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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 12:22
L’union locale CGT fait bloc derrière son militant
L’assemblée générale à la Bourse du travail a réuni une soixantaine de cégétistes.

L’assemblée générale à la Bourse du travail a réuni une soixantaine de cégétistes.

 

Le malaise était perceptible hier lors de l’assemblée générale de la CGT à la Bourse du travail d’Alès. Une soixantaine de militants étaient là pour soutenir Olivier Bireaud, menacé de licenciement (et non licencié comme indiqué par erreur hier) par la fédération commerce CGT à Paris.


Situation ubuesque


Une situation ubuesque d’un syndicat qui licencie un syndicaliste. "Les patrons en rêvaient, la CGT l’a fait", a lancé Richard Valmalle, membre de la délégation présente jeudi à Montreuil (Paris) au siège de la fédération CGT commerce où les militants n’ont été reçus que par la confédération CGT. "Manifester contre sa propre fédération CGT, il faut le faire", a relevé un militant. L’Alésien n’est pas le seul sous la menace d’un licenciement. Un autre militant CGT alsacien est aussi concerné et l’union syndicale CGT commerce Paris a vu son financement coupé. Avec les postes de quatre permanents et une secrétaire menacés par l’absence de ressources.

Une situation qui découle du dernier congrès national de la fédération commerce CGT où les divergences étaient patentes. Olivier Bireaud a déjà reçu sa lettre d’entretien préalable qui pour l’heure n’a pas pu encore se dérouler. Hier les militants de l’union locale d’Alès étaient fortement mobilisés pour soutenir leur collègue afin que la fédération revienne sur sa décision. Ils ont également l’intention d’interpeller largement les militants nationaux.

Source midilibre.fr

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 08:46

Mon amie m'a ramené ce tract hier soir, distribué à la gare par des camarades, et me l'a donné en pensant me faire plaisir. Sans vouloir polémiquer, je suis tellement abreuvé d'informations que je me suis dit : "encore un tract, en plus un 4 pages, je n'aurai même pas le temps de le lire".

Et bien j'avais tort, car lorsque je l'ai feuilleté, j'y ai trouvé une telle mine d'informations que je me dois de vous le faire partager. C'est un condensé si complet de la situation actuelle, qu'à lui seul, il remplace des tonnes de papier.

Je vous laisse donc en prendre connaissance ci-dessous et j'y joins la version imprimable.

Je tiens à rajouter qu'à Disney, étant donné que nous sommes ravitaillés par les corbeaux en matière d'information syndicale, on ne l'a jamais vu, on ne savait même pas qu'il existait...

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

Prospérité pour les financiers,
Austérité pour les salariés :
Il faut agir

 

pour refuser l’austérité
et gagner une autre répartition des richesses

 

 

L’austérité, partout, pénalise le plus grand nombre (salariés, retraités et privés d’emploi), épargne les plus riches et la finance et empêche la croissance économique et l’emploi.
La crise de la dette publique vient des choix politiques et pas des salariés. C’est pourquoi la CGT s’est engagée pour exiger un audit citoyen de la dette publique.
Il faut stopper cette spirale infernale qui nous entraîne à coup sûr dans une récession économique.
À la botte des agences de notation et des marchés financiers, G8, G20, sommets européens ordinaires et  extraordinaires, uniformisent les mesures d’austérité à prendre dans chaque pays produisant les mêmes effets  désastreux pour les peuples.
Mais si le système peut faire sauter les dirigeants des pays, les peuples restent en place et doivent organiser  durablement la riposte.
C’est le rôle du syndicalisme de permettre aux salariés de s’exprimer. Depuis la rentrée, les mobilisations se  multiplient en Grèce, Portugal, Ecosse, Italie, Espagne, Hongrie, Pologne, France… et d’autres sont programmées :
• 24 novembre, grève générale au Portugal ;
• 30 novembre, grève de la Fonction publique au Royaume-Uni ;
• 30 novembre, action coordonnée au niveau européen à l’appel de la Fédération européenne des services publics ;
• 8 décembre, sur les services publics en Italie.

