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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 20:21
Union départementale de l’Aisne (CGT): Xavier Bertrand doit apprendre à négocier…

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, entendait en tant que Maire de Saint-Quentin, expulser l’Union départementale de l’Aisne et l’union locale de la ville en leur imposant un relogement dans des locaux de surface réduite et inappropriés à l’activité syndicale. Avec le soutien de la confédération, la CGT de l’Aisne et celle de Saint-Quentin ont refusé ce diktat antisyndical et discriminatoire. Dans un premier temps Xavier Bertrand avait obtenu un jugement favorable du Tribunal de Laon, qui avait condamné les unions départementales et locales au paiement d’une lourde astreinte.

La CGT s’est mobilisée dans tout le département. Une souscription a été organisée et a connu un large succès, dans la ville même de Xavier Bertrand. De nombreux donateurs ont fait part de leur mécontentement devant les comportements autoritaires de la ville. La CGT a formé appel du jugement de Laon.

L’audience a eu lieu le jeudi 30 juin. Plus de 150 syndiqués ont fait le déplacement et ont assisté à l’audience. Le tribunal a rendu son verdict le 4 juillet, après un court délibéré.

Le Tribunal d’Appel ordonne une médiation et donne un délai de trois mois pour parvenir à un accord. Il suspend l’astreinte de 250 € par jour de retard.

Pour que le ministre du Travail du gouvernement Sarkozy accepte de se mettre autour d’une table de négociation avec la CGT, il aura ainsi fallu que les syndiqués se mobilisent et que la justice l’ordonne.

La CGT de l’Aisne participera à la médiation en avançant des propositions concrètes de relogement, qui soient conformes à la Convention de 1970 signée entre la Commune et l’Union départementale, c’est-à-dire qui répondent aux besoins de l’activité syndicale.

Les Maires des autres villes qui ont lancé des procédures autoritaires d’expulsion des organisations syndicales – Châteauroux, Chartres – doivent eux-aussi en finir avec leur démarche d’entrave au syndicalisme interprofessionnel et accepter de négocier loyalement.

Montreuil le 6 juillet 2011

Communiqué de l'Union départementale (CGT) de l'Aisne

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 22:29
Les sénateurs se votent une prime de 3500 euros

Le Sénat a décidé d’attribuer fin juin une prime exceptionnelle de 3.531,61 euros aux sénateurs, selon un document de la questure dont l’AFP s’est procuré mardi une copie.

Cette somme correspond, selon le document, «à un rattrapage exceptionnel sur un complément d’Indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) versé en une seule fois fin juin».

Un sénateur touche une indemnité de base mensuelle de 5.514,68 euros bruts, à laquelle s’ajoute une indemnité de résidence de 165,44 euros et une indemnité de fonction de 1.420,03 euros, soit 7.100 euros brut au total. A cette somme s’ajoute l’IRFM d’un montant de 6.240,18 euros par mois au 1er mai 2011, destinée à «faire face aux diverses dépenses liées à l’exercice du mandat».

Les dignitaires, présidents, vice-présidents, questeurs et secrétaires disposent d’une indemnité supplémentaire. Cette indemnité est de 5.170 euros brut par mois pour les questeurs qui touchent chacun, en plus, des frais de représentation de 11.600 euros par an.

Source liberation.fr

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 19:19
TVA au restaurant 2 ans après: les créations d'emploi mises en avant

publié le 30/06/2011

TVA au restaurant 2 ans après: les créations d'emploi mises en avant

Un panneau indiquant la baisse de la TVA sur le menu d'un restaurant de Caen le 22 juillet 2009

afp.com/Mychele Daniau

PARIS - "Avancées sociales": les restaurateurs n'ont que ces mots à la bouche pour dresser un bilan, deux ans après la baisse de la TVA dans le secteur, mettant en avant créations d'emplois et hausses de salaires, alors que les prix, qui ont peu baissé, pourraient repartir à la hausse.

Fin mars, le secteur des hôtels et restaurants comptait 44.600 salariés de plus qu'au 30 juin 2009, veille de l'entrée en vigueur de la TVA à taux réduit, 5,5% au lieu de 19,6% (sauf pour les alcools).

