Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 18:05
Le syndicat maritime Nord dépose une plainte pour diffamation contre François Chérèque

La CFDT de SeaFrance va porter plainte pour diffamation contre François Chérèque et plusieurs journaux à la suite de propos accusant ses représentants de malversations. Cette action intervient au moment où la CFDT nationale annonce la radiation de la CFDT SeaFrance, en invoquant, notamment, deux arguments très approximatifs...

 

Le Syndicat maritime Nord et son secrétaire, Didier Cappelle, auraient-ils attendu d'être clairement renseignés sur les reproches formulés contre eux par le bureau national de la CFDT pour riposter à leur tour ?

C'est ce que laisse supposer l'annonce faite par Didier Cappelle d'une action contre le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, au moment même où, dans un courrier daté du 20 janvier, le bureau national confédéral confirme avoir engagé « une procédure de radiation à l'encontre du Syndicat maritime Nord CFDT ».

Sur la foi de la presse.- Pour justifier cette action, Jean-Louis Malys, secrétaire national, explique dans son courrier que « cette décision est la conséquence de l'accumulation de dysfonctionnements, de faits et d'événements, dont certains, judiciaires, ont été largement commentés par la presse ». Cette impression avait déjà été formulée par François Chérèque lui-même qui, en expliquant avoir « un peu honte du comportement pas honorable de ces militants », expliquait voici quinze jours que « les révélations dans la presse et les langues qui se délient à Calais font qu'on est au-delà de la présomption d'innocence ».

Liquidation et responsabilités.- Plus concrètement, si une procédure de radiation a été engagée contre le Syndicat maritime Nord, et donc la CFDT SeaFrance, c'est d'abord que le refus de dialoguer avec un repreneur possible de SeaFrance a été interprété comme un entêtement coupable. Il s'agit d'une « attitude qui laisse à penser que la préservation des intérêts particuliers a fortement influencé la stratégie syndicale refusant d'examiner toutes les hypothèses permettant de sauver un maximum d'emplois des salariés de SeaFrance ». En somme, « la liquidation judiciaire avec cessation d'activité de SeaFrance a été prononcée » et, « malheureusement, les responsables du Syndicat maritime Nord CFDT portent une lourde responsabilité dans cette situation (...) ».

Accusations imprécises.- Mais parmi les éléments « graves et cumulés » qui aboutissent à la radiation du Syndicat maritime Nord et la CFDT SeaFrance, s'ajoute selon Jean-Louis Malys une série de reproches et des « condamnations judiciaires prononcées à l'encontre de responsables du syndicat », parmi lesquelles « plusieurs ont été mises en exergue dans les médias ».

Jean-Louis Malys relève ainsi « le refus sanctionné par la justice des élus CFDT de communiquer les comptes du comité d'établissement », ce qui n'est pas exact, selon Éric Vercoutre, secrétaire du CE (lire page 11).

D'autre part, Jean-Louis Malys écrit qu'« à ces condamnations s'ajoute l'enquête judiciaire en cours pour vols en bande organisée mettant en cause des responsables syndicaux de SeaFrance ».

Cette formulation établit ainsi un lien direct entre les vols sur lesquels une enquête est toujours en cours et des responsables syndicaux dont les comptes ont été épluchés, sans qu'ils aient été mis en examen... Ainsi, est une nouvelle fois accréditée l'idée que les leaders de la CFDT seraient associés ou complices de pratiques délictueuses. D'où une plainte en diffamation. « Maintenant, celui qui s'amusera à calomnier encore, c'est direction la correctionnelle », assure l'avocat de la CFDT SeaFrance.

 

PAR PASCAL MARTINACHE Source lavoixdunord.fr

Partager cet article
Repost0
26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 17:59
Minimum syndical pour la succession de Bernard Thibault à la tête de la CGT

 Le changement de direction s’annonce délicat, les deux candidats pressentis peinant à s’imposer.

C’est officiel : Bernard Thibault ne briguera pas de cinquième mandat à la tête de la CGT. Après un an de tergiversations, durant lequel il a semblé hésiter entre un départ précipité et une nouvelle candidature au congrès de mars 2013, le secrétaire général de la principale organisation syndicale, 53 ans, a annoncé hier matin à sa commission exécutive son souhait de «laisser la place» : «L’expérience est un atout,mais il faut faire attention à ce qu’elle ne se transforme pas, au fil du temps, en un handicap.»Une annonce «simple» qui «n’a surpris personne, affirme une participante à la réunion. Bernard avait largement consulté en amont et son départ avait déjà fuité dans la presse».