Après le 11 octobre en France avec 300 000 manifestants pour un autre partage des richesses, la mobilisaton est urgente au regard des plans de rigueur qui se succèdent et des annonces quasi quotidiennes de nouvelles mesures satisfaisant pleinement le Medef.
Le Président Sarkozy, s’érigeant en garant et protecteur du modèle social français, trompe les citoyens en affectant la fraude aux salariés prônant ainsi la division et l’exclusion.
D’après l’administration, 1 % des allocataires seraient en fraude pour 458 millions, mais le Président ne dit rien sur les 15 milliards de fraude des entreprises.
Il met en acte sa récente déclaration sur « l’opportunité que représente la crise pour mener des réformes de fond qui seraient impossible dans un autre contexte », remettant en cause notre modèle social.
Les moyens existent pour une autre répartition des richesses créées par les salariés qui supportent 80 % du financement des mesures de rigueur annoncées.
Dans les jours, les semaines et les mois qui viennent, la mobilisation doit se réaliser pour gagner sur l’emploi et les salaires, la protection sociale, la reconquête des services publics et de l’industrie. Il faut remettre l’économie au service de l’humain !

 

Fraude sociale
Sur les 20 milliards d’euros pointés dans le rapport d’information parlementaire, 16 relèvent des entreprises, mais
Sarkozy ne parle que des quatre autres en désignant les salariés, en général, comme des fraudeurs potentiels.
En 2010, 63 % des entreprises contrôlées par les contrôleurs URSSAF ont dû payer des redressements.
Les accidents du travail et maladies professionnelles non déclarés par les employeurs coûtent 1 milliard à la Sécurité
sociale.
Le travail non déclaré représenterait 9 à 15 milliards.

 

Réduction des dépenses de Sécurité sociale : 700 millions € (dont 500 sur la santé)
Cette mesure renforce les inégalités en terme d’accès aux soins et l’addition est payée par les malades et les assurés sociaux. Elle s’ajoute à la journée de carence pour le privé et le public, à la taxation des complémentaires et au déremboursement des médicaments.
Le reste à charge des patients sans complémentaire santé s’élève aujourd’hui à 45 % ; de plus en plus de citoyens, dont 19 % d’étudiants, n’ont pas de mutuelle. 29 % de la population et 34 % d’étudiants renoncent à des soins pour raison financière.
Dans le même temps, le groupe Sanofi-Aventis affiche 9,2 milliards de bénéfices pour 30 milliards de chiffre d’affaires, bénéficie de la niche fiscale du crédit-impôt-recherche pour 100 millions d’euros, vient de boucler un plan de 4 000 suppressions d’emplois et annonce 1 800 suppressions supplémentaires pour 2012, dont 800 dans la recherche. Les dividendes versés aux actionnaires passeront de 34 à 50 %.

 

Retraite : 100 millions €
62 ans imposés en 2017 et non plus en 2018.
67 ans pour une retraite à taux plein.
Dès 2012, le salarié né en 1952 partira à 60 ans et 9 mois contre 60 ans et 8 mois imposé par la réforme.
Cette réforme, refusée par 70 % de la population sert essentiellement à calmer les agences de notation au dire de Sarkozy pour garder son triple A.
Mais pour les salariés, c’est une triple peine :
• recul de l’âge légal ;
• augmentation de la durée de cotisation ;
• baisse du niveau des pensions.

 

Augmentation des impôts : 1,7 milliard €
Le tour de passe-passe consiste à ne pas absorber les 2,2 % d’inflation de 2011 pour revaloriser les tranches
d’imposition.
Il suffira que les revenus des ménages augmentent de 1 % pour que les contribuables passent à la tranche supérieure
et que ceux qui n’étaient pas éligibles à l’impôt le deviennent.
La hausse est évaluée à 5 % sur les foyers fiscaux. La facture sera payée fin 2012, après les élections.

