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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 20:49

OLIVIER BIREAUD, un Cégétiste COMME VOUS ET MOI

 

de : LE REBOURSIER
mercredi 21 décembre 2011 - 17h04

SYNDICAT CGT COMMERCE ET SERVICES DU BASSIN ALESIEN.

Bourse du Travail,Place Georges Dupuy,30100 Alès.

Tel:04 66 30 04 57 . Fax:04 66 30 10 37.

ADRESSE AUX SYNDIQUES et SYNDICATS CGT GARDOIS

Chers Camarades,

Réunis en AG le 8/12/2011,notre syndicat vous appelle à réagir à nos côtés pour sortir notre secrétaire général adjoint,Olivier BIREAUD,de la situation dramatique dans laquelle il se trouve depuis le 13ème congrès de la Fédération du commerce et des services CGT de Mai 2011.

Cette situation fait suite à une longue série d’évènements qui révèlent un véritable acharnement de son employeur,La Fédération du Commerce et des services CGT.Il a subi,et subit toujours :

 Une véritable mise au placard.

 Une insupportable suppression de toutes ses tâches de travail ( situation depuis le mois de juin 2011,juste après le congrès ).

 Une dramatique mutation arbitraire à Montreuil avec un délai de prévenance de 3 jours (à 800 Kms de son domicile).

 une incroyable convocation à un entretien préalable en vue d’un éventuel licenciement.

PIRE ENCORE !

A bout de souffle,Olivier est victime d’un malaise.Le médecin le place en accident de travail.Malgré ce,la Fédération ose renouveler sa convocation à l’entretien préalable au licenciement.

Sa seule "FAUTE" : avoir exprimé un point de vue différent lors du congrès fédéral,et avoir appliqué les décision de congrès de la CGT depuis des années,en particulier la fameuse résolution N°4 du 49ème congrès confédéral.

Nous le répétons encore,nous n’avons pas de désaccord avec les orientations confédérales.

La position de notre syndicat est très claire.Nous vous appelons à agir à nos côtés pour combattre cette véritable chasse aux sorcières qui est menée à l’encontre de notre camarade.

Pour cela,nous devons interpeller Bernard THIBAULT !!!

C’est pour toutes ces raisons,ET EN ACCORD AVEC L’UNION LOCALE d’ALES,que nous vous appelons :

 A participer massivement à l’AG de l’UL CGT d’Alès le 5 JANVIER 2012 à 17h30 à la bourse du travail d’Alès,pendant laquelle notre syndicat vous exposera clairement la situation d’Olivier.

 A signer la pétition concernant Olivier (pour ceux qui ne l’ont pas encore fait).Sachez enfin,que pour notre syndicat,cette invraisemblable situation est un profond traumatisme et perturbe grandement notre activité syndicale et fait le jeu du patronat (ouverture des magasins le dimanche à Alès).

Comptant sur votre solidarité et votre action,

Pour les syndiqués du Syndicat CGT du Commerce et des Services du bassin alésien,

Martine PAGES

Secrétaire du syndicat

Source bellaciao.org

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 17:45
En France, les agents de sécurité des aéroports reconduisent la grève jusqu'à la fin de l'année
Les agents de sécurité en grève manifestent à l'aéroport Charles-de-Gaulle à Roissy, en France, le 21 décembre 2011.
Les agents de sécurité en grève manifestent à l'aéroport Charles-de-Gaulle à Roissy, en France, le 21 décembre 2011.

Par Claire Arsenault

La grève des agents de sécurité se poursuit dans les aéroports français. Lancé le vendredi 16 décembre, le mouvement qui entraîne retards et annulations, en est à son sixième jour et vient d'être prolongé jusqu'au 31 décembre. Hier, 20 décembre, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a menacé de réquisitionner 400 policiers et gendarmes pour qu’ils assurent la sécurité et la fouille des bagages en lieu et place des grévistes.

Alors que Nicolas Sarkozy vient de sommer le gouvernement de « prendre toutes les mesures nécessaires et opportunes » pour mettre fin au conflit, ce mercredi 21 décembre, les files d’attente s’allongeaient au terminal 2F de Roissy alors que 80 000 passagers sont attendus. Cependant à Lyon, l’aéroport le plus touché par le mouvement social, la direction affirmait que tous les vols seraient assurés. A Nice, troisième aéroport français, malgré le vote à l’unanimité en intersyndicale en faveur de la grève à partir de ce mercredi, le trafic semblait normal à la mi-journée.  

Les agents chargés d’assurer la sécurité des aéroports sont 10 000 pour toute la France. Ce sont eux qui assurent la fouille des passagers, des bagages et du fret avant l’embarquement. Et, depuis vendredi dernier, ils se sont mis en grève pour réclamer de meilleures conditions de travail et une augmentation de 200 euros de leurs salaires qui s’échelonnent de 1 100 à 1 400 euros (1 600 selon le patronat).
 
Non-reconnaissance
 
Depuis 1996, date où l’Etat a transféré la gestion de la sécurité aux sociétés aéroportuaires, ces missions ont été confiées à des entreprises privées. Aujourd’hui, Securitas, Brink’s Alysia Sûreté, Vigimark, Samsic, ICTS, etc, se sont substitués à l’Etat. Pour la CGT, « la concurrence a entraîné un moins-disant social ».
 
A propos des conditions de vie et de travail difficiles, pour être convaincu de leur réalité, il suffit de consulter le récent rapport d’information parlementaire. Dans ce document, les auteurs citent notamment le travail debout, les horaires décalés, les relations tendues avec les passagers ainsi que la question de non-reconnaissance des autres professions aéroportuaires. Ainsi, ajoute le rapport, les agents de sécurité n’ont pas accès aux restaurants d’entreprise implantés sur les sites où ils travaillent.
 
