs ont augmenté: 440 repas par jour ont été servis en moyenne en 2000 contre 652 en 2010 par les restaurants scolaires de la commune. «Nous ne voulons pas priver les enfants de chômeurs de cantine, mais donner la priorité aux familles qui travaillent et ne peuvent pas les garder. D'ailleurs, le premier mois de chômage, le temps pour le parent de s'adapter, les enfants sont accueillis normalement», précise le maire.

«Le planning mensuel de réservation, destiné uniquement aux parents chômeurs, nous pointe du doigt, alors que nous sommes loin d'être fiers de la situation dans laquelle nous sommes. En plus dans mon cas, j'aurais de toute façon payé la cantine au tarif intermédiaire soit 3,81 euros», a déploré Christophe.

Source liberation.fr

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 15:18
Au centre logistique de Mercedes-Benz, l'enterrement des trente-cinq heures acté dans la cacophonie syndicale

Il y a d'un côté ceux dont on attendait qu'ils signent et qui ont effectivement signé (CGC), de l'autre ceux qui auraient pu signer mais ne l'ont pas fait (CFDT). Et enfin ceux qui n'auraient jamais dû parapher l'accord sur l'annualisation du temps de travail mais s'y sont quand même résolus (CGT). Au centre logistique de Mercedes-Benz, sur la zone d'activités de l'aérodrome Ouest, à Rouvignies, le paysage syndical morcelé est tout proche de l'atomisation depuis que les 35 heures sont officiellement enterrées.

À la CFDT, on assume une position qui contraste a priori avec celle des délégués centraux. « Ils avaient signé par sécurité » afin d'éviter la stricte application de la loi (aux termes de laquelle une entreprise peut jouer sur une amplitude horaire allant de 0 à... 48 heures hebdomadaires), explique Benoît Mercier, coiffé de la double casquette de délégué syndical et de délégué du personnel. Libre ensuite aux représentants de la confédération, sur chacun des sites Mercedes, de négocier comme ils l'entendaient avec leur direction. L'accord qui s'applique aux 168 salariés prouvysiens depuis le 4 juillet (quatre ont refusé de signer l'avenant au contrat de travail), et jusqu'à la fin de l'année, va moins loin dans la flexibilité que l'accord cadre, l'amplitude horaire ayant été ramenée de sept à quatre heures. C'est-à-dire que les semaines de travail n'iront jamais en deçà de 34 heures et jamais au-delà de 38.

Malgré tout, la CFDT avait émis des souhaits dont la direction, représentée par Joëlle Schroeck depuis le début de l'année, n'a pas tenu compte lors d'une négociation menée au pas de charge, en à peine deux mois, vu le temps qui avait été passé (perdu, juge la CFDT) à discuter l'accord central, plus d'un an durant entre décembre 2009 et l'hiver 2011. « On avait demandé une compensation financière. » Le paiement du quart d'heure de pause ? Refusé. Le délai de prévenance d'un mois ? Refusé. Benoît Mercier, qui se dit ouvert à la discussion, a consulté ses militants et fait le tour des services du centre de logistique avant de décider qu'il ne signerait pas.

L'ennui, c'est qu'Alain Vandeville justifie de la même tournée des popotes pour expliquer qu'il a signé, lui. Le délégué syndical CGT ne devrait plus l'être très longtemps. En prenant cette décision, en solitaire, il aurait pris tout le monde de court, et surtout provoqué l'ire de ses petits camarades. Selon nos informations, la section Mercedes-Benz réunirait l'ensemble de ses adhérents sous quinzaine pour désigner son successeur, à choisir entre Karim Bouzera, secrétaire du comité d'entreprise et délégué du personnel, et Ludovic Rosier. Le plus cocasse, dans l'histoire, est peut-être que la CGT soit la seule des organisations syndicales dites représentatives à l'échelon national chez Mercedes-Benz (au même titre que FO, la CFDT, la CFTC et la CGC) à avoir refusé de signer l'accord central sur l'annualisation du temps de travail.

 

 

SÉBASTIEN CHÉDOZEAU Source lavoixeco.com

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 17:52
Le meurtrier de sa fille libéré, une mère avertit les riverains

Parce que celui qui a tué sa fille de 21 ans en 2003 a récemment été libéré et est revenu vivre près de chez elle, cette mère a décidé de prévenir ses voisins.

C'est l'histoire d'une mère qui ne comprend pas pourquoi le meurtrier de sa fille a été libéré. Ni pourquoi il a le droit de revenir vivre près de chez elle. Cette histoire se passe à Lille. Annick de Muer, maman d'une jeune femme tuée en 2003 par son compagnon a placardé dans le quartier de Fives quelques 200 affichettes avertissant les riverains du retour du meurtrier de sa fille.
 