 

Impôt sur les sociétés des grandes entreprises : 1,1 milliard € (seulement pour 2012 et 2013)
On est loin des 170 milliards d’aides qui profitent essentiellement aux grandes entreprises qui grâce à ces mesures payent en moyenne 8 % d’impôt sur les sociétés pendant que les plus petites entreprises en payent 30 %.
L’État supprime des fonctionnaires chargés de la collecte de l’impôt alors que la fraude fiscale est estimée entre 45 et 50 milliards d’euros.

 

Baisse des aides sociales : 500 milions €
Cette mesure concerne :
• 4,7 millions de foyers pour les prestations sociales alors qu’elles ont permis à la France d’avoir l’un des plus haut taux de natalité en Europe qui représente un atout pour l’avenir ;
• 3 millions de foyers pour l’allocation de rentrée scolaire alors que l’accès à l’éducation devient un problème pour les bas et moyens revenus, remettant en cause l’égalité des chances tant souhaitée par le président Sarkozy ;
• 6 millions de foyers pour l’aide au logement alors que les prix des loyers ont explosé dans les dix dernières années.

 

Hausse de la TVA : 1,8 milliard €
Cette mesure est des plus injuste car elle pénalise plus particulièrement les plus modestes pour qui la TVA représente 16,6 % de leur consommation par rapport à leurs revenus pour seulement 8 % pour les ménages plus aisés et presque rien pour les plus fortunés.

 

Les dix exigences de la CGT pour sortir de la crise
• Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux.
• Contrôler les aides publiques aux entreprises.
• Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements.
• Supprimer les exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires.
• Stopper les suppressions d’emplois.
• Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.
• Réformer la fiscalité en profondeur
• Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits.
• Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.
• Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique.

 

Nature et origine de la dette

 

Les salariés ne sont pas responsables, ni de la dette publique, ni du déficit budgétaire qui a fortement augmenté  depuis la présidence de Nicolas Sarkozy : 50 milliards d’euros en 2007, 112 milliards d’euros en 2010.
Le budget de l’État est déficitaire depuis trente ans, donc les emprunts réalisés ne cessent de gonfler la dette. Depuis plusieurs années, les charges d’intérêt de cette dette représentent plus de 10 % des dépenses publiques et sont devenues le premier poste des dépenses de l’État. Ces charges d’intérêt (50 milliards d’euros actuellement) profitent aux financiers.

 

Gouvernements et entreprises sont les responsables
La dégradation de la situation économique depuis 2008 n’explique qu’un tiers du déficit budgétaire. Les 2/3 restant résultent des choix gouvernementaux qui réduisent l’impôt sur les riches et imposent des sacrifices aux salariés, aux retraités et aux privés d’emploi.
Le gouvernement prétend que le déficit budgétaire découle des dépenses socialement utiles et nécessaires qui seraient, selon lui, trop élevées alors que les dépenses publiques n’ont pas augmenté ces cinq dernières années.

 

Le déficit s’explique par l’insuffisance des recettes
La faiblesse de l’emploi et des salaires pèse sur les recettes de l’État qui proviennent surtout des impôts, lesquels dépendent du dynamisme de l’activité économique, particulièrement de l’emploi et des salaires.

Si l’emploi et les salaires augmentent, l’activité économique sera plus forte et le revenu national, de même que les recettes de l’État vont augmenter. Elles vont augmenter d’autant plus vite que l’impôt sur le revenu est progressif (le montant de l’impôt augmente plus que proportionnellement par rapport à la hausse du revenu). La hausse des recettes permettra de réduire le déficit budgétaire et la dette publique.