Chaque agent doit obtenir un certificat de qualification professionnelle (CQP) délivré par un centre de formation conventionné par la direction générale de l'aviation civile (DGAC). Selon son poste, filtrage passager, filtrage véhicule, filtrage bagage cabine, l'agent doit suivre une formation spécifique et doit ensuite s'adapter aux évolutions techniques et aux nouvelles règlementations.
 
Situation bloquée
 
Malgré l’implication de Nicolas Sarkozy dans le conflit au sixième jour de grève, la situation est toujours bloquée. La menace de remplacer les grévistes par des policiers et gendarmes est restée sans effet. Aussitôt lancé cet avertissement, le principal syndicat des gardiens de la paix, Unité police SGP-FO, avait rétorqué que « les policiers n’avaient pas vocation à devenir des briseurs de grève ».
 
La CGT a quitté la table des négociations « le dialogue est complètement rompu », a déclaré ce mercredi la déléguée du syndicat, Christine Hamiani. Hasard ou pas, c’est dans ce contexte que le gouvernement en profite pour ressortir une proposition de loi visant à étendre le service minimum au transport aérien. Peu importe, « les salariés sont prêts à se battre jusqu'au bout » a assuré Christine Hamiani, indiquant que les grévistes avaient voté mercredi matin en assemblée générale une poursuite jusqu'au 31 décembre du mouvement qui, selon elle, touche déjà Roissy, Orly, Beauvais, Toulouse et Nice.

Source rfi.fr

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 17:42
Pourquoi les syndicats ont-ils dégainé l'arme de la grève générale?

La grève générale des services publics, décrétée en front commun ce jeudi, est l'arme absolue des syndicats. Les responsables syndicaux nous détaillent les raisons pour lesquelles ils ont décidé d'en faire usage face à la réforme des pensions annoncée par le ministre Van Quickenborne.

On le sait, les organisations syndicales lancent ce jeudi, en front commun, un mouvement de grève générale, dans les services publics en réaction aux réformes des pensions initiées par le ministre Vincent Van Quickenborne. 

La grève générale, c'est l'arme utlime des syndicats dans la négociations sociale. Si elle va être dégainée ce jeudi, c'est que ceux-ci estiment que l'heure est grave.

"Ne pas réagir aurait constitué un dangereux précédent"

On est ici face à un mouvement de réaction et non de revendication, précisent les représentants syndicaux. 

Au-delà du fond de la réforme, les représentants syndicaux sont ulcérés par la méthode du ministre des Pensions. "Notre première revendication est le respect de notre droit à être entendus", précise d'emblée Dominique Cabiaux, vice-président de la centrale services publics de la CSC.

Les syndicats parlent d'"agression" pour qualifier la démarche telle qu'elle a été entreprise par "Van Quick". Le fait de ne pas concerter les partenaires sociaux avant de soumettre un texte de loi est "contraire à la loi, à l'esprit de la loi et aux règles historiques de la négociation sociale" en matière de services publics en Belgique avance cette éminence du syndicat chrétien. 

Dès lors, "ne pas réagir aurait constitué un dangereux précédent", relève Alain Lambert, le vice-président de la CGSP (la centrale des services publics du syndicat socialiste) pour qui les réunions organisées a posteriori par le ministre ne sont qu'une "mascarade". Pour rappel, le ministre reçoit les syndicat ce mercredi à 18h, alors que le texte de loi a déjà été soumis au Parlement.

Outre la méthode, les mesures proposées sont "inacceptables"

Viennent ensuite les griefs liés au fond des réformes. Quatre mesures apparaissent totalement inacceptables aux syndicats. 

Il s'agit du relèvement de l'âge de la prépension à 62 ans, de la modification de la comptabilisation des tantièmes (qui induisent un rallongement de la durée de carrière pour obtenir le même niveau de pension), du fait que les interruptions ne puissent être valorisées qu'à concurrence de un an et enfin du calcul de la pension établi sur les dix dernières années de la carrière (on établit actuellement le calcul sur les cinq dernières).

Toutes mesures qui auront pour conséquence qu'il "faudra travailler plus pour obtenir la même pension qu'aujourd'hui ou vivre avec une pension rabotée", résument nos interlocuteurs.

Selon Alain Lambert, "la volonté du ministre est d'aligner le régime des pensions du service public sur le régime du plus bas niveau du privé". 

Pourtant, rappelle-t-il, la différence entre le régime de pension des fonctionnaires et celui du privé s'explique par un fait historique. "Les travailleurs du service public avaient accepté un barême moindre que celui du privé mais avaient droit à une pension supplémentaire, dite de 'rattrapage'", explique le représentant du syndicat socialiste.

Pour Francis Wégimont, secrétaire général de la CGSP, les mesures que tente d'imposer le gouvernement vont, en outre, toucher plus durement les femmes. Ces dernières sont en effet plus concernées par le travail à temps partiel ou les interruptions de carrière. 

Ce dernier détaille d'autres mesures qui permettraient selon lui d'atteindre les économies escomptées comme relevé à 55% le plafond du taux d'imposition sur les plus hauts revenus. 

Visée également, "la suppression des intérêts notionnels qui coûtent quatre milliards par an à l'Etat" ou encore le fait de "comptabiliser tous les revenus dans le calcul de l'imposition: revenus du travail, de l'immobilier et du capital", développe Francis Wégimont.

