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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 18:48
Sommet social : la CFDT dévoile ses pistes

Mercredi se tiendra le sommet social entre le chef et l'Etat et les syndicats. François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, propose d'augmenter de 7% la Cotisation sociale généralisée (CSG) en échange d'une baisse de dix points des cotisations patronales. 

François Chérèque
Pour François Chérèque, augmenter la TVA reviendrait à faire un nouveau "plan de rigueur"

La CFDT dévoile ses cartes avant le sommet social programmé mercredi par l'Elysée. Le syndicat, qui s'est prononcé contre la mise en place d'une TVA sociale, propose d'augmenter de 7% la Cotisation sociale généralisée (CSG). En échange, les cotisations patronales connaîtraient une baisse de 10 points.

La démonstration a été faite par le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque : "Si on veut faire un choc de compétitivité important, on prend 10 points de cotisations patronales, on les supprime. On augmente les salaires de 7% et on augmente la CSG de 7%", a-t-il expliqué sur RMC ce mardi. "Pour les salariés, c'est neutre. La CSG fait cotiser les revenus du capital, les revenus financiers, les revenus du patrimoine, c'est plus juste", a-t-il estimé.

Une menace de grève

La CFDT est favorable à cette solution, estimant que l'assiette est plus large et que tout le monde contribue. "On peut même choisir de ne pas faire payer les retraités", a suggéré le dirigeant syndical. "Les 3% qui restent, c'est un gain de compétitivité important parce qu'on sait bien que la concurrence avec l'Allemagne, c'est un ou deux pour cent le gain de compétitivité".

"On décide collectivement de ce qu'on fait de ces 3% : est-ce qu'on augmente les salaires dans certaines entreprises? Ce sera possible puisqu'elles ne sont pas soumises à la concurrence. Est-ce qu'on investit dans des produits plus modernes pour être plus compétitifs? Est-ce qu'on baisse les coûts pour vendre moins cher?", a proposé François Chérèque. Le dirigeant a encore admis que cette solution était compliquée à mettre en place mais qu'elle était à ses yeux la plus démocratique. "Si le gouvernement impose une TVA sociale avant les élections, on fera l'action syndicale, on contestera", a-t-il averti.

Source lejdd.fr

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 18:24
Transmanche: P&O Ferries se dit intéressé par les navires de SeaFrance

La compagnie P&O Ferries, présente sur la liaison Calais-Douvres, est intéressée par deux navires de sa concurrente SeaFrance, liquidée au début du mois, mais aucune offre n'a été déposée, a indiqué mardi une porte-parole de la société.

Confirmant des informations parues dans la presse locale, cette porte-parole a précisé que la direction de la communication de P&O basée en Angleterre avait fait part de son intérêt pour le Berlioz et le Rodin, deux navires SeaFrance.

P&O Ferries a récemment renforcé ses opérations sur la ligne Calais-Douvres, considérée comme "stratégique" par la compagnie, présente également en mer du Nord et en mer d'Irlande.

P&O, qui opère déjà six navires sur la ligne avec pour chacun jusqu'à dix traversées par jour, attend la livraison d'un nouveau bateau, le Spirit of France, qu'elle espère mettre en service vers la deuxième semaine de février.

A l'origine, ce navire conçu spécialement pour la ligne Calais-Douvres dans le chantier naval de Rauma en Finlande, devait venir remplacer un des bateaux en service, mais décision à été prise de l'ajouter à la flotte existante.

La compagnie a investi récemment 360 millions d'euros pour renforcer sa présence à Calais, avec outre le Spirit of France, un autre navire mis en service en janvier 2011.

Louis Dreyfus Armateurs est également en piste sur cette ligne convoitée, proposant de reprendre en priorité les anciens salariés de SeaFrance.

De son côté Eurotunnel, candidat à une reprise de la majorité des actifs de la compagnie liquidée, a affirmé son soutien au projet de coopérative ouvrière (Scop) porté par la CFDT Maritime Nord. Le groupe propose de racheter les navires afin de les louer aux salariés.