«Flottement». Reste qu’après treize ans de mandat, le «sphinx» de Montreuil - surnom relatif à la difficulté qu’éprouvent ses proches à deviner ses pensées - n’a pas réglé la question de sa succession. Et ce, à un an du prochain congrès, et à quatre mois du comité confédéral de mai, qui doit se prononcer sur le nom du futur secrétaire général. Lesigne «d’un flottement, et d’une impréparation surprenante pour une telle organisation», analyse un observateur extérieur. «Thibault a du mal à trancher, entre "je pars ou je reste", entre repli de la CGT sur elle-même ou ouverture sur l’extérieur, entre un homme et une femme pour lui succéder…», remarque, amusé, un responsable de fédération qui, comme ses homologues, préfère garder l’anonymat. «Il supporte mal les oppositions internes, même si elles sont "constructives"», observe un autre cadre, qui le trouve «limite parano» : «Du coup, il s’est renfermé sur lui-même, ne conservant, lors du renouvellement, fin 2009, de la direction confédérale, que des personnalités assez faibles.» Résultat : la short list des prétendants, si elle ne comporte plus que deux noms, ne recèle aucune personnalité détonante. Et limite le choix entre un homme jugé ouvert mais ayant parfois du mal à s’imposer, et une femme considérée comme «entière» mais peu susceptible de rassembler.

Le mieux placé des deux, Eric Aubin, 50 ans, ancien cadre et actuel secrétaire général de la fédération de la construction, s’est fait connaître lors de la réforme des retraites, en tant que négociateur au nom de la CGT. «C’est un type très ouvert, très sympa, qui cherchait à chaque fois à préserver l’unité syndicale, témoigne le représentant d’une autre confédération. Je suis par contre plus réservé sur sa maîtrise des dossiers. Il me semblait ne pas connaître tous les rouages, certes complexes, du système de retraites, ce qui le plaçait parfois dans une position de soumission par rapport aux "technos" de la CGT.» Autre reproche, selon le négociateur d’une organisation concurrente : «Il est apparu incapable, à plusieurs reprises, de résister aux positions parfois injustes socialement de sa direction, notamment sur les retraites complémentaires des cadres.» Affable, l’homme s’est en revanche révélé à l’aise dans les médias, quand sa concurrente donnait une image un peu rigide. Autre point fort, et non des moindres : «Il est le mieux placé, et de loin, pour rassembler en interne», estime le dirigeant d’une fédération CGT du public.

Une qualité que peu de cadres cégétistes prêtent à Nadine Prigent, l’autre nom le plus souvent cité comme successeur potentiel de Bernard Thibault. A 54 ans, cette ancienne infirmière et ex-responsable de la fédération de la santé, membre de la direction confédérale, est considérée pudiquement comme un «profil CGT plus classique» par un observateur. Comprendre : moins ouverte et un peu cassante. Elle a été propulsée représentante de la CGT au sein de l’intersyndicale lors du mouvement des retraites, un des postes les plus exposés. «Elle devait tenir les deux bouts de la corde, à la fois coller à la CFDT et en même temps ménager la base de la CGT, tempère un de ses alter ego dans une autre confédération. C’était une mission difficile, et elle s’est fait pas mal d’ennemis à cette occasion.»

Virage. Quel que soit le prochain secrétaire général - Prigent ou Aubin, voire un troisième candidat (d’autres noms, moins cités, circulent également) -, le poste n’aura rien d’une sinécure. Certes, Thibault a fait prendre un vrai virage à la confédération, s’éloignant du Parti communiste et plaçant la CGT dans une position plus ouverte à la négociation. Mais de la poursuite des réformes des structures au rassemblement des différentes sensibilités, en passant par la nécessaire resyndicalisation des salariés du privé, les défis du prochain locataire de la centrale de Montreuil restent nombreux.