Julien Vlassenbroek Source rtbf.be

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 17:30

Sommet sur l’emploi le 18 janvier 2012

La CGT propose une
mobilisation interprofessionnelle

Le Président de la République convoque le 18 janvier un sommet social sur l’emploi. Sans doute conscient des effets très négatifs des chiffres du chômage et de la précarité sur le comportement des électeurs, Nicolas Sarkozy redécouvre subitement les vertus du « dialogue social ».

Quelques semaines après avoir conclu avec Angela Merkel un accord européen accentuant l’austérité et la régression sociale pour tous les salariés en Europe, il est fort probable qu’une nouvelle offensive contre les droits sociaux soit à l’ordre du jour.
Les organisations patronales s’organisent en conséquence. Loin de tirer les vrais enseignements sur les origines de la crise, elles ambitionnent d’en tirer parti pour obtenir la remise en cause des principes fondamentaux du droit social. Ainsi gouvernement et patronat s’entendent pour viser :
- les bases du financement de la Sécurité sociale ;
- davantage de flexibilité dans les horaires de travail ;
- des mesures fiscales et financières pour alléger le « coût du travail » (suppression des prestations familiales, du versement transport à la charge des entreprises et exonérations des cotisations sur salaires jusqu’à 3 fois le Smic) ;
- une hausse de la CSG, de la TVA ;
- assouplissement de certaines règles en matière d’hygiène et de sécurité ;
- la baisse des salaires, en proposant des accords « maintien d’emploi si baisse de salaire ».

Pour la CGT ce serait donnant/perdant pour les salariés.

La CGT considère indispensable de poursuivre l’information et la mobilisation des salariés pour la satisfaction de leurs revendications, notamment sur les salaires et l’emploi.

Elle appelle l’ensemble des organisations de la CGT, ses militants, à prendre des initiatives et des dispositions pour faire du 18 janvier prochain, jour du sommet à l’Elysée, une journée de mobilisation interprofessionnelle.

Face au chantage sur les droits sociaux, la CGT réaffirme ses dix exigences pour une autre répartition des richesses créées :

1. Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux, faire respecter l’égalité salariale femmes/hommes.
2. Contrôler les aides publiques aux entreprises.
3. Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements.
4. Supprimer des exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires.
5. Stopper les suppressions d’emplois.
6. Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.
7. Réformer la fiscalité en profondeur.
8. Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits.
9. Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.
10. Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique.

 

Source cgt.fr

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 19:16
Nicolas Perruchot lance une pétition en ligne pour la publication de son rapport sur le financement des syndicats

Le député Nicolas Perruchot a lancé lundi 19 décembre 2011 une pétition en ligne pour la publication du rapport de la commission parlementaire sur le financement des organisations syndicales et patronales qu'il avait piloté et dont l'enterrement par les députés a suscité un tollé.

Le député du Nouveau centre a dit qu’il avait « reçu beaucoup de messages et de courriers électroniques de soutiens » et a donc décidé de « leur donner à tous la possibilité de signer une pétition pour demander la publication » du rapport sur son site www.droitdesavoir.net.

Le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a déjà affirmé que la publication du rapport de la commission tenue à huis clos était légalement impossible, et même interdite sous peine de sanctions pénales, à partir du moment où la commission l’a rejetée.

« Je regrette profondément que M. Perruchot se soit placé dans une situation de délit pénal et qu’il laisse ainsi planer sur les organisations socio-professionnelles des accusations dont elles ne peuvent répondre », a déclaré à la presse M. Accoyer.
Le cas du député Nouveau Centre sera évoqué lors du prochain bureau de l’Assemblée à la rentrée de janvier, a ajouté M. Accoyer.

La divulgation d’informations relatives aux travaux non publics d’une commission parlementaire d’enquête sont punis d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende, avait indiqué M. Accoyer le 14 décembre à des dirigeants syndicaux et patronaux.

Inaccessibles pendant 25 ans - Les documents « ont été déposés sous scellés dans des archives de l’Assemblée nationale et demeurent inaccessibles pendant 25 ans », avait-il précisé dans une lettre à Bernard Thibault, numéro un de la CGT, qui en avait réclamé la publication.

« J’ai à coeur qu’on respecte le règlement » mais « il est important de trouver un moyen pour que les organisations syndicales et des employeurs puissent s’exprimer, ayant pris connaissance du rapport. Le débat est tronqué tant qu’on ne peut pas publier le rapport », a affirmé M. Perruchot.

Première - Rappelant que c’est « la première fois qu’un rapport de commission d’enquête est jeté à la poubelle », M. Perruchot estime dans cette pétition que sa publication est essentielle « pour garantir vos libertés ».

Les syndicats avaient estimé que la non communication du rapport a donné lieu à une « campagne médiatique à charge » contre eux et avaient réclamé sa publication.
Une demande relayée par les organisations patronales.

Dans un souci d’apaisement, M. Accoyer a proposé que syndicats et patronat puissent être auditionnés publiquement par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée.

Proposition de loi sur le financement des CE - De son côté, le groupe Nouveau centre a déposé une proposition de loi sur le financement des comités d’entreprise. Elle devrait être discutée le 26 janvier.

Source lagazettedescommunes.com

 

Nicolas Perruchot est en situation de «délit pénal» pour Accoyer

Le président UMP de l'Assemblée, Bernard Accoyer, a regretté mardi que le député du Nouveau Centre Nicolas Perruchot, qui vient de lancer une pétition pour la publication de son rapport sur le financement des syndicats, "se soit placé dans une situation de délit pénal".

"Je regrette profondément que M. Perruchot se soit placé dans une situation de délit pénal et qu'il laisse ainsi planer sur les organisations socio-professionnelles des accusations dont elles ne peuvent répondre", a déclaré à la presse M. Accoyer.

