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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 00:39

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:35
Procès UIMM: les syndicats défient l’ex-patron de donner des noms

L'ancien président de l'UIMM Denis Gautier Sauvagnac au tribunal correctionnel de Paris, le 7 octobre 2013

L'ancien président de l'UIMM Denis Gautier Sauvagnac au tribunal correctionnel de Paris, le 7 octobre 2013

 

Les grands syndicats se sont tous défendus mardi d’avoir reçu un centime des caisses noires de l’UIMM, mettant au défi l’ancien patron de l’organisation patronale, Denis Gautier-Sauvagnac, qui les a mis en cause devant le tribunal correctionnel de Paris, de donner des noms.

«La CFDT n’a pas touché d’argent de cette fameuse caisse», s’est emporté mardi le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, sommant M. Gautier-Sauvagnac de donner «des noms, des sommes, des faits».

Lundi lors du procès, ouvert le 7 octobre, M. Gautier-Sauvagnac a affirmé que «les syndicats» étaient parmi les bénéficiaires des enveloppes d’argent liquide de l’UIMM, confirmant des propos tenus à la barre la semaine dernière par son prédécesseur, Arnaud Leenhardt. L’ex-patron de l’UIMM n’a pas révélé les noms des destinataires de ces enveloppes, censées «fluidifier» les relations sociales.

La justice s’interroge sur la destination d’environ 16 millions d’euros retirés en liquide entre 2000 et 2007 des caisses de l'«entraide professionnelle» de l’UIMM (Epim), une structure visant à apporter «un appui moral et matériel» à ses adhérents subissant un conflit du travail.

«S’il nomme la CFDT, nous attaquons» en justice, a prévenu M. Berger, car «nous nous estimons attaqués sur cette affaire-là».

La fédération métallurgie de la CFDT avait assuré la semaine dernière n’avoir été destinataire d’aucun «versement secret» de l’UIMM. Elle a reconnu avait perçu légalement 21.000 euros, entre 2002 et 2006, pour remboursements de frais de participation à des réunions paritaires.

Pour M. Berger, «on désigne à la vindicte populaire les syndicats» mais «il y a sans doute d’autres choses à cacher». Le «syndicalisme bashing», cela «fait le lit de qui?», demande-t-il, en référence à la montée du Front national.

L’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours!

Son homologue de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, a affirmé, de son côté, que «la confédération force ouvrière n’a jamais vu arriver un centime de ce côté là».

«Un coup c’est les syndicats, un coup c’est les journalistes, un coup c’est les partis politiques, ça fait penser à l’histoire de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours! A la fin on ne sait pas qui a vu quoi», a-t-il lancé en référence aux récipiendaires divers et variés cités par l’ancien patron de l’UIMM.

Marc Blondel, qui a dirigé FO de 1989 à 2004, a de son côté «certifié très clairement que la Confédération générale de Travail-Force ouvrière n’a jamais touché un sou de l’UIMM».

«La CGT n’a jamais touché de l’argent de l’UIMM», a assuré, catégorique, Thierry Lepaon, leader de la centrale.

«Si Didier Gautier-Sauvagnac se rappelle à qui il a donné de l’argent, comment et combien, qu’il le dise. Il y en a marre des suspicions et de mettre tous les syndicats au même niveau», a lancé le leader de la CGT.

Le secrétaire général de la CGT métallurgie, Philippe Martinez, avait également nié lundi toute implication de son syndicat. «Ce que nous voulons savoir c’est: à qui ont été données ces sommes? Quand? Comment? Sous quelle forme? Pour l’instant on ne sait rien.»

La CFTC et sa Fédération métallurgie ont, de leur côté, démenti dans un communiqué «avoir touché de quelque provenance, une quelconque enveloppe d’argent liquide». Le syndicat chrétien «se réserve le droit d’attaquer en justice toute personne le désignant, en alléguant le contraire».

Depuis la loi de 2008, les confédérations syndicales sont tenues de présenter chaque année des comptes certifiés.

Le président du Medef Pierre Gattaz, qui a pris les rênes de l’organisation patronale en juillet dernier, a choisi de temporiser: «C’est une vieille histoire, il y a un procès en cours, il faut laisser faire la justice», a-t-il dit.

