Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 17:30

Table Ronde Actionnaires du 7 Décembre 2011

Le Mercredi 7 Décembre se tenait la table ronde actionnaires, au Disneyland Hôtel, où quelques actionnaires, étaient réunis autour Philippe GAS, PDG d'EuroDisney SCA et de Marc STEAD, Directeur Général Adjoint chargé aux Finances.

2671723.jpg 

Philippe Gas, PDG D'Euro Disney SCA



Cette table ronde était l'occasion idéale pour le petit groupe d'actionnaires de poser aux dirigeants les questions que tout le monde se pose en ce moment.

Côté Finances, Philippe Gas a tenu à rassurer les actionnaires en déclarant que le remboursement de la dette avançait bien. Il a aussi dit que les indicateurs de l'entreprise était en hausse et que les Hôtels Disney étaient souvent bien chargés ces temps-ci (91% des chambres occupées). Il a tout de même avoué que le taux moyen des dépenses des visiteurs la journée était en baisse (-5%).

Il a aussi expliqué la diminution de fréquentation des mois de Juillet & Août par les différentes grèves, les nombreux intempéries ainsi que la crise qui sévit sur l'Europe.

Le Taux de réservation est supérieur au 2ème Trimestre en comparant avec l'année précédente. Le taux de réservation des Français est à peu près le même, celui des Anglais augmente (grâce à l'offre proposée comprenant le transport, le repas et les tickets) comme celui des Italiens.

Une assurance annulation climatique a été mise en place pour régler les problèmes qui étaient liés aux intempéries de l'an passé.

Disneyland Paris, tourné vers l'avenir.

Philippe Gas a expliqué l'importance d'avoir un hôtel du même standing que le Disneyland Hôtel en rappelant tout de même qu'un hôtel de ce type devrait se trouver au pied d'un parc.

Il n'a pas tout à fait démenti l'hypothèse d'un parc Marvel, mais a déclaré que lui n'avait rien dit.

Il a rappelé l'importance du projet "Village Nature" en partenariat avec Pierre et Vacances. Le coût total devrait valoir aux alentours des 700 Millions d'Euros et le Village Nature devrait voir le jour en 2015.

Il a aussi fait plusieurs annonces :

-  Quelques grands chefs étoilés sont en contact avec le parc pour mettre au menu de certains restaurants, des plats ayant fait leur renommée.

- L'entreprise est en train de réfléchir à l'avenir du show "La Légende de Buffalo Bill" qui après 20ans de loyaux services, commence à faire son temps. L'idée est de garder la capacité de restaurant tout en rénovant la salle.

- Philippe Gas a bel et bien confirmé qu'il y aura une gamme de produits dérivés pour le 20ème Anniversaire.

- Le 21 Décembre prochain sera signé l'accord de rachat d'une partie de l'esplanade, située entre le Disney Village et le Disneyland Park) servant à augmenter le confort des visiteurs et la faciliter la circulation.

- Du côté des Parcs, la Scène du Central Plaza sera effectivement détruite pour faciliter la vue pour Dreams!

- La priorité pour Philippe Gas n'est pas un "Star Tours 2" mais plutôt d'agrandir le parc "Walt Disney Studios" afin qu'il soit de taille équivalente au Disneyland Park.

- L'attraction tant attendu portant sur "Ratatouille" est toujours à l'étude avec les banques

- Un nouveau Passeport, plus avantageux que le Dream, est à l'étude, même chose pour le paiement mensuel.

Tous ses projets semblent intéressants, reste à voir s'ils seront bel et bien comme nous les imaginons, mais ça, seul l'avenir nous le dira.

      Un Grand Merci à Chaby de Chroniques Disney pour son résumé.

 

Source dlrpexpress.over-blog.com

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 20:18
La proposition surprise de la CGT sur le chômage partiel

Ces derniers mois, la CGT ne s'est pas fait remarquer par sa capacité de proposition, mais plutôt par sa volonté d'organiser des défilés de protestation. Le projet de réforme du chômage partiel que sa commission exécutive a voté le 6 décembre retient donc l'attention. Il figure dans un document qui a été présenté par le responsable cégétiste chargé des questions d'emploi, Maurad Rabhi, la semaine dernière au ministère du Travail, qu'il a étonné voire même intéressé. « Cette proposition sera examinée comme toutes les propositions des partenaires sociaux », indique-t-on sobrement rue de Grenelle.