Le cas du député Nouveau Centre sera évoqué lors du prochain bureau de l'Assemblée à la rentrée de janvier, a ajouté M. Accoyer.

La divulgation d'informations relatives aux travaux non publics d'une commission parlementaire d'enquête sont punis d'un an de prison et de 15.000 euros d'amende, avait indiqué M. Accoyer le 14 décembre à des dirigeants syndicaux et patronaux.

Le rapport sur le financement des syndicats et du patronat, présenté par M. Perruchot, avait été rejeté fin novembre en commission à l'Assemblée et n'a donc pas été publié, au grand dam des syndicats qui avaient été auditionnés à huis clos par le rapporteur.

Selon M. Perruchot, ce rapport établirait que seulement 3 à 4% du financement des syndicats dépendraient des cotisations des adhérents, ce que contestent les leaders syndicaux.

"A partir du moment où le rapport n'a pas été accepté, il n'existe pas", a réaffirmé mardi M. Accoyer, qui a rappelé que le document "a été déposé sous scellés dans des archives de l'Assemblée nationale et demeure inaccessible pendant 25 ans".

"Je regrette que le rapporteur se soit lui-même exprimé sur ce qu'il prétend être le contenu du rapport", a encore affirmé M. Accoyer, qui, "pour cette raison", "souhaite que les représentants des organisations socio-professionnelles puissent être entendues par la commission des Affaires sociales".

Source liberation.fr

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 18:37

Droit de réponse des Molex à BFM TV

Lettre du syndicat CGT-Molex à Monsieur Olivier Mazerolle (19 décembre 2011)

Lors du débat que vous avez animé le dimanche 18 décembre 2011, mettant en présence Messieurs Jean-Luc Mélenchon et Christian Estrosi, l’affaire Molex a été évoquée et nous avons été stupéfaits d’entendre Monsieur Estrosi réécrire l’histoire, mettant en cause les salariés et les organisations syndicales locales qui se seraient, selon lui, jetées sur les indemnités de licenciement extra légales, à un moment où, toujours d’après lui, il eut été possible d’arracher d’avantage de choses à Molex. Et de mettre en cause plus précisément la CGT, au travers du secrétaire du CE, en lui reprochant d’être aujourd’hui conseiller régional, jetant ainsi un doute sur son intégrité et sa loyauté dans la lutte pour leur emploi menée par les salariés, laissant de coté la condamnation à 6 mois de prison de deux dirigeants de Molex pour un délit d’entrave aux prérogatives du CE.
Monsieur Estrosi a, par ailleurs, montré sa totale ignorance sur la situation de l’entité VMI (Villemur Industrie) restée en activité sur le site, en avançant des chiffres tirés d’on ne sait quel chapeau, mais qui laissent perplexe quand en plus il prétend connaître le dossier par cœur, selon ses propres paroles, et qui nous font douter sur le sérieux qu’il a mis pour traiter le dossier.

Face à ces propos fallacieux concernant VMI et aux accusations scandaleuses portées à l’encontre des représentants du personnel, notamment CGT, qui sont pour nous une insulte qui ne s’adresse pas aux seul délégués, mais qui touche tous les salariés qui se sont battus pour sauvegarder non seulement leur travail, mais aussi l’avenir d’un bassin d’emploi déjà durement touché par le chômage, la CGT souhaite apporter, dans le cadre du droit de réponse, les rectifications suivantes :

- Concernant VMI (Villemur Industrie), ce ne sont pas 65 salariés qui y sont employés aujourd’hui, mais seulement 51 dont 46 anciens ouvriers de Molex, nous rappelons que Monsieur Estrosi en avait promis 200 à la fin de l’année 2011, attendus avec impatience par tous ceux qui sont restés sur la « touche »,
- Le site de Villemur au moment de l’annonce comptait, non pas 170 salariés mais 316 salariés, dont 283 en CDI, 6 en CDD plus 27 intérimaires embauchés alors que l’entreprise était vouée à être rayée de la carte, pour surcroît d’activité ?. Ce sont environ 140 salariés qui n’ont toujours pas trouvé de travail et qui ont donc la « chance » de pouvoir bénéficier des mesures restrictives du chômage mises en place par le gouvernement actuel. Quand à ceux qui ont retrouvé du travail, ils ont pour la plupart subi plus de 30% de perte de salaire ainsi qu’une désorganisation totale de leur vie sociale.