P&O Ferries a indiqué rester très vigilant sur les projets de reprise de la ligne, en particulier celui d'Eurotunnel et de la Scop. Le groupe a menacé d'une action auprès des autorités de la concurrence à Bruxelles si la législation européenne sur le monopole et les aides de l'Etat devait ne pas être respectée.

Source calais.maville.com

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 18:18
Laurence Parisot d'accord sur la TVA "sociale" avec François Chérèque (CFDT)

Le patronat français est favorable à une hausse de la TVA épargnant les produits de première nécessité qui serait compensée par une baisse des charges patronales et salariales, a déclaré ce mardi sa présidente, Laurence Parisot.

Copyright Reuters

 

La présidente du Medef s'exprimait devant la presse à la veille d'un sommet convoqué à l'Elysée par Nicolas Sarkozy avec les partenaires sociaux pour apporter des réponses à la crise qui a amené le chômage à son plus haut niveau depuis onze ans.

Laurence Parisot, qui a dit ne pas souscrire à l'expression de "TVA sociale" concernant une opération consistant à augmenter cet impôt pour soulager les entreprises, a déclaré qu'elle souhaitait que l'opération s'accompagne aussi d'une hausse de la CSG (Cotisation sociale généralisée), ponctionnée sur tous les revenus, du travail comme du capital.

Elle s'est déclarée ouverte à la discussion sur ce terrain et a salué la contre-proposition du patron de la CFDT François Chérèque. "Désormais il est reconnu que le coût de production dans notre pays nous affaiblit tous. Nous sommes sur le point de franchir une étape nouvelle", a-t-elle dit.

Priée de dire si elle avait pu déterminer si les salariés seraient gagnants ou perdants dans ce transfert fiscal, elle a déclaré qu'elle l'ignorait et qu'elle avait demandé des simulations à l'administration fiscale.

La gauche et une partie des syndicats estiment que le calcul est vite fait, et qu'il est négatif pour les salariés, certains parlant même de "plan d'austérité déguisé". Certains économistes s'inquiètent de l'effet sur la croissance d'une réforme qui amputerait le pouvoir d'achat.

Le Medef proposera aussi au sommet de mercredi des "accords de compétitivité" dans les entreprises qui permettraient de moduler le temps de travail, les salaires et les emplois en fonction de l'activité.

Elle n'a fourni aucun détail sur ce point que les syndicats de salariés voient comme une nouvelle remise en cause de la semaine de travail de 35 heures. "Nous encourageons cette piste et la considérons comme efficace économiquement et équitable socialement", a-t-elle dit.

Le Medef assure enfin pouvoir assurer 60.000 embauches en 2012 avec le dispositif appelé "Préparation opérationnelle pour l'emploi", qui consiste à aider les entreprises à embaucher des chômeurs ne correspondant pas totalement aux profils recherchés mais qui bénéficieraient d'une formation.

Source latribune.fr

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 06:15
Des ex-salariés d'Aubade dénonçant des licenciements "boursiers" déboutés

Le conseil des prud'hommes de Poitiers a débouté lundi 16 janvier 66 ex-employés de l'usine de lingerie Aubade de Saint-Savin qui dénonçaient le caractère "boursier" de leur licenciement fin 2009. Leur avocat a annoncé qu'il ferait appel prochainement.

Sur les 103 salariés de l'usine viennoise licenciés fin 2009, 66 dénonçaient le caractère économique des licenciements invoqué par leur ancien employeur pour justifier les suppressions d'emplois.  Les salariés estimaient qu'il n'y avait "aucun motif économique" à la suppression de leur emploi, si ce n'est "augmenter la marge et les dividendes" de Calida Holding, l'actionnaire suisse de l'entreprise qui avait, selon eux, les moyens financiers de soutenir le site.