Le syndicat n'ayant pas signé l'accord de 2009 sur la gestion sociale des conséquences de la crise, qui réactivait le chômage partiel, on aurait pu s'attendre à une classique dénonciation des entreprises bénéficiaires qui restructurent et au toujours plus sur l'indemnisation des chômeurs partiels. Mais on retrouve la CGT sur le terrain de l' « alternative » au licenciement, de l'arme anti-désindustrialisation pour protéger le « potentiel productif de l'entreprise pour lui permettre de repartir après la crise ».

La centrale estime que si le chômage partiel a été assez peu utilisé pendant la crise, c'est parce qu'il est « insuffisamment incitatif pour les employeurs en difficulté, qui gardent à leur charge jusqu'à 50 % de la rémunération du salarié ». Cela leur fait préférer les autres outils de flexibilité « moins coûteux », des emplois précaires aux restructurations. Pour y remédier, la CGT propose l'unification des 3 dispositifs existants en un « contrat de sécurisation des emplois et des entreprises », financé par un « fonds de sécurisation de l'emploi ». Elle ne prône pas une hausse de l'indemnisation des salariés, fortement revalorisée depuis la crise, mais le renforcement du volet formation et, surtout, veut ramener l'effort de l'entreprise « à 25 % du salaire d'activité » plus les cotisations.

Un fardeau mutualisé

Pour alimenter son fonds, la CGT propose de s'adresser comme aujourd'hui à l'Unedic (300 millions d'euros), à l'Etat (1,5 milliard pris sur les heures supplémentaires défiscalisées), mais aussi aux entreprises. Parce que le chômage partiel contribue à limiter les faillites, la centrale propose d'élargir la vocation de la cotisation patronale de financement de l'assurance de garantie des salaires (AGS), qui verse les salaires et indemnités de licenciement dus en cas de faillite de l'entreprise. La centrale préconise de la doubler de 0,3 % à 0,6 % (1,2 milliard), quand elle n'a jamais dépassé jusque-là 0,45 %. Il s'agirait de mutualiser le fardeau entre entreprises. «  Je crois à l'activité partielle. Il y aura un sommet social en janvier et c'est certainement l'une des mesures que l'on peut développer, a indiqué hier Nicolas Sarkozy lors d'un déplacement. Nous y consacrerons des moyens supplémentaires.  »

LEÏLA DE COMARMOND, Source lesechos.fr
Partager cet article
Repost0
14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 18:50
Villepin cible l'UMP et Sarkozy

Depuis qu'il a annoncé sa candidature à la présidentielle, Dominique de Villepin n'en finit plus de critiquer ses adversaires politiques. Mercredi, il a dirigé ses attaques contre l'UMP et contre Nicolas Sarkozy, déclarant avoir décidé de se présenter en 2012 au vu des "cinq années d'échec" de l'actuel chef de l'Etat.

Il n'a pas apprécié la sortie de Luc Chatel, qui lui avait conseillé mardi de rebaptiser son mouvement "République solitaire". Mercredi, Dominique de Villepin a tenu à mettre les choses au clair avec le ministre. "Luc Chatel, je l'aime bien, je l'ai aidé à entrer en politique", a déclaré sur BFM TV le fondateur de République solidaire, qui a annoncé – et pris de court l'Elysée – sa candidature à la présidentielle de 2012 dimanche dernier sur le plateau de TF1. Mais ce "n'est pas digne du ministre de l'Education nationale d'aller faire des jeux de mots sur le nom d'un mouvement", a-t-il ajouté, appelant également au "respect" dû à un "aîné".

Mais Dominique de Villepin ne s'en est pas uniquement pris à Luc Chatel. En effet, l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac a également tenu à répondre à Brice Hortefeux. Mardi, ce dernier avait lancé : "Je ne crois pas que nous ayons navigué à vue, mais en revanche, je suis certain qu'il est resté à quai." Une affirmation rejetée par le candidat de République solidaire. "Qui a divisé les Français depuis quatre ans et demi? Il ne faut pas se foutre du monde", a lancé Dominique de Villepin, visant explicitement Nicolas Sarkozy. "A chaque fois, le gouvernement a choisi de diviser, de stigmatiser pour soi-disant éviter la montée des extrêmes. Ce n'est pas l'idée que je me fais de la France", a-t-il ajouté, citant notamment le discours de Grenoble de juillet 2010.

"Sarkozy qui a fait capoter le CPE"

Et Dominique de Villepin a accusé le chef de l'Etat – alors ministre de l'Intérieur – d'être à l'origine de l'échec du "contrat première embauche" (CPE), qui avait été retiré au printemps 2006 après une vaste mobilisation étudiante. "C'est Nicolas Sarkozy qui a fait capoter le CPE, beaucoup plus que la rue", a assuré l'ancien Premier ministre. Avant de dresser ce qu'il considère être son propre portrait : "L'homme du CPE, c'est l'homme qui refuse la fatalité, qui refuse les 40% de chômeurs dans les banlieues, c'est l'homme qui essaye en permanence de se battre."