Lors de l’audience mardi, un ancien président de l’UIMM, Daniel Dewavrin, a affirmé qu’il n’était «pas étonné que l’ensemble des syndicats, dans un cri de pureté offensée, disent aujourd’hui qu’ils n’ont rien touché».

A l’instar de Denis Gautier-Sauvagnac, il a fait valoir que, s’il donnait les noms des bénéficiaires, «les gens nieraient et comme il n’y a aucune preuve, on n’irait nulle part».

Source liberation.fr

 

UIMM : l’étau se desserre et les langues se délient

Denis Gautier-Sauvagnac a confirmé ce lundi au tribunal correctionnel de Paris que les syndicats étaient bien les bénéficiaires des enveloppes d’argent liquide de la puissante fédération patronale de la métallurgie.

Denis Gautier-Sauvagnac, lors du procès de la caisse noire de l’UIMM. - AFP

Denis Gautier-Sauvagnac, lors du procès de la caisse noire de l’UIMM.

 

C’est une des vertus de l’audience correctionnelle dans certains cas, dans ce lieu clos, il fait bon, il fait chaud, on est entre soi et les juges posent des questions sans se lasser. Résultat au bout d’une semaine d’audience, allez expliquer pourquoi, les langues se délient. Surtout si l’ensemble des parties y ont intérêt.

C’est Denis Gautier-Sauvagnac qui a commencé ce lundi à libérer la parole. Il comparait depuis une semaine avec huit autres prévenus et l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) en tant que personne morale. La justice s'interroge sur la destination de quelque 16 millions d'euros retirés en liquide entre 2000 et 2007 des caisses de l'Entraide professionnelle des industries et des métaux (Epim), une structure de la puissante fédération patronale destinée à apporter « un appui moral et matériel » à ses adhérents subissant un conflit du travail.

« Je voudrais confirmer les propos de Monsieur Leenhardt »

« J’ai peur de ne pas avoir été assez clair », a commencé l’ancien président délégué général. De fait il va être beaucoup plus précis que lors de sa précédente audition mercredi dernier . « Je voudrais confirmer les propos de Monsieur Leenhardt : les destinataires des fonds sont bien les syndicats. Ces contributions étaient une forme de l’appui que depuis des décennies l’UIMM apportait à des organisations de salariés et patronales. Cette contribution prenait deux formes. D’un côté des achats d’espace publicitaire à prix d’or, des locations de stand ou l’achat de journaux - mais cela n'était pas suffisant, c'était un prétexte qui avait ses limites - ; alors l’autre façon c’était la remise d’espèces. Une participation directe et donc discrète ».

L’ancien président de l’UIMM Arnaud Leenhardt (1985-1999) avait affirmé mercredi dernier devant le tribunal que les bénéficiaires de la « caisse noire » de la puissante fédération de la métallurgie étaient « les cinq syndicats représentatifs ». Selon lui, le CNPF (ancêtre du Medef) aurait également touché des enveloppes.

« Je suis coincé, je ne peux pas aller plus loin »

Alors les propos de Denis Gautier Sauvagnac, qui s’est longtemps tu sur les destinataires des fonds, mettent les juges en alerte. « Quel étaient les syndicats ? », interroge Benjamin Blanchet, un des juges. « Je confirme les propos de Monsieur Leenhardt », redit Denis Gautier Sauvagnac, bavard mais jusqu’à un certain point. « Quelles étaient les personnes physiques ? », insiste Christophe Vacandar, un autre juge. « Je ne peux trahir la confiance que m’ont fait ces personnes, c’est contraire à mes convictions, à mes valeurs. Je suis coincé, je ne peux pas aller plus loin », réaffirme-t-il.

« Comment être certain que ces sommes allaient bien aux syndicats », réattaque Benjamin Blanchet. « Les personnes physiques étaient mandatées par leur syndicat », explique Denis Gautier Sauvagnac, qui estime déjà qu’il en a dit assez. Ainsi des « clefs de répartition » affectées à chaque syndicat : « Mon prédécesseur m’a donné les montants et je les ai maintenu », explique-t-il. Avant d’ajouter quand même « Un de mes interlocuteurs m’a dit que j’étais plus radin que mon prédécesseur ».