"IL Y AVAIT UN ESPOIR"

"Je suis déçu pour les salariés, bien sûr, il y avait un espoir et une attente qui dure depuis des mois", a indiqué Me Emmanuel Giroire-Revalier, qui a annoncé qu'il allait faire appel "pour reprendre de fond en combles l'appréciation de ces licenciements". "C'est choquant : Aubade fait beaucoup de bénéfices, plus il y a de licenciés, plus les actionnaires suisses font des bénéfices", a affirmé l'avocat. Il avait réclamé des indemnités allant de 36 à 48 mois de salaire (soit des sommes allant de 46 000 à 212 000 euros), en fonction de la situation personnelle (ancienneté, état de santé, difficulté à retrouver un emploi...)

Aubade comptait encore 472 salariés en France au moment de son rachat en 2005, et avait déjà perdu 140 emplois lors d'un premier plan social, en 2007, après une délocalisation de production en Tunisie. En 2009, un second plan de 101 personnes avait quasiment vidé de sa substance l'usine de la Vienne où il ne reste plus que 31 salariés chargés essentiellement de logistique et de distribution.

Source lemonde.fr

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 06:02
Disneyland et le Futuroscope ne connaissent pas la crise

Les Français partent moins loin et moins longtemps. Une aubaine pour les deux parcs à thème.

Copyright Reuters

 

C'est un peu comme si la méchante fée madame Crise avait, ces dernières années, évité de se pencher sur les parcs d'attractions de l'Hexagone. Alors que le moral des Français est au plus bas, que leur pouvoir d'achat est en baisse, Disneyland comme le Futuroscope ont fini l'année 2011 en fanfare avec de nouveaux records de fréquentation. Et tant pour le numéro un que pour le numéro deux français, l'année 2012 s'annonce festive puisque Disneyland fêtera ses 20 ans en avril, alors que le Futuroscope soufflera, lui, ses 25 bougies le mois suivant.

Panier moyen en hausse

Du côté d'Euro Disney, maison mère de Disneyland, on ne cache pas sa satisfaction. Alors que les prix des billets ont augmenté, "Disneyland a battu un nouveau record en 2011 avec 15,6 millions de visiteurs", se félicite Frederik Pénot, vice-président ventes et marketing France du parc de loisirs. Plus surprenant, peut-être, en cette période difficile, le "panier moyen" ? qui comprend la restauration ainsi que les produits dérivés estampillés Mickey, Blanche-Neige et autres personnages Disney ? a lui aussi augmenté pour atteindre 46,23 euros hors taxes. Dans la foulée, le taux d'occupation des différents hôtels est passé à 87,1%, contre 85,4% un an plus tôt, pour une dépense moyenne par chambre de 219,14 euros.

Tous ces voyants au vert n'étonnent pas les dirigeants de Disneyland. "En période de crise, les gens partent moins longtemps et moins loin, explique Frederik Penot. Ils ont besoin de s'échapper en famille et notre parc répond alors parfaitement à leurs attentes."

Même musique du côté du Futuroscope. "Tout se passe comme si les crises étaient favorables au secteur des loisirs", estime Dominique Hummel, président du directoire du parc à thème. Et de citer le sociologue Jean Viard et sa théorie des trois R, "rupture, retrouvailles et ressourcement", qu'a adoptée depuis toujours le Futuroscope. "Plus que jamais, en période de crise, nous avons besoin de moments d'échange, de créer du souvenir." Lui aussi constate que, depuis deux ans, le Français délaisse le séjour d'une semaine au Maroc ou en Tunisie pour "partir plus souvent mais moins loin et moins longtemps".