Lors du point presse hebdomadaire de l'UMP mercredi, Jean-François Copé est revenu sur la candidature de Dominique de Villepin. S'il la juge "respectable", le secrétaire général de l'UMP a regretté que l'ancien Premier ministre soit "extraordinairement sévère à l'endroit des partis politiques (…) C'est quand même une garantie de démocratie". Avant d'appeler, comme la majorité des membres du parti majoritaire, au rassemblement "le plus large possible" afin d'éviter "un risque de dispersion des votes", voire de "21-Avril à l'envers".

Chose que le fondateur de République solidaire ne semble pas prêt à faire. Il a d'ailleurs indiqué mercredi qu'il avait pris la décision de se présenter à la présidentielle il y a "à peu près deux ou trois mois". La raison? Les "cinq années d'échec" du président Sarkozy. "J'ai un enthousiasme et un appétit formidable pour cette élection", a réaffirmé Dominique de Villepin. Et de conclure : "Je veux bousculer le jeu politique. Les Français veulent du changement, ils vont en avoir."

Voir la vidéo de Dominique de Villepin sur BFM-TV :

 


Source lejdd.fr

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 18:36
Financement des syndicats : le cafouillage du rapport Perruchot

Nicolas Perruchot, député Nouveau Centre et auteur du rapport sur le financement des organisations syndicales, le 30 octobre 2008 à l'Assemblée nationale.

Nicolas Perruchot, député Nouveau Centre et auteur du rapport sur le financement des organisations syndicales, le 30 octobre 2008 à l'Assemblée nationale.

Les députés du Nouveau Centre ont déposé mercredi 14 décembre une proposition de loi relative au financement des comités d'entreprise (CE). Ils défendront le texte le 26 janvier à l'Assemblée nationale. Ce dernier reprend plusieurs propositions du rapport Perruchot sur le financement des organisations syndicales, rejeté fin novembre à l'issue de la commission d'enquête parlementaire.

Certains CE sont en effet soupçonnés de servir de réserve financière pour des syndicats. Des soupçons de malversations alimentés par un rapport de la Cour des comptes sur les dysfonctionnements du comité d'entreprise de la RATP publié le 6 décembre. Explications. 

• Ce que contient le rapport

Le rapport Perruchot, du nom du député Nouveau Centre du Loir-et-Cher Nicolas Perruchot, s'est intéressé aux mécanismes de financement des organisations syndicales de salariés, du patronat et d'agriculteurs. Pendant six mois, les députés ont auditionné à huis-clos une centaine de personnes. 

Selon des documents obtenus par l'AFP, les travaux de la commission d'enquête ont relevé certaines "difficultés structurelles du financement des organisations de salariés et d'employeurs : complexité, opacité, parfois manque de légitimité". Le quotidien Le Monde a mis en ligne la synthèse des propositions de ce rapport. 

La proposition de loi prévoit que les CE dont les ressources sont supérieures à 230 000 euros soient obligés de certifier leurs comptes. Elle veut également soumettre à une procédure d'appel à la concurrence leurs achats de plus de 7 200 euros et leurs travaux supérieurs à 15 000 euros. Actuellement, les CE sont simplement tenus d'établir un compte-rendu annuel indiquant leurs ressources et leurs dépenses et de le porter à la connaissance des salariés.

• Pourquoi le rapport a-t-il été enterré ?

Mercredi 30 novembre, alors que le rapport devait être adopté, l'UMP a finalement choisi de s'abstenir et le PS a voté contre. Malgré les voix des députés du Nouveau Centre, le texte a donc été envoyé au pilon. 

Selon Le Monde (article payant), les députés UMP ont subi les pressions des fédérations patronales et des organisations agricoles, qui "voyaient d'un très mauvais œil le sujet des circuits de financement faire l'objet d'un rapport public". Leur inquiétude aurait alerté le président du groupe UMP, Christian Jacob, ancien syndicaliste agricole.

En réponse, ce dernier s'est défendu mardi 13 décembre en déclarant que "si les socialistes avaient souhaité qu'il soit publié, il aurait suffi qu'ils votent pour le rapport". Le même jour, le président des députés PS, Jean-Marc Ayrault, a précisé qu'ils avaient voté contre le rapport, mais pour sa publication. Il a également demandé la publication du rapport, à l'instar de la CGT, la CFDT, le Medef et la CGPME, qui souhaitent lever les soupçons.