« C’était… comme un abonnement »

« Comment répartissiez-vous ces sommes, était-ce au plus représentatif, au plus complaisant », demande le juge. «Aucune complaisance, bien sûr, c’était… comme un abonnement », explique Denis Gautier Sauvagnac, qui se veut décidément aujourd’hui pédagogique.

Interrogé à sa suite, Dominique Lalande de Calan, l’ex-délégué général adjoint de l’UIMM, parle aussi. Des chèques versés pour acheter un stand à la Fête de l’Huma, des enveloppes, des modes de « fluidification » du dialogue social… le tout dans un univers de silence. « Je pense que certains auraient perdu leur mandat et leur emploi si ça c’était su »...

Ce monde du silence décrit si bien par la comptable de l’UIMM interrogée ensuite. Dominique Renaud a passé trente ans à l’UIMM, trente ans de bons et loyaux services, où « on ne peut se permettre de demander à quoi servent les fonds », que la comptable consciencieuse retire toutes les semaines en liquide (200.000 euros tous les vendredi). « Pendant 30 ans je me suis tu, même ma famille ne le savait pas, alors c’était difficile de parler à des gens que je ne connaissais pas ». « Mais enfin », s’offusque la présidente du tribunal, Agnès Quantin, « c’était quand même des policiers ! » Là encore Dominique Renaud se tait.

Personne ne veut être le premier à lâcher les noms

Bref l’UIMM c’est un peu le monde du silence mais en moins glamour. On sent bien à cette audience que chacun aimerait que l’un d’entre eux « lâche le morceau ». L’UIMM, comme personne morale d’abord. Pour bien montrer que le syndicat patronal est définitivement sorti de cette ère des enveloppes. Qu’il a désormais une autre conception du dialogue social.

Toutes les questions de l’avocat de l’UIMM vont dans ce sens. « Pourquoi ne nous dites-vous pas les noms des personnes à qui vous remettiez les enveloppes ? » a martelé Jean Reinhart à l’adresse de Denis Gautier Sauvagnac, lors de son interrogatoire de mercredi. Faire donc du passé table rase en vidant l’abcès. Denis Gautier Sauvagnac aimerait bien que d’autres de ses collègues parlent, car lui dit se vouloir droit dans ses bottes et manquerait « à ses convictions et à ses valeurs » en livrant des noms. Mais les autres sans doute non ? Dans tous les cas les noms sortis pourraient lui éviter d’avoir à répondre d’abus de confiance. Bref tout le monde a intérêt à livrer des noms mais personne ne veut être le premier à les lâcher.

L’audience, qui se poursuit encore ce lundi soir avec l’interrogatoire de Bernard Adam, ex-directeur administratif et financier, reprendra ensuite mardi à 13 h 30.

 

Rappel des faits

L’enquête judiciaire débute en septembre 2007 par un signalement au parquet de Paris de Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy, qui elle-même avait été alertée trois ans plus tôt par une banque sur d’importants retraits en liquide opérés par l’UIMM. L’instruction va révéler au public l’existence de la caisse « Epim » (entraide professionnelle des industries et des métaux). Créée par l’UIMM en 1972 pour apporter « un appui moral et matériel » à ses adhérents subissant un conflit collectif du travail et ayant versé pour cela 2% du montant de leur masse salariale brut annuelle (0,4% depuis 2001). Fin 2006, le magot ainsi amassé avoisinait les 600 millions d’euros.
La justice reproche à Denis Gautier-Sauvagnac d’avoir abusé de la confiance des adhérents en utilisant en toute opacité, une partie du pactole à des fins contraires au but de l’Epim et à la légalité. Près de 18 millions d’euros ont été retirés en espèces et sans contrôle des autres responsables de la fédération par Denis Gautier-Sauvagnac de comptes spéciaux alimentés par l’Epim entre 2000 et 2007.
Toutes les traces comptables ont été détruites. Si une partie de cette somme a été retrouvée, il reste un solde de 15,6 millions sur lequel la justice a enquêté. Devant le juge, le patron de l’UIMM a justifié l’utilisation de ces fonds « en trois paquets » : l’un pour des compléments de rémunération, un deuxième pour des dépenses de caisse et un troisième pour « fluidifier les relations sociales ». Interrogé sur le nom des bénéficiaires, l’ex-patron de l’UIMM a toujours gardé le silence. Mais pour Dominique de Calan, les acteurs de cette « régulation sociale » seraient « les associations, les partenaires sociaux, les intellectuels, les médias et les pouvoirs publics ». Il a reconnu avoir lui-même remis des fonds à des organismes liés à la vie universitaire.
Pour le directeur des études de l’UIMM Daniel Gagliardi, « tous les syndicats », y compris la CGT, auraient « bénéficié des aides » de la fédération de la métallurgie.