 

Par LUC PEILLON Source liberation.fr

Partager cet article
Repost0
26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 17:55
Droit de grève : Le gouvernement s’entête, l’heure est à la mobilisation (CGT)

Cinq ans après la loi dite du «service minimum», l’UMP et le gouvernement s’attaquent de nouveau au droit de grève des salariés du Transport. Après l’annonce d’un passage en force avant hier en déclarant la procédure d’urgence, hier soir dans une séance où la majorité parlementaire a démontré tout le mépris qu’elle avait pour ces derniers, un nouveau texte a été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale.

Ce texte, alimenté par les directions d’entreprises, s’il ne concernait au départ que le transport aérien, a vu son périmètre s’élargir. Les députés UMP en ont profité pour modifier la loi d’août 2007 dans les transports publics terrestres en interdisant à chaque salarié de se rétracter plus de 24h après avoir déclaré leur intention de faire grève sous peine, une nouvelle fois, de sanctions. Ainsi un salarié qui avait décidé de faire et y renonce pourrait être sanctionné disciplinairement. Cet amendement démontre à quel point tant la loi de 2007 que celle de 2012 n’ont aucune ambition d’améliorer le dialogue social et faire baisser la conflictualité mais bien d’attaquer frontalement une liberté fondamentale pour chaque salarié.

La Cgt considère que ce texte est une véritable provocation qui n’apporte aucune réponse sur la prise en compte des revendications légitimes des salariés, source essentielle de la conflictualité. Toutes les obligations reposent sur le salarié et aucune pour contraindre le patronat et les directions d’entreprise à négocier. La grève est la conséquence d’un long processus de négociation de plusieurs semaines qui n’aboutit pas et ce n’est pas en rajoutant une période de 8 jours dans le transport aérien (déjà mis en place dans les transports terrestres avec l’inefficacité que l’on connaît) pour soi-disant se mettre autour de la table que l’on changera quoi que se soit. Pire, ce texte est dangereux puisqu’il s’attaque au droit de grève de salariés qui n’exercent pas une mission de service public ouvrant la voie, demain, à un encadrement généralisé du droit de grève pour l’ensemble des salariés.

La bataille parlementaire n’est pas finie puisque ce texte passera au Sénat à partir du 15 février. D’ores et déjà des sollicitations de rencontres avec les groupes parlementaires, notamment de gauche, sont prévues.

La Cgt mettra tout en œuvre pour faire échouer l’adoption de ce texte, à commencer par une mobilisation des salariés du transport du 6 au 10 février 2012.

Communiqué de la CGT

Montreuil, le 26 janvier 2012

Source humanite.fr

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 20:25
Chérèque lâchera les rênes de la CFDT avant la fin de l'année

Le patron de la CFDT a décidé de ne pas finir pas son mandat. Il souhaite revenir à ses anciennes amours. Le numéro 2 de la centrale syndicale, Laurent Berger, est prêt à prendre le relais.

François Chérèque, secrétaire général de la CFDT sera remplacé d'ici la fin 2012 par Laurent Berger (SIPA)

François Chérèque, secrétaire général de la CFDT sera remplacé d'ici la fin 2012 par Laurent Berger

 

François Chérèque n’achèvera pas son troisième mandat qui court jusqu’en juin 2014. L’information qui circule en interne depuis plusieurs mois, sans être confirmée par le principal intéressé, est parue dans Les Echos du 25 janvier, après le blog "Les dessous du social" dès septembre. A la tête de la CFDT depuis 2002, le secrétaire général de l'organisation syndicale passera vraisemblablement la main à Laurent Berger avant l’assemblée générale, qui aura lieu les 28 et 29 novembre.

Une reconversion en gestation

Ce jeune quadra prendra ainsi les rênes d’un des deux plus gros syndicats français quelques mois seulement après l’élection présidentielle. Interrogé par Challenges sur la façon dont il envisage sa vie après la CFDT, François Chérèque a répondu le 24 janvier qu’il pensait retourner "à ses premières amours, l’activité sociale et sanitaire". Le secrétaire général était auparavant éducateur spécialisé en pédopsychiatrie. A la CFDT, "tout peut évoluer à tout moment", a-t-il déclaré.

Sous-entendu, la date précise de sa succession dépendra de ses propres opportunités de reconversion. Très apprécié en interne, Laurent Berger - qui se refuse à tout commentaire - est prêt à prendre la suite. Le passage de relais devrait se traduire par une réelle continuité, François Chérèque et son dauphin partageant beaucoup de points communs : sens du terrain, souci de la pédagogie et vision semblable de l’avenir du syndicat, au plus près des entreprises.