 

À cause des cadeaux aux riches, les recettes n’augmentent pas suffisamment
Le gouvernement prétend qu’il veut équilibrer les impôts sur le travail et sur le capital. C’est faux.
Depuis plusieurs années et surtout sous le gouvernement Sarkozy-Fillon, l’impôt sur les riches et sur le capital a baissé (impôt moins progressif, cadeaux fiscaux, etc.).
La seule suppression de l’impôt sur la fortune a privé les recettes de l’État de 2 milliards d’euros et l’augmentation de la dernière tranche d’impôt n’a été que de 1 % (de 40 à 41 %).

 

L’argent des contribuables est mal utilisé
L’État et les collectivités territoriales ont dépensé 172 milliards d’euros en 2010 pour aider les entreprises au nom de l’emploi et de l’investissement. Au regard des résultats, montée du chômage en général, celui des jeunes et des  séniors en particulier, le compte n’y est pas. Par contre, l’État n’hésite pas à réduire les dépenses socialement utiles, à geler les salaires et supprimer des postes dans la fonction publique (150 000 depuis 2007). Le gouvernement doit mieux utiliser l’argent des contribuables pour développer l’industrie, les services publics et répondre aux besoins sociaux.

 

Les richesses créées par les salariés doivent revenir aux salariés et c’est POSSIBLE :
• 170 milliards de trésorerie des groupes du CAC40 ;
• 172 milliards d’euros d’exonérations fiscales et sociales et différentes aides aux entreprises en 2010 ;
• 11,4 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux plus riches depuis 2007 ;
• 210 milliards d’euros de dividendes versés en 2010 par les entreprises non financières ;
• 36 milliards de dividendes en 2009 et 40 milliards en 2010 aux actionnaires du CAC 40.


Version imprimable

tract CGT il faut agir tract CGT il faut agir

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 07:33
Les quelques syndicalistes qui continuent d'essayer de faire du syndicalisme à Disneyland Paris font tous le même constat.
Nous voyons un magnifique navire en train de sombrer faute de prise en compte de la valeur ajoutée que pourrait amener un vrai dialogue social dans l'entreprise.
Quoi que les syndicats disent ou fassent (voir l'article Disneyland Paris : quand le syndicalisme est tenu à l'écart...), la Direction continue de n'en faire qu'à sa tête, forte de ses syndicalistes maison qui lui assurent la signature des accords nécessaires et dont tout le travail s'arrête à cela.
Lorsqu'en dernier recours, les syndicats se tournent vers la justice pour obtenir gain de cause comme dans les malversations du Comité d'Entreprise ou pour une expertise indépendante sur « les conditions de travail des employés » et « l’état du matériel », les décisions de justice trainent en longueur à n'en plus finir, ou donnent raison à l'employeur.
Alors très bien. A défaut de faire du syndicalisme, nous devenons philosophes, et sommes contraints de laisser la Direction mener seule sa barque, jusqu'au jour où elle rencontrera un gros iceberg...
Amitiés à tous et à toutes
Cyril LAZARO

 

Un rapport de maintenance avait constaté, dès l’été 2011, que le système hydraulique du Train de la mine avait un problème.

MARNE-LA-VALLÉE (SEINE-ET-MARNE) JILA VAROQUIER | Publié le 13.01.2012

Disneyland Paris (Seine-et-Marne). Le 27 octobre, un accident sur l’attraction du Train de la mine avait fait deux blessés.

Disneyland Paris (Seine-et-Marne). Le 27 octobre, un accident sur l’attraction du Train de la mine avait fait deux blessés.

L’accident du 27 octobre dernier sur le Train de la mine de Disneyland Paris, et qui avait blessé deux enfants, aurait-il pu être évité? C’est ce qui peut être supposé de la lecture d’un rapport d’anomalies établi en juillet dernier sur l’attraction phare du parc de loisirs et que « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » s’est procuré.