En ce qui concerne la façon dont s’est déroulée la fermeture du site, nous tenons à préciser que durant tout le temps des négociations entre la Direction de Molex et le Gouvernement en vue de trouver un accord de maintien d’activité sur le site voulu par les salariés en lutte, les organisations syndicales ont été soigneusement écartées des discussions et n’ont donc participé à aucune de ces négociations. C’est dans ce même temps que le médiateur était nommé et qu’il mettait tout en œuvre, sur ordre du gouvernement, pour entraîner les salariés, via leurs représentants, vers la porte de sortie et leur faire accepter le PSE proposé. Chose que nous n’avons jamais accepté, le meilleur PSE pour nous étant de garder notre emploi.
Lorsque nous nous sommes retrouvés « autour de la table », comme le dit Monsieur Estrosi, nous n’avons pas le souvenir d’avoir entendu une seule organisation syndicale dire préférer les indemnités à la proposition faite ce jour là ?. Nous nous souvenons par contre avoir été mis devant le fait accompli d’une reprise d’activité par un fond de pension américain (H.I.G.) concernant une quinzaine de personnes au sein d’une société nouvellement créée : VMI, financée par Molex à hauteur de 5,4M€ dans le cadre de la revitalisation, par l’état à hauteur de 6,6M€ à titre de prêt, et HIG à hauteur de 1M€ au titre de prêt associé, proposition rejetée en bloc, mais que monsieur Estrosi a accompagné du chantage : c’est çà si le CE rend un avis le 15 septembre 2009 au plus tard, ou rien ! Ce chantage est inscrit en toute lettre dans le protocole d’accord général du 14 septembre 2009 qui a été paraphé par Madame Lagarde et Monsieur Estrosi. Nous sommes étonnés que ce dernier n’en ait pas fait mention lors du débat : un oubli sans doute tout comme il a oublié de mentionner que Molex s’est désengagé du PSE, rompant ainsi l’accord du 14 septembre sur lequel Mme Lagarde et Mr Estrosi ont apposés leur signature, sans que ceux-ci, mis à part les « tirades Pagnolesques » de Mr Estrosi, ne fassent quoi que ce soit.
Monsieur Estrosi a déclaré qu’il souhaitait que le liquidateur judiciaire intente des poursuites juridiques à l’encontre du groupe Molex : les salariés de Molex, injustement privés de leur emploi attendent toujours du concret et pas du cinéma.
Il n’en reste pas moins que « ces délégués » dont Monsieur Estrosi émet des doutes sur leur motivation, n’ont toujours pas perçu la totalité de leur indemnité de licenciement, mais s’il reste aujourd’hui une activité sur le site de Villemur, c’est bien à la détermination des ouvriers, et des délégués, pour sauvegarder leur emploi et le savoir faire que nous le devons et pas à Estrosi qui n’a fait qu’essayer d’éteindre le feu, et que la lutte menée par « les molex » l’a obligé à faire au moins un minimum.
Si les salariés ont demandé, par vote, au CE, de rendre l’avis tant attendu par la Direction et le gouvernement, avis qui, nous le rappelons également, a été négatif, c’est usés physiquement et psychologiquement :

- par de longs mois de lutte,
- par les pressions et les provocations constantes exercées par la Direction notamment en ne respectant aucune décision de justice, aidée qu’elle a été par la passivité du gouvernement,
- par la désagréable impression d’être baladés par Monsieur Estrosi et le médiateur qui nous ont semblé être à la botte de la Direction américaine : l’épisode des gardes du corps et des avocats de la Direction Molex faisant la loi dans l’enceinte de la préfecture de la Haute-Garonne en imposant leurs exigences, notamment l’éviction du cabinet SYNDEX, conseil économique du CE, de la salle de réunion, semble bien aller dans le sens des « désagréables impressions ».

Quand à l’accusation diffamatoire portée envers un délégué CGT, secrétaire du CE, aujourd’hui conseiller régional de Midi-Pyrénées dans le groupe de Monsieur Martin Malvy (PS), selon laquelle il aurait exploité les salariés « parce qu’il était un homme politique engagé » (ce sont les paroles d’Estrosi), alors qu’il n’a jamais été connu dans et hors entreprise pour avoir un engagement politique, est parfaitement scandaleuse et indigne d’un ancien ministre de la république.
Elle est malheureusement le reflet de ces hommes politique qui, à court d’argument, n’ont d’autre ressource que de s’en prendre à l’individu.

Voilà exposées les rectifications que nous souhaitons porter lors d’un droit de réponse que nous vous demandons, en espérant qu’à la lecture de ce courrier vous accèderez à notre requête.

Dans l’attente, veuillez accepter nos salutations.

Source placeaupeuple2012.fr

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 18:28
FO lève une partie du voile sur ses comptes

Il était temps. A deux semaines de l'échéance légale, Force ouvrière vient de faire parvenir à l'administration du travail ses comptes confédéraux 2010 certifiés, répondant ainsi à l'obligation de transparence imposée par la réforme de la représentativité syndicale de 2008. Les comptes détaillés ne seront accessibles que dans le courant de la semaine, quand le « Journal officiel » les aura publiés, mais un communiqué de FO en a précisé vendredi les grandes lignes.

Premier constat : la centrale de Jean-Claude Mailly a fini 2010 dans le rouge, avec un déficit de 1 million d'euros, qui fait suite à un excédent de 1,6 million en 2009. Mais point de difficultés, assure la confédération, qui l'impute au contraire à son dynamisme : le déficit résulte, selon sa trésorière Rose Boutaric, du « surcoût » généré par le conflit sur les retraites et des « efforts accrus » en matière de formation syndicale, FO revendiquant un total de 500.000 adhérents (surestimé selon ses détracteurs) « en progression, surtout dans le secteur privé ».

Reste un second constat, en pleine polémique sur les moyens accordés aux syndicats : seules 30 % de ses recettes proviennent des cotisations des adhérents. La part perçue par la confédération se limite ainsi à 6,7 millions d'euros. Le reste provient des subventions publiques et des conventions avec les organismes paritaires, pour 13,9 millions d'euros. Les autres recettes (publicitaires, etc.) sont anecdotiques (300.000 euros).

Ce taux de 30 % de ressources confédérales internes est faible par rapport à ceux affichés par la CFDT et la CGT (76 % et 70 %). FO l'explique par son fonctionnement « basé sur le fédéralisme », en vertu duquel les syndicats de terrain encaissent eux-mêmes les cotisations, variables selon les pratiques locales, puis en reversent une part, là aussi variable, aux unions locales et aux fédérations, qui en font enfin, sur autodéclaration, remonter une part à la confédération... Une tuyauterie si complexe que Jean-Claude Mailly affirme que « la confédération n'est pas en mesure de donner le montant global des cotisations versées par les adhérents ». Pour la transparence totale, il faudra encore attendre.