Son dauphin a intégré la direction nationale en 2009 

Ancien militant de le Jeunesse ouvrière chrétienne et adhérent de la CFDT depuis 1991, Laurent Berger, 43 ans, a été conseiller en insertion professionnelle avant de devenir permanent de l’union locale de Saint-Nazaire en 1996. Il a pris ensuite la tête de la CFDT des Pays de la Loire puis a intégré la direction nationale – la commission exécutive – en juin 2009. Il y est chargé de l’organisation et de l’emploi. Dernièrement, c’est lui qui a eu la charge de préparer le sommet social du 18 janvier à l’Elysée.

Par Dominique Perrin Source challenges.fr

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 18:55

Un camarade m'exprimait sa défiance vis à vis de l'article Disneyland Paris : la CGT de l'entreprise brille à nouveau par son inaction!

Très bien, alors je vais prouver ce que je dis et ce que j'écris. Je sais très bien que vis à vis de l'extérieur, ce qui se passe à Disneyland Paris semble impossible. Mais c'est la triste réalité!

Je vais même plus loin en affirmant que je ne suis pas surpris par la déchéance sociale que connait l'entreprise, mais à quoi peut-on s'attendre lorsque les organisations syndicales tiennent un rôle secondaire ou inexistant dans la vie de l'entreprise?

Certes, la Direction fait son beurre, mais ce sont  les salariés qui en payent le prix.

Quant aux représentants du personnel, le nivellement par le bas, années après années conduit aujourd'hui à une représentation fantomatique, où les élus prennent leurs heures pour se reposer chez eux, et où les salariés subissent en silence la dégradation continue des conditions de travail.

Et les irréductibles (heureusement il en existe encore) qui veulent croire que les choses peuvent changer, la Direction a vite fait de les isoler et de leur mettre une pression telle qu'ils comprennent très vite que leur intérêt est de la fermer sous peine de représailles.

Je vous présente donc l'affichage des différents panneaux syndicaux de l'Hôtel New York au 25 janvier 2012, ce qui permettra au lecteur de se faire une idée de la réalité sociale à Disneyland Paris.

A noter que pour l'Unsa, les reflets empêchaient la lecture du texte qui représente un certain intérêt, aussi j'ai repris leur tract pour que le lecteur puisse en profiter.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

 

affiche cfdt

 

affiche fo

affiche unsa

affiche cgt

affiche cftc1

affiche cfe-cgc

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 18:53
Nicolas Sarkozy évoque l'hypothèse de sa défaite

Nicolas Sarkozy à Cayenne (Guyane), le 22 janvier 2012, entre sur scène pour présenter ses voeux à l'Outre-Mer.

Nicolas Sarkozy à Cayenne (Guyane), le 22 janvier 2012, entre sur scène pour présenter ses vœux à l'Outre-Mer

Dans son esprit, il n'y a plus de place pour le doute : "En cas d'échec, j'arrête la politique. Oui, c'est une certitude." C'est ce que Nicolas Sarkozy déclare, depuis quelques jours, quand on l'interroge sur l'hypothèse de sa défaite à l'élection présidentielle. C'est donc bien qu'il l'envisage comme possible en dépit des manifestations d'enthousiasme et des protestations de confiance qu'il multiplie devant ses visiteurs.  

"De toute façon, je suis au bout, ajoute le chef de l'Etat. Dans tous les cas, pour la première fois de ma vie, je suis confronté à la fin de ma carrière." Celle-ci, ajoute-t-il, peut intervenir dans quelques mois ou dans cinq ans.

M. Sarkozy veut montrer qu'il n'est pas accroché à son fauteuil élyséen. "Je ne suis pas un dictateur", aime-t-il à répéter en réponse à ceux qui, estime-t-il, le caricaturent en monarque républicain.

Bien sûr, s'il devait arrêter la politique, il appréhende le changement de rythme et le manque des montées d'adrénaline que procure le pouvoir. Citant Pascal (1623-1662), il constate, devant ses interlocuteurs, que "l'homme est ainsi fait que tout est organisé pour qu'il oublie qu'il va mourir".