Ce document, réalisé par des ingénieurs de la maintenance — lors d’un contrôle quotidien de ce manège — constate, trois mois avant l’accident, que « le système hydraulique ne reste pas en place en cours de journée » et qu’en conséquence « la chaîne descend, risque de faire une surépaisseur et de heurter l’essieu du train ». L’anomalie est située par les ingénieurs dans le « katerpillar de la zone 5 ». Le même que celui qui a causé le déraillement du train trois mois plus tard quand celui-ci a heurté un piston dépassant des rails. « Cet accident aurait pu être bien plus grave », soufflait alors Patrick Maldidier, du syndicat Unsa.

Deux instructions judiciaires

Pour le syndicat FO de Disney, « ce document révèle que la maintenance avait déjà prévenu, mais personne n’a pris la mesure de la gravité. Il appartiendra par la suite à chacun de prendre ses responsabilités », assure Guy Bruno, secrétaire général.

La direction assure de son côté qu’« elle avait eu connaissance de ce rapport d’anomalies et que toutes les actions correctives et préventives avaient été apportées ». Un document d’autant plus important qu’il intervient dans un contexte sensible pour Disneyland Paris. En avril dernier, l’attraction avait déjà connu un accident, cette fois plus grave. Un élément de décor s’était décroché de l’attraction et un visiteur avait été grièvement blessé à la tête.

Bien que les incidents soient isolés, les syndicats s’inquiètent quant à la sécurité des installations. Dans un article du 6 janvier, paru sur le site d’information Owni, David Charpentier, du syndicat FO, confie : « On nous tient à l’écart, peut-être y a-t-il anguille sous roche. Nous sommes en droit de nous demander si le niveau de compétence produit est maximum. C’est difficile de l’affirmer. »

Bien que la direction martèle que « les deux incidents doivent être distingués et que la sécurité des visiteurs est la priorité d’Euro Disney », les syndicats espèrent que ce rapport de maintenance leur permettra d’obtenir gain de cause devant les tribunaux. Le 23 janvier, la cour d’appel de Paris devra trancher quant à la demande formulée par les syndicats d’un recours à un expert indépendant. En juin dernier, le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) avait voté une expertise indépendante sur « les conditions de travail des employés » et « l’état du matériel ». Saisi par la direction d’Euro Disney, le tribunal de grande instance de Meaux avait annulé le vote, estimant que le « risque grave » n’a pas été démontré. Le juge a toutefois reconnu que « les témoignages des salariés […] justifient des investigations plus approfondies du CHSCT ».

En parallèle, deux instructions judiciaires sur les deux accidents du Train de la mine sont toujours en cours.

 

Source leparisien.fr

 

 

Accident à Disney : le rapport qui accable

Le système hydraulique du Train de la mine avait un problème, antérieur à l'accident de novembre.

C’est un document qui fait tache pour Disneyland Paris. Selon Le Parisien, la direction était informée par un rapport de maintenance des problèmes hydrauliques que connaissait le Train de la Mine. Le 27 octobre, deux enfants avaient été blessés dans l’attraction phare à Disneyland, quand un chariot avait heurté un piston dépassant des rails.

Une anomalie qui avait été détectée dans le rapport rendu au juillet, soit trois mois avant l'accident et que le quotidien s’est procuré. Les ingénieurs de la maintenance avaient en effet alerté la direction que "le système hydraulique ne reste pas en place en cours de journée" et qu’en conséquence "la chaîne descend, risque de faire une surépaisseur et de heurter l’essieu du train".

La direction assure avoir pris en compte ce rapport

La direction du part d’attractions assure, de son côté, avoir pris en compte ce rapport. Pourtant, l’anomalie est située par les ingénieurs dans le "katerpillar de la zone 5". Le même que celui qui a causé le déraillement du train trois mois plus tard.

Un rapport qui pourrait servir les syndicats, engagés dans une bataille judiciaire avec la direction au sujet d’un autre accident, intervenu le 23 avril. Les syndicats demandent le recours à un expert indépendant. Pour le syndicat FO, cité par Le Parisien, "ce document révèle que la maintenance avait déjà prévenu, mais personne n’a pris la mesure de la gravité", estime Guy Bruno, secrétaire général.