Source lesechos.fr

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 18:15
Polémique entre Christian Estrosi et la CGT de Molex

Christian Estrosi, alors ministre de l'Industrie, serre la main de Denis Parise, délégué du personnel CGT de Molex, le 21 octobre 2010 à Toulouse.

Christian Estrosi, alors ministre de l'Industrie, serre la main de Denis Parise, délégué du personnel CGT de Molex, le 21 octobre 2010 à Toulouse.

C'était en octobre 2009. Le géant américain Molex fermait son usine de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) et licenciait 283 salariés, malgré de longs mois de lutte. Plus de deux ans plus tard, cet épisode devenu un symbole des luttes sociales en France a ressurgi à l'occasion d'un débat entre Christian Estrosi, ancien ministre de l'Industrie, et Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, dimanche 18 décembre sur BFMTV.

Au cours de l'échange, Christian Estrosi raconte qu'il s'était battu, lorsqu'il était au gouvernement, pour que ce site de connectique automobile ait encore une activité industrielle. Puis il attaque : "Vous savez qui a lâché ? Ce ne sont pas les syndicats au plan national, ce sont leurs représentants au plan local. Ils étaient autour de la table, et lorsqu'on est arrivé à un niveau de propositions pour réinjecter du carburant dans l'entreprise, et permettre que le repreneur puisse relancer les choses, ils ont préféré partir avec la prime extra-légale".

"Accusations scandaleuses"

Mardi, la CGT de Molex s'est indignée des "accusations scandaleuses" de l'ancien ministre. "Nous avons été stupéfaits d'entendre M. Estrosi réécrire l'histoire, mettant en cause les salariés et les organisations syndicales locales", écrit le délégué syndical de la CGT Molex, Guy Pavan, dans un communiqué. Le syndicat demande à BFMTV un droit de réponse.

La CGT s'insurge également contre "l'accusation diffamatoire" de Christian Estrosi contre l'ex-secrétaire du comité d'entreprise Denis Parise (CGT), devenu conseiller régional PS. "Il s'est servi de cette affaire pour s'engager politiquement. Il a exploité ses camarades", avait affirmé l'ex-ministre au cours du débat face à Jean-Luc Mélenchon. L'intéressé et la CGT Molex comptent porter plainte pour diffamation contre Christian Estrosi.

Source francetv.fr

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 18:37

Coïncidence? Qui croit encore aux coïncidences?

Voici un petit exemple de lecture linéaire dans le temporel sur une série d'évènements qui par leurs actions conjuguées conduisent à un résultat prévisible.

Y a-t-il une synchronicité entre les faits, je vous laisserai libre d'en tirer les conclusions.

Personnellement je ne crois pas au hasard.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

   
Ce que nous appelons le hasard n'est et ne peut être que la cause ignorée d'un effet connu.

Voltaire
 

   
Ce que nous appelons le hasard n’est que notre incapacité à comprendre un degré d’ordre supérieur.

Jean Guitton

 

le 26 novembre 2011
Un service minimum dans l'aérien ?

Le député Éric Diard (UMP) a déposé hier une proposition de loi visant à instaurer un service minimum dans le transport aérien, annonce Le Parisien- Aujourd'hui en France dans son édition d'aujourd'hui. Le texte prévoit  que les grévistes seront obligés de se déclarer 48 heures à l'avance.

Le gouvernement soutient ce texte qui doit permettre de fournir aux passagers une information fiable sur l'État du trafic. La proposition de loi ne prévoit pas en revanche de réquisition.

Cette propositioon s'inspire du texte voté en 2008 et qui a instauré l'obligation de négocier plusieurs jours avant un conflit, à se déclarer gréviste 48 heures avant et à tenir les usagers informés de l'État du trafic 24 heures à l'avance. la question de son application dans le secteur de l'aérien s'était posée à l'occasion des vacances de la Toussaint, lorsque les personnels non navigant d'Air France avait décidé de faire une grève, peu suivie et très contestée. Xavier Bertrand, ministre du Travail avait alors évoqué la création d'un service minimum.

Source lefigaro.fr

 

le 8 décembre 2011
Sûreté aéroportuaire : appel national à la mobilisation

jeudi 8 décembre 2011

La fédération Cgt du commerce, de la distribution et des services a déposé un préavis de grève couvrant l’ensemble des salariés des entreprises de prévention sécurité relevant de l’annexe 8 Aéroportuaire sur tout le territoire français, à compter du vendredi 16 décembre 2011, à minuit, pour une durée illimitée conformément aux dispositions de l’article L.2511-1 et suivant du code du travail régissant l’exercice du droit de grève.

Rappel juridique :
Les entreprises du secteur public (c. trav. art. L. 2512-1 à L. 2512-5 ; cass. soc. 11 janvier 2007, n° 05-40663, BC V n° 2) et les régies ou entreprises chargées d’une mission de service public de transport terrestre de personnes à vocation non touristique (loi 2007-1224 du 21 août 2007, JO du 22 ; décret 2008-82 du 24 janvier 2008, JO du 26) relèvent de règles spécifiques en matière de préavis. Le délai de préavis franc est de cinq jours dans les entreprises chargées d’une mission de service public.

Compte tenu des articles ci-dessus, nous respectons le délai de prévenance et laissons donc aux directions des entreprises de l’aéroportuaire l’opportunité de trouver des solutions et plans d’actions pour répondre favorablement aux revendications des salariés et de la Cgt.