Source lesechos.fr

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 23:40

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 00:14

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 19:49

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 22:44

Le journal de FO a fait aujourd'hui l'effet d'une bombe sur les salariés de l'entreprise. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu les salariés lire un journal syndical. Il faut dire que la teneur est assez savoureuse pour ceux qui connaissent bien l'entreprise.

Je mets en ligne l'edito du journal et renvoye sur le site des camarades de FO pour lire l'ensemble du journal et le texte introductif qui mérite lui aussi le détour.

Si la Direction pensait avoir décapité le syndicat FO après le licenciement de son secrétaire, force est de constater que cela n'a fait qu'aviver les tensions et que le nouveau secrétaire de FO s'inscrit dans la continuïté de son prédecesseur, ce qui est tout à son honneur.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

Représentant du personnel CGT à Disneyland Paris

 

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Source FO Disney

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 19:28

Condamné pour “recel”, Sud Rail répond : “liberté syndicale”

Le syndicat Sud Rail refuse de se laisser “couvrir de boue” (sic) par la justice. Quelques jours après le rendu du jugement dans l’affaire du CER de la SNCF, il vient d’annoncer dans un communiqué faire appel de cette décision.

 

“Ni juste, ni fondée, ni légitime.” C’est ainsi que le syndicat Sud Rail qualifie sa condamnation – pour “recel de bien obtenu à l’aide d’un abus de confiance”, “faux” et “usage de faux en écriture” – le 26 septembre par le tribunal correctionnel de Lyon.

Arguant notamment que les formations en cause (dans l’accusation de fausse facturation) furent “réellement dispensées”, que l’accord (qualifié de “pacte” par le juge) était “tout à fait officiel”, Sud Rail annonce aujourd’hui par communiqué faire appel. Tout en affirmant que “ce n’est pas à la justice de se prononcer sur la liberté syndicale des élus, sous le prétexte commode de l’utilisation prétendue du budget de fonctionnement du CER”.

Source lyoncapitale.fr

 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 19:15

L'expression publique ci-après émanant du secrétariat d'Union départementalCGT du LOIR ET CHER est la preuve que le sens aigu des enjeux auxquels les travailleurs sont confrontés se conjugue avec le constat que l'action et les initiatives de la direction confédérale ne sont ni à la hauteur de ces enjeux ni de l'histoire dont l'organisation dans son ensemble est l'héritière.

Le malaise à l'intérieur de la CGT est bien plus large et bien plus profond.

Il conviendrait que beaucoup plus de militants et de structures s'expriment à leur tour afin de renouer avec les traditions de la "Grande dame" et contribuent résolument à construire les conditions d'une véritable contre-offensive du monde du travail.

Sans quoi les appels moralisants à contrer la montée de l'extrême droite rejoindront le cimetière des déclarations pleines de bons sentiments mais sans prise aucune sur la réalité !

 


Chers camarades,

Une fois de plus, dans la Cgt, nous sommes confrontés à un manque de lisibilité dans le positionnement réel de la Cgt, de sa direction confédérale, qui conduit à ne pas prendre la mesure de l’impulsion nécessaire qu’il faut construire avec toutes ses forces organisées pour mobiliser les salariés à la hauteur des enjeux destructeurs que revêt le projet de loi sur les retraites.

Le discours « finalement cela aurait été peut être pire et il y a des points positifs dans le projet » atténue l’ampleur de la riposte à créer pour défendre notre système de retraite par répartition et de financement par la cotisation sociale partie socialisée du salaire ; il conduit à une appréciation sous estimant les enjeux et contribue largement à démobiliser nos militants.