Bilan, le Futuroscope a connu lui aussi "une année exceptionnelle" avec un record de fréquentation à 1,8 million de visiteurs. Le parc, qui n'est pas ouvert toute l'année, a accueilli durant les vacances de Noël 100.000 visiteurs, soit un bond de 20%. Petit bémol du côté des dépenses dans les boutiques du parc qui, ces derniers temps, sont "plus mesurées", reconnaît Dominique Hummel. En revanche, tout se passe bien dans les hôtels, qui enregistrent un très bon taux de réservation pour 2012. Une année qui s'annonce riche. Nouvelles attractions, nouveaux spectacles, chacun peaufine sa stratégie pour attirer le plus grand nombre de visiteurs. Chez Disney rien qu'en 2011, 10% du chiffre d'affaires, soit quelque 130 millions d'euros, ont été consacrés au marketing.

Il faut dire que ces mastodontes du tourisme ont encore des progrès à faire. Malgré une clientèle fidèle et toujours plus nombreuse, Euro Disney, la maison mère du parc, affiche une perte de 63,9 millions d'euros, en chute de 41% par rapport à l'exercice précédent (45,2 millions), pour un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros. Le Futuroscope, qui a connu une période mouvementée du côté de ses actionnaires, est depuis un an sous la coupe de la Compagnie des Alpes qui en détient 45%. Peu disert, son président ne délivre que quelques éléments financiers pour 2010 : un chiffre d'affaires de 90 millions d'euros, en hausse de 12% et un résultat net de 10,5 millions d'euros.

Sandrine Bajos - 16/01/2012 Source latribune.fr

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 22:01

  Tract Tati   

Une salariée de Tati met fin à ses jours

Selon la fédération CGT Commerce et Services, cette cadre aurait été «poussée à bout par sa direction».

Une salariée de l'enseigne à bas coûts Tati s'est suicidée lundi 9 janvier à son domicile après avoir adressé un courrier à sa famille et à la police dans lequel elle a expliqué son acte désespéré. La direction de Tati a confirmé le suicide à son domicile d'une cadre du magasin Tati de Barbès à Paris.

La salariée était agée de 53 ans et avait travaillé 24 ans chez Tati, en tant que vendeuse, puis en tant que cadre depuis un an, selon une responsable de la CGT.

Dans un communiqué, la fédération CGT Commerce et Services indique que la salariée, "poussée à bout par l'attitude de sa direction, a mis fin à ses jours après un entretien de plusieurs heures avec sa hiérarchie". Selon une responsable de la CGT, elle était ressortie "abasourdie" de cet entretien de trois heures.

Le syndicat précise qu'elle a adressé une lettre à sa famille et à la police dans laquelle elle explique son geste, et ajoute qu'en 2009, une autre salariée de Tati avait tenté de mettre fin à ses jours.

«Dégradation des conditions de travail»

Selon la fédération, qui précise que les salariés ont débrayé samedi à la suite de ce drame, le syndicat CGT de l'enseigne "interpelle depuis plusieurs années" en vain "la direction générale sur les dégradations des conditions de travail et la souffrance au travail des salariés".

La CGT réclame "l'ouverture rapide de négociations afin de trouver des solutions qui permettront qu'un tel geste ne puisse se reproduire. Elle alerte sur la lourde responsabilité que prendrait la direction en maintenant son refus d'engager le dialogue sur la souffrance au travail des salariés".

Le syndicat CFTC a lui aussi dénoncé dans un communiqué le suicide "d'une de leurs collègues, responsable du rayon textile, qui a été poussée à bout par les conditions de travail qu'on lui imposait".

Tati, filiale du groupe Eram, possède 100 magasins en France et compte quelque 1 800 collaborateurs.

Source liberation.fr

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 21:27
AAA, Sommet "Social", Présidentielle :
la Triple Arnaque

 

Du Triple A... … à un petit AA+

Ce qui veut dire, selon le ministre de l’Economie, que la note ne baisse que de 20 à 19 pour l’élève France. Donc pas de souci, mais attention, poursuit-il, les agences notent mais ne dictent pas la politique du gouvernement. C’est sûr que Sarkozy et Fillon n’ont pas besoin de courir après le triple A pour asséner la rigueur. C’est sans doute pourquoi ils avaient fait voter en urgence la loi sur les retraites d’octobre 2010 et qu’ils l’ont aggravée dernièrement. En tout cas, l’ordre du jour du sommet dit « social » de mercredi 18 janvier ressemble à s’y méprendre à ce que réclament les agences de notation ainsi que l’ensemble des milieux patronaux.