En effet, au regard de la dégradation des conditions de vie et de travail, des pressions que subissent au quotidien les salariés, de la non prise en compte de négociations salariales, des risques sur la santé des personnels, nous demandons l’ouverture immédiate de négociations dans la branche et les entreprises concernées par notre préavis.

À défaut d’entendre les revendications légitimes des salariés et de leur organisation syndicale, la grève sera poursuivie selon la décision des salariés.

Les revendications des salariés portent sur :
- Des augmentations de salaires,
- La mise en conformité des coefficients,
- La revalorisation ou la mise en place de primes transports,
- Le passage de salariés à temps partiel à temps complet pour ceux qui le souhaitent,
- La reprise du personnel à 100% lors de transfert de marché,
- Augmentation des primes paniers,
- Le respect de la vie personnelle et familiale dans la mise en œuvre de plannings harmonisés,
- Pour palier au problème de sous-effectif, l’embauche de personnels supplémentaires,
- La prise en compte des revendications des salariés et de la Cgt dans chacune des entreprises concernées par ce préavis,
- Une prime de 13ème mois.

Thierry Ménard
Secrétaire fédéral

Source commerce.cgt.fr

 

 

15 décembre 2011

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

La Grève en réponse au mépris ! Les agents de sûreté aéroportuaire exigent d’être entendus de leurs employeurs
jeudi 15 décembre 2011

Le mécontentement grandit chez les salariés des entreprises de Prévention Sécurité des aéroports français.

La Cgt avec les salariés se mobilisent et exigent des employeurs des plates-formes aéroportuaires l’ouverture de négociations salariales.
Les directions font preuve de mépris à l’égard des salariés et de leur syndicat Cgt et n’entendent pas répondre favorablement à leurs revendications légitimes.

La Cgt avec les salariés sont déterminés à se faire entendre et répondent à ce mépris par un appel à la grève pour le 16 décembre 2011 à 00h00 dans tous les aéroports français des agents de sûreté aéroportuaire de toutes les entreprises de prévention sécurité.

Les employeurs, suffisamment informés des revendications des salariés, porteront seuls la responsabilité du climat social qui se dégrade et des conséquences de leur surdité au regard des perturbations que cela occasionnera. Cet échec d’ouverture de négociations dans les entreprises de prévention sécurité est de la seule responsabilité des employeurs.

Depuis des années, le pouvoir d’achat stagne, les conditions de travail s’aggravent, les emplois régressent, les primes disparaissent et les métiers d’agent de sûreté aéroportuaire ne sont pas reconnus dans les coefficients. Par ailleurs, les salariés sont confrontés régulièrement à des méthodes de management d’un autre âge et subissent des pressions constantes de leur hiérarchie.

La fédération Cgt de la distribution, du commerce et des services soutient les salariés et leur syndicat Cgt et réclame que les employeurs accèdent rapidement à leur demande d’ouverture de négociation.

Montreuil, le 15 décembre 2011

Source commerce.cgt.fr

 

 

 

19 décembre 2011

Lettre ouverte aux organisations patronales

La fédération interpelle les employeurs de la Prévention Sécurité
lundi 19 décembre 2011
ORGANISATIONS SYNDICALES PATRONALES
SESA – SNES - USP

Montreuil, le 19 décembre 2011

Messieurs,

À l’appel d’une intersyndicale nationale, les agents de sûreté aéroportuaire sont en grève depuis vendredi 16 décembre. Le conflit perdure car nous sommes confrontés à un mutisme total de la part des directions des entreprises détentrices de ces marchés. En ignorant le préavis de grève et en refusant toute ouverture de négociations préalable les employeurs se rendent responsables des perturbations du trafic aérien durant cette période de vacances.

La détermination des salariés est renforcée par des attitudes provocatrices et le chantage à la reprise du travail pour se mettre autour d’une table et ceci sans aucun engagement sur une véritable négociation.

Les salariés ne peuvent se contenter d’un éventuel calendrier, leurs revendications légitimes doivent être entendues :

- Revalorisation des salaires, ces salariés ayant vu substantiellement baisser leur pouvoir d’achat ces dernières années.

- Améliorations des conditions de travail et des embauches permettant d’assurer les missions de sûreté qui nous sont confiées.

- Reconnaissance des pénibilités et départs anticipés.

- Instauration et respect d’un véritable dialogue social dans la branche.

Le climat social détérioré dans ce secteur sensible nécessite une prise en compte à la hauteur des enjeux de l’ensemble des acteurs concernés par la sureté aéroportuaire.

Par conséquent, nous vous informons que nous sollicitons élégamment les Ministères de tutelle concernés par la sûreté aéroportuaire afin qu’ils participent aux négociations.
Dans l’attente, nous vous prions de croire, Messieurs, à l’assurance de nos salutations distinguées.

Fédération Cgt Commerce, Distribution, Services

Michèle CHAY
Secrétaire Générale

Source commerce.cgt.fr

 

 

19 décembre 2011
Aérien : les grèves font redécoller le débat sur le service minimum

Le gouvernement fustige la « prise d'otages des Français qui partent en vacances ». Il est décidé à étendre aux transports aériens les contraintes, déjà en place à la SNCF et la RATP, comme l'obligation de se déclarer gréviste 48 heures à l'avance. Les syndicats dénoncent un projet« populiste ».