"Le contrat est rempli", se réjouissent les professionnels, rappelant qu'ils s'étaient engagés à créer "20.000 emplois" pérennes en deux ans. Mais ils oublient que leurs promessent portaient précisément sur des "emplois supplémentaires", dans un secteur qui créait bon an mal an 15.000 emplois, sauf en 2008 où il en avait détruit 8.000.

Pour le secrétaire d'Etat au Commerce et au Tourisme Frédéric Lefebvre, les engagements en matière d'emploi ont "été dépassés". Il a même souligné le "record" enregistré au 1er trimestre 2011 (+13.900 emplois) estimant que cela démontrait "les effets bénéfiques à long terme de cette mesure".

En avril, le gouvernement a demandé au patronat de la restauration de poursuivre ses efforts et de créer au moins 20.000 emplois par an jusqu'en juillet 2015.

"Le secteur recrute en masse, notamment pour la saison, et devrait continuer en septembre", explique-t-on à l'Umih, principal syndicat du secteur. Pôle emploi a recensé "plus de 200.000 projets d'embauche" dans le secteur, souligne une porte-parole du syndicat.

La TVA à 5,5% "n'est pas à l'origine de la totalité des recrutements nets constatés dans la période", tempère de son côté HR Infos, site internet spécialisé, auteur d'une enquête très fouillée, qui rappelle qu'aucune étude n'a mesuré les effets respectifs de la croissance et de la baisse de la TVA sur l'activité des cafés, hôtels et restaurants.

Même regard "dubitatif" de Stéphane Fustec, secrétaire de la fédération CGT Commerce pour qui "il est impossible de faire le distingo".

Le syndicaliste dresse cependant un "bilan satisfaisant du volet social", soulignant les hausses de salaires (+3,05% de salaire moyen par tête), la prime TVA (jusqu'à 500 euros par an), les congés supplémentaires (2 jours), la mutuelle obligatoire.

Soit au total "entre 600 et 700.000 euros reversés au salariés", estime-t-il. Le patronat évalue de son côté cette amélioration des revenus à "plus d'un milliard d'euros par an".

Sur le volet de la baisse des prix, les consommateurs ont été déçus. Les -1,2% enregistrés par l'Insee dès juillet 2010 n'ont pas été suivis d'autres baisses notables.

Deux ans après, compte tenu des changements de carte, les comparaisons deviennent difficiles. Cependant, l'inflation, calculée par l'Insee, a été de 4% depuis juillet 2009, alors que restaurants et cafés n'ont augmenté leurs prix que de 1,4%.

"Aujourd'hui, notre préoccupation c'est de contenir les prix" face à l'augmentation du coût des matières premières, s'inquiète Didier Chenet, président du Synhorcat, syndicat de restaurateurs.

Selon des chiffres publiés début mai et portant sur l'année 2009, les comptes des 137.000 entreprises du secteur se sont cependant sensiblement améliorés dans les mois qui ont suivi la baisse de la TVA.

Source lexpress.fr

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 19:11
mercredi 6 juillet 2011 à 12h : soutien au procès de Gérard Filoche, Palais de Justice de Paris Métro Cité ou Châtelet , 4 boulevard du Palais, Île de la Cité
Procès contre Gérard Filoche, pour "entrave au CE"

Inspecteur du travail mis en examen dans l’exercice de ses missions

En procès pour « entrave à un CE » (sic) !

Le mercredi 6 juillet à partir de 12 h : le procès contre Gérard Filoche en tant qu’inspecteur du travail pour "entrave au CE Guinot" (sic) se tient.
- Conférence de presse unitaire à 12 h face au palais de justice.
- Audience devant la 31e chambre correctionnelle.

Se présenter à partir de 12 h M° Cité Palais de justice de Paris avec votre carte d’identité.

Tous les syndicats de l’inspection du travail en sont d’accord :
- la justice est extrêmement laxiste en matière de droit du travail,
- les employeurs qui ne respectent pas le code du travail restent largement impunis.

Trois procès-verbaux sur quatre de l’inspection du travail sont classés sans suite par le Parquet.

Patrons impunis, inspecteurs du travail poursuivis : paradoxalement, ces trois dernières années, ce sont des contrôleurs et inspecteurs du travail qui se sont vu mis en cause dans l’exercice de leurs fonctions alors que Laurence Parisot a affirmé que « la liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail ».

Le dernier en date, c’est Gérard Filoche.

