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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 17:53
CGT : Thibault annoncerait son départ mardi

http://photo.europe1.fr/mediacenter/emissions/l-interview-d-europe-1-soir/bernard-thibault-sur-europe-1-cgt-930620b-466267/8267793-1-fre-FR/bernard-thibault-sur-Europe-1-CGT-930620B_scalewidth_630.jpg

Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, devrait annoncer le 24 janvier à la direction de son syndicat qu'il ne briguera pas un nouveau mandat lors du prochain congrès en 2013, selon le Monde.fr, mais la CGT n'a pas confirmé l'information. "Bernard Thibault ne fait pas de commentaire sur ces bruits", a indiqué le service de presse de la confédération.

Selon le Monde, qui ne cite pas ses sources, Bernard Thibault informera la Commission exécutive confédérale de la CGT, qui se réunira le 24 janvier, qu'"il ne briguera pas un nouveau mandat à la tête de la confédération". Il "va lancer officiellement le processus de sa succession", ajoute Le Monde.fr. Bernard Thibault dirige la CGT depuis 1999.

Source europe1.fr

 

 

La succession de Bernard Thibault à la CGT bientôt ouverte

Bernard Thibault va annoncer, mardi 24 janvier, à la commission exécutive confédérale de la CGT, qu'il ne briguera pas un nouveau mandat à la tête de la confédération. Selon les infomations recueillies par Le Monde, M. Thibault va lancer officiellement le processus de sa succession. Son souhait est d'être remplacé sans attendre le prochain congrès congrés, prévu pour mars 2013.

Sollcité par Le Monde, Bernard Thibault a refusé de répondre, assurant simplement "ne pas vouloir commenter des rumeurs et réserver ses annonces aux instances de la CGT". Mais il est déjà prévu qu'il fasse connaître officiellement, en mai, à l'occasion d'une réunion du comité confédéral national (le parlement du syndicat), le nom de celui qu'il aimerait voir lui succéder. Le but est de pouvoir l'installer dans le paysage public juste après l'élection présidentielle, alors que le début d'un nouveau mandat est traditionnellement un moment de réformes intenses, qui impliquent une activité syndicale assez forte.

A la différence de la CFDT, où Laurent Berger, secrétaire national chargé de l'emploi, a été clairement désigné par François Chérèque et fait l'objet d'un consensus en interne, le nom du successeur de M. Thibault est longtemps resté incertain. A tel point que le secrétaire général aurait même hésité, en décembre 2011, à "rempiler" malgré ses presque treize ans à la tête du syndicat.

Eric Aubin, secrétaire national chargé des retraites, qui a pu se faire connaitre médiatiquement lors du mouvement contre la réforme des retraites, en 2010, fait désormais figure de grand favori. "Son nom circule dans tous les couloirs", glisse un responsable confédéral. Il a d'ailleurs déjà commencé à consulter les grandes fédérations de la CGT, étape nécessaire pour s'assurer du soutien du plus grand nombre. Il a pour lui l'avantage de venir du privé, ce qui permettrait au syndicat d'afficher une certaine dose de modernisation, et d'être issu d'une fédération relativement importante, celle de la construction.


 

 Eric Aubin, membre de la direction confédérale de la CGT.

Eric Aubin, membre de la direction confédérale de la CGT. 

 

Dans ce cadre, le grand meeting du 31 janvier pour le retour de la retraite à 60 ans, organisé par le syndicat au Zenith de Paris, pourrait faire office de rampe de lancement. Eric Aubin sera en effet sous les projecteurs, devant plus de 5 000 personnes réunies spécialement par le syndicat. Les représentants des partis de gauche ont été conviés, et Jean-Luc Mélenchon a déjà fait savoir qu'il sera présent.

Une autre dirigeante, qui est passée longtemps pour avoir le soutien de M. Thibault, pourrait également tenter ses chances. Le nom de Nadine Prigent, membre du bureau confédéral, a circulé. "C'est saisonnier", confirme un membre de la direction du syndicat. Chargée des négociations intersyndicales, cette responsable est moins connue du grand public. Elle incarne une ligne plus traditionnelle au sein de la CGT.