 

Source europe1.fr

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 19:30

Des syndiqués qui manifestent contre le comportement de leur Fédération, voilà qui peut sembler inédit. On se croirait à la CFDT à l'époque de Nicole Notat...

Mais non, cela se passe à la CGT à l'époque de Michèle Chay.

Vous trouverez ci dessous la réponse de la Fédération CGT du Commerce et des Services, que l'on pourrait qualifier de hors sujet puisqu'elle n'apporte aucune solution.

De toutes les façons, ne nous leurrons pas, la contestation ne va faire qu'augmenter et monter en puissance face à la procrastination de la Fédération du Commerce.

Trouver des solutions ne semble pourtant pas trop compliqué, encore faut-il qu'il y ait la volonté d'y arriver.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

 

Note d'information de la CGT du commerce

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 19:10

Retrouvez en video la manifestation du 12 janvier 2012 devant la Fédération du Commerce sur le site "Où va la CGT".

 

http://ouvalacgt.over-blog.com/article-fede-du-commerce-manifestation-dans-le-siege-de-la-cgt-a-montreuil-97010478.html

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 18:29
Le torchon brûle à la CGT
Olivier Bireaud, de la CGT commerce à Alès, a été licencié par la fédération.

Olivier Bireaud, de la CGT commerce à Alès, a été licencié par la fédération.

 

C’est le bras de fer à la CGT commerce entre Alès et Paris. En effet, la Fédération nationale CGT commerce a licencié son permanent alésien, Olivier Bireaud. Qui était déjà "placardisé" depuis mai. À cette date, lors du congrès national de la fédération, l’Alésien n’avait pas été reconduit dans ses fonctions.

Un congrès qui ne s’était d’ailleurs pas particulièrement bien passé. "Plus de 40 % des syndiqués ont exprimé leur désaccord avec les orientations proposées. Depuis, notre direction fédérale mène une véritable chasse aux sorcières. Après avoir gazé des congressistes et refusé le débat contradictoire, elle licencie des militants reconnus et refuse à des structures importantes les subventions nécessaires à leur travail et leur survie", précise la CGT Alès.

"En juin, je ne pourrai plus faire fonctionner l’union locale d’Alès" Fabrice Durand, CGT

Le coup est dur pour le représentant alésien de la CGT commerce. "Olivier Bireaud a dix ans d’ancienneté à la CGT. Paris lui a donné trois jours pour déménager. Même un patron ne ferait pas ça", commente Fabrice Durand, le responsable de l’union locale CGT d’Alès.

Hier, une délégation de 35 Alésiens s’est retrouvée à Montreuil en région parisienne, devant le siège de la CGT, "pour exiger le respect des pratiques démocratiques". Quelque 200 manifestants étaient présents, dont d’autres sections parisiennes CGT commerce, des Alsaciens… "La fédération a refusé de nous recevoir et c’est la confédération qui a fait la boite aux lettres en quelque sorte. Il n’y a plus de dialogue social", dénonce Fabrice Durand. Mais la prise de bec entre Paris et Alès ne date pas d’hier.

"Paris écarte tous ceux qui ne sont pas sur sa ligne"

Elle se retrouve également entre les Cévenols et l’Union départementale à Nîmes. "Paris écarte tous ceux qui ne sont pas sur sa ligne. Nous nous préoccupons de la lutte des classes tandis que Paris fait de l’accompagnement social", reproche Fabrice Durand. La rupture a été nette après les manifestations contre la réforme des retraites à l’automne 2010. Tandis que les banderoles étaient rentrées un peu partout en France, la CGT alésienne faisait de la résistance et poursuivait la lutte et les manifestations.