Mardi soir, le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a rejeté leur demande. "Il n'existe juridiquement pas de rapport susceptible d'être publié", a-t-il expliqué. Il a cependant suggéré que les syndicats pourraient être auditionnés de manière publique pour répondre aux attaques.

Source francetv.fr

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 18:24

Comité d'entreprise de la RATP : la Cour des comptes et son rapport mal intentionné

Les accusations, très médiatisées, portées à l'encontre de la gestion du Comité d'entreprise (CE) de la RATP par un rapport de la Cour des comptes interviennent après celles concernant les CE d'EDF, GDF, la SNCF, Air France, France Télécom ou d'autres encore.

Cette concomitance n'est évidemment pas le fruit du hasard mais plutôt le reflet d'une campagne menée aujourd'hui par ceux qui jugent trop importants les moyens financiers dont disposeraient les syndicats, en tout premier lieu la CGT. Les termes « considérable » ou « démesuré », employés par la Cour des comptes pour caractériser le budget du CE de la RATP ont été choisis pour bien souligner les prétendus cadeaux dont celui-ci bénéficierait, alors que la somme allouée correspond à moins de 100 euros par mois et par salarié ; un salaire différé en quelque sorte, servant essentiellement à la restauration et aux congés pour les 44 000 travailleurs de la régie des transports.

Pour l'heure personne ne demande une diminution des sommes dont disposent les CE, seulement plus de contrôle et de transparence afin d'éviter des malversations, supposées ou réelles. Mais derrière se dessine évidemment tout autre chose : une campagne visant à dénigrer aux yeux de l'opinion les travailleurs « privilégiés » des grandes entreprises qui bénéficieraient d'avantages « extraordinaires » et se permettraient de surcroît de « prendre le pays en otage » lors des grèves.

Une enquête parlementaire sur le financement des organisations syndicales (de salariés et patronales) listait avec envie l'ensemble des financements dont disposent les syndicats, en particulier les syndicats de salariés. Mais finalement ce rapport ne serait pas rendu public, certainement pour ne pas embarrasser les organisations patronales, en particulier l'UIMM, le patronat de la métallurgie, englué il y a peu dans un scandale financier jamais élucidé.

La CGT-RATP accusée

Au CE-RATP, la CGT est majoritaire mais cogère avec d'autres syndicats les 27 restaurants et centres de vacances. L'affaire a évidemment fait grand bruit parmi les agents, dont certains voulaient des explications que bien souvent les militants syndicaux et a fortiori les syndiqués ne pouvaient apporter, si bien que, parmi ces derniers, beaucoup en voulaient au syndicat de les avoir mis dans l'embarras.

Certains reproches, comme celui de ne pas procéder par appel d'offres pour choisir les fournisseurs, ne sont absolument pas fondés. Un syndicat ne devrait en aucun cas choisir une entreprise qui, pour être moins chère, pressurerait davantage ses travailleurs. Les syndicats qui reprochent à juste titre ce genre de pratiques au patronat, en particulier dans le choix des sous-traitants, ne peuvent agir ainsi, quitte à ne pas respecter certaines règles qu'on voudrait leur imposer.

Mais parmi les reproches formulés par la Cour des comptes, d'autres gênent beaucoup plus les militants, comme l'accusation de doubles facturations ou de détournements de fonds et de biens. Faut-il un renforcement des contrôles comme le préconise la Cour des comptes ? Certainement, mais tout dépend par qui. Mais ces contrôles, si ce n'est la gestion des œuvres sociales elle-même, devraient être exercés par tous les travailleurs volontaires pour cette tâche, sans que les militants syndicaux prennent tout en charge comme cela se passe aujourd'hui.

Les CE : un choix du patronat

Lorsque les CE furent créés à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il s'agissait pour les représentants de la bourgeoisie d'associer les syndicats ouvriers aux tâches de la reconstruction en contrepartie de la gestion d'œuvres sociales. Cette politique de collaboration de classes s'est depuis maintenue, voire développée, au point que dans certaines entreprises la majeure partie de l'énergie déployée par les militants syndicaux concerne cette gestion et non pas l'organisation et la défense des intérêts des travailleurs. Et on en arrive à cette aberration que c'est la bourgeoisie ou certains de ses représentants qui montrent du doigt des agissements qui peuvent être contestables de certains responsables syndicaux, alors qu'eux-mêmes, par appât du gain, conduisent toute la société à la catastrophe.

Le dévouement de milliers de militants serait bien plus utile et efficace s'il était employé exclusivement à dénoncer les méfaits du système capitaliste et à organiser la défense des intérêts du monde du travail.