Jean-Baptiste Chastand Source lemonde.fr

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 19:42

 

SeaFrance: Montebourg assigné pour "injure"

Cinq membres du directoire ont assigné le député PS en justice pour avoir qualifier les patrons de SeaFrance de "voyous" et "d'escrocs".

Arnaud Montebourg.

Arnaud Montebourg.

Le député PS de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg est assigné en justice par les membres de la direction de la société SeaFrance, liquidée au début du mois, qu'il avait soupçonnés d'être des "escrocs" et des "patrons voyous" dans des propos rapportés par la presse.

L'audience se tiendra la 4 avril devant le TGI de Paris, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. Il est reproché à M. Montebourg des propos rapportés par le journal La Voix du Nord après une visite à Calais, dans les locaux du Syndicat Maritime Nord CFDT, du député alors en campagne pour la primaire socialiste, en septembre 2011. "On parle souvent de patrons voyous, là il s'agit d'une entreprise publique, c'est curieux... On ne fera pas de miracle, mais on peut dire à la SNCF que s'ils sont incapables et qu'ils ont mis des escrocs à la tête de SeaFrance, ils vont l'aider à se relever", avait déclaré M. Montebourg, selon le journal.

L'assignation visant Arnaud Montebourg, indique qu'"il est à l'évidence très gravement injurieux, à l'égard des dirigeants de SeaFrance de qualifier de patrons voyous et d'escrocs et d'affirmer qu'ils ont été nommés par un actionnaire incapable".

Les cinq membres du directoire de SeaFrance à l'origine de l'action en justice, dont son président Pierre Fa, estiment le préjudice d'autant plus important que les propos du député intervenaient dans un climat social "particulièrement tendu". Ils demandent également la condamnation de La Voix du Nord et réclament chacun 10.000 euros de dommages et intérêts.

"Pierre Fa (président du directoire de SeaFrance, ndlr) qui prétendait sauver Sea France ferait mieux de balayer devant sa porte", a rétorqué Vincent Toledano, avocat de M. Montebourg. "Responsable de l'audit du groupe Elf victime du détournement de 305 millions d'euros, il a été condamné à neuf mois de prison avec sursis et 40.000 euros d'amendes aux côtés de son mentor, Loïk Le Floch-Prigent, qui en a fait le secrétaire général de la SNCF", a-t-il ajouté, en estimant que M. Fa "incarnait donc de façon caricaturale l'oligarchie des incapables dénoncée par un récent ouvrage".

La liquidation définitive de la dernière compagnie française à relier Calais et Douvres a été prononcée le 9 janvier, après plusieurs semaines d'incertitude sur son avenir ayant pris une tournure très politique.

Source http://lexpansion.lexpress.fr

 

SeaFrance: La CFDT va lancer la procédure de radiation du syndicat local

La confédération a désavoué un «comportement pas honorable» et la stratégie dans le naufrage de la compagnie transmanche du syndicat local Maritime Nord, constitué majoritairement de salariés de SeaFrance...

La CFDT doit enclencher ce jeudi la procédure de radiation de son syndicat local Maritime Nord, constitué majoritairement de salariés de SeaFrance, dont elle a désavoué un «comportement pas honorable» et la stratégie dans le naufrage de la compagnie transmanche. La confédération ne pouvant évincer les responsables de la section, elle doit viser le syndicat dans son entier et lancer pour cela le mécanisme de radiation au niveau du bureau national, qui se réunit ce jeudi et demain vendredi.

Il s'agit de la première étape statutaire avant la désaffiliation du syndicat CFDT Maritime Nord, fort d'environ un millier d'adhérents dont environ 70% de la section SeaFrance. Celle-ci avait été vigoureusement désavouée par la direction de la CFDT quelques jours seulement avant la mort de la compagnie de ferries.

«Ce n'est pas un procès, c'est une procédure»

La procédure de radiation, fait rare, devrait s'étaler sur plusieurs semaines, l'union départementale du Pas-de-Calais et la fédération des transports devant donner leur avis. Viendra ensuite l'audition du syndicat avant que le bureau national ne tranche. Sa décision peut être soumise en appel au Conseil national, instance plus large composée de délégués désignés notamment par les fédérations. «Ce n'est pas un procès, c'est une procédure», précise une source proche du dossier. «Soit il y a des soupçons, soit il y a des faits avérés, mais on ne peut que se baser que sur des faits», dit-elle. 