Que ce discours ait quelques effets dans la direction confédérale souligne la nécessité que la confédération se positionne exclusivement sur l’intérêt des salariés en totale indépendance.

 Cela exige d’avoir une position critique, une analyse propre de la Cgt quels que soient le gouvernement en place et la couleur politique de sa majorité.

Au vu des orientations gouvernementales et de la majorité socialiste qui poursuivent et aggravent les politiques antérieures que ce soit en matière de salaire, de travail, d’emploi, de retraite, de protection sociale ou de service public, la Cgt doit clairement s’opposer aux choix politiques de l’Elysée et de Matignon.

Ces choix entérinent les mêmes orientations que celles de leurs prédécesseurs ; ils les confirment, au nom de la défense de l’emploi par la compétitivité des entreprises et de la baisse du pseudo coût du travail, la réduction des salaires, la casse des acquis sociaux, de la protection sociale, des services publics au nom d’une réduction de la dette publique imposée par l’Europe construite par et pour le capital.

 A la journée de rentrée des Unions Départementales et des Fédérations, il avait été proposé de construire un après 10 septembre dans le prolongement de celui-ci et non un mois après.

Les dates des 18 septembre et 7 octobre, avaient été identifiées, comme des journées d’action d’ampleur nationale unitaire ou, si ce n’était pas possible, la Cgt prendrait ses responsabilités.

Une fois de plus cette ligne d’action n’a pas été tenue, l’impulsion dans la confédéralisation des luttes est défaillante pour ne pas dire inexistante !

 L’appel de la Commission Exécutive Confédérale d’une semaine de mobilisation du 7 au 11 octobre sans fixer au moins une date de point de convergence des luttes en territoires renvoie l’organisation de l’action, aux fédérations et surtout pour sa confédéralisation aux seules organisations territoriales : Unions Départementales et Unions Locales…

Cela conduit les organisations de la CGT à se débrouiller seules dans leur coin, à prendre des initiatives sans véritable coordination.

Ainsi le 18 septembre dernier, nous nous sommes « dépatouillés» pour impulser au niveau départemental un prolongement unitaire avec la FSU et Solidaires. Cette journée s’est soldée par une mobilisation de très faible importance seulement 170 manifestants sur le département, toutefois à mettre en regard avec les 200 de la Région Parisienne, alors que nous étions 1 800 le 10 septembre… Le 18, des camarades ont décidé de faire grève mais les préavis fédéraux nécessaires n’avaient pas été déposés : où est la confédéralisation des luttes ?

Des camarades nous font part de leur incompréhension devant une telle désorganisation de l’action syndicale : il en va de notre crédibilité et de notre capacité à nous donner les moyens de l’impulsion d’une mobilisation de masse.

Cette situation est due principalement au manque de discussion sur l’élaboration des repères revendicatifs, de leur clarté et de leur accessibilité par les militants de la Cgt et surtout du manque de contenus porteurs de transformations profondes pour inverser les choix économiques, politiques.

Le défaut de bilan et d’analyse de l’échec des mobilisations antérieures, malgré leur importance, qui a suscité l’interpellation de délégués lors du 50e congrès et depuis de plusieurs membres du C.C.N, ne permet pas de définir une stratégie revendicative offensive de la CGT.

 Depuis plusieurs années les reculs sur les contenus revendicatifs de la CGT, que ce soit l’âge du départ de la retraite pour tous revendiqué dès 55 ans avec un taux plein à 75% du meilleur salaire brut d’activité qui sont devenus 75% du net à 60 ans , ou encore le manque de débat sur le financement de la sécurité sociale avec des dérives sur une fiscalisation envisagée dans des documents de la Cgt, participent à un manque de lisibilité dans ce que veut vraiment la CGT.

La direction confédérale assume-t-elle encore une conception anticapitaliste, de classe et de lutte pour répondre aux besoins des salariés par une transformation sociale participant à un changement de société ?