...à la Quadruple Attaque.

Au menu : durée du CDD augmentée à 30 mois ; temps de travail allongé ; recours au chômage partiel simplifié afin de permettre aux patrons de l’utiliser systématiquement. Après la flexibilité des horaires, place à la flexibilité du salaire !

Cerise sur le gâteau, la TVA dite « sociale ». Traduisez : exonérations de cotisations sociales pour les patrons financées par une augmentation de la TVA, le plus injuste des impôts. Avec son taux unique, il pèse plus lourdement sur ceux qui dépensent l’intégralité de leurs revenus, à savoir les travailleurs et les classes populaires.

Objectif de toutes ces mesures : « Abaisser le coût du travail »

C’est l’expression la plus branchée du moment au sein de la classe dominante. Pour ces messieurs, le travail coûte. Ils oublient que c’est lui qui crée les richesses. Notamment celles qu’ils se mettent dans les poches : les grands actionnaires du CAC 40 viennent de se partager 37 milliards de dividendes qu’ils ont pompés directement de notre travail qu’ils jugent « coûteux ».

Depuis des années, les gouvernements s’emploient à exonérer de cotisations sociales et d’impôts le grand patronat. Le résultat est sans appel : cela ne permet en rien de faire reculer le chômage. Au contraire, les inégalités sociales explosent. Cette fable surannée du « coût du travail trop lourd » nous est resservie dés qu’il s’agit de faire cadeau au patronat de sommes vertigineuses : 27 milliards d’euros dilapidés en exonérations de cotisations sociales rien que pour 2010.

Pas de trêve électorale en période de guerre sociale

Une pluie d’attaques à trois mois des élections, c’est plutôt inhabituel. Les ministres ne chôment pas. Même en campagne, ils allongent les coups.

De son côté, loin d’organiser la riposte, le Parti Socialiste conforme son programme à la rigueur. François Hollande l’annonce : il faudra lui « donner du sens » ! Autant dire que le futur gouvernement, de droite ou de gauche, ne tiendra qu’une promesse : la cure d’austérité pour les classes populaires. Il suffit de se tourner vers les pays voisins pour voir de quoi il retourne. En Espagne et en Grèce, les gouvernements socialistes, avant de refiler le pouvoir à la droite, ont mené une politique antisociale assumée : baisses des salaires, licenciements massifs, vente des services publics...

Nous ne pouvons compter que sur nos luttes !

Au moment même où il est indispensable d’organiser la contre-offensive du monde du travail, les directions syndicales s’apprêtent à participer au sketch du « Sommet social pour l’emploi ». Mais les travailleurs n’ont pas dit leur dernier mot. Tous les jours, des luttes courageuses se déclenchent. Ici, les plans de licenciements sont combattus ; là, les bas salaires. Les salariés de SeaFrance et d’une raffinerie du groupe Petroplus se mobilisent depuis plusieurs semaines contre la fermeture de leur entreprise. La grève des agents de la sûreté aéroportuaire qui réclamaient 200 euros d’augmentation a marqué l’actualité pendant les fêtes.

C’est par la convergence des luttes et la construction d’un mouvement d’ensemble que l’on pourra imposer l’augmentation générale des salaires, l’interdiction des licenciements et le partage du travail entre tous sans diminution de la paie.

Source http://www.convergencesrevolutionnaires.org/

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 17:43
Sommet social : Bernard Thibault fustige un «affichage pré-électoral»

A deux jours du sommet convoqué par Nicolas Sarkozy, le leader de la CGT ne cache pas son scepticisme et appelle à la mobilisation.