Embarrassée par cette affaire très médiatisée, la direction de la CFDT avait lâché ses militants de SeaFrance, déjà contestés par les instances locales et fédérales. Le 9 janvier, à quelques heures de la décision du tribunal de commerce de Paris qui devait finalement entériner la liquidation définitive de la dernière compagnie française à relier Calais et Douvres, François Chérèque assurait ainsi avoir «un peu honte du comportement de ces militants qui n'ont pas un comportement honorable».

«Il y a une autre CFDT, qui est honnête»

Il fustigeait également leur «entêtement» à s'accrocher au seul projet de Scop pour reprendre SeaFrance et ses 880 salariés, sans même vouloir étudier d'autres solutions comme l'offre de Louis Dreyfus Armateurs (LDA). Les jours précédents la cessation d'activité, la presse avait fait état de malversations, relayé les «dérives» du syndicat local et des violences, publié des témoignages évoquant pressions et menaces. C'est sur la base de ces témoignages que la CFDT évoque des «faits avérés», après avoir cité des «pratiques obscures et frauduleuses».

«Il y avait une présomption d'innocence (...), maintenant il y a des faits qui sont concrets», assure François Chérèque sans autre détail. Les noms d'Eric Vercoutre et Didier Cappelle, deux responsables de la CFDT Maritime Nord, reviennent en boucle. «Je n'ai pas dit qu'il n'y a pas eu quelques petits problèmes entre 2005 et 2007», concédait le 9 janvier dernier Didier Cappelle, tout en dénonçant une campagne de calomnie. Un rapport de la Cour des comptes de 2009 qui mentionnait «des interrogations sérieuses» relatives au monopole d'embauches de la CFDT a également contribué à nourrir les soupçons.

En parallèle, mi-avril 2010, le parquet de Boulogne-sur-Mer a ouvert une enquête pour «abus de confiance» à la suite d'une plainte de la direction de SeaFrance. Mais depuis, l'affaire ne semble guère avancer. Alors que les licenciements ou embauches des ex-SeaFrance s'organisent, de même que la reprise des actifs de la compagnie, François Chérèque a d'ores et déjà appelé les salariés à rejoindre la section CFDT de LDA, l'armateur pouvant reprendre une partie du personnel. «Il y a une autre CFDT, qui est honnête», plaide-t-il.

Source 20minutes.fr

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 19:34
Bernard Thibault s'attend à une baisse des charges rapide et à une hausse de la TVA post-élection
le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault à l'issue du sommet social le 18 janvier 2012 à l'Elysée

le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault à l'issue du sommet social le 18 janvier 2012 à l'Elysée

 

A la suite du sommet social tenu mercredi à l'Elysée, le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a dit jeudi s'attendre à une baisse rapide des charges des petites entreprises mais a pronostiqué une hausse de la TVA prenant effet après la présidentielle.

"Je m'attends à ce qu'il (Nicolas Sarkozy, ndlr) décrète une mesure immédiate en faveur des entreprises -- diminution des cotisations -- et puis s'agissant de la TVA une décision d'augmentation mais peut-être dont l'application sera reportée le mois X de l'année 2012, à savoir après l'élection, pour que les aspects négatifs n'apparaissent qu'après les échéances électorales", a déclaré M. Thibault sur RTL.

Parmi les premières mesures annoncées à l'issue de ce sommet, pour un total de 430 millions d'euros, figurent pour 100 millions la suppression pendant six mois des charges liées à l'embauche des jeunes de moins de 26 ans dans les entreprises de moins de 20 salariés.

De ces premières mesures, certaines seront "à effet immédiat" et pourraient "entrer en vigueur à partir du 1er février", a déclaré mercredi la ministre du Budget et porte-parole du gouvernement Valérie Pécresse.

D'autres mesures, dont celle de l'instauration d'une TVA sociale venant augmenter un ou plusieurs des taux de la TVA actuelle, doivent être annoncées à la fin janvier par Nicolas Sarkozy.