L’inspecteur du travail est mis en examen pour un prétendu « chantage » vis-à-vis d’un patron qui refusait la réintégration dans son poste antérieur d’une salariée de retour de congé maternité et qui a demandé trois fois de suite, à l’égard de cette employée, déléguée syndicale, une autorisation de licenciement.

Si c’est du « chantage » que de menacer dans ce cas un employeur d’un PV, alors toute l’inspection du travail fait du « chantage » sans le savoir !

Comment alors que le Parquet débordé, manque de moyens au point de classer la majorité des PV de l’inspection du travail, choisit-il de donner suite à une plainte patronale prétendant de façon invraisemblable que Gérard Filoche fasse « entrave à un Comité d’Entreprise » ?

Nous tenons, en de telles circonstances, à exprimer notre totale solidarité avec Gérard Filoche.

JPEG - 44.8 ko

Source ulcgt11.fr

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 20:09
Bertrand fâche les patrons

Un poids lourd du CAC 40 juge "complètement con" le projet de Xavier Bertrand visant à limiter les très hautes rémunérations. "Plus je gagne d’argent, plus je paie d’impôts. La collectivité a intérêt à ce que l’entreprise m’augmente!"

Source lejdd.fr

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 19:24
Après Fukushima, Londres a joué le VRP pour l'industrie nucléaire

Par Sylvain Biville | Journaliste | 04/07/2011

Chris Huhne, ministre de l'Energie et du Changement climatique, en visite dans une centrale nucléaire à Edimbourg, en Ecosse, le 12 janvier 2011 (David Moir/Reuters).

 

(De Londres) Areva et EDF ont été étroitement associés à une campagne de communication visant à minimiser les risques de la catastrophe nucléaire au Japon. Plusieurs élus réclament la démission du ministre britannique de l'Energie et du Changement climatique.

Que le lobby pro-nucléaire ait ses entrées dans les ministères à Londres n'est pas vraiment une surprise. Mais l'enquête publiée vendredi 1er juillet par le Guardian révèle bien plus qu'une simple connivence.

Les échanges de mails entre hauts fonctionnaires et représentants des trois grands groupes du secteur (les Français Areva et EDF, l'Américain Westinghouse) décrivent un pouvoir politique entièrement à la solde des marchands de centrales nucléaires. Ces documents à usage interne ont été rendus publics en vertu de la loi sur la liberté de l'information, promulguée en 2000.

« Nous devons montrer que le nucléaire est sûr »

Dans un e-mail stupéfiant daté du 13 mars 2011, 48 heures seulement après le tremblement de terre et le tsunami au Japon, un membre non identifié du ministère du Commerce soumet un véritable plan de bataille aux multinationales de l'atome :

« Nous devons travailler ensemble et coordonner notre message. Il y a un vrai risque que cet événement puisse nuire à l'industrie à l'échelle mondiale.

Nous devons tout faire pour que les gars et les filles du mouvement antinucléaire ne marquent pas des points avec ça. Il nous faut occuper le terrain et tenir nos positions. Nous devons vraiment montrer que le nucléaire est sûr. »

« Il y a toujours un risque dans la vie »

Au moment où cette note est rédigée, tous les experts sont dans le brouillard le plus complet sur ce qui est en train de se passer à l'intérieur du réacteur de Fukushima. Deux nouvelles explosions vont avoir lieu dans les jours qui suivent. Mais rien n'ébranle les certitudes du zélé fonctionnaire :

« Il faut remettre les choses dans leur contexte. Les événements du Japon, bien qu'ils semblent dramatiques, font partie des procédures de sûreté. […] Ce qui se passe à l'intérieur du réacteur reste dans le réacteur. […] Les radiations émises sont sous contrôle. Le réacteur est protégé.

Il y a toujours un risque dans la vie – mais l'atténuation est tellement grande avec le nucléaire que le risque est minimal. C'est ce qui est démontré au Japon, en dépit du contexte extraordinaire auquel a dû faire face la centrale. »

Clouer le bec aux antinucléaires

Avec quatre mois de recul, les propos de cet éminent spécialiste du nucléaire au sein du gouvernement britannique apparaissent au mieux irresponsables, au pire criminels. Il semble bien moins soucieux des failles mises en lumière à Fukushima que de la préservation des intérêts d'une industrie juteuse.