Agé d'une quarantaine d'années, cet homme qui a bénéficié récemment d'une libération conditionnelle est revenu habité dans le quartier, non loin du Vieux-Lille où elle réside. "Il n'y a même pas eu de mesure d'éloignement, on peut se rencontrer à tout moment, a-t-elle dénoncé. Je veux que les gens soient au courant qu'ils vivent à côté d'un assassin".
 
"Il a pris 15 ans, il a fait 8 ans, moi j'ai pris perpet'"
 

Sa fille de 21 ans a été tuée dans la nuit du 17 au 18 avril 2003 de 27 coups de couteau. L'ancien compagnon de celle-ci a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle par les assises du Nord fin mars 2006. "Il a pris 15 ans, il a fait 8 ans, moi j'ai pris perpet', ma fille ne reviendra pas", a-t-elle ajouté, disant avoir réfléchi aux conséquences si le meurtrier de sa fille porte plainte.
 
Cet homme a obtenu une libération conditionnelle contre l'avis du parquet, qui a fait appel, et est sorti de prison le 5 juillet, a indiqué à l'AFP le procureur de Lille. Le tribunal d'application des peines lui a imposé "des mesures de contrôle très strictes", lui interdisant notamment de rencontrer la mère de la victime, de se rendre dans les quartiers où elle réside et travaille.
 
Selon Mme de Muer, une expertise psychiatrique réalisée il y a quelques mois le décrivait comme dangereux et pouvant récidiver, une autre réalisée plus tard par la même psychiatre disait l'inverse. "Quelques mois plus tard, c'est un agneau", a-t-elle relevé. Selon une source proche du dossier, une expertise neurologique a établi qu'il ne présente "plus de dangerosité", car il souffre d'une pathologie qui lui enlève toute initiative, à la suite d'une tentative de suicide par pendaison en détention. "Pourquoi ce monsieur n'est pas en maison psychiatrique ou médicalisée, pourquoi on le laisse sortir ?", s'est interrogée Mme de Muer, se disant "persuadée" qu'il reste dangereux.

Source lci.tf1.fr

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 17:49

 

Laudun-l'Ardoise Grève à Ferropem pour défendre un délégué CGT
Grève à Ferropem pour défendre un délégué CGT

Des dizaines de salariés de l’usine Ferropem de L’Ardoise s’étaient réunies, hier, à l’entrée du site, sous la bannière de la CGT, pour soutenir l’un des leurs : Philippe Marchèse, délégué syndical CGT, secrétaire du CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) et membre du comité central d’entreprise du groupe, actuellement menacé de sanction par sa direction, voire de licenciement.

Il fait l’objet de deux plaintes déposées à la gendarmerie. L’une pour harcèlement moral envers un autre salarié et l’autre pour menaces et intimidations envers le directeur de l’entreprise, Luc Baud, et la responsable des ressources humaines. "C’est infondé", se défend le salarié incriminé, reçu hier matin par Bernard Plasse, le directeur des ressources humaines du groupe.

L’Union locale CGT du Gard rhodanien qui a battu le rappel, ne mâche pas ses mots. "Il s’agit d’une atteinte sans précédent de l’exercice du droit syndical. On a pris la mesure de l’attaque et on ne laissera pas passer", explique Jean-Claude Vacher au nom du bureau qui a reçu l’appui du secrétaire fédéral de la Fédération nationale des industries chimiques, Yves Peyrard, présent à L’Ardoise. "Ce n’est pas un hasard, si Philippe est visé. Il dérange".

Selon la CGT, ce sont les interventions à répétition de Philippe Marchèse "pour dénoncer des problématiques en matière de sécurité", qui seraient au cœur du conflit. "Il a arrêté plusieurs fois la production car les installations n’étaient pas aux normes".

Philippe Marchèse persiste et signe : "Le nombre d’accidents du travail ne cesse d’augmenter depuis 2009, dit-il. C’est lié à un matériel en mauvais état, à des installations mal conçues, à des équipements de protection individuels pas aux normes". Et de dénoncer l’attitude de la direction : "Il y a un panneau à l’entrée qui indique 10 jours sans accident, c’est faux, il y a trois jours un ouvrier s’est brûlé au bras et cela a été camouflé". Un rapport confidentiel rendu en février par un cabinet d’experts désigné par la direction attesterait de lacunes en terme de sécurité. "500 000 € ont été débloqués pour chaque site sur trois ans, mais rien n’a été fait depuis. Il y a toujours plus d’intérimaires, ça pose un problème de formation", ajoute Eric Delprètre secrétaire du CE et membre du CHSCT. "On a dénombré 20 accidents du travail l’an dernier, confirme Franck Stachetti, le trésorier du CE. Si le CHSCT n’avait pas réagi, on continuerait à travailler sur un pont à matières premières prêt à se déboulonner à tout moment".

La direction a deux jours pour prendre une décision sur le cas Marchèse.

Source midilibre.fr

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