La détérioration est visible car, à partir de juin, les heures de délégation syndicale sont retirées à Fabrice Durand par l’Union départementale. De fait, il devra reprendre son travail de cheminot. Déjà depuis un an, le patron de la CGT Alès utilisait une disponibilité pour être présent à l’union locale. "A partir de juin, je n’aurai plus les moyens de faire fonctionner l’union locale à Alès", dénonce le représentant CGT. Une assemblée générale est prévue cet après-midi à 17 h 30 à la Bourse du travail à Alès pour le licenciement d’Olivier Bireaud.

Source midilibre.fr

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 23:48

Commentaire reçu ce soir de la part d'un camarade qui était présent à la manifestation du 12 janvier 2011 à la Fédération du Commerce CGT.
Après avoir piétiné la démocratie lors du congrès fédéral, la Fédération du Commerce et sa secrétaire confédérale refusent de recevoir les camarades adhérents.
Ce petit jeu ne durera plus longtemps.
La CGT de Disneyland Paris, un des principaux piliers de la Fédération du Commerce CGT, va sous peu laisser la place à une vraie CGT au sein de l'entreprise et on s'occupera de la Fédération du Commerce ensuite (si rien ne change rapidement) pour revenir à des pratiques plus syndicales et plus démocratiques. Le verrouillage de cette instance cause du tort à trop de camarades pour laisser la situation en l'état.
Amitiés à tous et à toutes
Cyril LAZARO

J'ai participé a la manif devant la CGT à montreuil aujourd'hui 12 janvier, une délégation devait être recue par la secrétaire de la fd, elle a refusé au motif que dans la délégation 3 personnes n'étaient pas désirées puisqu'ils n'étaient pas syndiqués du commerce!!!
Nous sommes a la cgt ou quoi?
Aujourd'hui plus de 200 camarades présents à ce rassemblement ont pu constater en direct le mépris de la sec générale du commerce envers les syndiqués, laisser 200 personnes devant la porte de 11h à 17h sans avoir discuté, c'est honteux, j'ai vraiment honte pour la cgt, aucun patron ne se serait comporté de la sorte, mais je continuerai avec mes camarades a soutenir Yûcel B et Olivier B ainsi que Karl G, Rémi P, sandra B, Valérie P, Didier D... des camarades remarquables tant au niveau humain que militants extrémement compétents, je suis heureux d'avoir pu croiser un jour leurs chemins...
Il faut absolument soutenir ces camarades loin des fauteuils de l'élysée ou des commissions paritaires où on mange tout en rigolant avec les patrons, c'est parce qu'ils ont dénoncé les dérives qu'ils se sont  retrouvés évincés de leurs postes!
Je vous propose de faire une caisse de solidarité pour aider à continuer cette bataille???
Oui, c'est une premiére manche, nous n'avons pas gagné, mais de plus en plus de syndiqués commencent à apprendre ce qui se passe, l'acceuil dans les halles de la cgt a été magnifique, la plupart des militants travaillant dans le complexe étaient d'accord avec les manifestants, cértains étaient déjà au courant mais beaucoup découvraient les injustices,
Je pense que nous allons continuer le combat (car il est juste!!!), RDV a la prochaine toujours plus déterminés toujours plus nombreux !!! Pourquoi pas le 31 janvier au Zénith lors du meeting de Bernard Thibault?
Bonne année à toutes et tous bonne année a toi cyril 

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 21:23

CA SE PASSE COMME CA à LA FEDERATION COMMERCE & SERVICES

 

 

tract 0              

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Source http://cgt.ales.over-blog.com/

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 21:08
18 janvier : un « sommet social » de pacotille ! (Solidaires)

Le Président Sarkozy et le gouvernement prétendent organiser un « sommet social » le 18 janvier en invitant, à l'Elysée, les « partenaires sociaux » : le patronat et cinq syndicats ( Cgt, Cfdt, Fo, Cgc, Cftc). En réalité, les décisions sont déjà prises : ce n'est qu'une grande mise en scène pour imposer de nouvelles mesures contre les salarié-es, contre celles et ceux qui produisent la richesse accumulée par une petite minorité depuis des années.