L'obsession de son plan com, c'est de clouer le bec aux adversaires de l'atome :

« Les antinucléaires n'ont pas perdu de temps pour semer la confusion et faire des parallèles avec Tchernobyl. Il nous faut étouffer toutes les tentatives de comparer ça avec Tchernobyl, en s'appuyant sur des faits pour les discréditer. »

Le cynisme de tels propos n'aurait rien de choquant s'ils émanaient d'une cellule de crise mise en place par Areva. Mais le scandale vient du fait que c'est un représentant du pouvoir exécutif, censé jouer le rôle d'arbitre, au-dessus de la mêlée, qui prodigue ses conseils à l'une des équipes en jeu.

La correspondance révèle aussi l'aisance avec laquelle l'industrie nucléaire se permet de distribuer les bons et les mauvais points aux politiques. Le vice-premier ministre Nick Clegg est ainsi critiqué par Westinghouse pour avoir tenu des propos « inutiles et un peu prématurés » sur le coût des nouvelles centrales nucléaires que la société projette de construire en Grande-Bretagne.

EDF exploite quinze des dix-neuf réacteurs britanniques

Un représentant d'EDF – qui exploite quinze des dix-neuf réacteur actuellement en service au Royaume-Uni – enjoint son correspondant au gouvernement de faire en sorte que les ministres ne diffèrent pas l'autorisation pour un nouveau site de stockage de déchets radioactifs dans le Suffolk.

Industrie et gouvernement sont à ce point « embedded » (traduction littérale : au lit avec) qu'ils organisent une table ronde conjointe, le 7 avril, pour élaborer « une stratégie de communication commune pour s'assurer que le public britannique a encore confiance en la sûreté des centrales nucléaires à la lumière des événements de Fukushima ».

Les révélations du Guardian sont d'autant plus éclairantes qu'elles interviennent quelques jours après le feu vert donné par le gouvernement à la construction de huit nouvelles centrales nucléaires. La décision a aussitôt été saluée avec enthousiasme par la Nuclear Industry Association, le lobby britannique des industriels de l'atome.

Plusieurs élus réclament aujourd'hui la démission du ministre de l'Energie et du Changement climatique, Chris Huhne, un libéral-démocrate fraîchement converti aux bienfaits du nucléaire. En 2007, il estimait encore que cette industrie n'avait aucun avenir. C'était avant qu'il ne décroche un maroquin au gouvernement.

Le Royaume-Uni, nouvel eldorado pour l'industrie nucléaire

« Ce serait désolant si le gouvernement avait tenté de minimiser l'impact de Fukushima », estime le député conservateur Zac Goldsmith, ancienne éminence grise de David Cameron sur les questions environnementales.

La seule élue verte au Parlement, Caroline Lucas, déplore que « même un accident nucléaire de grande ampleur ne parvienne pas à mettre un frein à l'obsession idéologique du gouvernement avec le nucléaire ».

Après Fukushima, l'opinion publique mondiale se montre de plus en plus méfiante à l'égard du nucléaire. 62% des personnes interrogées dans 24 pays par Ipsos-Mori sont opposées à ce type d'énergie. Plus d'un quart d'entre elles disent avoir changé d'avis à cause de la catastrophe japonaise.

L'Allemagne, la Suisse, l'Italie, la Thaïlande et la Suisse amorcent une sortie du nucléaire. A contre-courant, le Royaume-Uni est en train de devenir l'eldorado des marchands de centrales atomiques. Areva espère y fourguer son EPR.

Près de 20% de l'électricité est actuellement d'origine nucléaire dans le pays. Suivant la voie ouverte par Tony Blair en 2006, le gouvernement de coalition conservateur-libdem ambitionne de doubler la mise. On est encore loin du record français de 77%.

Source rue89.com

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 19:20
Saint-Malo : la CGT informe les saisonniers de leurs droits
La CGT informe aussi les estivans, souvent salariés en vacances.
La CGT informe aussi les estivans, souvent salariés en vacances.

 

Les membres de la CGT locale accompagnés d'une caravane itinérante ont parcouru les rues de Saint-Malo cet après-midi pour informer les travailleurs saisonniers malouins de leurs droits. Heures supplémentaires non-payées, primes oubliées, contrats non signés: les saisonniers sont souvent mal informés.