 

Source lutte-ouvriere-journal.org

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 17:51
JC Mailly (FO) : "L'Europe est une passoire"

En plein débat sur le "made in France", le secrétaire général de Force Ouvrière estime que "l'Europe doit se protéger" face à la mondialisation, notamment la concurrence de la Chine. Par ailleurs, Jean-Claude Mailly est pas surpris par la faible mobilisation des français contre l'austérité hier dans toute la France.

 

 

Faible mobilisation contre l'austérité 

"Tout le monde s’attendait à ce que ce soit une faible mobilisation […] si on veut vraiment bouger, fait s’inscrire dans la préparation d’une journée de grève" [...] Ils (les Français, ndlr) se souviennent de 2010, un conflit sur les retraites très fort qui n’a pas fait bouger le gouvernement, donc, est ce que c’est encore utile une manifestation ?"

Hollande sur les retraites

"Je rappellerai tout simplement les positions qu’on a toujours défendues à Force Ouvrière en matière de retraites […] retour à 60 ans".

Sommet social à l’Elysée en janvier

"On ne peut pas traiter l’emploi à part des questions économiques […] Si c’est faire un somment social par exemple pour nous faire avaler les positions du patronat, voir de certains  membres du gouvernement en matière de financement de la protection sociale, ça risque de cartonner". 

Made in France

"C’est un slogan de campagne électorale [...] Plutôt que de faire des slogans, travaillons concrètement sur des dossiers, ce serait plus efficace [...] Au niveau de la zone euro, on devrait se protéger beaucoup plus qu’on ne le fait […] l’Europe est une passoire ; c’est un des problèmes de l’Europe".

Rapport sur l’argent des syndicats

"Que ce rapport soit publié, ça ne pose aucun problème". 

 

Source franceinfo.fr

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 17:41
Laurence Parisot et François Chérèque débattent de la compétitivité

L'exercice relevait du grand écart. En début d'après-midi, François Chérèque manifestait à Paris place de la Concorde, dans le cadre de la (très discrète) journée d'action organisée contre l'austérité par l'intersyndicale CGT-CFDT-UNSA-FSU-Solidaires. En début de soirée, le secrétaire général de la CFDT participait à un débat très policé au Medef, devant environ 300 chefs d'entreprise et une centaine de syndicalistes sur le thème : "Compétitivité : agir ensemble maintenant".

Pendant plus de deux heures, Laurence Parisot, la présidente du Medef, Frédéric Grivot, vice-président de la CGPME, Jean Lardin, président de l'Union professionnelle artisanale (UPA), Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC, Joseph Touvenel, vice-président de la CFTC, et le leader cédétiste ont échangé sur la compétitivité, parlant de "culture de coopération" ou de rupture de "barrages idéologiques".

"Je suis impressionnée par le nombre de points communs que nous avons, a lancé Mme Parisot. Il ne faut pas que l'Etat se mêler de tout." A cinq mois de la présidentielle, elle a défendu l'autonomie du social face au politique, ce "semeur de zizanie qui arrive" quand "on commence à avancer".

SIX PRIORITÉS

La zizanie était d'autant moins à l'ordre du jour que ce débat faisait suite à une "délibération" commune entre les partenaires sociaux qui a abouti, le 6 juin, après un an de travaux, à une déclaration commune entre la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGPME, le Medef et l'UPA sur la compétitivité. La CGT est restée à l'écart et FO n'a pas signé.

"La compétitivité n'est pas une fin en soi, affirme le texte, mais une condition de la croissance, de l'emploi et de la cohésion sociale. Accroître la compétitivité et l'attractivité du territoire, c'est créer davantage de richesses, améliorer les conditions de travail des salariés, faire progresser le niveau et la qualité de vie des Français."

Les signataires ont mis en avant six priorités : "savoir innover"; "valoriser notre capital humain"; "tirer le meilleur parti de notre situation dans une Europe ouverte"; "dégager tous les moyens nécessaires au financement de la croissance"; "dynamiser et densifier le tissu d'entreprises"; "repenser l'assiette du financement de la protection sociale".

Les six intervenants se sont employés à ne pas faire de la réforme de la protection sociale – qu'"il ne s'agit évidemment pas de remettre en cause", proclame la déclaration – un sujet qui fâche. Mme Parisot s'est défendue de vouloir "baisser les ressources allouées à la protection sociale". Elle a préconisé une baisse des cotisations patronales et salariales, compensée par une augmentation de la TVA et de la CSG.