Mais Nicolas Sarkozy a changé ; il s'arrangerait d'une autre vie, veut-il croire. La politique lui aura tout donné : maire, conseiller général, président de conseil général, ministre de premier plan, président de la République enfin. Il aura tout connu : la jubilation qu'apportent les victoires, les meurtrissures des défaites, la sagesse qui découle des épreuves. Alors qu'attendre de plus de cette passion qui l'aura comblé ?

Avant d'être élu président, M. Sarkozy méditait déjà sur l'usure du pouvoir. En 2005, le futur candidat fait son retour au ministère de l'intérieur, flanqué de Brice Hortefeux, ministre délégué aux collectivités territoriales. Membre d'un gouvernement pour la première fois, M. Hortefeux, l'ami de toujours, joue les Rastignac. Sarkozy lui glisse : "Profites-en bien, c'est le meilleur moment !" Celui où l'on parvient enfin à réaliser ses rêves, l'ambition d'une vie.

"Nicolas Sarkozy n'a jamais eu une conception ludique du pouvoir. D'ailleurs, le mot devoir revient fréquemment dans sa bouche", observe M. Hortefeux. A lui aussi, M. Sarkozy a confié que, s'il était battu, il arrêterait la politique. Avec quelques-uns, l'ancien ministre veut le convaincre de reprendre l'UMP en cas de défaite. Mais le président n'en veut pas. "Vous voulez que j'anime des sections UMP ? Je ne mérite pas ça. Je préfère encore le Carmel, au Carmel au moins, il y a de l'espérance !" a-t-il lancé à un autre.

"DANS LE FUTUR, JE VOUDRAIS GAGNER DE L'ARGENT"

En mai, le chef de l'Etat aura 57 ans, un âge où tout est encore possible pour celui qui se sent jeune, surtout depuis qu'il est père à nouveau. En 2017, il en aura 62. Il observe avec attention les parcours des anciens grands de ce monde. De nombreux dirigeants ont donné des conférences internationales, mais en anglais, langue qu'il parle mal, tandis que l'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder, proche de Vladimir Poutine, s'est reconverti chez le géant russe de l'énergie Gazprom.

Le chef de l'Etat n'a jamais caché son goût de l'argent. Abordant le sujet de la rémunération des banquiers, au G20 de Cannes, en novembre 2011, le chef de l'Etat avait lancé aux grands de la planète : "Moi aussi, dans le futur, je voudrais gagner de l'argent", avant de critiquer "l'immoralité" dont font preuve, selon lui, les financiers.

Martin Bouygues lui aurait proposé plusieurs fois de rejoindre son groupe, selon M. Hortefeux. "Je suis avocat, j'ai toujours eu un cabinet et je suis passionné de tas de choses, explique aujourd'hui le président à son entourage. En tout cas, je changerai de vie complètement, vous n'entendrez plus parler de moi !"

"COMMENCER MES SEMAINES LE MARDI ET LES FINIR LE JEUDI SOIR"

Il rêve à voix haute d'une vie plus douce, moins usante. "Je peux voyager, prendre des responsabilités, commencer mes semaines le mardi et les finir le jeudi soir ! Franchement, ça ne me fait pas peur", dit-il. "Il imagine sa vie d'après la politique comme plus agréable. Pas plus intéressante, mais plus agréable", résume M. Hortefeux.

Sarkozy, l'homme qui veut agir, a toujours prétendu vouoir un jour prendre le temps de vivre. Au début de son mandat, revenant de Hongrie, le 14 septembre 2007, il s'était mis à rêver. A imaginer tout ce qu'il aurait pu faire s'il était resté flâner deux jours à Budapest, où il venait de faire une visite éclair, vendredi 14 septembre : une promenade à cheval en forêt, les bains, un concert. S'il avait pris le temps. "Mitterrand voyageait au bon plaisir. Je ne critique pas. Je voyage pour faire", déclarait-t-il à ses interlocuteurs.

Comme tous les présidents, M. Sarkozy est desormais soucieux de la trace qu'il laissera dans l'histoire. Et il en est convaincu : " Si l'on veut être aimé dans le futur, il faut couper."