Source saint-malo.maville.com

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 19:14

 

De DSK à Lagarde, le viol des peuples

 

Le balancier du feuilleton DSK est donc, pour le moment, repassé de l’autre côté. Si Nafissatou Diallo manque de crédibilité, il est sûr que Strauss-Kahn, lui, ne manque pas de crédit pour sa défense. Entre son ryad à Marrakech, son appartement place des Vosges et sa résidence surveillée à 50 000 € par mois, c’est avec stupéfaction que l’on apprenait de jour en jour plus de détails sur le train de vie de l’ex champion présumé de la gauche.

Et dans ce domaine comme sur le plan politique ce n’est pas sa remplaçante au FMI, Christine Lagarde, qui dépareillera : ex ministre sarkozyste elle fut auparavant présidente d’un très prospère cabinet d’avocats américain.

Toujours est-il que Lagarde ou DSK, à la tête de ce Fonds monétaire international, ce gang d’hommes de mains des spéculateurs internationaux, c’est le même racket, la même férocité contre les peuples. Christine Lagarde a d’ailleurs appris son élection au FMI (saluée aussi bien par Nicolas Sarkozy que Martine Aubry), au moment où les travailleurs grecs entamaient une grève générale de deux jours contre les attaques concoctées par les institutions financières.

Un plan de sauvetage des banquiers, un plan d’assassinat de la population

Le plan d’austérité dicté par le FMI à la Grèce a été voté vendredi et avec un tel « sauvetage » les travailleurs grecs ne risquent pas de sortir la tête de l’eau : suppressions massives de postes dans la fonction publique, gel ou réduction (jusqu’à 20 %) des salaires, âge de la retraite repoussé de 60 à 67 ans d’ici 2014, diminution des pensions et des aides aux plus pauvres et aux handicapés, hausse de la TVA de 10 points, poursuite de la privatisation de tous les services publics.

Tout cela, au nom de « la crise » nous dit-on. Mais comme disent les « indignés » espagnols, « ce n’est pas une crise, c’est une escroquerie ! ». Car que se passe-t-il : après avoir trop généreusement secouru les banques, les Etats implorent un prêt pour boucler leurs fins de mois. Alors ce qu’on appelle la « troïka », c’est-à-dire la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le FMI utilisent le chantage et la contrainte. A la caisse ! Etranglez votre peuple ! Faites-le payer pour protéger la finance !

Sarkozy, Merkel et consorts, flanqués des huissiers du FMI, feront en sorte que l’État grec rembourse sa dette, même à des taux usuraires. Au passage, depuis mai 2010 et le début de la crise grecque, la France (ou plutôt les banques françaises !) a récupéré 200 millions d’euros rien qu’en intérêts de la dette grecque.

C’est l’un des aspects les plus cyniques du cercle vicieux. Plus les taux d’intérêt sont élevés, plus les États ont du mal à rembourser les prêts, plus ils sont obligés d’emprunter pour payer les échéances et plus les banques (et derrière elles les grandes fortunes) augmentent à nouveau leurs taux d’intérêts en invoquant la crainte de ne pas être remboursées.

Ce nœud coulant en train d’étrangler la Grèce est peu ou prou à l’œuvre dans bien d’autres pays européens. L’Angleterre a connu jeudi dernier une grève inédite des travailleurs de la fonction publique qui subissent un gel des salaires pendant deux ans et 300 000 suppressions de postes. En Italie, le ministre de l’économie a présenté le même jour un plan d’austérité de 43 milliards d’euros sous forme de coupes budgétaires, gel des salaires et des embauches. Et ce qui se passe en Espagne, au Portugal, en Grèce et en Angleterre, ne manquera pas de se passer aussi en France comme ailleurs.

À l’échelle européenne, les réactions des travailleurs sont loin d’être encore à la hauteur des attaques qui viennent de tous les gouvernements, de droite comme de gauche. Mais la vigueur et la persistance du combat de la population grecque sont un exemple des luttes qui pourraient bientôt concerner une large partie de la population européenne. Dès lors, l’indignation pourrait se transformer en révolte générale !