Aujourd’hui, plus que jamais, c’est d’une CGT, fidèle à ses idéaux fondateurs, à l’initiative, à l’offensive qu’ont besoin les syndiqués et les salariés pour leur redonner confiance dans leur capacité d’agir, à modifier leur quotidien et qui leur donne espoir dans la construction d’un avenir meilleur dans une société de paix, de solidarité, et de progrès social.

Cela demande d’avoir une direction confédérale qui dirige et définisse les axes revendicatifs, la stratégie revendicative après en avoir largement débattu dans les syndicats, les congrès et dans les organismes statutaires de direction de la Cgt qui soient l’émanation et le bien commun des organisations qui composent la Cgt.

A ce titre, le rôle et la place du Comité Confédéral National est essentiel, son ordre du jour et ses contenus devraient être mis à disposition de toutes les organisations qui le composent, Fédérations et Unions Départementales, pour qu’elles puissent en débattre largement en leur sein et a minima dans les commissions exécutives, afin de se positionner. Des débats préparés dans nos organisations faciliteraient des prises de décisions claires du CCN au lieu d’être sur le flou de vagues possibilités évoquées...

La CGT n’a-t-elle pas, en tant que première organisation syndicale confédérée, au regard de l’histoire et de sa place, la responsabilité d’être l’initiatrice des luttes à construire avec les salariés dans leur unité la plus large sans être dans l’attente ou à la remorque des autres organisations syndicales ?

Les dispositions ou plutôt leur manque de concret et de dynamique pour la semaine de mobilisation du 7 au 11 octobre, ne sont pas à la hauteur de ce qu’il nous faut réaliser. Nous ne nous donnons pas les moyens d’agir en grand ensemble, donc chaque organisation de la CGT fera du mieux qu’elle peut…

 Mais dans ces conditions, nous risquons malheureusement de faire la démonstration d’une mobilisation à la hauteur de l’impulsion confédérale.

 Le secrétariat.


Source frontsyndical-classe.org

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 18:51
Transparence des comités d’entreprise : la réforme est prête

Les « gros » CE devront faire certifier leurs comptes.
La réforme figurera dans la loi sur la formation.

La transparence des comptes des CE est sur le métier gouvernemental depuis maintenant près de quatre ans. - Photo Nicolas Tavernier/Réa

La transparence des comptes des CE est sur le métier gouvernemental depuis maintenant près de quatre ans

 

La question ne sera pas évoquée lors du procès qui vient de s’ouvrir au sujet de la caisse noire de l’UIMM. Mais elle est son pendant depuis de nombreuses années, comme l’est celui du financement des organisations patronales et syndicales. Il s’agit de la transparence financière des comités d’entreprise, dont la réforme est désormais quasi écrite. Erreurs de gestion, comptes dans le rouge, zones d’ombre... Plusieurs CE de grandes entreprises (Air France, Disneyland, RATP, SNCF) ont été ces dernières années pointés du doigt (lire ci-dessous). Ces scandales ont jeté l’opprobre sur une institution centrale du modèle social français né après-guerre. Déclinée dans des dizaines de milliers d’entreprises, elle est à la fois le lieu de la gestion des œuvres sociales à destination des salariés et le lieu où sont débattues les questions intéressant l’organisation, la gestion et la marche générale de l’entreprise.

La transparence des comptes des CE est sur le métier gouvernemental depuis maintenant près de quatre ans. Dans le courrier qu’il a adressé fin septembre aux partenaires sociaux pour lancer la concertation sur la clarification du financement du patronat et des syndicats, le ministre du Travail, Michel Sapin, annonce qu'elle figurera dans le volet dialogue social du projet de loi sur la formation professionnelle prévu début 2014.

Polémique

A l’automne 2011, à la demande des syndicats, son prédécesseur, Xavier Bertrand, avait chargé la Direction générale du travail de l’étudier avec eux. La polémique avait été relancée avec le rapport du député centriste Nicolas Perruchot, qu’il avait assorti d’une proposition de loi dénoncée par la CGT, la CFDT et la CGC comme dangereuse car « remettant en cause l’indépendance du CE vis-à-vis de l’employeur ».