S'agissant de l'élection présidentielle, le leader de la CGT a indiqué que sa centrale était largement opposée à une réélection du président de la République. "Il y a une grande majorité qui ne souhaite pas la reconduction du président de la République", a-t-il dit, tout en précisant que la CGT n'appellera à voter pour aucun candidat, en raison des sensibilités diverses dans ses rangs.

Source courrier-picard.fr

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 19:17

http://francoisquinqua.blog.lemonde.fr/files/2008/04/poisson.1207058975.jpg

Ca va être énorme!

 

 

Allez, une fois de plus je m'y colle. Qui c'est qui fait la campagne de pub pour Mickey? C'est bibi!

Obligé de tout faire dans cette boîte, c'est ça la polyvalence, rajoutez-y la flexibilité horaire (obliger de bosser à la maison), et tout ça pour quoi?

Euh...............

Le droit de revenir travailler demain?

Merci patron, vous êtes trop bon...

Amitiés à tous et à toutes, et surtout gardez le sourire!

Cyril LAZARO

Eurodisney : les festivités des 20 ans débuteront le 1er avril

Le parc Disneyland Paris fêtera ses 20 ans à compter du 1er avril prochain. "A cette occasion et pour le plus grand bonheur de tous, la première destination touristique européenne s'habille de mille lumières et de couleurs ce qui promet aux visiteurs de vivre des moments inoubliables. De nombreuses surprises et nouveautés vont venir rythmer cette célébration", souligne l'opérateur du parc, Eurodisney, dans un communiqué.

En novembre dernier, Disneyland Paris a dépassé le cap des 250 millions de visiteurs depuis son ouverture en 1992. Le millésime 2010/2011 (l'exercice de la société court d'octobre à septembre) a permis d'accueillir 15,6 millions de clients.

Source boursier.com

 

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 19:30

Veuillez trouver l'article de La Marseillaise (édition du Gard) du 17 janvier 2011 que vous pouvez retrouver en PDF juste en dessous ainsi que la vidéo de la mobilisation du 12 janvier à Montreuil qui mérite vraiment le détour pour mieux comprendre ce qui se passe.

Je ne vais pas rajouter de la polémique à la polémique, mais juste réaffirmer le soutien de très nombreux camarades de Disneyland Paris aux camarades qui luttent pour faire respecter la démocratie au sein de la CGT, et qui s'élèvent avec raison contre des pratiques qui conduisent à la situation de blocage que nous connaissons aujourd'hui.

J'ajouterai que j'avais attiré l'attention sur ce qui se passait à Disneyland Paris avant le congrès de Poitiers, et j'avais prévenu que l'élection des deux salariés de Disney à la CEF était un calcul erroné qui conduirait à des effets néfastes. Le présent le démontre et l'avenir me donnera totalement raison. Ne croyez pas que cela me réjouisse, bien au contraire. On perd du temps et on se fait du tort, deux notions bien inutiles face à tout ce qu'il y a à construire.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

article de la marseillaise 17 janvier 2011

 

ales marseillaise 17 01 2012 ales marseillaise 17 01 2012  

 

                                               
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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 18:52
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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 18:51

Prud'hommes: l'Etat condamné pour délais excessivement longs

 

Cette condamnation porte sur une première série de 16 affaires. Les plaignants, dont certains ont attendu près de quatre ans un jugement dans un conflit lié au travail, ont obtenu entre 1.500 et 8.500 euros de dommages et intérêts.

 

C'était la première action groupée de ce type. Le tribunal de grande instance de Paris a condamné l'Etat pour délais de procédure excessivement longs, cet après-midi, suite aux plaintes de 16 salariés. Confrontés à la lenteur des prud'hommes de Bobigny, de Nanterre et de Longjumeau, certains ont attendu près de quatre ans entre leur licenciement et le jugement de leur affaire. Le code du travail prévoit que les conseils des prud'hommes, qui traitent les affaires liées au travail, statuent dans un délai de un à sept mois.