Les avions cloués au sol font redécoller le débat sur le service minimum. Alors que la grève des agents de sécurité perturbe depuis vendredi les aéroports et que le mouvement se prolongeait lundi 19 décembre dans un climat tendu, le gouvernement contre-attaque. Thierry Mariani, ministre des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, sa ministre de tutelle, puis Valérie Pécresse (Budget), sont montés au créneau depuis vendredi pour réclamer un plus fort encadrement du droit de grève dans l'aérien. « Nous dénonçons un mouvement qui s'apparente à une prise d'otages des Français qui partent en vacances », a insisté lundi Valérie Pécresse sur France Info. « Ce qui me choque, c'est qu'on ne puisse pas, dans ces situations, anticiper », a pointé, samedi, Nathalie Kosciusko-Morizet.

 Sa riposte législative est déjà prête. Le 22 novembre, le député UMP Eric Diard a déposé une proposition de loi (PPL), co-signée par 90 députés de la majorité, visant à étendre à l'aérien les obligations instaurées en 2007, dès l'arrivée à l'Elysée de Nicolas Sarkozy, dans les transports terrestres (RATP, SNCF, etc). L'initiative a été pilotée dès la rentrée en étroite collaboration avec le ministère du Travail de Xavier Bertrand, qui trouve dans le conflit actuel une belle occasion de revenir à la charge. A la Toussaint déjà, les annulations de vols liées aux actions des stewarts et hôtesses avaient fini de convaincre l'exécutif qu'il était temps de durcir le ton.

A l'instar de ce qui se passe dans le transport terrestre, les contraintes envisagées, en premier lieu l'obligation pour les grévistes de se déclarer 48 heures à l'avance, ne garantiraient pas un service minimum stricto sensu : ce serait contraire au droit de grève. Mais elles devraient permettre de mieux anticiper les conflits, d'informer les passagers en avance et par extension de minimiser les perturbations. « Cela permettrait de concilier le principe constitutionnel du droit de grève, l'objectif de valeur constitutionnelle de sauvegarde de l'ordre public et le principe de la continuité du service dans les aéroports », fait valoir Thierry Mariani.

Le gouvernement est décidé à agir vite mais son volontarisme pourrait se heurter aux contraintes du calendrier parlementaire. Lundi, l'examen de la PPL Diard n'était pas inscrit à l'agenda de l'Assemblée nationale. Sauf surprise, ce devrait être fait demain mardi, à l'occasion de la conférence des présidents (en charge de cet agenda), ou début janvier, lors de la réunion suivante des présidents de groupe. Mais même si l'examen est calé pour la seconde quinzaine de janvier, comme l'espère l'exécutif, l'arrêt fin février des travaux de l'Assemblée et du Sénat -pour cause de campagne présidentielle -et l'embouteillage parlementaire qui se profile rendront difficiles l'adoption définitive du texte avant l'élection présidentielle.

De leur côté, les syndicats de l'aérien, qui devraient être reçus par Thierry Mariani et Xavier Bertrand, préparent leur riposte. Dans un communiqué commun (CFDT, Unsa, SNPL, SNPNC, Unac), ils jugent la PPL Diard « très démagogue et conjoncturellement populiste » et fustigent « une attaque » du droit de grève. Ils préviennent que leur « réaction sera très largement proportionnée à la violence de l'attaque ». En clair : il faut s'attendre à des grèves aux vacances de février...

DEREK PERROTTE Source lesechos.fr
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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 17:13
Sommet social du 18 janvier: Pas d'accord syndical pour une action unitaire

L'intersyndicale (CGT, CFDT, Unsa, Solidaires, FSU), réunie lundi, n'est pas parvenue à un accord sur une mobilisation unitaire, comme le proposait la CGT, dans la perspective du sommet sur l'emploi convoqué par Nicolas Sarkozy le 18 janvier a-t-on appris auprès des participants.

Les cinq syndicats -avec la CFTC en observatrice- s'étaient réunis dans la matinée au siège de la CFDT, après la journée d'action mardi dernier contre le plan d'austérité du gouvernement qui s'était soldée par une mobilisation limitée.

«Nous partageons des constats sur la situation de l'emploi et sur la situation économique et sociale» et sur la politique du gouvernement, a indiqué Nadine Prigent, secrétaire confédérale de la CGT. «Mais on n'est pas parvenu à se mettre d'accord sur une perspective de mobilisation pour faire pression sur le sommet sur l'emploi», a-t-elle ajouté. «A la CGT, nous restons sur cette perspective et l'avions annoncé avant l'intersyndciale», a souligné Nadine Prigent.

«Les conditions d'une mobilisation massive des salariés ne paraissent pas réunies»

Lors de la réunion de sa direction mardi, la CGT va «discuter de la perspective d'action en janvier». Au regard de la situation économique et sociale, «nous estimons qu'il faut monter le ton en France et au niveau européen», a-t-elle précisé.

De son côté, Marcel Grignard, numéro deux de la CFDT, a indiqué que «les conditions d'une mobilisation massive des salariés autour du sommet social ne paraissent pas réunies, loin s'en faut». Cela «ne nous paraît pas comme étant la bonne réponse au sommet social». «L'enjeu» de la rencontre de l'intersyndicale, a souligné le responsable cédétiste, «était d'analyser la période et le bilan des mobilisations de décembre». Or, ces mobilisations, selon lui, «n'ont concerné que les responsables syndicaux, pas les salariés».

De son côté, Jean Grosset, secrétaire général adjoint de l'Unsa, a estimé que «dans le contexte actuel, il fallait commencer par une déclaration commune» sur des mesures nécessaires pour l'emploi, «rendue publique le jour du sommet» ce qui «serait un acte très fort».

Les syndicats restent en contact d'ici le 18 janvier mais aucune date pour une nouvelle réunion de l'intersyndicale n'a été fixée. Le président de la République a convié les organisations syndicales et patronales à un sommet pour «apporter des solutions» à l'envolée du chômage.

Source 20minutes.fr

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