Arnaud Leparmentier et Vanessa Schneider Source lemonde.fr

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 18:49
Ces comités d'entreprise dans la tourmente

Le Dôme, siège du CCE d'Air France à Roissy, où une réunion exceptionnelle le 1er février doit tenter d'éviter la cessation de paiement. (Photo François Bouchon - Le Figaro).Le Dôme, siège du CCE d'Air France à Roissy, où une réunion exceptionnelle le 1er février doit tenter d'éviter la cessation de paiement.

 

Air France, EDF, France Telecom, RATP et SNCF: ces cinq CE sont aujourd'hui dans le collimateur des députés, de la Cour des comptes et de la brigade financière.

C'est la fin d'une époque pour les comités d'entreprise en France. La proposition de loi du député Nicolas Perruchot ne mettra pas fin à tous les abus mais elle devrait réduire le grand gâchis des comités d'entreprise.

Officiellement, la proposition de loi vise les 2.000 gros comités d'entreprise que compte l'Hexagone mais cinq sont particulièrement dans l'oeil du cyclone: EDF (CCAS), France Telecom, Air France, RATP et SNCF. Au fil des années et de la générosité de leur entreprise qui avait trouvé un bon moyen d'acheter la paix sociale, ces gros CE sont devenus de véritables PME gérant des budgets considérables et une masse salariale imposante. Le comité central d'entreprise d'Air France emploie ainsi 900 salariés, celui de la SNCF, près de 1000, et celui de la RATP, 300 employés. Quant à celui d'EDF, le plus gros de France, il rémunère près de 4000 personnes.

Pour gérer ces grandes entreprises, les syndicats ont placé au mieux des élus qui n'étaient pas qualifiés pour assumer de telles tâches et parfois des élus qui flirtaient avec la ligne rouge de la légalité... au risque de véritables catastrophes. Le premier CE à avoir défrayé la chronique est celui d'EDF (la Caisse centrale d'activités sociales, CCAS). La Cour des comptes, qui avait publié en 2007 un rapport accablant sur le «manque de transparence» de sa gestion, n'a pu que constater trois ans plus tard que ses recommandations étaient restées lettre morte.

«Des Mercedes, des Chevrolet et des Peugeot 807»

Chez France Telecom, le comité d'entreprise a frôlé la cessation de paiement en 2010 avec un déficit de 82 millions d'euros: l'annulation des vacances et un plan d'économie drastique ont évité le désastre. Toujours chez France Telecom, mais au sein de sa filiale Transpac, c'est le trésorier du CE qui a détourné 230.000 euros entre 1997 et 2006 en encaissant sur son compte et sur celui de sa compagne des chèques du comité.

Chez Air France, le CCE est englué depuis trois ans dans un conflit entre la CFDT et la CGT, qui se renvoient la responsabilité d'une gestion catastrophique. Le commissaire aux comptes a jeté l'éponge l'an dernier et le CCE a été placé sous la responsabilité d'un mandataire du tribunal de Bobigny. Pour échapper à la cessation de paiements en 2010, le CCE a dû emprunter 14,5 M d'euros et cherche à vendre une partie de son patrimoine pour échapper à la faillite.

Une réunion exceptionelle des élus le 1er février doit tenter de le sauver de la cessation de paiement en 2012. Criblée de dettes, l'institution dispose en effet de 8 millions d'euros pour son exercice avec lesquels elle doit payer 21 millions d'euros de salaires, 4 millions pour l'entretien de son patrimoine. Et elle est en plus censée verser une subvention aux salariés de la compagnie (jusqu'à 14 millions d'euros certaines années).

Les députés et les magistrats de la Cour des comptes ne sont pas les seuls à s'intéresser aux dérives des comités d'entreprise. Les élus du CCE d'Air France se sont ainsi succédés l'an dernier à la brigade financière, qui enquêtait sur d'éventuelles malversations. Début 2010, un rapport d'audit avait révélé que le CCE de la compagnie aérienne avait loué pour ses salariés en 2009 «des Mercedes, des Chevrolet et des Peugeot 807» alors qu'il possède sa propre flotte de véhicules. Toujours selon ce rapport, 30 ordinateurs portables achetés 39.000 euros «n'avaient toujours pas été distribués» fin 2009.

La brigade financière s'est également intéressée à de possibles abus au comité d'établissement de la SNCF à Lyon.