Les partenaires sociaux ont abouti au printemps dernier avec l’administration du travail à des propositions communes. Ce sont elles qui vont être inscrites dans le Code du travail à l’occasion de la réforme de la formation professionnelle, à l’issue des négociations patronat-syndicats. Le système sera calqué sur celui entré en vigueur pour les syndicats avec la loi de 2008 sur la représentativité. Le seuil retenu est celui qui existe déjà pour les associations. En dessous de 153.000 euros de ressources, le CE appliquera une comptabilité « ultra-simplifiée » (de caisse). Au dessus de 153.000 euros, deux régimes coexisteront. Trois critères ont été retenus : 50 salariés au moins en équivalent temps plein, 1,55 million d’euros de bilan, 3,1 millions de ressources. Que deux de ces conditions soient remplies et le CE devra tenir une comptabilité de droit commun et faire certifier ses comptes par un commissaire aux comptes. Sinon, la présentation sera simplifiée. L’intervention d’un expert-comptable est envisagée.

Tout cela devrait être évoqué dès jeudi au Sénat. Catherine Procaccia (UMP) y défendra en effet une proposition de loi inspirée des propositions des partenaires sociaux. Une façon pour la sénatrice de prendre date pour la suite.

 

Quatre CE qui ont été pointés du doigt
Air France : redressement judiciaire sur fond de querelles syndicales. Naguère troisième plus riche comité d’entreprise de France, avec un budget de plus de 100 millions, le CCE d’Air France est en redressement judiciaire depuis fin avril, avec un trou de plusieurs millions d’euros. Le résultat d’une gestion pour le moins maladroite, qui avait décidé le comité central des pilotes à faire sécession, accélérant ainsi la faillite du CCE.
EDF : résultat net positif en 2012 pour la première fois en cinq ans. Réputé comité d’entreprise le plus riche de France, la caisse centrale des activités sociales (CCAS) des industries électriques et gazières a dégagé en 2012 un résultat net positif de 2,6 millions d’euros. En pertes depuis des années, l’organisme contrôlé par la CGT a été épinglé à deux reprises par la Cour des comptes pour sa gestion opaque et son « gâchis financier ».
RATP : une gestion éreintée par la Cour des comptes. «  Le comité d’entreprise fait l’objet d’une gestion défaillante, marquée par de graves irrégularités et troublée par un climat social très dégradé » : la Cour des Comptes s’est montrée extrêmement sévère dans un rapport publié fin 2011. Et a même saisi la justice « de certains faits de nature à motiver l’ouverture d’une action pénale ».
SNCF : les syndicats condamnés à Lyon. Fin septembre, six syndicats de la SNCF ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Lyon à des amendes allant de 5.000 à 40.000 euros - la plus lourde allant à la CGT. Ils étaient accusés d’avoir utilisé l’argent du comité d’établissement régional pour financer une partie de leurs activités. Dans son enquête, le parquet avait estimé qu’un « système frauduleux » avait été mis en place.
Leïla de Comarmond Source lesechos.fr
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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 17:08

Une fois n'est pas coutume, ce sont les camarades de "où va la CGT" qui lancent un nouveau pavé dans la mare du nettoyage et de la sous-traitance.

Un article gravissime par les pratiques qu'il dénonce.

Une CGT briseuse de grève, ce n'est donc pas qu'à Disneyland Paris!

Je fais l'impasse sur l'aspect financier du dossier et vous invite à lire l'intégralité en cliquant sur le lien Nettoyage CGT : le Coté Lumineux et le Côté Obscur de la Force ...

Dans l'espoir que la Confédération se rende bien compte de ce qui se passe au sein de notre organisation syndicale et prenne au plus vite les mesures qui s'imposent.

A défaut, nous assisterons à la fin du syndicalisme!

Et pourtant ce n'est pas le nombre de camarades qui se battent pour changer les choses qui manque, c'est le peu d'écoute dont ils jouissent et le travail de sape fait à l'intérieur même de l'organisation par des individus qui ne pensent qu'à leurs propres intérêts et qui servent au mieux les intérêts du patronat.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

Représentant du personnel CGT à Disneyland Paris

 

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  • : Le blog d'un militant syndicaliste en lutte pour plus de justice sociale à Disneyland Paris. Réflexions, revendications, humour et amitiés
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