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, le 14 octobre 2011 à Paris

 

Le numéro un de la CGT Bernard Thibault a estimé lundi que le sommet social convoqué mercredi par Nicolas Sarkozy relevait d'un "affichage" politique pré-électoral et réitéré son appel à la "mobilisation", regrettant la "passivité coupable" des autres syndicats.

"Je suis presque convaincu qu'il a programmé une rencontre avec les organisations syndicales plus pour l'affichage, dans une séquence électorale, que dans une véritable volonté de tirer les enseignements de la situation", a déclaré Bernard Thibault lors d'une conférence de presse.

Selon lui, "il n'est pas sûr que le président de la République joue carte sur table" au sommet, "peut-être que nous aurons une séance de faux fuyants" et "nous n'en saurons pas plus à la sortie". Nicolas Sarkozy, selon lui, prendra le temps de "nous écouter" mais "cela ne veut pas dire qu'on ait l'intention de nous entendre".

Dans ce contexte, "échéance politique ou pas, l'heure est à la mobilisation", a affirmé M. Thibault en regrettant la "passivité" des autres organisations syndicales (dont la CFDT) qui n'ont pas rejoint l'appel de la CGT à une manifestation mercredi.

"Je considère l'absence de l'unité syndicale dans ce paysage-là comme une attitude passive, coupable, au regard des enjeux", a-t-il lancé. "Après ce sommet je suggère que nous organisions une nouvelle réunion de l'intersyndicale pour faire le point de la situation".

«On ne chamboule pas la protection sociale en quinze jours»

Pour le leader de la CGT, "on est en train de toucher gravement à des sujets essentiels comme la protection sociale et la durée légale du temps de travail".

"On ne chamboule pas la protection sociale en quinze jours, à la hussarde", a-t-il dit, en jugeant "scandaleux qu'on puisse penser légiférer sur une modification des règles du financement de la sécurité sociale en si peu de temps". "Il n'est pas normal que le chef de l'Etat estime disposer comme bon lui semble" de la protection sociale, "ça appartient aux salariés".

Il a fustigé aussi les agences de notation : "On prend appui sur ces notes pour justifier des mesures anti-sociales" alors que ces agences "sont là pour apprécier la pertinence d'investissement privé sur la base de taux de rentabilité à court terme". Le comble, pour lui, est que le pays et donc le "contribuable paie" ces agences pour être noté.

Selon lui, "aucun des droits sociaux des salariés n'est à l'abri", même pas la 5ème semaine de congés payés. "Tout est susceptible d'être révisé de manière autoritaire" dans la mesure où le gouvernement "reprend à son compte le diagnostic des organisations patronales sur le coût du travail" trop élevé.

"Ce ne sont pas les salariés qui sont responsables de cette crise", les entreprises en France "souffrent d'un sous-investissement" y compris en comparaison avec l'Allemagne, a-t-il argué.

Source liberation.fr

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 17:20
Surprise et satisfaction des syndicats d'Eurotunnel

Tous les salariés d'Eurotunnel ont reçu cette semaine une lettre de leur direction. ...

 

Car leur entreprise avait fait une entrée fracassante dans l'actualité nationale, lundi, le PDG Jacques Gounon indiquant vouloir racheter les navires de SeaFrance et aider le projet de société coopérative.

 
D'abord surpris par l'offre d'Eurotunnel

Dans la lettre qu'ils ont reçue, les salariés n'en apprennent pas beaucoup plus que ce qu'ils avaient pu lire auparavant dans la presse. « Il explique tout de même que cet investissement possible n'aura aucune incidence sur les investissements ou les rémunérations », résume Stéphane Lepoutere, délégué syndical Force ouvrière, qui déclare avoir été d'abord surpris par cette annonce d'Eurotunnel : « A priori, le maritime, ce n'est pas tellement notre domaine de compétence. » D'abord surpris, Stéphane Lepoutere s'est ensuite trouvé rassuré : « LD Lines, s'il débarque sur le détroit, risque de plomber le marché avec ses pratiques low cost. Jacques Gounon va au moins essayer de faire grimper les prix.