L'Etat mis à l'amende... et en garde

 

L'Etat devra verser des dommages et intérêts de 1.500 à 8.500 euros à chacun des 16 plaignants, en réparation de leur préjudice moral. Le jugement comporte surtout une dimension symbolique : il enjoint à l'Etat de prendre des mesures afin d'assurer de garantir des délais "raisonnables" dans la justice concernant les conflits du travail. Le TGI de Paris impute la lenteur actuelle des procédures à "un important manque de moyens". Faute de budget adéquat, les conseils des prud'hommes manquent notamment de greffiers.

 

Les mois, les années d'attente étant devenus la norme, de nombreux justiciables se découragent. Par exemple devant les prud'hommes de Nanterre, l'attente moyenne pour un cadre s'élève à deux ans entre le dépôt du dossier et l'audience. "C'est scandaleux, c'est un déni de justice", s'alarme Me Steve Doudé, avocat de l'un des 16 salariés qui vient d'avoir gain de cause. Il appelle à "dénoncer cette situation". Les salariés semblent suivre son conseil : rien qu'à Paris, 55 plaintes sont en cours d'examen.

Voilà quatre ans, la nouvelle carte judiciaire a supprimé 62 conseils des prud'hommes. Selon le syndicat des avocats de France et les principaux syndicats de salariés, "c'est une des raisons qui expliquent l'actuel engorgement de ceux qui ont survécu."

Source franceinfo.fr

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 18:42

Un sommet pour se concerter sur de nouvelles mesures d'austérité

 

LUTTE OUVRIERE - 18/01/2012

En guise de sommet « social », c'est en fait le patronat, avec d'un côté sa porte-parole officielle, Parisot, et sonautre porte-parole, officieux celui-là, Sarkozy, qui a convoqué à l'Elysée les dirigeants des confédérations syndicales pour les informer de ses exigences. Il s'agit en fait de leur communiquer le contenu d'un nouveau plan de rigueur, avec le projet, déjà annoncé, d'une TVA « sociale », ce qui signifie une hausse généralisée des prix qui touchera de plein fouet les classes populaires. Cette hausse de la TVA pourrait être accompagnée d'une baisse des charges, c'est-à-dire de nouveaux cadeaux au patronat.

Le tout est justifié par un « coût du travail » qu'il faudrait réduire. Mais c'est le travail qui produit la richesse : les travailleurs ne « coûtent » pas, ils rapportent. Il y a en revanche un « coût » qui mériterait d'être diminué, celui des dividendes distribués aux actionnaires : 37 milliards d'euros pour les seules entreprises du CAC 40, au titre des profits de 2011.

Il n'y a rien, rien de rien, à attendre de bon pour les classes populaires de cette rencontre désormais rituelle,sinon de nouvelles mesures dirigées contre elles, comme à chacun des sommets précédents. Et je souhaite que le monde du travail y réponde avec toute la colère et la détermination que mérite cette mascarade.

Nathalie Arthaud

Contact presse : Henriette MAUTHEY - 01 48 43 65 22 - mauthey.lo@wanadoo.fr - Plus d'informations : www.lutte-ouvriere.org 

Source newspress.fr

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 18:36
AnsaldoBreda: le feu à l'usine !

 

Le 12 mai dernier, les salariés d'AnsaldoBreda avaient manifesté leurs inquiétudes.

 

Las du silence de l'Etat ou de la RATP, les salariés de la société de rénovation ferroviaire ont allumé un grand feu de protestation ce mercredi, dans la cour principale de leur usine. " On nous prend pour les guignols, on n'en peut plus, on va péter un plomb " ont prévenu certains d'entre eux.

Les salariés qui mardi, ont appris par la Cour d'appel d'Aix en Provence, que leur sort ne sera décidé que le 8 mars prochain sont particulièrement inquiets quant à leur salaire.

En effet, si leur traitement sont assurés jusqu'au 31 janvier, rien n'est moins sûre pour la période s'étalant jusqu'au 8 mars.

Source nicematin.com

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 18:19
Sommet social : Un scénario écrit d’avance (CGT)

La CGT a été reçue avec l’ensemble des organisations syndicales et patronales par le président de la République pour évoquer la situation économique et sociale ce mercredi 18 janvier 2012.

Le Président a expliqué la nécessité d’aller vite sur des mesures conjoncturelles et structurelles pour répondre aux conséquences de la crise.