Source lefigaro.fr

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 18:48
La CFDT de SeaFrance va porter plainte contre Chérèque et plusieurs journaux

La CFDT Maritime Nord, syndicat majoritaire à SeaFrance, a décidé de porter plainte en diffamation contre François Chérèque et plusieurs médias, suite aux propos accusant ses représentants de malversations, a-t-on appris de sources concordantes.

"Le syndicat Maritime Nord va attaquer en justice un certain nombre de médias et engager une action au correctionnel contre François Chérèque pour diffamation", a déclaré Didier Cappelle, le secrétaire général de la CFDT Maritime Nord, à l'issue d'une réunion d'information du personnel à Calais.

M. Cappelle a ensuite précisé que les médias que le syndicat comptait poursuivre étaient Le Parisien, Libération, Le Figaro, Le Nouvel Observateur, le Journal du Dimanche, France 5 et Nord-Littoral.

"Maintenant, c'est stop à la calomnie ! Donc c'est direction le tribunal correctionnel pour tout le monde, y compris pour M. Chérèque qui, tel Judas, a porté le coup de grâce aux travailleurs de SeaFrance le 9 janvier, jour de l'audience du tribunal de commerce", ayant ensuite prononcé la liquidation de la compagnie de ferries, a déclaré l'avocat des salariés Me Brun.

Le secrétaire général de la CFDT avait déclaré le 9 janvier que la CFDT de SeaFrance n'avait pas eu "un comportement honorable". Une procédure de radiation de la CFDT Maritime Nord a été engagée par la centrale syndicale le 19 janvier.

"A partir du 4 janvier, vous avez eu un torrent de boue national qui a été déversé sur le dos de ce syndicat et de ses représentants. C'est une honte !", s'est insurgé l'avocat, assurant que ni les experts-comptables, ni les commissaires aux comptes nommés pour certifier les comptes du comité d'entreprise de SeaFrance n'ont "jamais signalé le moindre manquement à la loyauté de la part des représentants syndicaux".

"L'enjeu aujourd'hui, c'est de faire perdre confiance à Eurotunnel", qui a proposé de racheter les navires de SeaFrance pour les louer à la coopérative ouvrière portée par la CFDT Maritime Nord, "en continuant à calomnier", a déclaré Philippe Brun.

Mais "maintenant celui qui s'amusera à calomnier encore, c'est direction la correctionnelle", a-t-il martelé.

Source calais.maville.com

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 18:47
On ne pourra bientôt plus rien dire ou écrire. Et là, c'est du lourd, violer le secret des affaires, c'est presque pire que de tuer quelqu'un...
Ils finiront bien par créer le secret des magouilles, on est prêt à tout quand on est aux abois!
Amitiés à tous et à toutes
Cyril LAZARO

 

En France, les députés créent le délit de violation du secret des affaires

Un nouveau délit dans le code pénal en France : les députés ont voté lundi 23 janvier dans la soirée une proposition de loi UMP qui sanctionne la violation du « secret des affaires » d'une peine de trois ans de prison et de 375 000 euros d'amende. L'objectif est de combattre l'espionnage économique.

Depuis des mois, l'idée est portée par le député UMP, Bernard Carayon, auteur d'un rapport et de plusieurs propositions de loi sur le sujet. A ses yeux, il s'agit de « protéger des emplois, des technologies sensibles, des investissements, parfois considérables ».

Les secteurs sensibles du nucléaire, de l'aéronautique, de la recherche ou de l'automobile sont particulièrement concernés. Les grands groupes y voient aussi une façon de se protéger contre les plaintes groupées venues des Etats-Unis, qui obligent souvent les entreprises à dévoiler leur secret de fabrication.

Cette protection accrue des informations économiques semble faire assez consensus puisque la commission des lois a adopté le texte à l'unanimité. Toutefois, le PS et le PCF se sont cependant abstenus lors du vote. Pour certains députés, l'infraction est trop large et pourrait mettre en péril la liberté d'information.

Mais des garde-fous ont été mis en place. Ainsi, ce secret des affaires ne sera pas opposable à la justice, aux autorités administratives, à la police, à la douane, et un journaliste pourra produire des documents couverts par ce secret des affaires sans être poursuivi pour recel.

Source rfi.fr

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 18:11

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Cyril LAZARO
  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
  • Contact

Carte visiteurs blog

Recherche

Nombre de visiteurs

Nombre de pages vues