M. Chérèque s'est déclaré ouvert à une réforme qui ferait financer les allocations familiales par l'impôt au lieu des cotisations patronales. Mais il a récusé une "TVA sociale qui serait anti-redistributive et pas juste". M. Lardin n'a pas caché son hostilité à une hausse de la TVA qui ne peut que "renchérir le contenu de nos prestations et le coût de la main-d'œuvre".

Après une courtoise passe d'armes sur le partage de la valeur ajoutée, Mme Parisot et M. Chérèque se sont retrouvés sur l'Allemagne. "Il ne faut pas être complexé", a dit la première. Le second a mis en cause la comparaison des coûts salariaux avec "un pays qui n'a pas de smic et où la grande pauvreté augmente".

Michel Noblecourt Source lemonde.fr

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 17:07

 

 
 
Ces scandales ont égratigné l'image des quelque 40 000 CE hexagonaux.

Ces scandales ont égratigné l'image des quelque 40 000 CE hexagonaux.

 
L'Etat veut régler les comptes des CE

Une semaine après les révélations sur la gestion du comité d'entreprise de la RATP, le ministère du Travail a réuni un groupe de travail pour imposer aux CE la publication de leur compte. Une volonté affichée d'imposer de la transparence dans le fonctionnement de ces organismes.

 

"Il faut changer les règles pour un maximum de transparence". Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a annoncé en début de semaine la mise en place d'un groupe de travail sur la gestion des comités d'entreprises. "A partir d'un certain budget (la somme de 250 000 euros a été évoquée, ndlr), le CE devra publier ses comptes et les faire certifier par un commissaire aux comptes" a-t-il d'ores et déjà assuré. Ces annonces ont fait suite à un rapport accablant publié par la Cour des comptes au sujet de la gestion du comité d'entreprise de la RATP.

L'instance de contrôle a en effet pointé "des problèmes de surfacturations, voire de double facturations, des dépenses somptuaires, une absence de comptabiité sérieuse, et des gestions opaques des centres de vacances ou de la restauration collective". Soulignant "un système de fuite des fonds confiés au CE", la Cour des comptes a réclamé la "saisine du garde des Sceaux pour ouvrir une enquête pénale". Le CE de la RATP n'est pas le premier a être épinglé. En 2010, celui d'Air France avait frôlé le dépôt de bilan. Sa mauvaise gestion avait creusé un déficit de 22 millions d'euros. Une enquête avait également été ouverte concernant celui d'Eurodisney, après des soupçons de détournements entre 2006 et 2009, pour plus de 550 000 euros.


"Il ne faut pas généraliser", explique le rapporteur de la Commission


Ces scandales ont égratigné l'image des quelque 40 000 CE hexagonaux. Obligatoires dans les entreprises de plus de 50 salariés, les comités d'entreprises, créés après-guerre, sont devenus les principales institutions représentatives du personnel. Le CE défend les salariés auprès de la direction (conditions de travail, procédure de liquidation judiciaire ou plan de licenciement) en plus de son rôle social (séjours, spectacles ou encore abonnements à tarif préférentiel, chèques-cadeaux, etc).

"Il ne faut pas généraliser. L'immense majorité des comités d'entreprise fonctionnent convenablement, et ils sont davantage confrontés à un manque de moyens, qu'à des errements de gestion comme celui de la RATP. Mais il est certain qu'au sein de certaines grandes sociétés, des comités d'entreprises ont eu des comportements inadmissibles, et il faut les sanctionner car ce sont les salariés qui sont lésés, nous explique Nicolas Perruchot, rapporteur de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur le financement des syndicats."

Le député Nouveau Centre du Loir et Cher en appelle à plus de transparence. Il n'est pas le seul. "Une remise à plat est effectivement nécessaire, nous a confié un élu du comité d'entreprise de la SNCF. Il faut que les directions des entreprises sortent de leur mutisme. Elles sont parfaitement informées des malversations lorsqu'elles surviennent, mais ne les dénoncent pas. Elles préfèrent les rappeler aux CE lors des négociations salariales comme un moyen de pression indirect. Une autre façon de léser les salariés."

Source metrofrance.com

Partager cet article
Repost0
13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 20:55

Déclaration du Front Syndical de Classe

Éducation nationale en grève :

quel syndicalisme pour gagner ?

 

Ce 15 décembre 2011, l’Éducation Nationale est en grève à l’appel de la quasi-totalité des syndicats.