 4 juillet 2011

Source http://www.convergencesrevolutionnaires.org/

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 17:39
Allongement de la durée de cotisations retraite : On ne peut plus continuer ainsi (CGT)

A peine la mauvaise réforme de 2010 entrée en vigueur, plusieurs articles de presse annoncent que le gouvernement s’apprêterait, en se retranchant derrière un « avis technique » du COR purement formel, à allonger de nouveau d’un trimestre la durée de cotisations requise pour l’obtention du taux plein. Celle-ci passerait de 165 à 166 trimestres pour la génération 1955.

Rappelons que la CGT avait dénoncé et combattu en 2003 l’allongement de la durée de cotisations, mesure phare de la loi Fillon. Elle avait également dénoncé le caractère technocratique de cette disposition qui repose sur un obscur calcul à partir de l’évolution de l’espérance de vie.

L’opposition vigoureuse de la CGT qui demeure, tient au fait que cette mesure pénalise notamment les salariés ayant effectué des carrières courtes et/ou ceux qui ont travaillé à temps partiel. Sont concernées au premier chef les femmes et tous ceux qui ont été affectés par la montée du chômage et de la précarité.

Bien entendu, ce nouvel allongement renforcerait encore cette injustice, les générations qui arrivent maintenant à l’âge de la retraite ayant été concernées par la dégradation de la situation de l’emploi apparue dans les années 70, ainsi que par une entrée plus tardive dans la vie active du fait d’études plus longues.

Ce nouvel allongement serait d’autant plus insupportable que l’application de la loi de 2010 commence à produire ses effets dévastateurs, en particulier sur les salariés déjà touchés par le chômage et qui se voient privés de l’AER (allocation équivalent retraite) et donc condamnés à survivre avec les seuls minima sociaux.
Cette mesure n’a même plus sa justification initiale, à savoir un maintien du rapport entre temps d’activité et temps de retraite, puisque c’est maintenant le report de l’âge qui va jouer cette fonction.

A l’évidence, le véritable objectif de l’allongement reste une baisse généralisée des pensions de retraites. La nécessité d’une autre réforme des retraites, portée par la CGT, condamne par avance un nouvel allongement de la durée de cotisations. Une telle décision ne manquerait pas de provoquer un mouvement d’ampleur.
Comme elle l’a déjà annoncé la CGT, la bataille des retraites n’est pas terminée.

 

Communiqué de la CGT

Montreuil, le 4 juillet 2011

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 22:58
Retraites: La durée de cotisation devrait encore être allongée

REFORME - Il faudra cotiser plus pour ceux nés en 1955 et après...

Le Conseil d'orientation des retraites (COR) va rendre un avis préconisant un nouvel allongement de la durée de cotisation nécessaire pour une pension à taux plein, à 41,5 années pour les générations nées à partir de 1955, a affirmé le Figaro dimanche sur son site internet.

Cette durée de cotisation est actuellement de 40 ans et trois trimestres (pour la génération 1951) et doit passer en 2012 à 41 ans (pour la génération 1952). La réforme des retraites de 2010 a prévu qu'elle passerait ensuite à 41 ans et un trimestre en 2013 (pour les générations 1953 et suivantes), mais rien n'est encore décidé pour après, et le COR doit justement donner un «avis technique» sur ce point mercredi.

 Le ministère du Travail muet

Selon le Figaro, il se prononcera pour un allongement à 41,5 ans pour les générations nées à partir de 1955. Ce chiffre résulterait d'une «application mathématique» de la réforme Fillon de 2003, qui prévoit que la durée de cotisation doit être relevée quand l'espérance de vie à 60 ans augmente. Si le gouvernement décidait de suivre un tel avis, il devrait publier un décret en ce sens avant la fin de l'année.

Interrogé par l'AFP, le ministère du Travail n'a pas souhaité réagir, dans la mesure où le COR n'avait pas encore rendu son avis. La mesure phare de la réforme de 2010 a été le recul progressif de l'âge légal de départ de 60 à 62 ans. Cette borne détermine l'âge à partir duquel un assuré a le droit de liquider sa pension, tandis que la durée de cotisation détermine la condition nécessaire pour qu'elle soit liquidée au taux plein.

Créé en 2000, le COR est une instance indépendante composée de représentants des partenaires sociaux, des parlementaires et de l'Etat. Il a un rôle d'expertise et de consultation. Ses rapports en 2010 avaient notamment évalué les besoins de financement des retraites en amont de la réforme.

Source 20minutes.fr

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