Le Président est contraint, face à l’augmentation du chômage et de la précarité, d’apparaître volontariste sur la situation de l’emploi dans cette période préélectorale.

Comme cela était prévisible, l’essentiel de la réunion a porté sur un diagnostic contradictoire s’agissant des causes du sous emploi avec les organisations syndicales.

Si la délégation de la CGT* s’est efforcée de démontrer que les origines de la crise portaient sur un mode de développement donnant la priorité à la valorisation du capital, Nicolas Sarkozy reprend à son compte l’analyse patronale selon laquelle le coût du travail trop élevé est le facteur déterminant de perte de compétitivité des entreprises françaises. La CGT a dénoncé cette campagne de culpabilisation des salariés.

Diverses mesures ou intentions ont été annoncées par le Président en fin de Sommet. Aucune d’entre elles n’est susceptible d’avoir un impact réel sur la situation de l’emploi.

Encore une fois, les employeurs obtiennent immédiatement un nouveau cadeau pour un dispositif zéro charge pour l’embauche d’un jeune dans les petites entreprises.

Une mission a été confiée à Gérard Larcher pour remettre à plat l’ensemble de la formation professionnelle dans deux mois.

S’agissant du chômage partiel dont les modalités devraient être simplifiées, la CGT a exigé – et a priori obtenu – qu’une même entreprise ne puisse alterner des périodes de chômage partiel et des périodes avec des heures supplémentaires défiscalisées.

Quant aux mesures structurelles, TVA sociale ou accord de compétitivité, le chef de l’Etat est resté flou et devrait s’exprimer avant la fin du mois sur ces arbitrages.

L’accord de compétitivité consisterait pour un employeur à négocier un accord collectif autorisant la baisse des salaires ou la révision du temps de travail au nom de la préservation de l’emploi sans que le salarié n’ait plus de recours pour exiger le respect de son contrat de travail.

La tonalité de la réunion et la confrontation des analyses sur la situation confortent l’appréciation de la CGT sur la volonté du pouvoir de faire de la crise un alibi pour une nouvelle offensive s’attaquant aux règles de financement de la protection sociale et à la législation du travail.

La CGT appelle l’ensemble de ses organisations et militants à amplifier la diffusion et arguments de la CGT dans l’intense bataille idéologique actuelle.

Communiqué de la CGT

Montreuil, le 18 janvier 2012

 

* Bernard THIBAULT – Mohammed OUSSEDIK – Maurad RABHI

Source humanite.fr

Sommet social : syndicats réticents, patronat satisfait…

A l’issue du sommet de crise à l’Elysée sur l’emploi, les leaders syndicaux n'ont pas caché leurs réticences, voire leur franche hostilité. Le patron de la CGT, Bernard Thibault, a estimé que les décisions d'urgence n'auraient « pas d'impact véritable sur la situation de l'emploi aujourd'hui » et a appelé à la « poursuite de la mobilisation » contre les décisions à venir de Nicolas Sarkozy. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté mercredi à Paris pour dénoncer, à l'appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires, un sommet « antisocial convoqué pour la forme ».

Plus nuancé, le numéro 1 de la CFDT François Chérèque a salué « les quelques mesures utiles » du gouvernement, « même si elles ne vont pas aussi loin que nous le souhaitions ». Mais il a aussi déploré « le flou total sur les futures décisions du gouvernement » et répété son opposition à une augmentation de la TVA, qui « n'a rien de sociale ».

« Nous avons des réponses sur certains points comme le chômage partiel », a salué son collègue de FO Jean-Claude Mailly, avant de rappeler son opposition catégorique à toute forme de TVA sociale.

La patronne du Medef Laurence Parisot s'est en revanche félicitée d’une « réunion excellente » et des intentions du Président. « Beaucoup de sujets ont été abordés avec une ligne directrice claire: la compétitivité de notre pays », a-t-elle dit. Evoquant la question de la baisse des cotisations sociales sur le travail, que pourrait permettre la TVA sociale, elle s’est réjouie qu’« un débat qui semblait tabou (soit) ouvert publiquement ».

Source publicsenat.fr

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