 

Projet de décret Chatel, un enjeu de classe

 

Pour les militants de la FSU qui revendiquent une organisation syndicale s’inscrivant dans la lutte des classes, cette grève doit être le début d’un puissant mouvement unissant les enseignants, les parents d’élèves, les lycéens et les étudiants. Car le décret Chatel, qui prétend remplacer l’inspection pédagogique par une évaluation par le seul chef d’établissement ou l’IDEN, après entretien, n’est pas un épiphénomène : c’est une pièce fondamentale de la destruction du service public en général et de l’Éducation Nationale en particulier, qui s’inscrit dans l’offensive générale contre les salariés et le service public, au même titre que la réforme des collèges, des lycées, de l’enseignement supérieur, au même titre que la réforme du primaire de 2007-2008 et que la casse de la formation des maîtres.

En réalité, il s’agit d’une vaste opération de réadaptation des systèmes d’enseignement à tous les niveaux et dans tous les pays de l’Union Européenne. L’objectif, c’est d’abaisser de manière drastique le prix de la force de travail, d’intensifier la concurrence entre groupes capitalistes pour augmenter les profits. Cela passe aussi par une flexibilité plus grande de la main d’œuvre, un encadrement plus serré, et la généralisation des modes de fonctionnement de l’industrie privée dans le secteur public, de manière à préparer le lycéen, puis l’étudiant, à être directement exploitable par le patronat.

En 2001, le sommet européen de Lisbonne fixait des objectifs concrets à atteindre dans le cadre d’un agenda précis, tandis que le sommet de Bologne, quelque temps auparavant, avait fixé le programme en matière d’enseignement (la fameuse « économie de la connaissance »). C’est face aux retards divers des programmes engagés, que le Capital financier exige l’accélération des réformes prévues. Les oligarques et gouvernants invoquent la dette publique, la crise, pour accélérer la mise en œuvre des décisions. C’est pourquoi dans les pays comme la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Irlande, les mesures imposées au peuple consistent dans l’aggravation de leur niveau de vie par la remise en cause drastique de leurs avantages sociaux, tandis que le Capital est gratifié d’exonérations fiscales et de subventions en tout genre ! Les entreprises publiques sont vendues à l’encan, et les services publics sont privatisés dans leur partie rentable, l’équipement restant pour une large part à la charge de l’État ou des collectivités territoriales, tandis que les banques sont largement abondées par l’État. Si la question était réellement un problème de dette, ce n’est pas de cette façon-là que l’on s’y prendrait. Le problème de fond, c’est celui de la crise du capitalisme, crise structurelle qui résulte de la suraccumulation du Capital qui gêne le développement des profits dont se nourrit le capital financier. Pour y faire face, pour que nous payions leur crise, il leur faut mettre en condition les futurs travailleurs (abaissement des contenus et diminution des heures de cours, mise en place des livrets de compétences et des certifications d’anglais, généralisation des stages et des relations école-entreprises…), mais aussi briser les résistances des enseignants (renforcement du rôle des chefs d’établissement, remise en cause des statuts de la Fonction publique, casse du statut de l’enseignant qui n’enseigne plus des connaissances sur la base d’une formation disciplinaire, mais tend à devenir un éducateur polyvalent ; abandon de toute réelle formation des enseignants, remplacée par un discours moralisateur sur les devoirs : respect de la hiérarchie, investissement dans la mise en place des réformes, détournant le concept de « loyauté » vers celui de « servilité »…). Le tout dans un contexte de restriction du nombre de postes.

 

Quelle réponse syndicale aux attaques ?

Certains nous disent : « Il faut se situer dans le cadre des politiques en  cours pour tâcher de les infléchir » ; nous disons au contraire : il faut montrer la dangereuse cohérence des choix dominants, ne pas créer des illusions sur ce qui pourrait changer à la marge, alors que les vrais choix sont faits ailleurs.

Moins que jamais l’heure est au « dialogue social ». L’heure est à la lutte, à la construction d’un mouvement qui unisse l’ensemble des travailleurs contre les politiques d’austérité, contre les projets visant à retirer aux peuples toute possibilité de modifier les politiques mises en place (la « règle d’or » de Sarkozy-Merkel), un mouvement qui s’attaque au capitalisme en crise. C’est pourquoi il faut que dans nos organisations syndicales, nous exigions l’organisation de l’action, et non pas de caricatures comme celle du 13 décembre.

 

À la gravité des attaques contre nos droits, nos métiers, il faut répondre par une mobilisation de grande ampleur.