 » D'un point de vue concurrentiel, la démarche est appréciée par les représentants du personnel. D'un point de vue social aussi : « On préfère une offre avec des tarifs raisonnables et beaucoup de salariés plutôt qu'une boîte qui casse les prix en pratiquant le dumping social », résume Stéphane Lepoutere.

Enfin, pour les représentants du personnel d'Eurotunnel, la stratégie annoncée par leur patron est une excellente nouvelle pour leurs propres revendications : « Ça nous conforte dans nos positions exprimées en septembre dernier », indique Stéphane Lepoutere, qui rappelle le conflit qui avait eu lieu sur les salaires et les gratifications. « Eurotunnel fonctionne bien. L'année 2011 a été excellente. On annonce qu'on est en mesure de racheter plusieurs ferries... Je suppose qu'on sera également en mesure de satisfaire aux demandes légitimes des salariés auxquels énormément d'efforts ont été demandés ces dernières années. » Après Eurotunnel qui s'invite dans le dossier de la reprise de SeaFrance, c'est au tour de SeaFrance de s'inviter dans le dossier des négociations salariales chez Eurotunnel !

BRUNO MALLET Source lavoixdunord.fr

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 22:31

Un blog que je viens de découvrir et tel que j'aurais bien aimé tenir s'il n'y avait pas autant de raisons de lutter.

Lutter est aussi une source d'optimisme pour l'avenir, car nos luttes modèlent à toute toute toute petite échelle, le monde de demain. C'est déjà ça...

Voici un des textes du blog Sources d'optimisme que je vous recommande, car il est tellement nécessaire de rester optimiste alors que notre monde semble devenu fou et se précipiter vers le chaos pour l'éternité.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

Un jour , tu me verras vieux : si je me salis quand je mange et ne parviens plus à m'habiller…prends patience, souviens-toi du temps que j'ai pris à te l'apprendre.

Si quand je parle avec toi, je répète sans cesse les mêmes choses...ne m'interromps pas, écoute moi car quand tu étais petit, je devais te raconter chaque soir la même histoire pour que tu t'endormes.

Quand je ne veux pas me laver, ne me blâmes pas et ne me fais pas avoir honte... souviens toi quand je devais courir derrière toi en inventant des excuses parce que tu ne voulais pas prendre ton bain.

Quand tu constates mon ignorance des nouvelles technologies, donne-moi le temps nécessaire et ne me regardes pas avec ce petit sourire ironique, j'ai eu toute la patience à t'apprendre l'ABC; quand à un certain moment, je ne parviens plus à me souvenir ou je perd le fil de ma phrase... donne moi le temps nécessaire pour me le rappeler et si je n'y parviens pas, ne t'énerves pas... la chose la plus importante n'est pas ce que je dis mais le besoin d'être avec toi et que tu m'écoutes.

Quand mes jambes fatiguées ne parviennent plus à soutenir ta cadence, ne me traite pas comme si j'étais un poids, viens vers moi et tiens moi fort comme je l'ai fait quand tu faisais tes premiers pas.

Quand je dis que je voudrais être mort... ne te fâche pas car un jour tu comprendras ce qui me pousse à le dire. Essaye de comprendre qu'à mon âge on ne vit pas, on survit. Un jour tu comprendras que malgré mes erreurs, j'ai toujours voulu le meilleur pour toi et que j'ai tenté de t'aplanir la route.

Donne moi un peu de ton temps, donne moi un peu de ta patience, donne moi une épaule sur laquelle je peux appuyer ma tête de la même façon que je l'ai fait pour toi.

Aide moi à faire mon chemin aide moi à finir mes jours avec amour et patience et en échange, je rendrai un sourire et l'immense amour que j'ai toujours eu pour toi. Je t'aime mon fils.

Par Michèle Merken

Source http://www.sourcedoptimisme.com/

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  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
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