Comment oser accoler le mot « social » à la TVA, qui est l'impôt le plus injuste : Mme Bettancourt paie la TVA au même taux qu'un RMIste ! Pourtant, voilà la mesure-phare du gouvernement : créer un impôt qui pèsera bien plus lourdement sur les pauvres que sur les riches. Remplacer, tout ou partie, des cotisations patronales sur les salaires en augmentant la TVA va renforcer les injustices et faire payer davantage aux ménages ce qui doit rester payé par les entreprises !

L'emploi, un réel souci du gouvernement ? Le bilan est éloquent : 4 510 000 chômeurs/ses en décembre 2011, soit une augmentation de 5,2% par rapport à l'an dernier. Chiffre auquel il faut ajouter environ 500 000 personnes non-inscrites, radiées, en RSA forcé, sans oublier les plus de 3,5 millions de précaires et les 3 millions de temps partiels.

Le chômage partiel serait la solution magique ? Il y a seulement deux ans, le gouvernement avait déjà mis au chômage partiel plus de 600 000 salarié-e-s, en dépensant ainsi 300 millions d'€ argent public, … 300 millions d'€ économisés par le patronat ! Opération répétée avec l'exonération de cotisations sociales pour les heures supplémentaires. Si chômage partiel il y a, c'est au patronat de le payer à travers un fonds commun qui peut être alimenté sans problème avec seulement une petite partie de leurs bénéfices !

Il est paradoxal que gouvernement et patronat vantent les heures supplémentaires tout en prônant le chômage partiel. A moins que leur intention soit surtout de renforcer la flexibilité des salarié-es ? Tout aussi contradictoire est le fait de mener bataille contre la réduction du temps de travail (« les 35 heures »), en l'organisant à travers le chômage partiel !

Face à ces nouvelles attaques, l'Union syndicale Solidaires avait proposé à l'intersyndicale d'appeler à une journée nationale de grève et manifestations le 18 janvier. Ce ne sera pas le cas.
Pour autant, Solidaires participera aux initiatives unitaires décidées ce jour-là dans de nombreux départements. A Paris, le 18 janvier, une manifestation à l'appel de la Cgt, de la Fsu et de Solidaires partira à 14 heures de la Place de la Bourse (direction St Augustin).

L'Union syndicale Solidaires soutient les mouvements de grève décidés dans certaines professions et les nombreuses luttes de résistance menées dans les entreprises qui licencient. Elle appelle à coordonner les actions au plan interprofessionnel et national, notamment sur la question de l'emploi.

L'Union syndicale Solidaires considère que, face aux plans de rigueur qui s'attaquent aux droits des populations de tous les pays, une réponse syndicale européenne est nécessaire.

Source humanite.fr

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 21:04
Temps de travail : "culpabilisation" (CGT)

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a dénoncé jeudi "une campagne du culpabilisation des salariés", à propos de l'étude Coe-Rexecode selon laquelle la durée de travail des salariés français à temps plein est l'une des plus faibles d'Europe.

Bernard Thibault a estimé que cette étude "d'un organisme économique patronal s'efforce de montrer que les Français ne travaillent pas assez". "Cette campagne de culpabilisation des salariés dans notre pays atteint ses limites", a-t-il ajouté à l'issue d'un entretien avec le candidat PS à l'Elysée François Hollande, à son QG de campagne.

"Du point de vue des rémunérations, nous sommes en dessous de la main d’œuvre en Allemagne et du point de vue du temps de travail, nous sommes très comparables", a assuré le secrétaire général de la CGT, déplorant que."malheureusement beaucoup de médias se laissent avoir par des études qui sont loin d'être scientifiques".

Source europe1.fr

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