C’est comme cela que la politique de Sarkozy, quel que soit celui qui lui succèdera, pourra être mise en échec. Les directions syndicales ne semblent pas vouloir s’orienter dans cette direction. Il n’est qu’à voir l’absence de réactions concrètes à l’imposition de la journée de carence des fonctionnaires en cas de maladie ! Il faut arrêter de se camoufler derrière l’unité pour ne rien faire : l’unité, la seule, c’est celle qui se construit dans la lutte comme aujourd’hui et contre les adversaires de l’unité, comme l’est la CFDT. En effet, en quittant l’intersyndicale par son appel à suspendre la grève, la direction du SGEN-CFDT s’est à nouveau fait le relai des mauvais coups contre les salariés et contre l’Education Nationale, comme en témoignent ses positions passées sur les retraites, sur les réformes des collèges et des lycées.

 

Pour gagner, il nous faut des syndicats qui s’inscrivent dans la lutte des classes, unitaires parce que visant à unir les travailleurs pour la défense de leurs droits et revendications, indépendants du patronat comme de l’État et de l’Union Européenne, cette machine contre les travailleurs.

 

Le Front Syndical de Classe, 13 décembre 2011 

Partager cet article
Repost0
13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 20:17

Mis en cause par la maire (Vert) de Montreuil la semaine dernière à propos de la gestion du Comité des œuvres sociales de la ville, le syndicat dénonce une « manipulation politique »

MONTREUIL, HIER MATIN. Saphia Beltran, présidente du COS, et Laurent Grimmonprez, secrétaire général CGT des agents territoriaux,contestent le rapport municipal.

MONTREUIL, HIER MATIN. Saphia Beltran, présidente du COS, et Laurent Grimmonprez, secrétaire général CGT des agents territoriaux,contestent le rapport municipal.

Epinglés par un rapport municipal dévoilé vendredi dans nos colonnes et directement mis en cause par la maire écologiste , les élus du comité des œuvres sociales (COS) de Montreuil ont attendu trois jours pour organiser leur contre-attaque. Hier matin, lors d’une conférence de presse, ils ont répondu point par point à ce qu’ils qualifient d’« allégations mensongères ».

Pour Saphia Beltran, présidente du COS, « il s’agit d’une grossière manipulation politique au service de la stratégie de la maire, décidée à partir en guerre contre les élus de la CGT ». Secrétaire général du syndicat CGT des territoriaux de Montreuil, Laurent Grimmonprez n’exclut pas de porter plainte pour diffamation. « On aidera la chambre régionale des comptes dans ses investigations. Nous nions toute pratique douteuse : la du COS est limpide. »

Près de 7000 bénéficiaires des actions du COS

Après avoir récusé le caractère indépendant de l’audit municipal qui dresse le bilan l’association depuis janvier 2009, la présidente du COS est longuement revenue sur ce qui a le plus intrigué ses auteurs : les vacances à répétition de quatre élus CGT ayant joué le rôle d’accompagnateurs lors de séjours. Pour Saphia Beltran, les données ont été « délibérément exagérées ». Plus grave, selon la syndicaliste, le rapport aurait « inventé des coûts liés aux déplacements des accompagnateurs ».

« Quand un élu accompagne un groupe, il coûte 0 € au COS, car on obtient la gratuité auprès du prestataire de service, fait-elle valoir. Et quand un élu accompagne, il n’est pas en vacances, c’est un vrai travail. » Ainsi, l’élu CGT ayant effectué une vingtaine de séjours (Egypte, Québec, Thaïlande…) depuis janvier 2009 n’aurait pas bénéficié de 44000 € de subventions du COS pour lui et sa famille, comme cela était pointé par le rapport, mais de 5000 € individuellement, soit 1600 € par an.

Plus largement, la CGT dément l’argument selon lequel le comité des œuvres sociales, créé en 1967, ne profite qu’à quelques-uns, avançant un nombre de bénéficiaires s’élevant à 6975, dont 84% d’ouvriers, employés et retraités communaux. Le syndicat insiste aussi sur sa « politique sociale développée » : 1500 cadeaux distribués à Noël, sorties à la mer pour 1 €, bons alimentaires, chèques livres…

Reste que la guerre est maintenant ouverte entre le syndicat CGT et la maire de Montreuil, qui les a clairement mis en garde vendredi. « Si les élus CGT ne rectifient pas le tir et n’utilisent pas plus l’argent que nous leur versons (NDLR : 1,4 M€ par an) à des œuvres sociales, je réduirai les subventions. » Un ultimatum qui intervient en pleine renégociation de la convention triennale liant les deux parties, dont l’actuelle expire le 31 décembre. Laurent Grimmonprez prévient déjà : « Ce n’est pas le rôle du COS de faire de l’action sociale, c’est celui de l’employeur. »

Source leparisien.fr

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Cyril LAZARO
  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
  • Contact

Carte visiteurs blog

Recherche

Nombre de visiteurs

Nombre de pages vues